Salut Init,
2 posts à la suite ? ! Et aucune réponse aux questions posées...
Inti a écrit :Oh une invitation en duel. La dernière fois Vic s'y était opposé.
Il n'a pas joué le jeu non plus, mais il a révisé son optique depuis. Il a dû se rendre compte que les choses n'étaient pas aussi simples qu'il le pensait.
Il a même adopté mon expression "Champ des possibles", preuve qu'il percute mieux que toi.
Inti a écrit :Chose certaine je vois que le doute s'installe dans ton esprit et que ton principe d'incertitude spiritualiste s'agrandit.
À moins que ce serait toi qui commences à comprendre que mon approche n'est pas la caricature que tu en fais et que cela se voit.
Donc n'inverse pas la situation hé !
Tu fuis mes questions, est ce serait moi qui vacille ?
Inti a écrit :Ça fait au moins cinq fois que tu reposes le même poste avec des questions auxquelles j'ai répondu dans un sens réaliste et non de ton sens de "Physique spiritualiste sans matière.
T'appelles ça des réponses ? Moi j'appelle ça "noyer le poisson".
Quant au fait que ta position est réaliste, certes, c'est vrai, mais c'est un réalisme métaphysique que tu défends. En effet : ta "matière" n'est pas celle des physiciens mais une substance en soi imaginaire.
Ton réalisme est en outre un réalisme naïf, j'y reviendrai...
Alors que le mien est scientifique et logique.
Inti a écrit :Avant de parler de dialectique matérialisme ou spiritualiste il n'y a que tentative de fragmentation de la pensée de ton interlocuteur....
Oui c'est mon style, je te reprends point par point quand j'en ai le temps.
Il faut voir aussi que tes textes sont tellement sans queue ni tête que je ne peux pas faire autrement. Tu mélanges les termes, fais dix affirmations fausses en dix lignes... Comment faire autrement avec toi ?
Inti a écrit :...sans jamais de développement logique de ta part à part ton schématique schéma à 3 mondes...
Il ne suffit pas d'affirmer. Le problème n'est pas la cohérence de ma pensée, elle est impeccable, la question qui se pose c'est celle de la tienne à travers ton discours.
Ton "matérialisme intégral" est une phrase creuse.
Inti a écrit :... sans compter des affirmations sur la matière et son existence et tes pirouettes pour reprendre tes bêtises comme ici :
J'm'interroge a écrit :Enfin, je tiens à le repréciser une énième fois pour ceux qui découvriraient maintenant notre discussion en cours : la question de la matière comme ensemble de propriétés d'une réalité fondamentale en soi qui explique ce qui tisse notre expérience n'est absolument pas ce que je remets en question
Et pourrais-tu expliquer en quoi ce serait une bêtise ?
Inti a écrit :Bref la physique selon JM n est pas matérialiste (1) ( position métaphysique selon lui et Berkeley (2)) mais ne remet pas en question un "ensemble de propriétés d'une réalité fondamentale en soi " (3) qui est à la base de notre existence et expérience (4). La matière n'existe pas (5) mais on a besoin de la matérialité (6) pour être et comprendre. Tu essaies d'être "rationnaliste sans être matérialiste (6)"
La il faut analyser ce que tu dis dans le détail, point par point aussi :
(1) :
- La physique (la science) n'est pas matérialiste en ton sens parce qu'elle ne suppose l'existence d'aucune substance en soi, alors que toi tu définis la matière comme cela : une substance en soi. En effet si tu ne défendais pas cette matière métaphysique (non scientifique), tu ne verrais rien à redire à mes propos.
- La physique (la réalité en soi) n'est pas matérielle (dans ton sens : qu'elle serait une substance en soi) mais structurelle, cela on peut le dire.
- La matière qui est l'objet de la Physique (la science) est une somme de relations est de propriétés en soi non locales, ce n'est donc pas ce que tu t'imagines.
(2) : Pas que selon Berkeley et moi lol ! Selon tous les Physiciens qui comptent lol ! Tu veux que je te donne une liste de 50 pages ?
