la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Règles du forum
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 25 janv.17, 10:44bonjour
la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
merci
la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
merci
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 26 janv.17, 08:16ah certains dise clement de rome car dedans il est dit comme un salut venant de rome
- Imperiocristo
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2712
- Enregistré le : 10 mai15, 17:24
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 26 janv.17, 08:57Paul a voyager pour info
Jean 14
14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai
14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 26 janv.17, 09:29Les hypotheses
L'épître ne comporte pas de nom d'auteur. Alors que Tertullien (De Pudicitia, 20) l'attribuait à Barnabé (hypothèse qu'appuie Ernest Renan dans son Histoire des origines du christianisme), elle est parfois considérée comme une épître de l'apôtre Paul.
Arguments contre le fait que ce soit l'apôtre Paul qui ait rédigé cette épître :
Origène disait à ce sujet : « Pour moi, si je donnais mon avis, je dirais que les pensées sont de l'apôtre ; mais la phrase et la composition sont de quelqu'un qui rapporte les enseignements de l'apôtre »[5]. Divers noms ont été proposés, notamment celui d'Apollos (dont il est question en 1 Co 1, 12), mais aussi Clément Romain, Silas ou Luc.
Arguments pour le fait que ce soit l'apôtre Paul qui ait rédigé cette épître :
On reconnaît sa façon de raisonner et surtout la Bible elle-même donne des indications car l'auteur envoie des salutations d’Italie et mentionne son compagnon Timothée, qui était avec lui à Rome. On peut retrouver ces points en Philippiens 1:1 ; Colossiens 1:1 ; Philémon 1 et Hébreux 13:23, 24. Quoi qu'il en soit, tant l'Église catholique que les Églises orthodoxes, dans le canon des Écritures comme dans les lectures liturgiques, rangent l'épître sous le nom de Paul de Tarse. La Bible de Jérusalem adopte une attitude ambigüe.
Hypothèses Modifier
Quel est l'auteur de l'épître aux Hébreux ? Clément de Rome ? Paul de Tarse ? Barnabé ou Apollos... L'accord n'existe pas entre les exégètes au sujet de l'auteur anonyme de l'épître aux Hébreux.
Tertullien l'attribue à Barnabé[6], alors qu'Origène indique que pour certains, Clément de Rome est au moins son traducteur, si ce n'est son auteur[7]. Le plus ancien papyrus qui nous l'ait conservée, le Papyrus 46, daté des environs de l'an 200, l'insère parmi les lettres de Paul, entre l'épître aux Romains et la première aux Corinthiens[8].
Barnabé Modifier
La candidature de saint Barnabé se présente d'abord sous les meilleurs auspices. Originaire de Chypre, il a pu bénéficier d'une vaste culture alexandrine.
On sait en effet que l'île de Chypre vivait depuis des siècles dans la sphère culturelle, sinon politique, d'Alexandrie et plus généralement, depuis toujours, de l'Égypte.
En tant que lévite, Barnabé avait dû s'intéresser aux aspects liturgiques, cultuels, du judaïsme.
Il jouissait d'une haute réputation dans l'Église primitive. Il a lui-même introduit Paul dans le cercle des apôtres. Il l'accompagnait dans ses premières missions.
Si un différend l'opposa un moment à l'apôtre Paul, cet incident ne doit pas être exagéré. Marc, l'objet du litige, et qui avait d'abord suivi son cousin Barnabé, redeviendra disciple de Paul, qui en parle avec les plus grands éloges.
Paul lui-même évoque Barnabé dans 1 Co 9,6, où l'on ne discerne pas la moindre trace de rivalité.
La présence de Barnabé à Rome est signalée par les Recognitiones pseudo-clémentines et les Actus Petri cum Simone. Ces romans ont pu conserver un souvenir historique[9].
On sait que l'Église d'Occident a longtemps hésité avant d'admettre cette épître comme paulinienne. Tertullien au début du iiie siècle l'attribuait formellement à Barnabé[10].
