Deux hommes «radicalisés» suspectés de préparer un attentat «imminent» en France ont été interpellés mardi à Marseille, à cinq jours du premier tour d'une élection présidentielle à l'issue très incertaine.
Le président François Hollande a salué «une prise remarquable». «Nos services et nos policiers ont travaillé de manière remarquable nous permettant d'arrêter deux personnes qui vont maintenant être confrontées devant des juges et des policiers pour que nous sachions exactement quelles étaient leurs intentions», a-t-il ajouté.
Les deux suspects, de nationalité française, Clément B., 22 ans, et Mahiedine M., 29 ans, avaient déjà été incarcérés pour des faits sans caractère terroriste, a indiqué une source proche du dossier.
Les équipes du candidat conservateur François Fillon, de la patronne de l'extrême droite Marine Le Pen et du centriste Emmanuel Macron ont été prévenues la semaine dernière, selon les informations recueillies par l'AFP auprès des candidats.
Le ministère de l'Intérieur «avait renforcé la sécurité à Montpellier» où François Fillon tenait une réunion vendredi et des craintes entouraient son meeting à Nice lundi, selon des sources au sein du parti de droite «Les Républicains».
Dans l'entourage de Marine Le Pen, on soulignait que «le fait que les deux individus aient été interpellés à Marseille alors que Marine Le Pen y tient une réunion le lendemain n'est peut-être pas un hasard».
«Le risque terroriste est plus élevé que jamais», a déclaré le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl après l'arrestation de deux hommes «connus pour leur radicalisation».
Ils avaient un projet d'attentat «certain», «dans les tout prochains jours, a-t-il dit.
Des armes ainsi que du matériel rentrant dans la composition d'explosifs ont été retrouvés lors des perquisitions.
«Tout est mis en oeuvre pour assurer la sécurité de ce rendez-vous majeur» qu'est l'élection présidentielle des 23 avril et 7 mai, a assuré le ministre.
La France a été frappée depuis 2015 par une série d'attentats jihadistes qui ont fait 238 morts et une vingtaine de tentatives d'attentats ont été déjouées depuis début 2016, selon le gouvernement.
«Du jamais vu»
Plus de 50 000 policiers et soldats, appuyés par des militaires, seront mobilisés pour assurer la sécurité du scrutin, dont le premier tour s'annonce serré entre quatre candidats, extrême droite, droite, centre et gauche radicale.
Les accusations d'emplois fictifs à l'encontre de François Fillon mais aussi de Marine Le Pen, l'irruption du jeune «progressiste» ni-de-droite-ni-de-gauche Emmanuel Macron et le charisme du tribun de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon ont créé le trouble chez les électeurs dont près de 30% se disent encore incapables de choisir. L'écart s'est resserré ces derniers jours entre les quatre candidats.
«Quatre têtes pour un casse-tête», résumait mardi le quotidien Libération, en relevant la situation «inouïe et inédite» que connaît le pays, à l'issue d'une campagne marquée par les rebondissements.
«Lors de pratiquement toutes les présidentielles, l'affiche du deuxième tour était connue dès février/mars. Là il y a une vraie incertitude», souligne Frédéric Dabi, de l'institut de sondage Ifop.
«Un match à quatre, avec un resserrement très fort des quatre candidats entre 19 et 23%, c'est du jamais vu», insiste-t-il.
Dans ce contexte, les candidats redoublent d'efforts pour convaincre les indécis mais aussi ceux qui seraient tentés de s'abstenir «Le fait majeur, c'est le comportement des abstentionnistes» beaucoup plus nombreux que lors des scrutins précédents, note Frédéric Dabi. «On était à 20% en 2012, 18% en 2007, là on serait autour de 30%».
Au lendemain d'une démonstration de force à Paris, où il a réuni 20 000 partisans, Emmanuel Macron a arpenté les allées du marché de gros de Rungis, au sud de Paris. «Convaincu d'être au second tour», François Fillon se rendait mardi dans le nord de la France.
Après avoir vogué sur une péniche en région parisienne lundi, Jean-Luc Mélenchon prévoyait une réunion reproduite par hologramme dans six villes.
Marine Le Pen, elle, sera mercredi dans le grand port méditerranéen de Marseille, l'un de ses bastions, après avoir durci le ton lundi en prônant un «moratoire» sur «l'immigration légale».
La Presse
Leur motivation: simplement des « radicalisés ».
Une tentative d'attentat déjouée à la veille de la présidentielle
Les deux suspects étaient en possession de trois kilos d'explosifs de type TATP, d'armes en grande quantité et d'un drapeau de l'organisation djihadiste État islamique. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu préparer un attentat «imminent».