(3) : Tout à fait. Ce n'est pas une réalité en soi qui est niée, ce qui est nié c'est une réalité en soi substantielle.
(4) : En effet, elle est ce qui explique la cohérence et les régularités perçues et mesurables.
(5) : La tienne Inti. C'est la tienne qui n'existe pas, celle que tu t'imagines, pas celle des physiciens qui n'est pas définie comme tu le fais.
(6) : Je suis réaliste objectiviste, comme la plupart des physiciens, je ne suis pas un métaphysicien comme toi que veux-tu...
Inti a écrit :Bref la question. La science et la physique du 21 ième siècle sont elles matérialistes ou spiritualistes? La vieille opposition entre la matière et l'esprit transportée au cœur d'un débat entre physiciens qui croyaient échappés à la théologie ou la philosophie avec leur "positivisme" comme anti bouclier métaphysique. Ce faisant la physique classique demeure matérialiste et la physique quantique un fantasme spiritualiste en vertu des lois qui semblent être bien supérieures aux lois de la matière et nature constatées au niveau macrocospique, comme " l'action à distance".
Non, tu n'y es pas du tout.
Inti a écrit :Le débat n'est donc pas tant celui de la science et la nature insolite de la " matérialisation cosmique" ( un fait irréfutable) qu'un combat de la conscience humaine sur sa compréhension du comment est venu l'esprit aux hommes en ignorant tout un pan de l'univers où l'homme fut absent et qui laisse peu de place à toutes les étapes d'organisation et composition de la "matérialité" dans l'histoire de la physique.
Quoi-ce que ? Quoi-ce qu'il dit ? !
La "matérialisation cosmique" ? !!
Quoi-ce que that ?
C'est ça qui serait un fait irréfutable ?
Inti a écrit :Physique quantique et classique c'est la même dichotomie qui transpire de la métaphysique sur l'idée de lois d'organisation supérieures et étrangère à la matière elle même. Métaphysique, idéalité de la réalité voulant que la réalité passe par l'esprit, théologie, créationnisme, spiritualisme, et spiritualisme scientifique défendent plus une vision du monde et de la matière qu'une conception scientifique du principe d'organisation de la matérialité et de la matérialisation cosmique.
Charabia.
La métaphysique c'est pas que ce que tu dis quand tu parles de métaphysique lol ! C'est aussi ce que tu dis quand tu parles de la matière...
Inti a écrit :"Ce que la révolution scientifique-empiriste nous a également apporté, c’est la distinction entre les théories ayant un contenu explicatif et celles qui n’en ont que la forme" ( pseudo sciences.) ...comme un formalisme à 3 mondes sans rapport avec le fond naturel ou fondement de la nature.
Mais c'est que vois-tu : ma pensée n'est pas une théorie scientifique, mais un système logique, visant à permettre un langage non ambigu et épuré de tout mot ou expressions creux.
Je vois que tu nages dans la choucroute...
La preuve que ce que tu dis c'est du grand n'importe quoi, c'est que selon ce que je lis de toi : les mathématiques seraient de la métaphysique, mais pas les conneries que tu racontes, en supposant bien sûr que ce que tu énonces apporte quelque chose d'un point scientifique en termes d'explications...
La belle blague !
inti a écrit :La métaphysique pose la question? La réalité est elle matérielle ou idéelle? Elle tranche en faveur du monde des idées comme étant une forme intelligible supérieure à la nature, comme ton formalisme et spiritualisme scientifique. L'intelligence suprême et sa sphère supérieure trônant sur la sphère naturelle. Un anthropocentrisme tant individuel que collectif.
Lorsqu'elle est substantialiste, la métaphysique pose cette question comme une alternative sans autre possibilité. Elle tranche dans un sens ou dans l'autre en fonction que l'on soi idéaliste (sens philo) ou matérialiste dans le sens ontologique, ou encore elle ne tranche pas et admet les deux dans le cas du dualisme.
Croire en une substance en soi, que cette dernière soit spirituelle ou matérielle, c'est être métaphysicien. Ce n'est pas mon cas.
