Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Règles du forum
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 07 sept.17, 08:03Ci-joint un petit texte traitant du qualificatif christologique de "serviteur de Dieu" que nous trouvons aussi bien dans la Bible que le Coran. Quel sens faut-il lui donner dans chacun des cas ? Est-il possible et intelligent de dresser des parallèles ? Son usage dans la rhétorique coranique trahit-il une affiliation au judéo-christianisme au sens le plus large possible ? Nous nous proposons ici d'apporter une réponse pertinente à chacune de ces questions.
L’examen des données christologiques du Coran montre qu’à trois reprises (IV, 172 ; XIX, 30 ; XLIII, 59), Jésus est qualifié de serviteur d’Allah (littéralement esclave d’Allah, ‘abdu l-lahi عبدلله). Sans nul doute l’expression paraîtra incongrue à certains et pour le moins abrupte à d’autres ; néanmoins, il convient de pousser la réflexion plus avant afin de déterminer sa teneur réelle pour l’auteur du Coran. Avant tout, il est à peu près sûr que l’usage de ‘abd pour évoquer Jésus n’est pas sans intention dogmatique. En effet, ‘abd, expression si typique de la rhétorique coranique, représente dans le Coran un terme théologique clef désignant « la créature » et se voulant rappeler la vocation première de l’homme : « l’homme », pour reprendre les termes mêmes de G. C. ANAWATI, « n’est pas seulement ‘serviteur’ de Dieu mais aussi Sa ‘propriété’. » L’intérêt dudit terme attribué à Jésus est alors manifeste : contre les scandaleuses prétentions chrétiennes, il s’agit de souligner le rapport de dépendance absolue du Christ vis-à-vis d’Allah, dépendance résultant directement de son statut de créature. Cela est particulièrement accentué dans les quelques versets où Jésus appelle Allah « mon Seigneur et le vôtre », c’est-à-dire où le monothéisme strict, qui constitue par ailleurs l’essentiel du prêche du Messie dans le Coran, engage à mettre autant de distance entre le Créateur et Sa créature : « Certes, Dieu est mon Seigneur et le vôtre, adorez-Le donc car telle est la voie droite ! » (III, 51). Aussi, lorsque ‘abd est employé, l’intention de son usage est évidente et davantage encore lorsque le terme est immédiatement utilisé dans un passage de polémique avec les gens du Livre, comme typiquement en IV, 172. En d’autres endroits, cela paraît cependant moins clair. Tout en assumant le sens premier du terme, on serait en effet tenté d’en joindre un second qui paraîtrait tout autant significatif : ‘abd ne serait plus alors à rendre comme « créature » mais bien plutôt comme « serviteur » de Dieu. Le sens retiré n’aurait d’ailleurs rien de polémique ou de péjoratif en soi : dans le discours coranique, il désigne au contraire tout homme choisi voire chéri de Dieu. C’est ainsi qu’Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et d’autres encore sont qualifiés de « serviteur de Dieu » et de ce fait érigés en exemple pour les croyants qui en lisent les récits. En étant attribut d’un tel prédicat, Jésus rejoindrait donc la liste de différents prophètes et envoyés élus de Dieu présentés comme de véritables modèles par la rhétorique coranique. Appliqué au Christ, le terme ne serait par conséquent rien de moins qu’une expression honorifique, ce qui semble pouvoir se déduire du contexte littéraire immédiat des deux autres attestations scripturaires, XIX, 30 et XLIII, 59. Ce raisonnement est-il cependant réellement fondé ? Il n’est pas évident de répondre à pareille question mais dans tous les cas, la seconde acceptation de ‘abd ne saurait effacer la première et ne pourrait que se joindre et se comprendre à partir d’elle.
(1) ANAWATI G. C., art. «ʿĪsā » in « Encyclopédie de l’Islam », t. IV, Brill, p. 87. Comme il apparaît dans nombre de versets, l’homme est en effet esclave d’Allah et doit se soumettre à sa volonté. Par ailleurs, bien que le sens historique originel puisse sans doute différer de la signification théologique ultérieure, l’étymologie du terme musulman (muslim مسلم, littéralement celui qui fait acte de soumission) ou encore islâm (الإسلام, littéralement la soumission) tend remarquablement à affirmer le sens même de l’anthropologie coranique et islamique. Et, inévitablement, à souligner le contraste avec l’anthropologie théologique chrétienne. Cf ARNALDEZ R., « L’homme selon le Coran », Hachette Littératures, 2002, coll. « Pluriel », 250 p.
(2) Cf les sourates 37 et 38.