Le portrait psychologique que l'auteur trace de lui-même dans He 13,18-19 correspond exactement aux éloges de Barnabé qu'on trouve dans les Actes, spécialement en Ac 11,22-24. Déjà il "encourageait" les disciples.
La mise en commun des ressources, que l'épître préconise (cf. He 13,16), fait penser à la générosité de Barnabé mise en exergue dans les Actes. (Cf. Ac 4,37).
Il avait été surnommé Barnabé, c'est-à-dire "fils d'encouragement" (Ac 4,36), par les apôtres eux-mêmes. Toute l'épître aux Hébreux se présente comme "un discours d'encouragement" (He 13,22) et renferme d'innombrables exhortations.
Il semble bien que l'Épître aux Hébreux s'adresse, d'Italie, aux chrétiens d'Antioche, spécialement à ceux d'origine juive, parmi lesquels Barnabé s'apprêtait à retourner. S'il y jouissait d'un immense prestige, il n'exerçait pas cependant d'autorité proprement dite. Il se recommandait aux chefs de la communauté
Apollos sur les instructions de Paul Modifier
Luther fut le premier à proposer Apollos comme l'écrivain anonyme, auteur de l'épître aux Hébreux.
Aujourd'hui une telle opinion est partagée par la majorité des critiques protestants et par quelques exégètes catholiques. Le père Spicq O.P. a défendu avec fougue cette hypothèse[11]
Le portrait-robot qu'on peut dresser de l'auteur correspond trait pour trait à la notice des Actes consacrée à Apollos. (Cf. Ac 18,24-28).
Un juif, originaire d'Alexandrie, versé dans les Écritures. Le père Spicq a exposé dans une étude très fouillée[12], que l'auteur de notre épître était non seulement de culture alexandrine mais encore un familier de l'œuvre de Philon, un philonien converti au christianisme.
"Démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ" (Ac 18,28), la formule de Luc dans les Actes définit au mieux le propos de l'épître aux Hébreux.
On ne voit pas cependant comment Apollos aurait acquis un tel ascendant auprès des judéo-chrétiens de Palestine ou d'Antioche, comment il les aurait connus, pour leur adresser ces exhortations et leur annoncer qu'il allait les revoir... Ce qui évoque à nouveau la crédibilité de la paternité paulinienne, ou barnabéenne, et l'autorité qu'elle suppose auprès des diverses Églises primitives.
Clément de Rome Modifier
La très grande proximité stylistique et théologique entre cette épître et l'Épître aux Corinthiens rédigée par Clément de Rome, l'évêque de cette ville dans les années 80-90, a conduit certains critiques à émettre l'hypothèse que cela puisse être lui qui en soit l'auteur. Les Pères de l'Église n'étant absolument pas d'accord sur l'identité de son auteur, y voyant soit Paul de Tarse, soit Barnabé, soit Appolos. L'analyse stylistique et théologique exclut selon les spécialistes que l'auteur en soit Paul. Elle exclut aussi que l'auteur en soit le deuxième rédacteur des Actes des Apôtres qui a aussi composé la troisième version de l'Évangile selon Luc, ainsi que trois lettres dites pastorales qu'il a placé sous le nom de Paul et derrière lequel certains critiques proposent de voir celui que les Pères de l'Église appellent Luc l'évangéliste. Il est établi que l'Épître aux Corinthiens de Clément de Rome a fait partie du Nouveau Testament au moins jusqu'au ve siècle avant d'en être retirée, puis de disparaître. Elle a été retrouvée au xviie siècle dans le Codex Alexandrinus.
.
L'épître ne comporte pas de nom d'auteur. Alors que Tertullien (De Pudicitia, 20) l'attribuait à Barnabé (hypothèse qu'appuie Ernest Renan dans son Histoire des origines du christianisme), elle est parfois considérée comme une épître de l'apôtre Paul.