Ne pas croire en une substance en soi ne fait pas de quelqu'un un idéaliste (sens philo.).
Inti a écrit :Le matérialisme scientifique (1) et philosophique dit que la réalité est matérielle par la nature et idéelle par l'esprit humain et sa culture, son pouvoir d'abstraction et d' imagination (2). L'intelligence humaine retrouve sa place au sein de la sphère naturelle (3)
(1) : Donc pas le tien alors ? ------->
(2) : Oui. On peut le dire comme ça si l'on est approximatif.
(3) : C'est-à-dire ?
inti a écrit :Car ce dont il s'agit c'est moins de la vraie nature et structure de l'univers que de ce que la conscience souhaite au travers ses croyances et une théorie de la connaissance, la métaphysique, qui est au départ un matérialisme dualiste, idéaliste, transcendant de la matière ou spiritualiste pouvant aller jusqu'au solipsisme. Tu traines la métaphysique comme une gomme sous ta chaussure.
En quoi ce serait vrai ce que tu dis de moi ? L'affirmer sans preuve ne suffit pas à en faire une vérité...
Inti a écrit :Voilà c'est un début et inutile de fragmenter la discussion. Essaie de faire preuve de cohérence et logique dans ce que tu nommes ta dialectique philosophique.
Je procède comme il me plait, je montre point par point que ton discours est une succession d'âneries.
Quant à la consistance de ma pensée et la validité des mes raisonnements, elles ne sont pas en cause, ma logique se porte très bien.
Donc avant de me donner des conseils, réponds déjà à mes questions au lieu de les fuir comme tu le fais.
______________
Inti a écrit :JM. Tu ne sais même pas ce qu’est la métaphysique dans son application philosophique et ontologique. Facile de décider ou décréter que le matérialisme comme concept est une métaphysique (1) et que la matière, apparente et sans substance (2), plus virtuelle que réelle (3) n’est que l'expression de lois Physiques (bien supérieures à la physique classique et son matérialisme scientifique) qui ne trouvent leurs cohérences qu’à travers l'esprit humain (4) et son pouvoir d'abstraction (Ton dieu et celui de Berkeley). “Le pouvoir d'abstraction plus fort que la réalité” est un solipsisme.
(1) : Je ne le décrète pas, j'explique en quoi c'est le cas.
(2) et (3) : Tu te trahis encore... Ce que tu dis là prouve que selon toi : "réel = substantiel" ----> autrement dit : consistant en un sens métaphysique, alors que ce que je dis moi et qui te pose un sérieux problème c'est : "réel = consistant ----> autrement dit : consistant en un sens logique.
(4) : Ce n'est ni ce que je dis, ni ce que dit la physique quantique. Tu te fais de fausses idées.
Inti a écrit :De ta part, Il n’y a aucune démonstration logique (1) ni scientifique (2) et encore moins réaliste (3) d’une Physique qui aurait besoin d’être interprétée, perçue ou détectée pour devenir une “réalité objective et subjective” (4) Un[e] “réalité subjective” est une connaissance (5) de la nature ou le fondement d’une connaissance mais pas un processus qui rend objectif un fait de nature (6).
(1) : De toute façon tu ne la comprendrais pas.
(2) : Pas besoin puisque cela a été vérifié expérimentalement par des gens compétents, de vrais physiciens Inti.
(3) : Là par contre, je ne vois pas ce qui te fait dire ça, sauf si tu pratiques un réalisme encore plus naïf que celui que je pensais qui était le tien.
(4) : Non, je traduis : ce n'est pas pour qu'une réalité en soi deviennent une réalité objective en soi ! N'importe quoi.... Il est question dans ce que dis : d'énoncés hypothétiques qui deviennent des vérités objectives, des faits scientifiques.
Vérité n'est pas réalité l'ami !
Là, tu ne comprends pas des choses simples, Tu nages dans ta confusion conceptuelle...
Voici deux exemples liés pour que tu comprennes la différence entre vérités et réalités :
- Un souvenir d'une promenade en forêt : -----------------------------> C'est une réalité, ici subjective.