Maintenant, si l’on examine le donné biblique en rapport à la question, on constatera que le NT applique lui aussi à plusieurs reprises le terme de « serviteur » à Jésus. Est-ce à dire que « la » Bible avalise sur ce point la christologique coranique ? Ce serait aller vite en besogne que de répondre par l’affirmative. En ce qui concerne l’exégèse et la teneur même de ces termes, il importe en effet avant tout de considérer que les textes usent de deux principaux mots pour désigner le serviteur, rendant par ailleurs plutôt bien la nuance sémantique de ‘abd dégagée plus haut : doulos δοῦλος signifiant l’esclave à proprement parler dépendant radicalement de son maître, et pais παῖς indiquant plutôt le serviteur attaché à la maison. Il est remarquable et significatif de constater que si l’on excepte Ph 2, 7, doulos n’est jamais utilisé pour désigner Jésus dans l’ensemble du NT : les auteurs préfèrent davantage se présenter esclave du Christ[4] que de présenter eux même le Christ comme esclave de qui/quoi que ce soit, y compris de Dieu. Cet élément si central de la christologie coranique ne semble donc posséder aucun parallèle avec le donné biblique. En revanche, c’est à 4 reprises[5] que pais est utilisé pour qualifier le Christ, principalement dans l’œuvre de Luc. Ce sont dans les Actes des Apôtres et spécifiquement dans les discours de Pierre, véhiculant du matériau ancien, que Jésus est principalement appelé « serviteur de Dieu »[6]. Sans doute s’agit-il d’un titre christologique archaïque prenant son origine, probablement liturgique[7], dans le christianisme palestinien primitif : en tout cas son origine judéo-chrétienne est certaine. Avec le temps, il s’évanouira pourtant jusqu’à disparaître de la pratique ecclésiale comme des confessions christologiques orthodoxes, « trop juif peut-être, » comme l’explique C. PERROT, « peu spécifique et toujours quelque peu marqué d’une certaine connotation péjorative dans le monde hellénistique. »[8] Si ainsi, l’on s’accorde sans peine sur le titre et son origine, le sens à lui donner n’est cependant pas évident de prime abord. On pourrait en effet par ce titre entendre exactement la même chose que ce que le Coran semble indiquer en parlant des « serviteurs de Dieu » à savoir, un homme choisi et chéri de Dieu, ce que Luc semble bien indiquer à certains égards : ainsi, il laisse Dieu qualifier Israël (1, 54) et David (1, 69 ; Ac 4, 25) d’être παιδὸς αὐτοῦ, c’est-à-dire « Son serviteur ».[9] Ce ne serait d’ailleurs pas hétérodoxe en tant que tel et pourrait sans doute correspondre aux affinités théologiques du christianisme primitif. Quoi qu’il en soit, l’œuvre de Luc permet de mener la réflexion plus avant et offre de bonnes raisons d’assimiler ce serviteur aimé de Dieu au personnage vétéro-testamentaire si mystérieux du « serviteur souffrant ».[10] Il s’agit ici d’une figure prophétique apparaissant dans le livre d’Isaïe, figure exprimant la rédemption et donc, le sacrifice propitiatoire comme chemin du salut à venir. Luc est le seul des évangélistes à citer et donc à appliquer à la passion de Jésus l’oracle du « serviteur souffrant » (Lc 22, 37), que l’on retrouvera par ailleurs plus loin dans le récit des Actes (Ac 8, 32). Il ne semble donc pas injustifié d'assimiler, chez Luc, le « serviteur souffrant » au « serviteur de Dieu » que demeure être Jésus. Ainsi sommes-nous amenés à comprendre le titre christologique de « serviteur de Dieu », dans la Bible, comme étant un titre primitif exprimant la foi en un homme chéri de Dieu lequel, conformément au livre d’Isaïe, brille de par son innocence et par le sacrifice propitiatoire qu’il accomplit pour les siens.
(3) Au vu de la christologie paulinienne se dégageant de l’hymne, on peut sans aucun doute éloigner celle-ci de la christologie coranique. L’emploi de doulos sert ici à décrire le résultat de la kénose, c'est-à-dire l'abaissement de la divinité en l'incarnation, et ne possède aucun rapport avec les assertions polémiques de ‘abd.
[4] Cf Rm 1, 1 ; Jc 1, 1 ; 2 P 1, 1 ; Jude 1, 1, etc.
[5] Cf Ac 3, 13 ; 3, 26 ; 4, 27 ; Mt 12, 18.
[6] Par exemple : ὁ θεὸς τῶν πατέρων ἡμῶν ἐδόξασεν τὸν παῖδα αὐτοῦ Ἰησοῦν / / Le Dieu de nos pères a glorifié son serviteur, Jésus (cf Ac 3, 13).
[7] Il n’est ainsi pas sans intérêt de souligner que le plus notable document liturgique de la communauté apostolique qui nous soit parvenu, la Didachè, qualifie également à certaines reprises Jésus de pais tou theou, serviteur de Dieu.
[8] PERROT C., « Jésus, Christ et Seigneur des premiers chrétiens. Une christologie exégétique », Desclée, coll. « Jésus et Jésus-Christ », n° 70, Paris, 1997, p. 159.
[9] Plus largement dans la Bible sont qualifiés de « serviteur » de Dieu des personnalités aussi diverses que Elie (2 R 10, 10), les patriarches (Dt 9, 27), Moïse (Ex 14, 31), Samuel (1 S 3, 10), David (Ez 34, 23) etc. Tous renvoient sans exception à la notion d’une personnalité, sinon choisie de Dieu, au moins chérie par lui.
[10] Cf Is 53.
En arrivant à pareille conclusion, il devient donc difficile d’identifier purement et simplement le terme coranique ‘abdu l-lahi avec le titre biblique pais tou theou, même en prenant le premier dans le sens le plus large qui soit. Toute la question dépend en dernière instance de la valeur de cette expression : n’est-elle dans le Coran qu’un artifice de rhétorique dans une polémique avec les gens du Livre ou bien un véritable titre christologique ? Selon la réponse que l’on accordera à cette question, on pourra ou non opérer un rapprochement, si mince soit-il, entre christologie coranique et biblique. Mais toute assimilation et comparaison du donné biblique avec le donné coranique sur la question ne pourra se faire qu’avec une grande prudence. En ce qui nous concerne, il nous a semblé difficile d'opter pour la seconde hypothèse : non seulement l’expression est en elle-même un terme générique et par conséquent usuel dans la rhétorique coranique, mais plus encore, elle est bien trop peu attribuée au Christ et, en pareil cas, demeure bien trop directement liée à des controverses avec les chrétiens pour que l’on puisse raisonnablement la considérer comme un titre christologique en soi. On notera donc qu’une telle conclusion mène également à nier tout rapport entre l’usage dudit terme et sa patrie d’origine, le judéo-christianisme au sens large (orthodoxe ou hétérodoxe) ; ou du moins, elle montre qu’on ne pourra pas rendre justice au Coran en s’appuyant sur pareille expression pour postuler l’origine judéo-chrétienne de l’islam.