Arguments contre le fait que ce soit l'apôtre Paul qui ait rédigé cette épître :
Origène disait à ce sujet : « Pour moi, si je donnais mon avis, je dirais que les pensées sont de l'apôtre ; mais la phrase et la composition sont de quelqu'un qui rapporte les enseignements de l'apôtre »[5]. Divers noms ont été proposés, notamment celui d'Apollos (dont il est question en 1 Co 1, 12), mais aussi Clément Romain, Silas ou Luc.
Arguments pour le fait que ce soit l'apôtre Paul qui ait rédigé cette épître :
On reconnaît sa façon de raisonner et surtout la Bible elle-même donne des indications car l'auteur envoie des salutations d’Italie et mentionne son compagnon Timothée, qui était avec lui à Rome. On peut retrouver ces points en Philippiens 1:1 ; Colossiens 1:1 ; Philémon 1 et Hébreux 13:23, 24. Quoi qu'il en soit, tant l'Église catholique que les Églises orthodoxes, dans le canon des Écritures comme dans les lectures liturgiques, rangent l'épître sous le nom de Paul de Tarse. La Bible de Jérusalem adopte une attitude ambigüe.
Hypothèses Modifier
Quel est l'auteur de l'épître aux Hébreux ? Clément de Rome ? Paul de Tarse ? Barnabé ou Apollos... L'accord n'existe pas entre les exégètes au sujet de l'auteur anonyme de l'épître aux Hébreux.
Tertullien l'attribue à Barnabé[6], alors qu'Origène indique que pour certains, Clément de Rome est au moins son traducteur, si ce n'est son auteur[7]. Le plus ancien papyrus qui nous l'ait conservée, le Papyrus 46, daté des environs de l'an 200, l'insère parmi les lettres de Paul, entre l'épître aux Romains et la première aux Corinthiens[8].
Barnabé Modifier
La candidature de saint Barnabé se présente d'abord sous les meilleurs auspices. Originaire de Chypre, il a pu bénéficier d'une vaste culture alexandrine.
On sait en effet que l'île de Chypre vivait depuis des siècles dans la sphère culturelle, sinon politique, d'Alexandrie et plus généralement, depuis toujours, de l'Égypte.
En tant que lévite, Barnabé avait dû s'intéresser aux aspects liturgiques, cultuels, du judaïsme.
Il jouissait d'une haute réputation dans l'Église primitive. Il a lui-même introduit Paul dans le cercle des apôtres. Il l'accompagnait dans ses premières missions.
Si un différend l'opposa un moment à l'apôtre Paul, cet incident ne doit pas être exagéré. Marc, l'objet du litige, et qui avait d'abord suivi son cousin Barnabé, redeviendra disciple de Paul, qui en parle avec les plus grands éloges.
Paul lui-même évoque Barnabé dans 1 Co 9,6, où l'on ne discerne pas la moindre trace de rivalité.
La présence de Barnabé à Rome est signalée par les Recognitiones pseudo-clémentines et les Actus Petri cum Simone. Ces romans ont pu conserver un souvenir historique[9].
On sait que l'Église d'Occident a longtemps hésité avant d'admettre cette épître comme paulinienne. Tertullien au début du iiie siècle l'attribuait formellement à Barnabé[10].
Le portrait psychologique que l'auteur trace de lui-même dans He 13,18-19 correspond exactement aux éloges de Barnabé qu'on trouve dans les Actes, spécialement en Ac 11,22-24. Déjà il "encourageait" les disciples.
La mise en commun des ressources, que l'épître préconise (cf. He 13,16), fait penser à la générosité de Barnabé mise en exergue dans les Actes. (Cf. Ac 4,37).
Il avait été surnommé Barnabé, c'est-à-dire "fils d'encouragement" (Ac 4,36), par les apôtres eux-mêmes. Toute l'épître aux Hébreux se présente comme "un discours d'encouragement" (He 13,22) et renferme d'innombrables exhortations.