- La phrase : "Je me souviens d'une promenade en forêt" : ---------> C'est une vérité, ici subjective.
(5) :
Inti a écrit : Un[e] “réalité subjective” est une connaissance de la nature ou le fondement d’une connaissance -------> On va voir si tu dis des trucs sensés : Si ce que tu écris là est vrai, alors selon toi une illusion, (qui est bien une réalité subjective), serait une connaissance de la nature ou le fondement d’une connaissance ? ! !
Inti a écrit :Les positivistes comme toi.....
Je suis en effet positiviste, mais uniquement pour ce qui touche aux énoncés concernant des réalités en soi, autrement dit : des vérités en soi pas du tout ce que tu décris comme tel.
La position du positivisme logique :
- "Il n'existe pas, comme le prétendait Kant, de jugement synthétique a priori. Par conséquent, la métaphysique ne peut être une science. D'autre part, tout énoncé de connaissance est soit analytique, soit synthétique a posteriori, et donc vérifiable par l'expérience."
Inti a écrit :....pensaient pouvoir s'affranchir des présupposés théologiques ou métaphysiques en se basant sur l'expérience et l’empirisme comme seul fondement de ce qui est. (1) Un retranchement scientiste (2) plutôt qu’une position philosophique bien assumée (3) . Au point de donner des munitions à la métaphysique en disant que tout ce qui n’est pas prouvé et détecté est considéré ne pas exister (4). Or une fois Andromède détecté, l'argumentaire voulant que tout ce qui n’est pas constaté est inexistant (5) et non fondé (6) est tombé à plat devant la métaphysique et “le doute faute de preuve” (7).
(1) : ... de ce qui est vrai d'un point de vue objectif, c'est-à-dire à des réalités en soi.
(2) : Non, le scientisme c'est autre chose, c'est une position intenable selon laquelle la science peut répondre à toutes les questions et répondre à tous les problèmes. C'est la position de très peu d'homme de science, et ce n'est pas la mienne non plus.
(3) : Le tout c'est de savoir de quoi l'on parle.
(4) : Je ne connais personne de sérieux parmi les physiciens qui affirmerait comme tu le fais dire :
"que tout ce qui n’est pas prouvé et détecté est considéré ne pas exister"... D'ailleurs, parler d'existence sans en spécifier le mode est ridicule. Ce sont en réalité les métaphysiciens de ton espèce qui font dire de telles inepties aux gens sérieux.
(5) : "exister" en quel sens ? Dans le sens d'exister en soi ? ----> Non ! Personne ne dit ça parmi les gens sérieux.
(6) : Cela dépend de quoi l'on parle, c'est comme toujours. Selon que l'on parle d'une réalité en soi désignée ou de l'énoncé la concernant.
------> C'est ce que les gens qui parlent beaucoup sans réfléchir finissent par oublier.
Inti a écrit :L’exemple et l'existence d'Andromède a toujours été un des points faibles de ton spiritualisme scientifique en disant que cette galaxie était devenue une réalité objective depuis sa découverte (1). Comment reconnaître à la fois que le monde objectif existe indépendamment de notre perception ou conscience et soutenir en même temps que ce monde objectif a besoin du constat pour être reconnu comme faisant partie de la réalité? De Berkeley à d'Espagnat en passant par Bohr on se demande bien qui des trois serait mécontent d’une telle association dans tes influences.
Non je n'ai jamais dit ça. J'ai dit que l'énoncé factuel selon lequel
"la tâche floue que l'on voit dans la constellation d'Andromède est une galaxie" est une
vérité objective depuis son observation dans un télescope avec la résolution qu'il fallut. Et ce n'est pas incompatible avec le fait qu'Andromède est bien sur une
réalité objective en soi depuis des milliards d'années.
J'espère que ce sera plus clair avec toutes ses explications.
On verra si tu entendras ce que je prends le temps de te dire et te redire de toutes les façons possibles, ou si ta dissonance cognitive sera la plus forte.
Inti a écrit :On voit bien que le positivisme a tenté de dresser une frontière solide et fiable entre le “réel et l'irréel” mais que la tentative a lamentablement échoué avec l'idéalisme quantique, la physique classique et la métaphysique comme cadre de référence en arrière plan ou en arrière pensée.