L’examen des données christologiques du Coran montre qu’à trois reprises (IV, 172 ; XIX, 30 ; XLIII, 59), Jésus est qualifié de serviteur d’Allah (littéralement esclave d’Allah, ‘abdu l-lahi عبدلله). Sans nul doute l’expression paraîtra incongrue à certains et pour le moins abrupte à d’autres ; néanmoins, il convient de pousser la réflexion plus avant afin de déterminer sa teneur réelle pour l’auteur du Coran. Avant tout, il est à peu près sûr que l’usage de ‘abd pour évoquer Jésus n’est pas sans intention dogmatique. En effet, ‘abd, expression si typique de la rhétorique coranique, représente dans le Coran un terme théologique clef désignant « la créature » et se voulant rappeler la vocation première de l’homme : « l’homme », pour reprendre les termes mêmes de G. C. ANAWATI, « n’est pas seulement ‘serviteur’ de Dieu mais aussi Sa ‘propriété’. » L’intérêt dudit terme attribué à Jésus est alors manifeste : contre les scandaleuses prétentions chrétiennes, il s’agit de souligner le rapport de dépendance absolue du Christ vis-à-vis d’Allah, dépendance résultant directement de son statut de créature. Cela est particulièrement accentué dans les quelques versets où Jésus appelle Allah « mon Seigneur et le vôtre », c’est-à-dire où le monothéisme strict, qui constitue par ailleurs l’essentiel du prêche du Messie dans le Coran, engage à mettre autant de distance entre le Créateur et Sa créature : « Certes, Dieu est mon Seigneur et le vôtre, adorez-Le donc car telle est la voie droite ! » (III, 51). Aussi, lorsque ‘abd est employé, l’intention de son usage est évidente et davantage encore lorsque le terme est immédiatement utilisé dans un passage de polémique avec les gens du Livre, comme typiquement en IV, 172. En d’autres endroits, cela paraît cependant moins clair. Tout en assumant le sens premier du terme, on serait en effet tenté d’en joindre un second qui paraîtrait tout autant significatif : ‘abd ne serait plus alors à rendre comme « créature » mais bien plutôt comme « serviteur » de Dieu. Le sens retiré n’aurait d’ailleurs rien de polémique ou de péjoratif en soi : dans le discours coranique, il désigne au contraire tout homme choisi voire chéri de Dieu. C’est ainsi qu’Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et d’autres encore sont qualifiés de « serviteur de Dieu » et de ce fait érigés en exemple pour les croyants qui en lisent les récits. En étant attribut d’un tel prédicat, Jésus rejoindrait donc la liste de différents prophètes et envoyés élus de Dieu présentés comme de véritables modèles par la rhétorique coranique. Appliqué au Christ, le terme ne serait par conséquent rien de moins qu’une expression honorifique, ce qui semble pouvoir se déduire du contexte littéraire immédiat des deux autres attestations scripturaires, XIX, 30 et XLIII, 59. Ce raisonnement est-il cependant réellement fondé ? Il n’est pas évident de répondre à pareille question mais dans tous les cas, la seconde acceptation de ‘abd ne saurait effacer la première et ne pourrait que se joindre et se comprendre à partir d’elle.
(1) ANAWATI G. C., art. «ʿĪsā » in « Encyclopédie de l’Islam », t. IV, Brill, p. 87. Comme il apparaît dans nombre de versets, l’homme est en effet esclave d’Allah et doit se soumettre à sa volonté. Par ailleurs, bien que le sens historique originel puisse sans doute différer de la signification théologique ultérieure, l’étymologie du terme musulman (muslim مسلم, littéralement celui qui fait acte de soumission) ou encore islâm (الإسلام, littéralement la soumission) tend remarquablement à affirmer le sens même de l’anthropologie coranique et islamique. Et, inévitablement, à souligner le contraste avec l’anthropologie théologique chrétienne. Cf ARNALDEZ R., « L’homme selon le Coran », Hachette Littératures, 2002, coll. « Pluriel », 250 p.
(2) Cf les sourates 37 et 38.
Maintenant, si l’on examine le donné biblique en rapport à la question, on constatera que le NT applique lui aussi à plusieurs reprises le terme de « serviteur » à Jésus. Est-ce à dire que « la » Bible avalise sur ce point la christologique coranique ? Ce serait aller vite en besogne que de répondre par l’affirmative. En ce qui concerne l’exégèse et la teneur même de ces termes, il importe en effet avant tout de considérer que les textes usent de deux principaux mots pour désigner le serviteur, rendant par ailleurs plutôt bien la nuance sémantique de ‘abd dégagée plus haut : doulos δοῦλος signifiant l’esclave à proprement parler dépendant radicalement de son maître, et pais παῖς indiquant plutôt le serviteur attaché à la maison. Il est remarquable et significatif de constater que si l’on excepte Ph 2, 7, doulos n’est jamais utilisé pour désigner Jésus dans l’ensemble du NT : les auteurs préfèrent davantage se présenter esclave du Christ[4] que de présenter eux même le Christ comme esclave de qui/quoi que ce soit, y compris de Dieu. Cet élément si central de la christologie coranique ne semble donc posséder aucun parallèle avec le donné biblique. En revanche, c’est à 4 reprises[5] que pais est utilisé pour qualifier le Christ, principalement dans l’œuvre de Luc. Ce sont dans les Actes des Apôtres et spécifiquement dans les discours de Pierre, véhiculant du matériau ancien, que Jésus est principalement appelé « serviteur de Dieu »[6]. Sans doute s’agit-il d’un titre christologique archaïque prenant son origine, probablement liturgique[7], dans le christianisme palestinien primitif : en tout cas son origine judéo-chrétienne est certaine. Avec le temps, il s’évanouira pourtant jusqu’à disparaître de la pratique ecclésiale comme des confessions christologiques orthodoxes, « trop juif peut-être, » comme l’explique C. PERROT, « peu spécifique et toujours quelque peu marqué d’une certaine connotation péjorative dans le monde hellénistique. »[8] Si ainsi, l’on s’accorde sans peine sur le titre et son origine, le sens à lui donner n’est cependant pas évident de prime abord. On pourrait en effet par ce titre entendre exactement la même chose que ce que le Coran semble indiquer en parlant des « serviteurs de Dieu » à savoir, un homme choisi et chéri de Dieu, ce que Luc semble bien indiquer à certains égards : ainsi, il laisse Dieu qualifier Israël (1, 54) et David (1, 69 ; Ac 4, 25) d’être παιδὸς αὐτοῦ, c’est-à-dire « Son serviteur ».[9] Ce ne serait d’ailleurs pas hétérodoxe en tant que tel et pourrait sans doute correspondre aux affinités théologiques du christianisme primitif. Quoi qu’il en soit, l’œuvre de Luc permet de mener la réflexion plus avant et offre de bonnes raisons d’assimiler ce serviteur aimé de Dieu au personnage vétéro-testamentaire si mystérieux du « serviteur souffrant ».[10] Il s’agit ici d’une figure prophétique apparaissant dans le livre d’Isaïe, figure exprimant la rédemption et donc, le sacrifice propitiatoire comme chemin du salut à venir. Luc est le seul des évangélistes à citer et donc à appliquer à la passion de Jésus l’oracle du « serviteur souffrant » (Lc 22, 37), que l’on retrouvera par ailleurs plus loin dans le récit des Actes (Ac 8, 32). Il ne semble donc pas injustifié d'assimiler, chez Luc, le « serviteur souffrant » au « serviteur de Dieu » que demeure être Jésus. Ainsi sommes-nous amenés à comprendre le titre christologique de « serviteur de Dieu », dans la Bible, comme étant un titre primitif exprimant la foi en un homme chéri de Dieu lequel, conformément au livre d’Isaïe, brille de par son innocence et par le sacrifice propitiatoire qu’il accomplit pour les siens.
