les portes du dharma
Posté : 23 oct.16, 20:02
« Les Portes du Dharma »
Extrait du chapitre 21 « L'étang aux lotus » du livre de Thích Nhất Hạnh : Sur les traces de Siddhartha.
« Après le départ des enfants, le Bouddha pratiqua une marche méditative jusqu’à un étang parsemé de lotus qu'il affectionnait particulièrement. Il s'assit et contempla les magnifiques fleurs.
Tout en examinant attentivement les lotus, il réfléchit aux différentes étapes de leur croissance.
Même si leurs racines étaient communément enfoncées dans la boue, ils étaient tous différents. Certaines tiges demeuraient immergées tandis que d'autres affleuraient à la surface, surmontées de feuilles enroulées sur elles-mêmes.
Un peu plus loin, des boutons de lotus commençaient à sortir alors qu'à coté des fleurs arrivaient à plein épanouissement. C'était un festival multicolore de lotus blancs, bleus ou roses.
Le Bouddha songea que les êtres vivants différaient peu de ces lotus. Chaque personne possédait son propre tempérament. Devadatta n'était pas comme Ananda, Yasodhara était différente de la reine Pamita, Sujata ne ressemblait pas à Bala. Le caractère, la vertu, l'intelligence et le talent étaient diversement partagés suivant les individus.
Le Chemin de la Libération devait donc être exposé de multiples façons pour s'adapter aux nombreux types de personnalité.
Le Bouddha aimait enseigner aux enfants du village car il pouvait leur parler simplement.
Des méthodes de transmission variées seraient autant de portes d'accès à l'enseignement. Le bouddha en vint à conclure que la création de ces « Portes du Dharma » résulterait de rencontres directes avec les gens, car aucune technique toute prête ne lui apparaîtrait jamais sous l'arbre de la Bodhi. Il réalisa qu'il devait retourner dans le monde pour mettre en mouvement la roue du Dharma et semer les graines de la libération. »
Extrait du chapitre 21 « L'étang aux lotus » du livre de Thích Nhất Hạnh : Sur les traces de Siddhartha.
« Après le départ des enfants, le Bouddha pratiqua une marche méditative jusqu’à un étang parsemé de lotus qu'il affectionnait particulièrement. Il s'assit et contempla les magnifiques fleurs.
Tout en examinant attentivement les lotus, il réfléchit aux différentes étapes de leur croissance.
Même si leurs racines étaient communément enfoncées dans la boue, ils étaient tous différents. Certaines tiges demeuraient immergées tandis que d'autres affleuraient à la surface, surmontées de feuilles enroulées sur elles-mêmes.
Un peu plus loin, des boutons de lotus commençaient à sortir alors qu'à coté des fleurs arrivaient à plein épanouissement. C'était un festival multicolore de lotus blancs, bleus ou roses.
Le Bouddha songea que les êtres vivants différaient peu de ces lotus. Chaque personne possédait son propre tempérament. Devadatta n'était pas comme Ananda, Yasodhara était différente de la reine Pamita, Sujata ne ressemblait pas à Bala. Le caractère, la vertu, l'intelligence et le talent étaient diversement partagés suivant les individus.
Le Chemin de la Libération devait donc être exposé de multiples façons pour s'adapter aux nombreux types de personnalité.
Le Bouddha aimait enseigner aux enfants du village car il pouvait leur parler simplement.
Des méthodes de transmission variées seraient autant de portes d'accès à l'enseignement. Le bouddha en vint à conclure que la création de ces « Portes du Dharma » résulterait de rencontres directes avec les gens, car aucune technique toute prête ne lui apparaîtrait jamais sous l'arbre de la Bodhi. Il réalisa qu'il devait retourner dans le monde pour mettre en mouvement la roue du Dharma et semer les graines de la libération. »