N'importe quoi, il n'y a rien de métaphysique dans le formalisme de la physique quantique. Tu le crois idéaliste à tort. Mais c'est vrai, il n'est en rien substantialiste. Donc ton "matérialisme" est mis à mal.
D'où ta réaction qui révèle ta profonde dissonance cognitive.
Inti a écrit :À part affirmer l'existence d’une Physique spiritualiste anti matérialiste parce que le réel en soi échappe à nos sens et intelligence (1) mais pas à notre pouvoir d'abstraction (2) qui “redonne une cohérence au monde” tu ne fais que puiser par ci et par là des expériences du formalisme quantique pour les mettre au service de ta conception Berkeleyenne anti matérialiste (3) sous prétexte de réfuter la métaphysique (4) sans rien démontrer ni logiquement ni empiriquement (5).
(1) : Mais pas à toi ? lol ! ----> Ce n'est pas parce que le réel en soi échapperait à nos sens et notre intelligence, mais parce qu'il n'y a pas de variable cachée locale, autrement dit : s'il y a des variables cachées (je vois que tu ne sais pas de quoi il s'agit), elles sont forcément non locales, ce qui ne s'accorde pas avec la possibilité (selon toi) d'une substance en soi comme celle à laquelle tu crois, notamment parce que ta compréhension de la physique est déficiente et parce que ta pensée est métaphysique.
(2) : Et il repose sur quoi notre pouvoir d'abstraction ? T'es-tu posé la question ? Je vois que non. En effet, car si tu te l'étais posée, tu comprendrais que la cohérence qu'il permet n'est pas celle du réel en soi de laquelle il se nourrit et sans laquelle il serait impossible, mais celle d'un discours et d'une action, d'un discours notamment sur le monde en puisant dans sa cohérence pour la transférer dans ce discours sur lui et d'une action qui devient par là même constructive (et non créative).
(3) : Non ! C'est une maladie chez toi de tout inverser. Car en dépit de ce que tu penses de lui, Berkeley a produit une critique recevable de ton matérialisme ontologique, ou si tu préfères de ton réalisme naïf. C'est ce que je retiens de Berkeley, parce que la Physique moderne lui a donné raison, et non la Physique moderne que je retiendrais parce qu'elle concorde avec cette critique par Berkeley.
(4) : Ce n'est pas un prétexte. Normalement une métaphysique n'a pas besoin de la science pour être réfutée, puisque son caractère gratuit saute aux yeux du philosophe averti.
Mais dans notre cas, en réfutant l'hypothèse substantialiste, la physique moderne a réfuté les deux visages de la métaphysique : le matérialisme ontologique comme l'idéalisme.
(5) : Tu veux quoi ? Que je te présente des démonstrations auxquelles tu ne comprendrais rien ou que je te reproduise ici des expériences de labo ?
Il suffit que tu tires les conséquences de ce qui aujourd'hui ne fait plus aucun débat : l'inexistence de variable cachée locale. (Mais pour ça il faudrait déjà que tu sache de quoi il s'agit.... Est-ce à moi de te l'expliquer ?)
Inti a écrit :Comme si l'univers avait eu besoin d'un formalisme, d’une forme intelligente ou un monde des idées pour trouver une cohésion dans sa puissance de composition.
Personne de sérieux ne dit cela et certainement pas moi, alors arrête de répéter des bêtises. Tactique de l'homme de paille. Tu ne convaincras que des simples d'esprit.
L'expérience est nécessaire pour produire des énoncés objectifs, c'est-à-dire : des
vérités objectives portant sur des
réalités en soi (et non des substances en soi
) dites objectives aussi.
Ce n'est pourtant pas très difficile à comprendre ? Si ?
Inti a écrit :C’est ta propre quête de cohérence que tu formates à travers tes 3 mondes de perception.
Formalise et non formate.
3 mondes "de perception" ? Hein ? T'as encore rien compris toi....
