TMN 1995 et les noms modifiés
Posté : 31 oct.16, 09:34
KM 2/96 page 3-4
Une version révisée de la Traduction du monde nouveau en français
1 Pour les chrétiens Témoins de Jéhovah que nous sommes, la parution d’une nouvelle version ou d’une version révisée de la Bible, la Parole de Dieu, est en soi un événement. C’est donc avec beaucoup de joie et d’intérêt que, comme cela avait été annoncé aux assemblées de district 1995, nous avons reçu la version française révisée de la Traduction du monde nouveau. Sous peu, nous disposerons de l’édition grand format, avec notes et références.
2 Sans doute l’avons-nous aussitôt ouverte, peut-être pour lire certains passages que nous affectionnons tout particulièrement. Quel a été alors notre sentiment, notre réaction ? Avons-nous été surpris par quelques changements dans le texte ?
3 On peut tout d’abord se demander pourquoi publier une version révisée de la Traduction du monde nouveau en français. Disons-le tout de suite, la version précédente était excellente et répondait tout à fait à nos besoins, tant pour l’étude individuelle de la Parole de Dieu que pour la prédication du Royaume. Toutefois, les langues modernes évoluant sans cesse, toutes les Bibles en général sont tôt ou tard révisées, et notre version n’échappe pas à la règle. De plus, cela permet aux traducteurs, qui ont acquis une plus grande expérience, de revoir l’ouvrage et d’affiner le texte de leur traduction. Voyons à présent quelques particularités de cette version révisée.
Une nouvelle graphie des noms propres
4 Ce qui vous a frappé tout d’abord, c’est sans doute la nouvelle graphie des noms. Ainsi Élie est devenu Éliya ; Néhémie, Nehémia ; Urie, Ouriya ; etc. Pourquoi ces changements ? De nombreux noms de la Bible comportent une référence à la divinité. Ainsi, ils peuvent être constitués du mot hébreu ʼÉl, “ dieu ”, comme Nathanaël, qui signifie “ Dieu a donné ”. Ils peuvent aussi comporter le nom propre de Dieu “ Jéhovah ” sous ses diverses formes abrégées au début ou à la fin. C’est cette référence à Jéhovah, que l’on ne trouvait plus dans les noms transcrits traditionnellement à partir du grec ou du latin, que les traducteurs ont voulu faire apparaître dans la version révisée. D’où la nouvelle graphie de très nombreux noms.
5 Voici quelques exemples, tout d’abord avec le nom de Dieu abrégé au début d’un nom : “ Yonathân ”, “ Jéhovah a donné ” (voir “ Yehonathân ” en 2 Chroniques 17:8) ; “ Yehoshaphat ”, “ Jéhovah est juge ”. À la fin des noms : Éliya, “ Mon Dieu est Jéhovah ” ; Nehémia, “ Jéhovah console ”. On peut encore citer Ouriya, autrefois orthographié Urie, “ Ma lumière est Jéhovah ”. Notons au passage que le son u n’existe pas en hébreu. À l’instar de notre révision, un certain nombre de versions mettent ou, et celles qui mettent u dans le texte n’omettent pas de signaler dans la préface que la voyelle u se prononce toujours ou. Par exemple : “ Our des Chaldéens [ou de Chaldée]. ” — Gen. 11:28.
6 Ces quelques exemples montrent tout l’intérêt qu’il y a de transcrire les noms directement de l’hébreu et non du grec ou du latin, comme cela se faisait traditionnellement. Par exemple, les nombreux noms se terminant en ie (tels que Élie ou Néhémie) que l’on trouve dans la version précédente et dans d’autres Bibles sont en général des formes latinisées de l’hébreu, d’autres sont des formes grécisées. Dans les noms transcrits à partir du grec ou du latin, on ne trouve plus le nom divin, ce qui est regrettable. Considérons par exemple Élie, tel qu’il apparaissait dans l’ancienne version. Transcrit directement de l’hébreu, ce nom devient Éliya (“ Mon Dieu est Jéhovah ”), dans lequel apparaît clairement Ya, forme abrégée de Jéhovah.
7 Toutefois, certaines personnes nous reprocheront peut-être d’avoir gardé la graphie “ Jéhovah ”, alors que d’autres traducteurs français de la Bible utilisent “ Yahweh ” ou “ Yahvé ”, prétextant que “ Jéhovah ” ne correspond pas à la prononciation exacte du nom divin. Que répondre à cela ? Eh bien, à l’exemple de bon nombre d’autres versions de la Bible, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont conservé la graphie traditionnelle des noms très connus de tous, même des personnes qui ne sont pas familiarisées avec la Bible. Citons, par exemple, Noé, Moïse, Jérusalem et Jésus. Ces quatre noms sont des formes francisés, transcrites à partir du latin. Les traducteurs de la Bible qui ont opté pour la transcription “ Yahweh ” ou “ Yahvé ” du nom divin ont eux-mêmes conservé la graphie traditionnelle des noms mentionnés plus haut, alors que pour être plus proche de l’hébreu il aurait fallu les transcrire “ Noah ”, “ Moshè ”, “ Yeroushalayim ” et “ Yehoshoua ”. Tout comme pour les noms Noé, Moïse, Jérusalem et Jésus, consacrés par l’usage, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont, quant à eux, conservé la graphie traditionnelle et bien connue du nom divin, Jéhovah, telle qu’elle a été adoptée depuis des siècles dans la langue française.
Eh bien, à l’exemple de bon nombre d’autres versions de la Bible, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont conservé la graphie traditionnelle des noms très connus de tous, même des personnes qui ne sont pas familiarisées avec la Bible.
