4 octobre 1914; pleine lune; fin des temps des gentils
Posté : 10 sept.17, 04:17
!4 Octobre 1914= Pleine lune première guerre mondiale !
Manifeste des 93
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Le Manifeste des 93 (également intitulé Appel des intellectuels allemands aux nations civilisées) est un document daté du 4 octobre 1914 qui fut publié en Allemagne sous le titre Aufruf an die Kulturwelt / An die Kulturwelt ! Ein Aufruf (et traduit en français dans La Revue Scientifique du 14 novembre 1914). Il exprime, au début de la Première Guerre mondiale, une réaction des clercs allemands aux accusations d'exactions portées contre l'armée allemande à la suite de l'invasion de la Belgique.
Il fut signé par 93 intellectuels allemands (d'où son nom). On retrouve principalement dans cette liste des Prix Nobel, des scientifiques, des philosophes, des artistes, des médecins, et des enseignants de renommée internationale.
Sommaire
Ce qui allait être la Première Guerre mondiale venait de commencer.
« Appel au monde civilisé
En qualité de représentants de la science et de l'art allemands, nous, soussignés, protestons solennellement devant le monde civilisé contre les mensonges et les calomnies dont nos ennemis tentent de salir la juste et noble cause de l'Allemagne dans la terrible lutte qui nous a été imposée et qui ne menace rien de moins que notre existence. La marche des événements s'est chargée de réfuter cette propagande mensongère qui n'annonçait que des défaites allemandes. Mais on n'en travaille qu'avec plus d'ardeur à dénaturer la vérité et à nous rendre odieux. C'est contre ces machinations que nous protestons à haute voix : et cette voix est la voix de la vérité.
Il n'est pas vrai que l'Allemagne ait provoqué cette guerre. Ni le peuple, ni le Gouvernement, ni l'empereur allemand ne l'ont voulue. Jusqu'au dernier moment, jusqu'aux limites du possible, l'Allemagne a lutté pour le maintien de la paix. Le monde entier n'a qu'à juger d'après les preuves que lui fournissent les documents authentiques. Maintes fois pendant son règne de vingt-six ans, Guillaume II a sauvegardé la paix, fait que maintes fois nos ennemis mêmes ont reconnu. Ils oublient que cet Empereur, qu'ils osent comparer à Attila, a été pendant de longues années l'objet de leurs railleries provoquées par son amour inébranlable de la paix. Ce n'est qu'au moment où il fut menacé d'abord et attaqué ensuite par trois grandes puissances en embuscade, que notre peuple s'est levé comme un seul homme.
Il n'est pas vrai que nous avons violé criminellement la neutralité de la Belgique. Nous avons la preuve irrécusable que la France et l'Angleterre, sûres de la connivence de la Belgique, étaient résolues à violer elles-mêmes cette neutralité. De la part de notre patrie, c'eût été commettre un suicide que de ne pas prendre les devants.
Il n'est pas vrai que nos soldats aient porté atteinte à la vie ou aux biens d'un seul citoyen belge sans y avoir été forcés par la dure nécessité d'une défense légitime. Car, en dépit de nos avertissements, la population n'a cessé de tirer traîtreusement sur nos troupes, a mutilé des blessés et égorgé des médecins dans l'exercice de leur profession charitable. On ne saurait commettre d'infamie plus grande que de passer sous silence les atrocités de ces assassins et d'imputer à crime aux Allemands la juste punition qu'ils se sont vus forcés d'infliger à des bandits.
Il n'est pas vrai que nos troupes aient brutalement détruit Louvain. Perfidement
Manifeste des 93
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Le Manifeste des 93 (également intitulé Appel des intellectuels allemands aux nations civilisées) est un document daté du 4 octobre 1914 qui fut publié en Allemagne sous le titre Aufruf an die Kulturwelt / An die Kulturwelt ! Ein Aufruf (et traduit en français dans La Revue Scientifique du 14 novembre 1914). Il exprime, au début de la Première Guerre mondiale, une réaction des clercs allemands aux accusations d'exactions portées contre l'armée allemande à la suite de l'invasion de la Belgique.
Il fut signé par 93 intellectuels allemands (d'où son nom). On retrouve principalement dans cette liste des Prix Nobel, des scientifiques, des philosophes, des artistes, des médecins, et des enseignants de renommée internationale.
Sommaire
Ce qui allait être la Première Guerre mondiale venait de commencer.
« Appel au monde civilisé
En qualité de représentants de la science et de l'art allemands, nous, soussignés, protestons solennellement devant le monde civilisé contre les mensonges et les calomnies dont nos ennemis tentent de salir la juste et noble cause de l'Allemagne dans la terrible lutte qui nous a été imposée et qui ne menace rien de moins que notre existence. La marche des événements s'est chargée de réfuter cette propagande mensongère qui n'annonçait que des défaites allemandes. Mais on n'en travaille qu'avec plus d'ardeur à dénaturer la vérité et à nous rendre odieux. C'est contre ces machinations que nous protestons à haute voix : et cette voix est la voix de la vérité.
Il n'est pas vrai que l'Allemagne ait provoqué cette guerre. Ni le peuple, ni le Gouvernement, ni l'empereur allemand ne l'ont voulue. Jusqu'au dernier moment, jusqu'aux limites du possible, l'Allemagne a lutté pour le maintien de la paix. Le monde entier n'a qu'à juger d'après les preuves que lui fournissent les documents authentiques. Maintes fois pendant son règne de vingt-six ans, Guillaume II a sauvegardé la paix, fait que maintes fois nos ennemis mêmes ont reconnu. Ils oublient que cet Empereur, qu'ils osent comparer à Attila, a été pendant de longues années l'objet de leurs railleries provoquées par son amour inébranlable de la paix. Ce n'est qu'au moment où il fut menacé d'abord et attaqué ensuite par trois grandes puissances en embuscade, que notre peuple s'est levé comme un seul homme.
Il n'est pas vrai que nous avons violé criminellement la neutralité de la Belgique. Nous avons la preuve irrécusable que la France et l'Angleterre, sûres de la connivence de la Belgique, étaient résolues à violer elles-mêmes cette neutralité. De la part de notre patrie, c'eût été commettre un suicide que de ne pas prendre les devants.
Il n'est pas vrai que nos soldats aient porté atteinte à la vie ou aux biens d'un seul citoyen belge sans y avoir été forcés par la dure nécessité d'une défense légitime. Car, en dépit de nos avertissements, la population n'a cessé de tirer traîtreusement sur nos troupes, a mutilé des blessés et égorgé des médecins dans l'exercice de leur profession charitable. On ne saurait commettre d'infamie plus grande que de passer sous silence les atrocités de ces assassins et d'imputer à crime aux Allemands la juste punition qu'ils se sont vus forcés d'infliger à des bandits.
Il n'est pas vrai que nos troupes aient brutalement détruit Louvain. Perfidement