Et ma quête était une quête logique jusqu'à ce que je trouve la bonne façon.
Inti a écrit :Je répète la physique quantique n’est pas une immatérialité ni une dématérialisation mais plutôt l'inverse: Le fondement de la matérialité et de la matérialisation dont les lois d'organisation et d'orientation complètes nous échappe.
charabia ?
Charabia !
"Un fondement dont les lois... nous échappe.." --------> C'est de la métaphysique ton truc. Car pour toi le fondement ou le fondamental est quelque chose qui n'est pas objet de science.
Inti a écrit :Tu n’es jamais revenu sur ma remarque voulant que la physiques quantique et classique ont très bien trouvé leur compatibilité au travers “ la décohérence quantique et relativité” au sein de l’organisation spatio temporelle et que la fracture ou opposition entre les deux formalismes semblait plus conceptuelle et mentale que réelle et fondée au sens de la physique et astrophysique ( le fait de nature).
Mais si, j'ai déjà répondu que j'étais partiellement d'accord avec toi à ce sujet. Je n'explique simplement pas la chose comme toi .
Inti a écrit :Je me demande bien où un spiritualisme même scientifique comme théorie de la connaissance pourrait bien mener à part vers une intelligence artificielle supérieure à l’homme. Rien ne t'empêche d'écrire un roman de science fiction à partir de ton scénario à 3 mondes. Dans notre monde assoiffé de fantastique et science ce serait un best seller assuré.
Dois-je répondre à ça ?
Charabias, termes inappropriés, médisances, simplismes, caricatures, amalgames...
N'utilise pas des termes inappropriés si tu veux paraître sérieux ! Le spiritualisme prône la supériorité de l'esprit sur la matière.
Je suis très éloigné de ce genre de considérations retardées.
Inti a écrit :Le matérialisme scientifique est souvent mal aimé parce qu'il rend “ profane et matériel” ce qui est considéré “ sacré et spirituel” et permet de concevoir le monde réel et matériel sans création, ni référence à Dieu ou au surnaturel.
Tu dis "le matérialisme scientifique", mais il s'agit ici du matérialisme méthodologique des sciences, pas du tien qui est ontologique, c'est la démarche de la science dont un des principes est de ne pas multiplier les entités sans raison et dont un autre des principes est ne rien supposer sans élément probant, qui est mal aimé par les
métaphysiciens dont toi, qui supposent une matière vue comme faite d'une substance en soi, laquelle est en réalité ce que vous appelez "matière" et qui n'est pas celle des physiciens.
Inti a écrit :Le culte de la supériorité humaine donné par les dieux est un sujet avec lequel on ne badine pas au péril de sa vie. Socrate l’a vécu au travers la cigüe. Le monde moderne est issu du monde antique et rien n’a changé à ce niveau.
Ça c'est un autre sujet. L'antique et le quantique ce ne sont pas tout à fait les mêmes choses.
Inti a écrit :“D’un point de vue empiriste, le matérialisme a incontestablement joué un rôle historique important dans le combat contre le dogmatisme religieux et la métaphysique, mais il doit éviter de se muer à son tour en une forme d’apriorisme, en imposant des contraintes arbitraires à la recherche de vérités empiriques sur le monde. Néanmoins, si on le comprend sous une forme non dogmatique, le matérialisme est, avec l’empirisme, une philosophie issue de la révolution scientifique ; ces deux démarches se confondent alors plus ou moins et sont certainement unies face aux religions, aux métaphysiques et aux pseudo-sciences”. ( www. Sciences et Pseudo sciences. org. “La science est -elle matérialiste?).
Oui, bien sûr, c'est vrai du matérialisme méthodologique qui s'oppose de la même manière au matérialisme ontologique qui est métaphysique. C'est pourquoi l'on préfère parler aujourd'hui comme je te l'ai déjà dit : de "positivisme logique" ou d' "expérimentalisme" en lieu et place de "matérialisme méthodologique" afin d'éviter la confusion dans les esprits, comme celle qui existe dans le tien.