(3) Au vu de la christologie paulinienne se dégageant de l’hymne, on peut sans aucun doute éloigner celle-ci de la christologie coranique. L’emploi de doulos sert ici à décrire le résultat de la kénose, c'est-à-dire l'abaissement de la divinité en l'incarnation, et ne possède aucun rapport avec les assertions polémiques de ‘abd.
[4] Cf Rm 1, 1 ; Jc 1, 1 ; 2 P 1, 1 ; Jude 1, 1, etc.
[5] Cf Ac 3, 13 ; 3, 26 ; 4, 27 ; Mt 12, 18.
[6] Par exemple : ὁ θεὸς τῶν πατέρων ἡμῶν ἐδόξασεν τὸν παῖδα αὐτοῦ Ἰησοῦν / / Le Dieu de nos pères a glorifié son serviteur, Jésus (cf Ac 3, 13).
[7] Il n’est ainsi pas sans intérêt de souligner que le plus notable document liturgique de la communauté apostolique qui nous soit parvenu, la Didachè, qualifie également à certaines reprises Jésus de pais tou theou, serviteur de Dieu.
[8] PERROT C., « Jésus, Christ et Seigneur des premiers chrétiens. Une christologie exégétique », Desclée, coll. « Jésus et Jésus-Christ », n° 70, Paris, 1997, p. 159.
[9] Plus largement dans la Bible sont qualifiés de « serviteur » de Dieu des personnalités aussi diverses que Elie (2 R 10, 10), les patriarches (Dt 9, 27), Moïse (Ex 14, 31), Samuel (1 S 3, 10), David (Ez 34, 23) etc. Tous renvoient sans exception à la notion d’une personnalité, sinon choisie de Dieu, au moins chérie par lui.
[10] Cf Is 53.
En arrivant à pareille conclusion, il devient donc difficile d’identifier purement et simplement le terme coranique ‘abdu l-lahi avec le titre biblique pais tou theou, même en prenant le premier dans le sens le plus large qui soit. Toute la question dépend en dernière instance de la valeur de cette expression : n’est-elle dans le Coran qu’un artifice de rhétorique dans une polémique avec les gens du Livre ou bien un véritable titre christologique ? Selon la réponse que l’on accordera à cette question, on pourra ou non opérer un rapprochement, si mince soit-il, entre christologie coranique et biblique. Mais toute assimilation et comparaison du donné biblique avec le donné coranique sur la question ne pourra se faire qu’avec une grande prudence. En ce qui nous concerne, il nous a semblé difficile d'opter pour la seconde hypothèse : non seulement l’expression est en elle-même un terme générique et par conséquent usuel dans la rhétorique coranique, mais plus encore, elle est bien trop peu attribuée au Christ et, en pareil cas, demeure bien trop directement liée à des controverses avec les chrétiens pour que l’on puisse raisonnablement la considérer comme un titre christologique en soi. On notera donc qu’une telle conclusion mène également à nier tout rapport entre l’usage dudit terme et sa patrie d’origine, le judéo-christianisme au sens large (orthodoxe ou hétérodoxe) ; ou du moins, elle montre qu’on ne pourra pas rendre justice au Coran en s’appuyant sur pareille expression pour postuler l’origine judéo-chrétienne de l’islam.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 07 sept.17, 08:34------------universel de Sétif ----------
Dans le coran Jésus fils de la Vierge-Marie est un envoyé/prophète/serviteur de DIEU
Dans la bible Jésus fils de la vierge-Marie est cité en une trinité blasphématoire impardonnable par L'unique /Éternel
Jésus fils de Marie n'est autre qu'un prophète comme ces frères prophètes .
Comment notre Con-science accepta que Jésus soit fils de sa mere Marie et ]Dieu[ de sa mère-Marie
La trinité maudite est conçue par la corruption , les Romains a robes sans culotte ont correnpus les écrivains pour qu'ils puissent infiltrer Ces maudits mots étrangers/étranges a la l'Évangile de Dieu tout puissant , et cette trinité est Con-Cère-V par le deuxième quartier général de satan maudit ( le vas-tu-Con )afin que les sionistes magouillaient et manipulaient L'oxy-dent et les peuples galeux qui sautent au moindre information .
Tout être et toute chose en dehors de Dieu est un serviteur de Dieu rien de plus .
Dans le coran Jésus fils de la Vierge-Marie est un envoyé/prophète/serviteur de DIEU
Dans la bible Jésus fils de la vierge-Marie est cité en une trinité blasphématoire impardonnable par L'unique /Éternel
Jésus fils de Marie n'est autre qu'un prophète comme ces frères prophètes .
Comment notre Con-science accepta que Jésus soit fils de sa mere Marie et ]Dieu[ de sa mère-Marie
La trinité maudite est conçue par la corruption , les Romains a robes sans culotte ont correnpus les écrivains pour qu'ils puissent infiltrer Ces maudits mots étrangers/étranges a la l'Évangile de Dieu tout puissant , et cette trinité est Con-Cère-V par le deuxième quartier général de satan maudit ( le vas-tu-Con )afin que les sionistes magouillaient et manipulaient L'oxy-dent et les peuples galeux qui sautent au moindre information .
Tout être et toute chose en dehors de Dieu est un serviteur de Dieu rien de plus .
