Là encore , samuel nous égare puisque Montesquieu est chrétien et que les crimes de l islam lui font horreur
Dans l Esprit des lois , tome 2 , livre 24 , chapitre 3 et 4
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Montesquieu écrit
"
C’est un malheur pour la nature humaine, lorsque la religion est donnée par un conquérant. La religion mahométane, qui ne parle que de glaive, agit encore sur les hommes avec cet esprit destructeur qui l’a fondée."
ou encore
"SUR le caractere de la religion chrétienne & celui de la mahométane, on doit, sans autre examen, embrasser l’une & rejetter l’autre : car il nous est bien plus évident qu’une religion doit adoucir les mœurs des hommes, qu’il ne l’est qu’une religion soit vraie."
Le chapitre 3 est intitulé "Que le gouvernement modéré convient mieux à la religion chrétienne, & le gouvernement despotique à la mahométane."
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LA religion chrétienne est éloignée du pur despotisme : c’est que la douceur étant si recommandée dans l’évangile, elle s’oppose à la colère despotique avec laquelle le prince se feroit justice, & exerceroit ses cruautés.
Cette religion défendant la pluralité des femmes, les princes y font moins renfermés, moins séparés de leurs
sujets, & par conséquent plus hommes ; ils sont plus disposés à se faire des loix, & plus capables de sentir qu’ils ne peuvent pas tout.
Pendant que les princes mahométans donnent sans cesse la mort, ou la reçoivent ; la religion, chez les chrétiens, rend les princes moins timides, & par conséquent moins cruels. Le prince compte sur ses sujets, & les sujets sur le prince. Chose admirable ; la religion chrétienne, qui ne semble avoir d’autre objet que la félicité de l’autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci.
C’est la religion chrétienne qui, malgré la grandeur de l’empire & le vice du climat, a empêché le despotisme de s’établir en Ethiopie, & a porté au milieu de l’Afrique les mœurs de l’Europe & ses loix.
Le prince héritier d’Ethiopie jouit d’une principauté, & donne aux autres sujets l’exemple de l’amour & de l’obéissance.
Tout près de-là, on voit le mahométisme faire enfermer les enfans du roi de Sennar : à sa mort, le conseil les envoie égorger, en faveur de celui qui monte sur le trône ().
Que, d’un côté, l’on se mette devant les yeux les massacres continuels des rois & des chefs Grecs & Romains ; &, de l’autre, la destruction des peuples & des villes, par ces mêmes chefs ; Thimur & Gengis-kan, qui ont dévasté l’Asie ; & nous verrons que nous devons au christianisme, & dans le gouvernement un certain droit politique, & dans la guerre un certain droit des gens, que la nature humaine ne sçauroit assez reconnoître.
C’est ce droit des gens qui fait que, parmi nous, la victoire laisse aux peuples vaincus ces grandes choses, la vie, la liberté, les loix, les biens, & toujours la religion, lorsqu’on ne s’aveugle pas soi-même.
On peut dire que les peuples de l’Europe ne sont pas aujourd’hui plus désunis que ne l’étoient, dans l’em-
pire Romain devenu despotique & militaire, les peuples & les armées, ou que ne l’étoient les armées entre elles : d’un côté, les armées se faisoient la guerre ; &, de l’autre, on leur donnoit le pillage des villes, & le partage ou la confiscation des terres.
ou encore chapitre 11 , Montequieu accuse l islam encore une fois de destruction :
LES hommes étant faits pour se conserver, pour se nourrir, pour se vêtir, & faire toutes les actions de la société, la religion ne doit pas leur donner une vie trop contemplative .
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Les Mahométans deviennent spéculatifs par habitude ; ils prient cinq fois le jour, & chaque fois il faut qu’ils fassent un acte, par lequel ils jettent derriere leur dos tout ce qui appartient à ce monde : cela les forme à la spéculation. Ajoutez à cela cette indifférence pour toutes choses, que donne le dogme d’un destin rigide.
Si, d’ailleurs, d’autres causes concourent à leur inspirer le détachement ; comme si la dureté du gouvernement, si les loix concernant la propriété des terres, donnent un esprit précaire ; tout est perdu.
La religion des Guebres rendit autrefois le royaume de Perse florissant ; elle corrigea les mauvais effets du despotisme : la religion mahométane détruit aujourd’hui ce même empire.
En conclusion , Montesquieu rejetait catégoriquement l Islam
Quant à ce que tu cites , Ismael , ce ne sont pas les paroles de Montesquieu dans des essais de Montequieu .
Il est tiré de l ouvrage "lettres persanes" de la letttre 39
les paroles de Hagi Ibbi qui écrit dans une lettre au juif Ben Josué .
Haggi Ibbi était un prosélyte musulman , comme le marque ta copie d écran .
Rassure toi , ces deux personnages sont soit des personnages imaginés par Montesquieu soit anonymisés par Montesquieu qui relate une polémique entre un musulman et un juif
Les paroles de son personnage ne sont donc pas les pensées profondes de Montesquieu
Là encore , il faut apprendre à lire en entier , et non pas à citer , et apprendre aussi que tout écrit n est pas un procès verbal de police