Inti a écrit :Voilà! Entre ton dogme spiritualiste (1) d’une “ Physique aux lois sans véritable matière” (2) et un “matérialisme nihiliste de tout principe organisateur” (3) qui cherchent à s'imposer l'un à l'autre il y a un équilibre des sphères naturelle et culturelle au sein du matérialisme intégral et universel comme approche scientifique et concept philosophique (4).
(1) : Il n'y a de spiritualiste dans mes propos que ce que tu y mets par ignorance.
(2) : Ce que tu dis là prouve que toi les lois de la physique ne suffisent pas si l'on ne considère pas ta "véritable matière", autrement dit : la substance en soi de ton imaginaire, dont tu affirmes l'existence sans la moindre preuve.
(3) : Un principe organisateur maintenant... Et tu parles de théologie pour désigner ma pensée ? ! !
(4) :
Inti a écrit :L’objet d'étude est la même réalité physique et astrophysique autant dans les aspects visibles et invisibles, manifestes et non manifestes. Dans le meilleur des mondes, le questionnement est philosophique et les réponses toujours scientifiques autant que ...le possible en soi.
Tu définis ici ce qu'est le scientisme et démontres une fois de plus ton inconsistance totale en matière de philosophie, car il y a des questions pertinentes qui n'appellent pas de réponse scientifique. Je ne te donnerais que deux exemples qui suffiront à eux seuls à invalider ce que tu dis : les problématiques mathématiques et les questions esthétiques.
___________________
À retenir :
- Un énoncé vrai portant sur une réalité en soi, est une vérité objective ou factuelle, puisqu'une réalité en soi est par définition : "en elle-même" et puisque c'est dans le langage qu'on la dit objective et par ce dernier qu'elle le devient en vérité.
À la lumière de ce que je viens de dire :
Le constat scientifique est donc une réalité objective en soi qui est mise en évidence dans un cadre d'énonciation logique qui intègre l'expérience, laquelle réalité devient de ce fait par isomorphisme : une vérité objective.
_____________
Inti a écrit :Bon, je suspends ma métaphore sur le local et global étant donné que pour toi .....
......
...
.........
..... ce malgré notre grand pouvoir d'abstraction et d'imagination.
Bon, je vois que c'est toujours les mêmes inepties que tu sors...
J'en conclus que tu n'es pas capable d'autre chose.
J'ai déjà répondu à tout ça.
Plutôt que de continuer ainsi, revoici mes questions auxquelles tu n'as toujours pas répondu et que tu fuis :
- Les atomes sont pour toi autre chose en eux-mêmes que des pures propriétés et relations entres mesures expérimentales puisque tu les dis constitués de "Matière", c'est-à-dire non pas de la matière telle que définie aujourd'hui en Physique, mais comme une substance en soi que tu dis matérielle sans la définir vraiment, pourrais-tu donc me définir ce que serait cette "matière" dont tu parles en précisant ce que cette "matière" permettrait d'expliquer, ce que des pures propriétés et relations entres mesures expérimentales n'expliqueraient pas ?
Y a-t-il du mouvement ailleurs que dans les apparences (c'est-à-dire ailleurs que pour ce qui d'une manière ou d'une autre nous apparaît comme perceptions des sens, ressentis, impressions et ou représentations mentales et imaginations) ?
Les apparences (autrement-dit : les perceptions de nos sens, nos ressentis, nos impressions et ou nos représentations mentales et imaginations) sont-elles la réalité en soi ?
Une perception visuelle, par exemple la couleur d'une fleur ou encore une perception tactile comme la froideur d'une vitre en hiver, ne sont-elles pas typiquement des réalités que l'on peut qualifier de subjectives ?
Comment est une couleur, quand elle n’est pas vue, ni souvenue, vu qu'une couleur est par définition une perception visuelle ?
Et un mal de dents tien ! C’est comment un mal de dent en dehors de la sensation ?
En quoi l'affirmation qui est la mienne selon laquelle le fait que les microbes et la galaxie d'Andromède ne soient des faits objectifs pour nous que depuis leur mise en évidence par la science impliquerait-elle selon toi qu'ils n'existeraient en soi que depuis ?
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La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !