Métaphysique et matérialisme intégral et universel
Posté : 16 sept.17, 03:11
Derrière l'idée de Dieu se trouve la nécessité de rendre compte d'un principe organisateur au sein du spatio temporel. Dieu c'est le pouvoir d'organisation de la nature ou d'une société humaine. La matière s'organise...est un fait. La matière s'organise donc Dieu existe est un décret philosophique.
"Dieu existe" est la thèse. "Dieu n'existe pas" est l’antithèse sans synthèse. Théisme (thèse) et athéisme (antithèse). La synthèse étant: oui il y a un principe organisateur ( pas nécessairement anthropique mais possible) et non ce n’est pas un principe supérieur à la matière dans ses lois d'organisation.
Le défi de la science et philosophie du 21 ième siècle sera de réunir à nouveau ce qui fut séparé par la métaphysique, la matière et ses lois d'organisation intrinsèques, le naturel et le spirituel. Car si la thèse de la philosophie première fut d'affirmer que "le naturel n'est pas spirituel" ou que "l'esprit n'est pas dans la nature" mais qu'il est exogène et antinomique, il n'est pas étonnant que le genre humain lui même constate et déplore un manque flagrant de spiritualité ou entendement émotionnel équilibré en son sein. Moralistes et spiritualistes ont contribué assurément, au travers leurs croyances et schèmes de valeurs, à un développement et un matérialisme inégal et colonial sur lequel est fondé notre civilisation, puisque le monde moderne est issu du monde antique. Réalité universelle qui rattrape les consciences ou l' inconscient collectif à la faveur d'une réévaluation contemporaine du sens moral et du sens humain. Les sociétés morales ont leur propre culte de la "violence légitime". Au cours de l'épopée humaine certains se sont battus pour défendre leur liberté et d'autres pour imposer religieusement leur domination.
Comment passer de la métaphysique, un matérialisme inégal et colonial à un matérialisme intégral et universel comme nouveau prisme scientifique et philosophique? Pas pourquoi? Tout le monde trépigne d'impatience pour un changement de paradigme, certains croyant cependant être capables de réhabiliter ou revigorer un moralisme plus rigoureux comme renouveau charismatique. La question est donc posée. Comment passer d'un naturel déclaré non spirituel selon le credo métaphysique à un naturel capable de spiritualité au sens "d'intelligence émotionnelle"?
Car pour l'instant "spirituel" rime avec "surnaturel". Une sphère détachée des considérations du monde physique. Or c'est la nature dans tout son éventail qui aurait besoin d'une bonne injection de force spirituelle ou pleine conscience. Car l'inconscient collectif est en quelque sorte une absence de conscience universelle. D'ailleurs la connaissance est non seulement un bien universel mais surtout un principe humain et un produit de la nature. Que faire?
Bon ... Bien que je considère mon propos assez pertinent n'allez pas croire que je suis d'un "réalisme naïf" pour croire en une capacité de changement du genre humain et de détachement face à son mysticisme et ses crédos. Le créationnisme, la métaphysique et la supériorité morale des uns sur les autres est son oxygène au sein de son village global.
Je voulais juste qu'on se mette le nez dans notre ... le temps d'un saut quantique en toute relativité
"Dieu existe" est la thèse. "Dieu n'existe pas" est l’antithèse sans synthèse. Théisme (thèse) et athéisme (antithèse). La synthèse étant: oui il y a un principe organisateur ( pas nécessairement anthropique mais possible) et non ce n’est pas un principe supérieur à la matière dans ses lois d'organisation.
Le défi de la science et philosophie du 21 ième siècle sera de réunir à nouveau ce qui fut séparé par la métaphysique, la matière et ses lois d'organisation intrinsèques, le naturel et le spirituel. Car si la thèse de la philosophie première fut d'affirmer que "le naturel n'est pas spirituel" ou que "l'esprit n'est pas dans la nature" mais qu'il est exogène et antinomique, il n'est pas étonnant que le genre humain lui même constate et déplore un manque flagrant de spiritualité ou entendement émotionnel équilibré en son sein. Moralistes et spiritualistes ont contribué assurément, au travers leurs croyances et schèmes de valeurs, à un développement et un matérialisme inégal et colonial sur lequel est fondé notre civilisation, puisque le monde moderne est issu du monde antique. Réalité universelle qui rattrape les consciences ou l' inconscient collectif à la faveur d'une réévaluation contemporaine du sens moral et du sens humain. Les sociétés morales ont leur propre culte de la "violence légitime". Au cours de l'épopée humaine certains se sont battus pour défendre leur liberté et d'autres pour imposer religieusement leur domination.
Comment passer de la métaphysique, un matérialisme inégal et colonial à un matérialisme intégral et universel comme nouveau prisme scientifique et philosophique? Pas pourquoi? Tout le monde trépigne d'impatience pour un changement de paradigme, certains croyant cependant être capables de réhabiliter ou revigorer un moralisme plus rigoureux comme renouveau charismatique. La question est donc posée. Comment passer d'un naturel déclaré non spirituel selon le credo métaphysique à un naturel capable de spiritualité au sens "d'intelligence émotionnelle"?
Car pour l'instant "spirituel" rime avec "surnaturel". Une sphère détachée des considérations du monde physique. Or c'est la nature dans tout son éventail qui aurait besoin d'une bonne injection de force spirituelle ou pleine conscience. Car l'inconscient collectif est en quelque sorte une absence de conscience universelle. D'ailleurs la connaissance est non seulement un bien universel mais surtout un principe humain et un produit de la nature. Que faire?
Bon ... Bien que je considère mon propos assez pertinent n'allez pas croire que je suis d'un "réalisme naïf" pour croire en une capacité de changement du genre humain et de détachement face à son mysticisme et ses crédos. Le créationnisme, la métaphysique et la supériorité morale des uns sur les autres est son oxygène au sein de son village global.
Je voulais juste qu'on se mette le nez dans notre ... le temps d'un saut quantique en toute relativité