- claudem
- [ Croyances ] Urantia
- [ Croyances ] Urantia
- Messages : 1881
- Enregistré le : 21 oct.15, 08:26
- Localisation : Canada
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 07 sept.17, 14:34Bonjour. J'ai un texte du livre d'Urantia qui peut éclairer je crois cette question:
L’effusion de Micaël sur Urantia
120:0.1 (1323.1) CHARGÉ par Gabriel de superviser la reformulation du récit de la vie de Micaël sur Urantia dans la similitude de la chair mortelle, moi, le Melchizédek directeur de la commission de révélation à qui fut confiée cette tâche, je suis autorisé à présenter cette narration de certains évènements qui ont immédiatement précédé le moment où le Fils Créateur est arrivé sur Urantia pour aborder la phase terminale de son expérience d’effusion universelle. Vivre une vie identique à celle qu’il impose aux êtres intelligents de sa propre création, donc de s’effuser dans la similitude de ses divers ordres d’êtres créés, représente une partie du prix que chaque Fils Créateur doit payer pour gagner la souveraineté complète et suprême de l’univers de choses et d’êtres qu’il a lui-même édifié.
120:0.2 (1323.2) Avant les évènements que je vais retracer, Micaël de Nébadon s’était effusé six fois, dans la similitude de six ordres différents de sa création variée d’êtres intelligents. Ensuite, il se prépara à descendre sur Urantia dans la similitude des mortels incarnés, l’ordre le plus humble de ses créatures volitives intelligentes, et, en tant qu’humain du royaume matériel, à exécuter l’acte final de l’épopée lui permettant d’acquérir la souveraineté de son univers conformément aux directives des divins Dirigeants du Paradis de l’univers des univers.
120:0.3 (1323.3) Au cours de chacune des précédentes effusions, Micaël acquit non seulement l’expérience finie d’un groupe de ses êtres créés, mais aussi une expérience essentielle de coopération avec le Paradis qui devait, en elle-même et par elle-même, apporter une nouvelle contribution à son établissement comme souverain de l’univers qu’il avait lui-même édifié. À tout moment du passé du temps de l’univers local, Micaël aurait pu revendiquer la souveraineté personnelle en tant que Fils Créateur, et, en tant que Fils Créateur, il aurait pu gouverner son univers de la manière qu’il aurait choisie. Dans ce cas, Emmanuel et les Fils associés du Paradis auraient pris congé de cet univers. Mais Micaël ne désirait pas gouverner Nébadon uniquement selon son propre droit isolé de Fils Créateur. Il désirait, par une expérience effective de subordination coopérative à la Trinité du Paradis, s’élever à cette haute situation de statut universel où il deviendrait qualifié pour diriger son univers et en administrer les affaires avec cette perfection de discernement et cette sagesse d’exécution qui seront un jour caractéristiques du gouvernement exalté de l’Être Suprême. Il n’aspirait pas tant à la perfection de gouvernement d’un Fils Créateur qu’à la suprématie d’administration en tant que personnification de la sagesse universelle et de la divine expérience de l’Être Suprême.
120:0.4 (1324.1) Micaël avait donc un double dessein en accomplissant ses sept effusions sur les divers ordres de créatures de son univers. Premièrement, il complétait l’expérience nécessaire de compréhension des créatures exigée de tous les Fils Créateurs avant qu’ils n’assument une souveraineté complète. À tout moment, un Fils Créateur peut gouverner son univers de son propre droit, mais il ne peut gouverner comme représentant suprême de la Trinité du Paradis qu’après avoir passé par les sept effusions dans la similitude des créatures de son univers. Deuxièmement, il aspirait au privilège de représenter l’autorité maximum de la Trinité du Paradis susceptible d’être exercée dans l’administration directe et personnelle d’un univers local. En conséquence, pendant l’expérience de chacune de ses effusions, Micaël se subordonna volontairement, avec succès et d’une manière satisfaisante aux volontés diversement constituées des diverses associations de personnes de la Trinité du Paradis. Autrement dit, lors de la première effusion, il se soumit à la volonté conjuguée du Père, du Fils et de l’Esprit ; lors de la deuxième, à la volonté du Père et du Fils ; lors de la troisième, à la volonté du Père et de l’Esprit ; lors de la quatrième effusion, à la volonté du Fils et de l’Esprit ; lors de la cinquième, à la volonté de l’Esprit Infini ; lors de la sixième, à la volonté du Fils Éternel ; et, durant la septième et dernière effusion sur Urantia, à la volonté du Père Universel...
Le livre d'Urantia Fascicule 120 introduction
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... ur-urantia
L’effusion de Micaël sur Urantia
120:0.1 (1323.1) CHARGÉ par Gabriel de superviser la reformulation du récit de la vie de Micaël sur Urantia dans la similitude de la chair mortelle, moi, le Melchizédek directeur de la commission de révélation à qui fut confiée cette tâche, je suis autorisé à présenter cette narration de certains évènements qui ont immédiatement précédé le moment où le Fils Créateur est arrivé sur Urantia pour aborder la phase terminale de son expérience d’effusion universelle. Vivre une vie identique à celle qu’il impose aux êtres intelligents de sa propre création, donc de s’effuser dans la similitude de ses divers ordres d’êtres créés, représente une partie du prix que chaque Fils Créateur doit payer pour gagner la souveraineté complète et suprême de l’univers de choses et d’êtres qu’il a lui-même édifié.
120:0.2 (1323.2) Avant les évènements que je vais retracer, Micaël de Nébadon s’était effusé six fois, dans la similitude de six ordres différents de sa création variée d’êtres intelligents. Ensuite, il se prépara à descendre sur Urantia dans la similitude des mortels incarnés, l’ordre le plus humble de ses créatures volitives intelligentes, et, en tant qu’humain du royaume matériel, à exécuter l’acte final de l’épopée lui permettant d’acquérir la souveraineté de son univers conformément aux directives des divins Dirigeants du Paradis de l’univers des univers.
120:0.3 (1323.3) Au cours de chacune des précédentes effusions, Micaël acquit non seulement l’expérience finie d’un groupe de ses êtres créés, mais aussi une expérience essentielle de coopération avec le Paradis qui devait, en elle-même et par elle-même, apporter une nouvelle contribution à son établissement comme souverain de l’univers qu’il avait lui-même édifié. À tout moment du passé du temps de l’univers local, Micaël aurait pu revendiquer la souveraineté personnelle en tant que Fils Créateur, et, en tant que Fils Créateur, il aurait pu gouverner son univers de la manière qu’il aurait choisie. Dans ce cas, Emmanuel et les Fils associés du Paradis auraient pris congé de cet univers. Mais Micaël ne désirait pas gouverner Nébadon uniquement selon son propre droit isolé de Fils Créateur. Il désirait, par une expérience effective de subordination coopérative à la Trinité du Paradis, s’élever à cette haute situation de statut universel où il deviendrait qualifié pour diriger son univers et en administrer les affaires avec cette perfection de discernement et cette sagesse d’exécution qui seront un jour caractéristiques du gouvernement exalté de l’Être Suprême. Il n’aspirait pas tant à la perfection de gouvernement d’un Fils Créateur qu’à la suprématie d’administration en tant que personnification de la sagesse universelle et de la divine expérience de l’Être Suprême.
