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[Protestant] Une seule foi, plusieurs confessions.

Posté : 11 juil.03, 03:09
par Forum-Religion
Etre Protestant : une seule foi, plusieurs confessions

Les Eglises protestantes rassemblées dans la Fédération partagent une seule et même foi, mais elles présentent plusieurs confessions. Distinctes par leurs principes ou par leur organisation, les voici :


:arrow: Eglises luthériennes

:arrow: Eglises réformées

:arrow: Eglises baptistes

:arrow: Eglises pentecôtistes

:arrow: Les Eglises luthériennes
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Eglises luthériennes

Le luthéranisme remonte aux origines mêmes de la Réforme et se réclame des trois affirmations centrales du message de Luther : autorité souveraine de la Bible, salut par la grâce (et son corollaire, la justification par la foi), sacerdoce universel des croyants.

La théologie luthérienne prend sa source dans l'événement de la Croix : l'humanité y rencontre Dieu lui-même, dans la détresse du Christ crucifié qui a accepté d'aller jusqu'au tréfonds de la misère humaine. Désormais, l'être humain est "à la fois pêcheur et justifié". Transformé dans sa rencontre avec Dieu, libéré de l'angoisse de la solitude et des affres du désespoir, il peut s'ouvrir aux autres et se consacrer à leur service. Tout en se référant au principe des "deux règnes" (temporel et spirituel), la théologie luthérienne valorise l'histoire et le monde comme lieux où Dieu appelle les hommes à s'engager.

Regroupées au sein de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM : 55 millions de membres), les Eglises luthériennes forment entre elles une communion ecclésiale. Elles sont néanmoins différemment organisées : certaines, notamment en Scandinavie, ont adopté un fonctionnement épiscopalien, conservant une certaine hiérarchie ecclésiastique. D'autres, comme en France, ont adopté un système soit de type presbytérien-synodal, soit intermédiaire.

Les Eglises réformées

Les Eglises réformées se réclament également de Luther mais aussi d'autres réformateurs tels que Jean Calvin, Ulrich Zwingli ou Théodore de Bèze. La théologie réformée met plus particulièrement l'accent sur la toute puissance de Dieu. Celle-ci n'atteint pas à la liberté et à la responsabilité du chrétien, bien au contraire : ayant reçu en Jésus-Christ l'assurance de son salut, et se sachant pardonné, il n'en est que plus libre pour conduire sa vie de manière exigeante et responsable, conciliant sanctification personnelle et engagement dans la société pour combattre les injustices de ce monde. La transcendance de Dieu implique en même temps la relativisation de tous les pouvoirs humains, qu'ils soient religieux ou politiques.

La plupart des Eglises réformées appartiennent à l'Alliance Réformée mondiale (ARM : 70 millions de membres). Elles ne se réclament pas d'une confession de foi unique : il appartient à chaque Eglise de dire sa foi dans l'actualité et le contexte qui sont les siens. Cette acceptation des différences rejoint le souci des réformés de préserver en leur sein un réel pluralisme théologique.

Les Eglises réformées sont généralement organisées selon le système presbytérien-synodal. Le gouvernement de l'Eglise repose sur un équilibre entre instances locales (conseils presbytéraux), régionales et nationales (synodes).

Depuis 1973 en Europe, réformés et luthériens vivent en pleine communion ecclésiale à la suite de l'accord théologique de la "Concorde de Leuenberg". Un pasteur luthérien peut donc être en charge d'une paroisse réformée et vice-versa.

Les Eglises baptistes

Les Eglises baptistes, elles aussi, tiennent leurs origines de différents mouvements réformateurs protestants du XVI-ième siècle, en particulier anabaptistes.

D'une manière générale, ces Eglises ont la particularité de ne reconnaître comme membres que celles et ceux qui font profession de foi en Jésus-Christ et qui, en demandant le baptême, font un acte volontaire et personnel de repentance et de foi. Pour cette raison, les Eglises baptistes ne pratiquent pas le baptême des petits enfants. Ce sont des Eglises de professants, se distinguant sur ce point des multitudinistes. Par ailleurs, les baptistes se réclament des grands principes de la Réforme, en particulier le salut par la grâce et le "sola scriptura" : parole inspirée de Dieu, l'Ecriture est l'autorité unique et suffisante sur le plan théologique.

Dès le début de leur histoire, les baptistes ont discuté avec force le principe de la séparation des Eglises et de l'Etat. Ils accordent également autant d'importance à l'évangélisation qu'à l'action sociale : chaque Eglise est appelée à discerner les lieux de témoignage et de service appelant un ministère diaconal.

Les Eglises baptistes sont organisées selon le principe congrégationaliste : les Eglises locales jouissent d'une grande autonomie au sein de leur union d'Eglises. Au niveau national, ces unions prennent généralement la forme de fédérations, regroupées au niveau international au sein de l'Alliance Baptiste Mondiale (ABM : 40 millions de membres).

