Mantes-la-Ville : le maire et les musulmans
Posté : 01 déc.16, 13:51
Mantes-la-Ville : le maire FN et les musulmans à nouveau face à face au tribunal
Ils ne se quittent plus. Le maire FN de Mantes-la-Ville Cyril Nauth et l’association des musulmans de Mantes-sud (AMMS) ont rendez-vous ce vendredi au tribunal administratif de Versailles pour un nouveau volet de l’affaire de la mosquée des Merisiers. L’élu refuse aux musulmans le permis de construire du lieu de culte. S’il n’empêche pas la mosquée de recevoir du public, ce permis est indispensable pour augmenter la capacité du site et la construction d’issues de secours. « Pour l’instant, nous devons attendre la validation de ce document avant de lancer les aménagements nécessaires », confie Aziz El Jaouhari, président de l’AMMS qui a décidé d’attaquer au tribunal le refus du maire de délivrer le permis de construire. Les conclusions du rapporteur public dévoilées mercredi augurent d’une issue positive pour l’association musulmane.
Ce n’est pas la première fois que les deux parties se retrouvent au tribunal. En septembre dernier, le tribunal avait déjà statué sur le droit de préemption utilisé par le maire pour bloquer la vente de la mosquée aux fidèles. La mairie avait perdu et avait été condamnée.
Le Parisien
Ils ne se quittent plus. Le maire FN de Mantes-la-Ville Cyril Nauth et l’association des musulmans de Mantes-sud (AMMS) ont rendez-vous ce vendredi au tribunal administratif de Versailles pour un nouveau volet de l’affaire de la mosquée des Merisiers. L’élu refuse aux musulmans le permis de construire du lieu de culte. S’il n’empêche pas la mosquée de recevoir du public, ce permis est indispensable pour augmenter la capacité du site et la construction d’issues de secours. « Pour l’instant, nous devons attendre la validation de ce document avant de lancer les aménagements nécessaires », confie Aziz El Jaouhari, président de l’AMMS qui a décidé d’attaquer au tribunal le refus du maire de délivrer le permis de construire. Les conclusions du rapporteur public dévoilées mercredi augurent d’une issue positive pour l’association musulmane.
Ce n’est pas la première fois que les deux parties se retrouvent au tribunal. En septembre dernier, le tribunal avait déjà statué sur le droit de préemption utilisé par le maire pour bloquer la vente de la mosquée aux fidèles. La mairie avait perdu et avait été condamnée.
Le Parisien