La vie éternelle
Posté : 05 déc.16, 03:33
Comment peut-on imaginer vouloir vivre éternellement dans ces descriptions simplistes du paradis qu'on retrouve dans la bible ou le coran ?
Qu'est-ce qu'on sait en gros du paradis ?
Il n'y a pas de souffrance, fini avec les maux terrestres, la faim, la soif. Il y coule des rivières de lait et c'est le pays du miel. Etc. etc. Cool. Quoi de plus naturel quand on est un bédouin du premier siècle avant JC, accablé par le soleil du désert que de désirer simplement boire à sa soif ? Il invente un pays imaginaire où après sa mort il pourra boire tant qu'il veut, se reposer sur l'herbe grasse et il n'aurait qu'à tendre la main pour cueuillir une date fraiche à l'arbre voisin. Ça serait du pur bonheur. La vision du paradis est née. Un paradis simplissime et surtout très... terre-à-terre.
Mais ce n'est pas tout, on pourra enfin voir dieu. (Il parait que certains l'ont déjà vu ci-bàs mais je suis sûr qu'ils voudraient quand même le voir de plus près "la-haut").
Dieu, cet être super sympathique qui, pour des raisons obscures, vous interdit le bonheur sur terre pour pouvoir gagner celui au ciel. Surtout dans l'islam. (Je me suis toujours demandé pourquoi d'ailleurs. Ici, le sexe est tabou mais là-haut... mamamia... combien de vierges encore ?)
Bref. Le paradis, on n'y a plus mal au dos, d'accord, mais finalement ça n'a pas l'air d'être très différent d'ici bas. Et pourtant, tous les croyants rêvent d'y passer l'éternité. L'éternité. C'est bien la promesse du paradis non ? L'éternité.
Vous vous rendez compte de ce que c'est que l'éternité ? ("bin... heu... c'est très très long ?". "Heu... bin.. heu... non, en fait, c'est très très très très long... Mais heu... Et puis tu m'emm***des avec tes question toi. J'sé pas moi combien c'est l'éternité à la fin.")
Certains rêvent d'y retrouver des personnes chères à leurs yeux. C'est bien naturel. Moi aussi j'aimais ma grand-mère mais l'idée de passer plus de 2000 ans avec elle à mes cotés, ça me fout un peu les boules en fait. (sur ce, embrassez vos enfants tout de suite, n'attendez pas le paradis pour ça)
Personnellement, le paradis, je veux bien y aller mais pas plus d'une petite centaine d'années. Après ça je veux bien passer à autre chose parce que je sens que je vais m'y emmerder comme un rat mort. (ha ha, mort, au paradis, c'est marrant). En plus je veux y emmener mon chien et on me dit que c'est pas possible. Pfff. Pas né sous une bonne étoile la pauvre bête.
Ou alors...., le paradis, c'est la béatitude éternelle sans conscience de soi ? Une espèce d'état comateux jouissif perpétuel ? Un peu comme après un bon joint (ça se dit encore joint, pétard ou beuh ? Comment ils disent les djeuns maintenant ?). Ça serait pour moi la seule explication qui tienne pour imaginer y passer l'éternité. Mais dans ce cas... on n'est plus conscient de ce qui on est. Alors, quel intérêt à ce que le paradis existe puisque de toute façon on n'existe plus en quelque sorte puisqu'on n'est plus conscient de qui on est ?
Je n'arrive pas à me faire une représentation du paradis.
Tout comme je n'arrive pas à comprendre pourquoi je vivrais dans un univers causal, créé par un être suprême lui même incréé et qui aurait donc existé en dehors de... tout ce qui existe. (?).
Ce sont là les deux raisons profondes de mon athéisme, en plus du fait que je n'ai jamais vu aucune manifestation d'un dieu quelconque où que ce soit sur terre. (Jésus a marché sur l'eau. Ouais... c'est ça... ma petite sœur aussi)
Je m'écarte du sujet.
