Apostasier l'islam n'est pas tout.
Posté : 05 août17, 05:27
A l'occasion d'un fait quelconque, il se produit tout à coup dans la tête de l'adepte comme un déclic : il voit la réalité autrement. Comme en chimie, il suffit d'ajouter dans une solution adéquate une faible quantité d'un produit pour que l'ensemble cristallise en quelques secondes. Le déclic se produit en effet sur le terrain préparé dans le subconscient où tout un ensemble de gênes, de doutes, de réminiscences, d'inquiétudes se sont accumulés ; un petit fait peut alors être déterminant pour rouvrir la conscience personnelle !
Bien que soigneusement anesthésié par des techniques très efficaces de captation mentale, l'esprit critique de l'adepte n'est pas tout à fait mort ; devant certaines incohérences, incongruités ou immoralités, il peut encore réagir. Les points d'interrogation s'enchaînent alors, amorçant une lente "remontée à l'air libre". C'est pour l'adepte une longue maturation qui commence. Les contradictions de la secte (entre théorie et pratiques par exemple) ou ses choix de vie lui deviennent progressivement, mais aussi inconsciemment intolérables ; il en résulte des hauts et des bas, des certitudes nouvelles mais aussi des peurs... Puis, brusquement il prend conscience de l'imposture initiale ; la décision finale de quitter le groupe intervient alors, encore fait-il "passer à l'acte".
Ce phénomène du déclic est bien réel. Les anciens adeptes savent en général le localiser comme en sont la preuve certains des témoignages précédemment relatés. On n'en connaît pas vraiment le mécanisme, en particulier les conditions de son déclenchement : pourquoi six mois suffisent-ils à certains adeptes pour quitter une secte alors que d'autres y sont encore cinq ans après, voire dix ou même vingt ans ? Tout semble affaire de circonstances et de tempérament.
La sortie volontaire de secte est l'aboutissement d'un long cheminement, bien souvent difficile à vivre par l'adepte car tout est fait dans la secte pour rendre sa sortie impossible (endoctrinement, coupures diverses, pressions psychologiques, phobie du départ, etc...). Lorsqu'il veut ou va sortir, il est à contre courant du groupe dans lequel il a pris l'habitude de vivre ; il est alors seul.
Cette sortie de secte peut être favorisée de l'extérieur. Des personnes qui ne font pas partie de la secte (en général les parents ou les proches) cherchent à aider l'adepte à se retirer. Il s'agit d'utiliser des circonstances favorables (rencontre amicale, séjour en famille...) pour amener l'adepte à modifier son regard sur le groupe auquel il appartient et à surmonter la peur de se retrouver seul. Il faut dans tous les cas attacher une importance particulière au respect de l'adepte, le reconnaissant toujours comme une personne capable de disposer se son libre arbitre ; c'est à lui de décider. Les parents et les proches doivent s'armer de beaucoup de patience et d'amour ainsi que de pas mal d'humilité.
http://www.prevensectes.com/sortir.htm
Bien que soigneusement anesthésié par des techniques très efficaces de captation mentale, l'esprit critique de l'adepte n'est pas tout à fait mort ; devant certaines incohérences, incongruités ou immoralités, il peut encore réagir. Les points d'interrogation s'enchaînent alors, amorçant une lente "remontée à l'air libre". C'est pour l'adepte une longue maturation qui commence. Les contradictions de la secte (entre théorie et pratiques par exemple) ou ses choix de vie lui deviennent progressivement, mais aussi inconsciemment intolérables ; il en résulte des hauts et des bas, des certitudes nouvelles mais aussi des peurs... Puis, brusquement il prend conscience de l'imposture initiale ; la décision finale de quitter le groupe intervient alors, encore fait-il "passer à l'acte".
Ce phénomène du déclic est bien réel. Les anciens adeptes savent en général le localiser comme en sont la preuve certains des témoignages précédemment relatés. On n'en connaît pas vraiment le mécanisme, en particulier les conditions de son déclenchement : pourquoi six mois suffisent-ils à certains adeptes pour quitter une secte alors que d'autres y sont encore cinq ans après, voire dix ou même vingt ans ? Tout semble affaire de circonstances et de tempérament.
La sortie volontaire de secte est l'aboutissement d'un long cheminement, bien souvent difficile à vivre par l'adepte car tout est fait dans la secte pour rendre sa sortie impossible (endoctrinement, coupures diverses, pressions psychologiques, phobie du départ, etc...). Lorsqu'il veut ou va sortir, il est à contre courant du groupe dans lequel il a pris l'habitude de vivre ; il est alors seul.
Cette sortie de secte peut être favorisée de l'extérieur. Des personnes qui ne font pas partie de la secte (en général les parents ou les proches) cherchent à aider l'adepte à se retirer. Il s'agit d'utiliser des circonstances favorables (rencontre amicale, séjour en famille...) pour amener l'adepte à modifier son regard sur le groupe auquel il appartient et à surmonter la peur de se retrouver seul. Il faut dans tous les cas attacher une importance particulière au respect de l'adepte, le reconnaissant toujours comme une personne capable de disposer se son libre arbitre ; c'est à lui de décider. Les parents et les proches doivent s'armer de beaucoup de patience et d'amour ainsi que de pas mal d'humilité.
http://www.prevensectes.com/sortir.htm