120:0.4 (1324.1) Micaël avait donc un double dessein en accomplissant ses sept effusions sur les divers ordres de créatures de son univers. Premièrement, il complétait l’expérience nécessaire de compréhension des créatures exigée de tous les Fils Créateurs avant qu’ils n’assument une souveraineté complète. À tout moment, un Fils Créateur peut gouverner son univers de son propre droit, mais il ne peut gouverner comme représentant suprême de la Trinité du Paradis qu’après avoir passé par les sept effusions dans la similitude des créatures de son univers. Deuxièmement, il aspirait au privilège de représenter l’autorité maximum de la Trinité du Paradis susceptible d’être exercée dans l’administration directe et personnelle d’un univers local. En conséquence, pendant l’expérience de chacune de ses effusions, Micaël se subordonna volontairement, avec succès et d’une manière satisfaisante aux volontés diversement constituées des diverses associations de personnes de la Trinité du Paradis. Autrement dit, lors de la première effusion, il se soumit à la volonté conjuguée du Père, du Fils et de l’Esprit ; lors de la deuxième, à la volonté du Père et du Fils ; lors de la troisième, à la volonté du Père et de l’Esprit ; lors de la quatrième effusion, à la volonté du Fils et de l’Esprit ; lors de la cinquième, à la volonté de l’Esprit Infini ; lors de la sixième, à la volonté du Fils Éternel ; et, durant la septième et dernière effusion sur Urantia, à la volonté du Père Universel...
Le livre d'Urantia Fascicule 120 introduction
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... ur-urantia
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 08 sept.17, 03:41Bonsoir claudem
Tu as dis:
" Micaël se subordonna volontairement, avec succès et d’une manière satisfaisante aux volontés diversement constituées des diverses associations de personnes de la Trinité du Paradis. Autrement dit, lors de la première effusion, il se soumit à la volonté conjuguée du Père, du Fils et de l’Esprit ; lors de la deuxième, à la volonté du Père et du Fils ; lors de la troisième, à la volonté du Père et de l’Esprit ; lors de la quatrième effusion, à la volonté du Fils et de l’Esprit ; lors de la cinquième, à la volonté de l’Esprit Infini ; lors de la sixième, à la volonté du Fils Éternel ; et, durant la septième et dernière effusion sur Urantia, à la volonté du Père Universel..."
Ai-je bien compris ? Micaël = Jésus le Fils de Dieu ?
Si Micaël est le Seigneur Jésus-Christ, que vient faire la soumission à Jésus-Christ ?
Jésus est Dieu le Fils de Dieu, de toute éternité, c'est sa gloire qu'il a quitté d'auprès de Dieu le Père pour s'incarner.
Il n'a jamais cessé d'être Dieu le Fils, tout en prenant toute la condition de notre humanité afin de pouvoir nous remplacer au juste jugement du péché, pour que par la foi en son sacrifice sur la croix la justification par son sang nous soit appliquée.
Après sa résurrection il a retrouvé sa gloire et sa place auprès de son Père. Il est notre Avocat et Médiateur devant Dieu le Père
et aussi Celui qui jugera les vivant et les morts parce qu'il a donné sa vie pour tous les hommes.
Tu as dis:
" Micaël se subordonna volontairement, avec succès et d’une manière satisfaisante aux volontés diversement constituées des diverses associations de personnes de la Trinité du Paradis. Autrement dit, lors de la première effusion, il se soumit à la volonté conjuguée du Père, du Fils et de l’Esprit ; lors de la deuxième, à la volonté du Père et du Fils ; lors de la troisième, à la volonté du Père et de l’Esprit ; lors de la quatrième effusion, à la volonté du Fils et de l’Esprit ; lors de la cinquième, à la volonté de l’Esprit Infini ; lors de la sixième, à la volonté du Fils Éternel ; et, durant la septième et dernière effusion sur Urantia, à la volonté du Père Universel..."
Ai-je bien compris ? Micaël = Jésus le Fils de Dieu ?
Si Micaël est le Seigneur Jésus-Christ, que vient faire la soumission à Jésus-Christ ?
Jésus est Dieu le Fils de Dieu, de toute éternité, c'est sa gloire qu'il a quitté d'auprès de Dieu le Père pour s'incarner.
Il n'a jamais cessé d'être Dieu le Fils, tout en prenant toute la condition de notre humanité afin de pouvoir nous remplacer au juste jugement du péché, pour que par la foi en son sacrifice sur la croix la justification par son sang nous soit appliquée.
Après sa résurrection il a retrouvé sa gloire et sa place auprès de son Père. Il est notre Avocat et Médiateur devant Dieu le Père
et aussi Celui qui jugera les vivant et les morts parce qu'il a donné sa vie pour tous les hommes.
Apocalypse 1: (Segond 1910)
4 ''Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était, et qui vient, ET de la part des Sept Esprits qui sont devant son trône, 5 ET de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre !
4 ''Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était, et qui vient, ET de la part des Sept Esprits qui sont devant son trône, 5 ET de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre !
- claudem
- [ Croyances ] Urantia
- [ Croyances ] Urantia
- Messages : 1881
- Enregistré le : 21 oct.15, 08:26
- Localisation : Canada
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 08 sept.17, 10:16Bonjour Faino. Dans le livre d'Urantia (la terre) la Trinité du Paradis est au Paradis. Ici nous sommes dans les superunivers évolutionnaires autour du Paradis. Le Fils Éternel est sans commencement mais les Micaëls ont un commencement. Paul et les autres se trompaient en pensant qu'il est la deuxièeme personne de la Trinité.