Une version révisée de la Traduction du monde nouveau en français
1 Pour les chrétiens Témoins de Jéhovah que nous sommes, la parution d’une nouvelle version ou d’une version révisée de la Bible, la Parole de Dieu, est en soi un événement. C’est donc avec beaucoup de joie et d’intérêt que, comme cela avait été annoncé aux assemblées de district 1995, nous avons reçu la version française révisée de la Traduction du monde nouveau. Sous peu, nous disposerons de l’édition grand format, avec notes et références.
2 Sans doute l’avons-nous aussitôt ouverte, peut-être pour lire certains passages que nous affectionnons tout particulièrement. Quel a été alors notre sentiment, notre réaction ? Avons-nous été surpris par quelques changements dans le texte ?
3 On peut tout d’abord se demander pourquoi publier une version révisée de la Traduction du monde nouveau en français. Disons-le tout de suite, la version précédente était excellente et répondait tout à fait à nos besoins, tant pour l’étude individuelle de la Parole de Dieu que pour la prédication du Royaume. Toutefois, les langues modernes évoluant sans cesse, toutes les Bibles en général sont tôt ou tard révisées, et notre version n’échappe pas à la règle. De plus, cela permet aux traducteurs, qui ont acquis une plus grande expérience, de revoir l’ouvrage et d’affiner le texte de leur traduction. Voyons à présent quelques particularités de cette version révisée.
Une nouvelle graphie des noms propres
4 Ce qui vous a frappé tout d’abord, c’est sans doute la nouvelle graphie des noms. Ainsi Élie est devenu Éliya ; Néhémie, Nehémia ; Urie, Ouriya ; etc. Pourquoi ces changements ? De nombreux noms de la Bible comportent une référence à la divinité. Ainsi, ils peuvent être constitués du mot hébreu ʼÉl, “ dieu ”, comme Nathanaël, qui signifie “ Dieu a donné ”. Ils peuvent aussi comporter le nom propre de Dieu “ Jéhovah ” sous ses diverses formes abrégées au début ou à la fin. C’est cette référence à Jéhovah, que l’on ne trouvait plus dans les noms transcrits traditionnellement à partir du grec ou du latin, que les traducteurs ont voulu faire apparaître dans la version révisée. D’où la nouvelle graphie de très nombreux noms.
5 Voici quelques exemples, tout d’abord avec le nom de Dieu abrégé au début d’un nom : “ Yonathân ”, “ Jéhovah a donné ” (voir “ Yehonathân ” en 2 Chroniques 17:8) ; “ Yehoshaphat ”, “ Jéhovah est juge ”. À la fin des noms : Éliya, “ Mon Dieu est Jéhovah ” ; Nehémia, “ Jéhovah console ”. On peut encore citer Ouriya, autrefois orthographié Urie, “ Ma lumière est Jéhovah ”. Notons au passage que le son u n’existe pas en hébreu. À l’instar de notre révision, un certain nombre de versions mettent ou, et celles qui mettent u dans le texte n’omettent pas de signaler dans la préface que la voyelle u se prononce toujours ou. Par exemple : “ Our des Chaldéens [ou de Chaldée]. ” — Gen. 11:28.
6 Ces quelques exemples montrent tout l’intérêt qu’il y a de transcrire les noms directement de l’hébreu et non du grec ou du latin, comme cela se faisait traditionnellement. Par exemple, les nombreux noms se terminant en ie (tels que Élie ou Néhémie) que l’on trouve dans la version précédente et dans d’autres Bibles sont en général des formes latinisées de l’hébreu, d’autres sont des formes grécisées. Dans les noms transcrits à partir du grec ou du latin, on ne trouve plus le nom divin, ce qui est regrettable. Considérons par exemple Élie, tel qu’il apparaissait dans l’ancienne version. Transcrit directement de l’hébreu, ce nom devient Éliya (“ Mon Dieu est Jéhovah ”), dans lequel apparaît clairement Ya, forme abrégée de Jéhovah.
7 Toutefois, certaines personnes nous reprocheront peut-être d’avoir gardé la graphie “ Jéhovah ”, alors que d’autres traducteurs français de la Bible utilisent “ Yahweh ” ou “ Yahvé ”, prétextant que “ Jéhovah ” ne correspond pas à la prononciation exacte du nom divin. Que répondre à cela ? Eh bien, à l’exemple de bon nombre d’autres versions de la Bible, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont conservé la graphie traditionnelle des noms très connus de tous, même des personnes qui ne sont pas familiarisées avec la Bible. Citons, par exemple, Noé, Moïse, Jérusalem et Jésus. Ces quatre noms sont des formes francisés, transcrites à partir du latin. Les traducteurs de la Bible qui ont opté pour la transcription “ Yahweh ” ou “ Yahvé ” du nom divin ont eux-mêmes conservé la graphie traditionnelle des noms mentionnés plus haut, alors que pour être plus proche de l’hébreu il aurait fallu les transcrire “ Noah ”, “ Moshè ”, “ Yeroushalayim ” et “ Yehoshoua ”. Tout comme pour les noms Noé, Moïse, Jérusalem et Jésus, consacrés par l’usage, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont, quant à eux, conservé la graphie traditionnelle et bien connue du nom divin, Jéhovah, telle qu’elle a été adoptée depuis des siècles dans la langue française.
Eh bien, à l’exemple de bon nombre d’autres versions de la Bible, les traducteurs de la Traduction du monde nouveau ont conservé la graphie traditionnelle des noms très connus de tous, même des personnes qui ne sont pas familiarisées avec la Bible.