amandine a écrit :D'accord, si tu n'as rien remarqué de récurent, de dangereux et de malveillant dans le discours de Marco, je vous laisse continuer à débattre de sujets citoyens de façon responsable. Je te souhaite bien du plaisir avec tes interlocuteurs
Le sentiment de persécution religieuse est une bonne stratégie d'inclusion.
amandine a écrit :ps3 (pour Eliaqim) en parlant d'étique, tu ne vas jamais te remettre en cause pour le pont d'or que tu offres à tous les racistes que tu héberges? Tu crois vraiment que les mots ne sont pas dangereux? Mais ils préparent quel monde à ton avis? Est ce que tu ne comprends pas que ça a un impact sur le subconscient des gens d'entendre toute la journée des intox qui vont dans ce sens?
Ça manque de nuances. Y a de tout sur ce site. Des occidentalophes aussi. Et puis question nuance...il.y a une différence entre une liberté de religion ( en société d'accueil) et un Islam intégriste revendicateur, militant et activiste qui n'accepte pas le concept laïc voulant que la culture religieuse ne soit pas le principe supérieur de la collectivité dans les questions de citoyenneté basées sur une neutralité au sens de non intégrisme politico religieux. En Islam on est fidèle avant d'être citoyen. La vie religieuse doit rythmer la vie civile. Lois religieuses et lois civiles en osmose autant que possible. La laïcité est une hétérodoxie. Une distance entre vie religieuse et vie civile ( vivre ensemble).
Les sociétés laïques ont renégocié le fait religieux au sein de la vie civile, une déconfessionalisation qui a justement permis un pluralisme social et culturel sans pour autant être une renonciation à l'identitaire patrimoinial. D'autant plus qu'il n'y a pas plus identitaire que la confession religieuse ou le communautarisme. Pourquoi porter aux nues l'identitaire religieux de tous et chacun et qualifier de xénophobie un identitaire patrimonial et son libéralisme philosophique et social??? La non inclusion est souvent une affaire de non acceptation de la laïcité comme valeur occidentale parce en contradiction avec un fondamentalisme religieux où lois religieuses et lois sociales doivent être jumelées.
La laïcité est un déconfessionalisme pas un multiconfesionnelisme en territoire étatique et civil et encore moins une reconfessionalisation des institutions, libertés civiles, et règles communes. Le fait que la laïcité déplaise aux plus intégristes qui souhaitent l'invalider comme consensus informel fait toute la différence entre le respect d'une liberté de religion musulmane et un Islam revendicateur et militant.
La laïcité n'est pas un athéisme ni un théisme pluraliste. C'est un terrain neutre entre croyants et incroyants. Un équilibre entre le fait religieux et la vie civile. La laïcité est devenue un irritant pour les fondamentalismes religieux. L'inclusion est au prix d'une laïcité qui devient un multiconfesionnellisme. La surenchère et les rivalités culturelles sont latentes et stratégiques. Le consensus est brisé et la classe politique divisée. L'émoi est au cœur du débat. Multiconfesionnellisme et multiculturalisme vont de pair. C'est un modèle qui s'est imposé avec la mondialisation ( establishement). La neutralité religieuse est devenue une neutralisation de la laïcité. Inclusif, exclusif... La valse des sophismes et stratégies idéologiques.