Les Eglises pentecôtistes

Le pentecôtisme est né de mouvements du Réveil particuliers qui se sont manifestés au début du siècle, aux Etats-Unis sous l'impulsion du pasteur Charles Parham et de William J. Seymour puis, à partir de 1904, au Pays de Galles, sous l'influence d'Evan Roberts, prédicateur laïc méthodiste. La volonté des premiers pentecôtistes était de revenir aux sources de l'Eglise primitive et de revivre l'expérience des temps apostoliques, plus particulièrement du jour de Pentecôte.

La particularité théologique des pentecôtistes est de penser que le Saint Esprit est donné au croyant lors d'une expérience particulière, distincte du baptême d'eau traditionnel : le baptême du Saint Esprit. Celui-ci confère au croyant des dons particuliers comme le parler en langue, la prophétie ou la guérison divine. Ces dons de l'Esprit (ou charismes) sont énumérés dans la première Epître de Paul aux Corinthiens.

Les Eglises pentecôtistes se font les témoins de "l'Evangile aux quatre angles" : Jésus sauve, baptise, guérit, revient. Par ailleurs, elles se situent dans la tradition protestante évangélique et baptiste et se réfèrent aux grands principes de la Réforme : salut par la grâce, autorité de la Bible seule, sacerdoce universel.

Sur le plan ecclésiologique, les Eglises pentecôtistes sont typiquement congrégationalistes : l'Eglise est d'abord une réalité locale.




tire du site de la Fédération Protestante de France

Une seule foi

Posté : 03 déc.03, 03:59
par Nickie
Merci de ta très belle explication!

Étant une ancienne catholique et une ancienne mormone, j'avais une grande difficultée à comprendre ce protestantisme, c'est-à-dire comment les différentes congrégations sont organisées. Grace à ton explication, je comprend maintenant.

Cocotte

Posté : 29 sept.05, 06:45
par KingOfMuayThai
Forum-religion :

Etre Protestant : une seule foi, plusieurs confessions !

Cela ne devrait - il pas changé ?

Etre Protestant : une seule foi, une confessions !
C'est vrai que niveau sonnore ! q-_-p

Posté : 28 oct.05, 20:20
par Pasteur Patrick
Lorsque tu as uneclasse d'élèvesdevant toi et que tu demandes à chacun de dessiner le même vase posé sur le bureau professoral, qul résultat en attends-tu ?
Comment croire une seconde que le vase sera identiques selon le nombre d'élèves ?
Impossible.
Chacun y mettra de sa subjectivité. Chacun personnalisera son "vase" et se l'appropriera en y mettant "son âme" au nom de sa propre sujectivité, de ses émotions, de ce qu'il veut communiquer.
Van Gogh a souvent dessiné et peint des sujets identiques, mais jamais de la même manière !

Ainsi en est-il de toute chose car il est vain de croire que l'UN est la solution au Tout.
Un des principes fondateurs du protestantisme est la liberté, revendiquée et affirmée. Evangile et Liberté !
Chacun s'approprie l'Evangile et le vit selon ses propres talents ou dons, avec des nuances propres au temps, à la culture, à l'émotion, à sa subjectivité etc.
Confesser la foi ne consiste justement pas à répéter vainement ce que d'autres ont dit, mais au contraire à dire aujourd'hui comment JE perçois cet Evangile ancien et si moderne aujourd'hui. La Confession de la foi s'inscrit certes dans une continuité historique et tout protestant se sent fils et héritier de ceux qui ont confessé leur foi en Jésus-Christ, mais cela ne le dipsence pas de traduire sa foi au jourd'hui dans des concepts modernes. C'est aussi cela le subjectivisme protestant !
Demain c'est la Fête de la Réformation : bonne fête à tous !

une seule foi mais une évolution dasn la pesnée de cette foi

Posté : 19 déc.05, 08:04
par piotr
le christianisme dispose de ses propres Écritures pour construire son discours. Et il ne se fait pas faute de puiser dans ce trésor. Mais le discours chrétien se reprend, se traduit tout au long de l'histoire pour former ce que la théologie appelle la Tradition. Avec les Écritures et la Tradition, nous avons les deux piliers sémantiques dont dispose le christianisme pour faire œuvre de proclamation d'une bonne nouvelle.

Ce processus spécifique au christianisme postule que le dépôt originaire se redise dans des cultures différenciées. L'histoire, avec ses évolutions et ses diversités culturelles, entre dans le champ théologique chrétien. Les cultures humaines forment un pilier sémantique du discours chrétien. Ainsi, pour l'essentiel, la Révélation s'est donnée à entendre dans la culture juive. Mais dès le 1ier siècle de notre ère, elle s'est conceptualisée dans l'univers culturel gréco-romain. Il y a eu, en la matière, une telle interpénétration, que c'est la sémantique gréco-romaine qui fournira l'ossature de l'orthodoxie chrétienne. Cette impressionnante osmose pourra laisser croire à une identification pure et simple du christianisme avec la culture occidentale. On en est parfois venu à oublier que la chrétienté est le résultat d'un processus d'inculturation, et en aucun cas le modèle achevé de l'évangélisation. On peut se demander si ce n'est pas cet oubli qui conduit les différents fondamentalismes d'aujourd'hui à ériger une formulation théologique déterminée en vérité ultime.