La première Trinité du christianisme fut proclamée à Antioche et consistait en Dieu, sa Parole et sa Sagesse. Paul était au courant de la Trinité Paradisiaque du Père, du Fils et de l’Esprit, mais il prêchait rarement sur ce thème et n’en fit mention que dans de rares lettres aux nouvelles Églises en formation. Même alors, et comme les autres apôtres, Paul confondait Jésus, Fils Créateur de l’univers local, avec la Deuxième Personne de la Déité, le Fils Éternel du Paradis.
Depuis l’époque de Jésus et jusqu’à la publication de ces révélations, la véritable identité de la Trinité du Paradis n’a pas été connue sur Urantia (sauf par certaines personnes à qui elle fut spécialement révélée). Bien que le concept chrétien de la Trinité fût erroné en fait, il était pratiquement vrai sous le rapport des relations spirituelles. Il ne souffrait d’embarras que dans ses implications philosophiques et ses conséquences cosmologiques. Nombre de personnes douées d’une mentalité cosmique ont eu peine à croire que la Deuxième Personne de la Déité, le deuxième membre d’une Trinité infinie, ait séjourné sur Urantia. En effet, bien que ce soit vrai en esprit, ce n’est pas exact en fait. Les Micaëls Créateurs incorporent pleinement la divinité du Fils Éternel, mais ne sont pas la personnalité absolue.
Le livre d'Urantia Fascicule 104 section 1. Concepts urantiens de Trinité
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... de-trinite
La première Trinité du christianisme fut proclamée à Antioche et consistait en Dieu, sa Parole et sa Sagesse. Paul était au courant de la Trinité Paradisiaque du Père, du Fils et de l’Esprit, mais il prêchait rarement sur ce thème et n’en fit mention que dans de rares lettres aux nouvelles Églises en formation. Même alors, et comme les autres apôtres, Paul confondait Jésus, Fils Créateur de l’univers local, avec la Deuxième Personne de la Déité, le Fils Éternel du Paradis.
Depuis l’époque de Jésus et jusqu’à la publication de ces révélations, la véritable identité de la Trinité du Paradis n’a pas été connue sur Urantia (sauf par certaines personnes à qui elle fut spécialement révélée). Bien que le concept chrétien de la Trinité fût erroné en fait, il était pratiquement vrai sous le rapport des relations spirituelles. Il ne souffrait d’embarras que dans ses implications philosophiques et ses conséquences cosmologiques. Nombre de personnes douées d’une mentalité cosmique ont eu peine à croire que la Deuxième Personne de la Déité, le deuxième membre d’une Trinité infinie, ait séjourné sur Urantia. En effet, bien que ce soit vrai en esprit, ce n’est pas exact en fait. Les Micaëls Créateurs incorporent pleinement la divinité du Fils Éternel, mais ne sont pas la personnalité absolue.
Le livre d'Urantia Fascicule 104 section 1. Concepts urantiens de Trinité
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... de-trinite
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 09 sept.17, 04:37Jesus ( paix sur lui ) et escalve et prophete de dieu
- claudem
- [ Croyances ] Urantia
- [ Croyances ] Urantia
- Messages : 1881
- Enregistré le : 21 oct.15, 08:26
- Localisation : Canada
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 09 sept.17, 10:505Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection: écoutez-le! 6Lorsqu'ils entendirent cette voix, les disciples tombèrent sur leur face, et furent saisis d'une grande frayeur.…
Matthieu 17
Matthieu 3
…16Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.
35Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. 36Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; Jean 3.
Matthieu 17
Matthieu 3
…16Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection.
35Le Père aime le Fils, et il a remis toutes choses entre ses mains. 36Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; Jean 3.
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 10 sept.17, 09:05@Mouslim Jésus fils de Marie est un humain pure adorateur/vénérateur/serviteur/envoyé/prophète de Dieu . (Esclave) non si je me Trump pas ?!
Déjà le mot ( esclave) est une injustice dans son sens .
نحن البشر لسنا عبيدا لله بل نحن عباد لله بمعنى اننا نعبد الله الواحد الاحد
Nous sommes tous des adorateurs de Dieu si la vie était une vie , mais nous les humains nous avons Con-çu des idoles par nos illusions/ allusions/ hallucinations/
Déjà le mot ( esclave) est une injustice dans son sens .
نحن البشر لسنا عبيدا لله بل نحن عباد لله بمعنى اننا نعبد الله الواحد الاحد
Nous sommes tous des adorateurs de Dieu si la vie était une vie , mais nous les humains nous avons Con-çu des idoles par nos illusions/ allusions/ hallucinations/
Modifié en dernier par universel le 10 sept.17, 13:46, modifié 1 fois.
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 10 sept.17, 10:54عبد c est esclave en arabe
- claudem
- [ Croyances ] Urantia
- [ Croyances ] Urantia
- Messages : 1881
- Enregistré le : 21 oct.15, 08:26
- Localisation : Canada
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 10 sept.17, 15:07Nous même nous sommes des amis de Dieu et non des esclaves ou des serviteurs:
Jean 15
…14Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. 15Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. 16Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.…
En prêchant l’évangile du royaume, vous enseignez simplement l’amitié avec Dieu, et cette communion présentera un attrait égal pour les hommes et pour les femmes ; tous deux y trouveront ce qui satisfait le plus véritablement leurs désirs et leurs idéaux caractéristiques. Dites à mes enfants que je suis non seulement sensible à leurs sentiments et patient avec leurs faiblesses, mais que je suis aussi sans pitié pour le péché et que je ne tolère pas l’iniquité. En vérité, je suis débonnaire et humble en présence de mon Père, mais je suis également implacable et inexorable quand il y a malfaisance délibérée et rébellion impie contre la volonté de mon Père qui est aux cieux...
Le livre d'Urantia Fascicule 159 section 3. Instructions pour les éducateurs et les croyants
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... p-result-0
Jean 15
…14Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. 15Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père. 16Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.…
En prêchant l’évangile du royaume, vous enseignez simplement l’amitié avec Dieu, et cette communion présentera un attrait égal pour les hommes et pour les femmes ; tous deux y trouveront ce qui satisfait le plus véritablement leurs désirs et leurs idéaux caractéristiques. Dites à mes enfants que je suis non seulement sensible à leurs sentiments et patient avec leurs faiblesses, mais que je suis aussi sans pitié pour le péché et que je ne tolère pas l’iniquité. En vérité, je suis débonnaire et humble en présence de mon Père, mais je suis également implacable et inexorable quand il y a malfaisance délibérée et rébellion impie contre la volonté de mon Père qui est aux cieux...
