yacoub a écrit :
Jusqu'à maintenant on a jamais vu des convertis au christianisme se transformer en bêtes humaines.
on voit que tu n'as jamais lu les dossiers noirs du christianisme !
protestants et catholiques se sont massacrés joyeusement, et un des restes de ce conflit entre les deux perdure en irlande.
il suffit de conditions socio économiques particulières, d'un ennemi structurant et ça peut repartir très vite.
Généralement les extrèmes se nourrissent, il suffit de voir le discours de certains chrétiens et comment la haine de l'autre
se justifie de plus en plus dans les déjeuners du dimanche midi.
C'est bien connu, l'autre c'est le mal et du coup il est justifié de vouloir le détruire !
C'est bien ce que tu nous expliques, non ?
quelques rappels sur la diabolisation de l'ennemi, ça vaut pour l islam comme pour le reste. Les boches, les russes, les chinois, etc..
la propagande visant à faire croire :
que notre camp ne veut pas la guerre. Nous ne voulons pas la guerre ;
que l’adversaire en est responsable. Le camp adverse est le seul responsable de la guerre ;
qu’il est moralement condamnable. Le chef du camp adverse a le visage du diable (ou « l’affreux de service ») ;
que la guerre a de nobles buts. C’est une cause noble que nous défendons et non des intérêts particuliers ;
que l’ennemi commet des atrocités délibérées (pas nous). L’ennemi provoque sciemment des atrocités, et si nous commettons des bavures c’est involontairement ;
qu’il subit bien plus de pertes que nous. Nous subissons très peu de pertes, les pertes de l’ennemi sont énormes ;
que Dieu, le Droit, la Justice, sont avec nous. Notre cause a un caractère sacré ;
que le monde de l’art et de la culture approuve notre combat. Les artistes et intellectuels soutiennent notre cause ;
que l’ennemi utilise des armes illicites (pas nous). L’ennemi utilise des armes non autorisées ;
que ceux qui doutent des neuf premiers points sont soit des traitres, soit des victimes des mensonges adverses (car l’ennemi, contrairement à nous qui informons, fait de la propagande). Ceux (et celles) qui mettent en doute notre version du conflit sont des traîtres.
Le journaliste Michel Collon les a simplifiés ainsi :
cacher les intérêts économiques ;
occulter l’histoire ;
diaboliser l’adversaire ;
inverser l’agresseur et la victime, se faire passer pour les défenseurs des victimes ;
monopoliser la parole, empêcher le débat, éviter la confrontation.