Il semble bien que l'Épître aux Hébreux s'adresse, d'Italie, aux chrétiens d'Antioche, spécialement à ceux d'origine juive, parmi lesquels Barnabé s'apprêtait à retourner. S'il y jouissait d'un immense prestige, il n'exerçait pas cependant d'autorité proprement dite. Il se recommandait aux chefs de la communauté
Apollos sur les instructions de Paul Modifier
Luther fut le premier à proposer Apollos comme l'écrivain anonyme, auteur de l'épître aux Hébreux.
Aujourd'hui une telle opinion est partagée par la majorité des critiques protestants et par quelques exégètes catholiques. Le père Spicq O.P. a défendu avec fougue cette hypothèse[11]
Le portrait-robot qu'on peut dresser de l'auteur correspond trait pour trait à la notice des Actes consacrée à Apollos. (Cf. Ac 18,24-28).
Un juif, originaire d'Alexandrie, versé dans les Écritures. Le père Spicq a exposé dans une étude très fouillée[12], que l'auteur de notre épître était non seulement de culture alexandrine mais encore un familier de l'œuvre de Philon, un philonien converti au christianisme.
"Démontrant par les Écritures que Jésus est le Christ" (Ac 18,28), la formule de Luc dans les Actes définit au mieux le propos de l'épître aux Hébreux.
On ne voit pas cependant comment Apollos aurait acquis un tel ascendant auprès des judéo-chrétiens de Palestine ou d'Antioche, comment il les aurait connus, pour leur adresser ces exhortations et leur annoncer qu'il allait les revoir... Ce qui évoque à nouveau la crédibilité de la paternité paulinienne, ou barnabéenne, et l'autorité qu'elle suppose auprès des diverses Églises primitives.
Clément de Rome Modifier
La très grande proximité stylistique et théologique entre cette épître et l'Épître aux Corinthiens rédigée par Clément de Rome, l'évêque de cette ville dans les années 80-90, a conduit certains critiques à émettre l'hypothèse que cela puisse être lui qui en soit l'auteur. Les Pères de l'Église n'étant absolument pas d'accord sur l'identité de son auteur, y voyant soit Paul de Tarse, soit Barnabé, soit Appolos. L'analyse stylistique et théologique exclut selon les spécialistes que l'auteur en soit Paul. Elle exclut aussi que l'auteur en soit le deuxième rédacteur des Actes des Apôtres qui a aussi composé la troisième version de l'Évangile selon Luc, ainsi que trois lettres dites pastorales qu'il a placé sous le nom de Paul et derrière lequel certains critiques proposent de voir celui que les Pères de l'Église appellent Luc l'évangéliste. Il est établi que l'Épître aux Corinthiens de Clément de Rome a fait partie du Nouveau Testament au moins jusqu'au ve siècle avant d'en être retirée, puis de disparaître. Elle a été retrouvée au xviie siècle dans le Codex Alexandrinus.
.
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 26 janv.17, 23:03En tout cas, elle n'a pas Paul pour auteur.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.
- Imperiocristo
- [ Aucun rang ]
- [ Aucun rang ]
- Messages : 2712
- Enregistré le : 10 mai15, 17:24
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 27 janv.17, 09:55Et je rajouterais César , ou même ponce Pilate
Jean 14
14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai
14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 28 janv.17, 22:35Dan Brown
avez vous d'autres sujets de discussion hormis les falsifications en tout genre ?
avez vous d'autres sujets de discussion hormis les falsifications en tout genre ?
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 28 janv.17, 23:45Il ne fait que poser des questions pour lesquelles il peut avoir les réponses sur googlejipe a écrit :Dan Brown
avez vous d'autres sujets de discussion hormis les falsifications en tout genre ?
Re: la lettre aux hebreux fut ecrite par qui?
Ecrit le 29 janv.17, 12:40Ok merci l être humain est plus intéressant que Google et plus complet
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Amazon [Bot], Google et 5 invités