Le livre d'Urantia Fascicule 159 section 3. Instructions pour les éducateurs et les croyants
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... p-result-0
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 11 sept.17, 09:01Bonsoir à tous.
Universel tu as écrit :
<< Dans la bible Jésus fils de la vierge-Marie est cité en une trinité blasphématoire impardonnable par L'unique /Éternel
Jésus fils de Marie n'est autre qu'un prophète comme ces frères prophètes . >>
Réponse :
C'est à toi, à t'arranger avec la Trinité, parce que c'est elle qui est l'auteur de la Bible.
Toutefois cette Trinité divine voudrait que tu puisses trouver la vraie paix dans ton âme, mais pour cela il te faut reconnaître ton incapacité à te sauver par tes mérites, par de bonnes œuvres et accepter le seul moyen qu'elle t'offre, pour être sauvé de sa saintes colère contre tout transgresseur de sa loi.
Actuellement tu es encore dans ta propre justice qui t'amene à la perdition.
Veux tu connaître la justice de la Trinité divine qui seule donne accès à son pardon ?
Universel tu as écrit :
<< Dans la bible Jésus fils de la vierge-Marie est cité en une trinité blasphématoire impardonnable par L'unique /Éternel
Jésus fils de Marie n'est autre qu'un prophète comme ces frères prophètes . >>
Réponse :
C'est à toi, à t'arranger avec la Trinité, parce que c'est elle qui est l'auteur de la Bible.
Toutefois cette Trinité divine voudrait que tu puisses trouver la vraie paix dans ton âme, mais pour cela il te faut reconnaître ton incapacité à te sauver par tes mérites, par de bonnes œuvres et accepter le seul moyen qu'elle t'offre, pour être sauvé de sa saintes colère contre tout transgresseur de sa loi.
Actuellement tu es encore dans ta propre justice qui t'amene à la perdition.
Veux tu connaître la justice de la Trinité divine qui seule donne accès à son pardon ?
Apocalypse 1: (Segond 1910)
4 ''Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était, et qui vient, ET de la part des Sept Esprits qui sont devant son trône, 5 ET de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre !
4 ''Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Celui qui est, qui était, et qui vient, ET de la part des Sept Esprits qui sont devant son trône, 5 ET de la part de Jésus Christ, le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre !
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 11 sept.17, 11:19Jamais je serai un idiot-imbécile Arnaqué par Romilla et le Vas-tu-Con
Hey je suis ton fils maman Et je suis ton (dieu) m'a- ment ---il me faut du plutonium Henry c-h-i-e mélangé a la marée-Khoina pour pouvoir avaler cette Trinité/binité
Hey je suis ton fils maman Et je suis ton (dieu) m'a- ment ---il me faut du plutonium Henry c-h-i-e mélangé a la marée-Khoina pour pouvoir avaler cette Trinité/binité
- claudem
- [ Croyances ] Urantia
- [ Croyances ] Urantia
- Messages : 1881
- Enregistré le : 21 oct.15, 08:26
- Localisation : Canada
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 11 sept.17, 18:52Avez-vous la capacité intellectuelle de comprendre cela?
Le trinitarisme est issu de la protestation expérientielle contre l’impossibilité de concevoir l’unicité d’une Déité solitaire dépourvue d’anthropomorphisme et de rapport avec une signification universelle. Avec le temps, la philosophie tend à abstraire les qualités personnelles du concept de Déité du pur monothéisme, réduisant ainsi cette idée d’un Dieu sans rapports extérieurs au statut d’un Absolu panthéiste. Il a toujours été malaisé de comprendre la nature personnelle d’un Dieu n’ayant pas, sur un pied d’égalité, des relations personnelles avec d’autres êtres personnels coordonnés. La personnalité chez la Déité exige que cette Déité existe en relation avec d’autres Déités personnelles égales...
Le livre d'Urantia (la terre) Fascicule 104 section 2. Unité trinitaire et pluralité de Déité
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... p-result-0
Le trinitarisme est issu de la protestation expérientielle contre l’impossibilité de concevoir l’unicité d’une Déité solitaire dépourvue d’anthropomorphisme et de rapport avec une signification universelle. Avec le temps, la philosophie tend à abstraire les qualités personnelles du concept de Déité du pur monothéisme, réduisant ainsi cette idée d’un Dieu sans rapports extérieurs au statut d’un Absolu panthéiste. Il a toujours été malaisé de comprendre la nature personnelle d’un Dieu n’ayant pas, sur un pied d’égalité, des relations personnelles avec d’autres êtres personnels coordonnés. La personnalité chez la Déité exige que cette Déité existe en relation avec d’autres Déités personnelles égales...
Le livre d'Urantia (la terre) Fascicule 104 section 2. Unité trinitaire et pluralité de Déité
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... p-result-0
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 11 sept.17, 21:25La trinite est une arnaque qui n as aucune origine divine , invente par les chretiens pour pouvoir avaler leur fausses croyances
- claudem
- [ Croyances ] Urantia
- [ Croyances ] Urantia
- Messages : 1881
- Enregistré le : 21 oct.15, 08:26
- Localisation : Canada
Re: Jésus serviteur de Dieu : christologie comparée
Ecrit le 12 sept.17, 04:31Faux.مسلم a écrit :La trinite est une arnaque qui n as aucune origine divine , invente par les chretiens pour pouvoir avaler leur fausses croyances
Jésus enseigna la vérité à ses apôtres au sujet des personnes de la Trinité du Paradis, mais ils crurent qu’il parlait figurativement et symboliquement. Ayant été élevés dans le monothéisme hébreu, ils trouvèrent difficile d’admettre la moindre croyance qui parût en conflit avec leur concept dominant de Yahweh. Les premiers chrétiens héritèrent des préjugés hébreux contre le concept de la Trinité...
Le livre d'Urantia Fascicule 104 section 1. Concepts urantiens de Trinité
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... p-result-0
Dieu est notre Père qui nous aime. Jésus était Micaël de Nébadon. Micaël est vivant et peut répondre à vos prières.
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
Le Livre d'Urantia (La terre) http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... s-du-livre
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 12 invités