La vie éternelle...
Pourquoi désirer une chose aussi absurde ?
Qu'est-ce qu'on sait en gros du paradis ?
Il n'y a pas de souffrance, fini avec les maux terrestres, la faim, la soif. Il y coule des rivières de lait et c'est le pays du miel. Etc. etc. Cool. Quoi de plus naturel quand on est un bédouin du premier siècle avant JC, accablé par le soleil du désert que de désirer simplement boire à sa soif ? Il invente un pays imaginaire où après sa mort il pourra boire tant qu'il veut, se reposer sur l'herbe grasse et il n'aurait qu'à tendre la main pour cueuillir une date fraiche à l'arbre voisin. Ça serait du pur bonheur. La vision du paradis est née. Un paradis simplissime et surtout très... terre-à-terre.
Mais ce n'est pas tout, on pourra enfin voir dieu. (Il parait que certains l'ont déjà vu ci-bàs mais je suis sûr qu'ils voudraient quand même le voir de plus près "la-haut").
Dieu, cet être super sympathique qui, pour des raisons obscures, vous interdit le bonheur sur terre pour pouvoir gagner celui au ciel. Surtout dans l'islam. (Je me suis toujours demandé pourquoi d'ailleurs. Ici, le sexe est tabou mais là-haut... mamamia... combien de vierges encore ?)
Bref. Le paradis, on n'y a plus mal au dos, d'accord, mais finalement ça n'a pas l'air d'être très différent d'ici bas. Et pourtant, tous les croyants rêvent d'y passer l'éternité. L'éternité. C'est bien la promesse du paradis non ? L'éternité.
Vous vous rendez compte de ce que c'est que l'éternité ? ("bin... heu... c'est très très long ?". "Heu... bin.. heu... non, en fait, c'est très très très très long... Mais heu... Et puis tu m'emm***des avec tes question toi. J'sé pas moi combien c'est l'éternité à la fin.")
Certains rêvent d'y retrouver des personnes chères à leurs yeux. C'est bien naturel. Moi aussi j'aimais ma grand-mère mais l'idée de passer plus de 2000 ans avec elle à mes cotés, ça me fout un peu les boules en fait. (sur ce, embrassez vos enfants tout de suite, n'attendez pas le paradis pour ça)
Personnellement, le paradis, je veux bien y aller mais pas plus d'une petite centaine d'années. Après ça je veux bien passer à autre chose parce que je sens que je vais m'y emmerder comme un rat mort. (ha ha, mort, au paradis, c'est marrant). En plus je veux y emmener mon chien et on me dit que c'est pas possible. Pfff. Pas né sous une bonne étoile la pauvre bête.
Ou alors...., le paradis, c'est la béatitude éternelle sans conscience de soi ? Une espèce d'état comateux jouissif perpétuel ? Un peu comme après un bon joint (ça se dit encore joint, pétard ou beuh ? Comment ils disent les djeuns maintenant ?). Ça serait pour moi la seule explication qui tienne pour imaginer y passer l'éternité. Mais dans ce cas... on n'est plus conscient de ce qui on est. Alors, quel intérêt à ce que le paradis existe puisque de toute façon on n'existe plus en quelque sorte puisqu'on n'est plus conscient de qui on est ?
Je n'arrive pas à me faire une représentation du paradis.
Tout comme je n'arrive pas à comprendre pourquoi je vivrais dans un univers causal, créé par un être suprême lui même incréé et qui aurait donc existé en dehors de... tout ce qui existe. (?).
Ce sont là les deux raisons profondes de mon athéisme, en plus du fait que je n'ai jamais vu aucune manifestation d'un dieu quelconque où que ce soit sur terre. (Jésus a marché sur l'eau. Ouais... c'est ça... ma petite sœur aussi)
Je m'écarte du sujet.
La vie éternelle...
Pourquoi désirer une chose aussi absurde ?