C'est le scénario redouté par les services de renseignements: une attaque terroriste en pleine campagne présidentielle. Ce mardi, deux hommes soupçonnés de préparer un attentat «imminent» ont été arrêtés à Marseille, à cinq jours du premier tour, selon une source proche de l'enquête. Mahiedine M, 29 ans, et Clément B., 23 ans, ont été interpellés dans le cadre d'une enquête en flagrance ouverte à Paris pour association de malfaiteurs et infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste.
Dans la foulée, le ministre de l'Intérieur, Matthias Fekl a apporté quelques précisions sur ce projet avorté: «Entre 10 et 11 heures, deux hommes ont été arrêtés dans le IIIe arrondissement de Marseille, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avec l'appui du Raid», a confirmé le tout nouveau locataire de la Place Beauvau. De nationalité française, les deux hommes étaient prêts à frapper le territoire «dans les tout prochains jours», «à la veille de l'élection présidentielle», a ajouté le ministre.
Le procureur de Paris, François Molins, a confirmé que les deux hommes préparaient une «action violente, de manière imminente sur le territoire français, sans qu'on puisse déterminer avec précision le jour, le ou les cibles visées». Un drapeau de l'État islamique avait été découvert, ainsi que trois kilos d'explosif TATP et des armes en grande quantité dans un appartement de Marseille, a précisé le procureur, lors d'une déclaration à la presse.
Plusieurs candidats avertis du risque terroriste
Les deux suspects - le plus âgé originaire du Nord et le second originaire du Val d'Oise - étaient des individus chevronnés, connus pour leur radicalisation. Sur le mur de l'appartement où ils ont été arêtés, il y avait un plan de la ville et des photos représentant des enfants victimes de bombardements ou d'exactions, a précisé François Molins. Les deux hommes se sont connus en prison. Ils ont partagé la même cellule pendant deux mois en 2015. Mahiedine M. a été condamné douze fois pour des faits de droit commun, et Clément B. deux fois. Ce dernier avait des vélléités de partir en Syrie dès mars 2015, et avaient des contacts avec la communauté tchétchène de Nice, a encore précisé le procureur de Paris.
Mahiedine M. avait également envoyé une lettre à la police accompagnée de ses documents d'identité. Il y était écrit: «Je vous donne ma carte d'identité parce qu'à cause de vous, je n'en ai plus l'utilité. Vous saurez bientôt pourquoi», a encore précisé François Molins.
L'un des deux suspects arrêtés mardi à Marseille et soupçonnés de préparer un attentat en France, cherchait à entrer en contact avec l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), notamment pour transmettre «une vidéo d'allégeance ou de revendication», a indiqué le procureur de la République de Paris. D'après des renseignements de la coopération internationale, Mahiedine M. «cherchait à entrer en contact et à transmettre à l'organisation terroriste Etat islamique (EI) une vidéo d'allégance ou de revendication», a déclaré François Molins. Selon le procureur, une «vidéo interceptée le 12 avril dernier» montre «une table sur laquelle est posée un fusil mitrailleur de type UZI», «le drapeau noir de l'Etat islamique», «des dizaines de munitions disposées afin d'écrire “la loi du talion”» et «la Une d'un quotidien» datée du 16 mars 2017 «avec en couverture un candidat à l'élection présidentielle».
Le Figaro
Une complot d'attentat musulman déjoué en France (18.04.17)
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Une complot d'attentat musulman déjoué en France (18.04.17)
Ecrit le 18 avr.17, 07:27L'Angleterre est un cloaque. L'Angleterre est le vivier fertile des fondamentalistes musulmans. Son raisonnement social est de permettre a toutes les religions de prêcher ouvertement. Mais cela est déraisonnable puisque aucune des autres religions ne prêchent la violence apocalyptique. Pourtant, l'Angleterre le permet...-Wole Soyinka
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Re: Une complot d'attentat musulman déjoué en France (18.04.
Ecrit le 19 avr.17, 03:43C'est quoi qu'il faut retenir de cet article, la tentative d'attentat avortée ou le fait que quatre candidats sont au coude à coude?
Re: Une complot d'attentat musulman déjoué en France (18.04.
Ecrit le 19 avr.17, 04:01Clément B est un français de souche converti à la RATP par des amis nés mahométans.
Dommage pour lui. Il va pourrir en France.
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Re: Une complot d'attentat musulman déjoué en France (18.04.
Ecrit le 19 avr.17, 04:07Je raillerai la mention dommage pour lui
Re: Une complot d'attentat musulman déjoué en France (18.04.
Ecrit le 19 avr.17, 04:22Alors que des musulmans apostasient la RATP des français de souche adoptent la secte mahométane comme Marc puis deviennent jihadistes
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