de la nécessité (ou non) des religions
Posté : 26 févr.17, 21:58
bonjour, c'est ma première intervention ici, j'espère que je n'arrive pas comme chien dans un jeu de quilles... (si c'est le cas, dites-le moi svp. même chose si j'ai laissé passé un fil qui traitait du sujet. j'ai lu, mais j'ai pas vu...)
alors voilà, je vais tenter d'expliquer le plus clairement possible mon problème actuel. j'y réfléchis depuis plus d'une année, et j'ai compris que je ne fais que tourner en rond dernièrement.
si le message de Dieu est essentiellement le même d'une religion à l'autre (je prendrai les 2 commandements les plus importants adoubés par Jésus: aime Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme... + aime ton prochain comme toi-même), si le but de tout religieux (corrigez-moi si je me trompe) est donc d'apprendre à aimer son prochain et se transformer intérieurement afin de s'engager dans la voie d'amour prescrite par Dieu, pourquoi les hommes continuent-ils de s'acharner à s'enfermer dans des clans, dans des visions du monde, dans des interprétations des textes saints qui ne font que les diviser et les dérouter?...
plus je m'informe, plus je parle autour de moi, plus je lis, et plus j'en viens à conclure qu'une religion (ou une confession, même chose) n'est qu'un système qui, afin de justifier son existence, ne fait que consolider sa position, conforter ses fidèles avec "ses" lectures, "ses" interprétations et "ses" pratiques. en deux mots, tout groupe religieux, aujourd'hui, alors qu'on connaît bien les divers enseignements et qu'on est d'autant mieux placés pour en apprécier les concordances et les similarités (et partant les abus ou les excès), donc mieux placés pour extraire du brouhaha la quintessence, le lieux dogmatique où toutes se rencontrent (soit dans les 2 commandements cités plus haut), tout groupe religieux dis-je, me paraît comme un "organe administratif" très rigide dont la vocation essentielle est de consolider sa "différence", sa "position concurrentielle", son "pouvoir", son "rayonnement distinct". en 2 mots: son ego.
du coup, je veux bien être "chrétien" au sens universel et très large, je me demande: et pourquoi pas musulman, par exemple? voyez ce que je veux dire...
mises à part des raisons purement matérielles (discipline, dynamique de "groupe", lieu de rassemblement, etc. et j'en passe des plus mesquines), d'un point de vue de pur développement spirituel, je ne trouve pas de justification aux religions.
c'est grave, docteur?
je ne cherche pas l'approbation en disant cela. j'espère juste que ça pourrait motiver un "convaincu de la nécessité des religions" à m'expliquer...
merci à l'avance. (et désolé si j'ai été long...)
alors voilà, je vais tenter d'expliquer le plus clairement possible mon problème actuel. j'y réfléchis depuis plus d'une année, et j'ai compris que je ne fais que tourner en rond dernièrement.
si le message de Dieu est essentiellement le même d'une religion à l'autre (je prendrai les 2 commandements les plus importants adoubés par Jésus: aime Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme... + aime ton prochain comme toi-même), si le but de tout religieux (corrigez-moi si je me trompe) est donc d'apprendre à aimer son prochain et se transformer intérieurement afin de s'engager dans la voie d'amour prescrite par Dieu, pourquoi les hommes continuent-ils de s'acharner à s'enfermer dans des clans, dans des visions du monde, dans des interprétations des textes saints qui ne font que les diviser et les dérouter?...
plus je m'informe, plus je parle autour de moi, plus je lis, et plus j'en viens à conclure qu'une religion (ou une confession, même chose) n'est qu'un système qui, afin de justifier son existence, ne fait que consolider sa position, conforter ses fidèles avec "ses" lectures, "ses" interprétations et "ses" pratiques. en deux mots, tout groupe religieux, aujourd'hui, alors qu'on connaît bien les divers enseignements et qu'on est d'autant mieux placés pour en apprécier les concordances et les similarités (et partant les abus ou les excès), donc mieux placés pour extraire du brouhaha la quintessence, le lieux dogmatique où toutes se rencontrent (soit dans les 2 commandements cités plus haut), tout groupe religieux dis-je, me paraît comme un "organe administratif" très rigide dont la vocation essentielle est de consolider sa "différence", sa "position concurrentielle", son "pouvoir", son "rayonnement distinct". en 2 mots: son ego.
du coup, je veux bien être "chrétien" au sens universel et très large, je me demande: et pourquoi pas musulman, par exemple? voyez ce que je veux dire...
mises à part des raisons purement matérielles (discipline, dynamique de "groupe", lieu de rassemblement, etc. et j'en passe des plus mesquines), d'un point de vue de pur développement spirituel, je ne trouve pas de justification aux religions.
c'est grave, docteur?
je ne cherche pas l'approbation en disant cela. j'espère juste que ça pourrait motiver un "convaincu de la nécessité des religions" à m'expliquer...
merci à l'avance. (et désolé si j'ai été long...)