Il paraît donc opportun de reprendre la question à nouveaux frais. Une mise en perspective culturelle du christianisme devrait aider à une plus juste analyse des difficultés qu'il rencontre, tant au plan pastoral que théologique. Car, selon le diagnostic lucide de Paul VI, « la rupture entre l'Évangile et la culture est sans doute le drame de notre époque » (Evangelii nuntiandi, n° 20).

La tension de l'interprétation

Le christianisme n'est pas, à l'instar du judaïsme et de l'islam, une religion du livre. Certes, il dispose d'Écritures propres. Mais celles-ci ne se réduisent pas à un corpus textuel fermé qui n'autoriserait que le commentaire indéfiniment repris. Les Écritures chrétiennes renvoient à une histoire, celle de Jésus de « Nazareth » (encore que l’on peut discuter sur ce « Nazareth », telle qu'elle a été consignée et interprétée par les premières communautés ecclésiales. Ce qui, entre autres, explique le fait, à bien des aspects paradoxal, que nous disposions de plusieurs Évangiles qui n’ont pas été conçus pour être mis en parallèle mais pour répondre à des questions d’églises primitives surprises de voir la Parousie tarder à venir. Autrement dit, l'Écriture en christianisme est d'emblée Tradition, c'est-à-dire traduction et interprétation de ce qui a été, à l'origine, pour que puissent bénéficier de l'événement initial ceux qui ne l'ont pas vécu historiquement.

En ce sens, on voit bien que le kérygme primitif s'est constitué à la jointure d'une histoire qui a concilié une double tradition culturelle. Celle évidemment du judaïsme qui est l'espace dans lequel évoluent Jésus lui-même et la première communauté de Jérusalem, présidée par Jacques, le frère du Seigneur. Mais rapidement, dès le 1er siècle, l'annonce évangélique s'est coulée dans l'univers culturel gréco-romain. Ce qui fait que l'annonce primitive utilisera une double sémantique à propos de la notion de Dieu : l'interprétation juive du Dieu-Dabar et la compréhension hellénique du Dieu-Logos qui prendra le pas avec l’élimination des judéo-chrétiens au profit des pagano-chrétiens puis finalement avec la main mise de Rome sur les églises d’Orient que l’on qualifie d’hérétiques car elle n’acceptent pas le concept de la divinité du Christ ni d’ailleurs le concept de Trinité.

Le christianisme s'inscrit dans la compréhension juive du Dieu transcendant qui parle et à ce titre est présent à l'histoire. Dans cette problématique est croyant celui qui écoute le Dieu-Parole. D'où le fameux Shéma-Israël (Dt 6, 4) qui résonne dans toute la Bible au point qu'Israël en fera la première phrase de sa profession de foi. Jésus garde cette perspective lorsqu'il affirme que sa vraie famille n'est pas biologique mais spirituelle. Elle rassemble ceux qui « écoutent la Parole de Dieu » (Lc 8, 21).

Avec le prologue de l'Évangile de Jean, c'est la conception grecque du Dieu-Logos qui entre dans la sémantique de la Révélation. La Parole ici n'est pas seulement récit, ou si l'on veut muthos qu'il importe d'écouter, elle est aussi logos, c'est-à-dire explication, raison d'être. À ce titre, l'homme participe à l'élaboration explicative de la Parole, puisque le logos définit sa propre rationalité. La Parole n'est plus seulement écoutée, récitée, elle appelle une interprétation. Ce qui nécessite de la part de l'homme tout un travail de compréhension. La Parole ne vient plus seulement à l'homme. l'Homme, avec ce qu'il est et vit, va à la Parole pour qu'elle devienne sens de son existence. Ce glissement dans le corps des Écritures chrétiennes montre, à lui seul, la porosité qu'il y a entre le message à annoncer et l'univers culturel auquel il s'adresse. Cette pratique est en rupture avec le judaïsme, pour qui il doit y avoir homogénéité entre message biblique et culture. Ici le message ne s'exporte pas hors de l'univers originel : religion et peuple s'identifient. Le peuple s’auto-proclame élu et dénie à quiconque le droit d’interpréter « sa » Torah.
Le fait que les Écritures chrétiennes soient d'emblée Tradition atteste que le christianisme n'est pas une « religion idéologique » à la dogmatique systématique, élaborée une fois pour toutes et à accepter comme telle. Tout à l'inverse, le christianisme primitif, à partir de son noyau juif, s'est formulé et consolidé dans la culture grecque. Celle-ci aura été ce que l'on pourrait appeler sa première matrice de mission, la tradition juive restant la référence de l'événement christique. Comme le rappelle Jean dès le premier verset de son Prologue, la Parole reste transcendante : « Au commencement était le Verbe-Logos, et le Verbe-Logos était auprès de Dieu, et le Verbe-Logos était Dieu. » Mais cette Parole s'inscrit dans l'immanence de l'histoire puisque « le Verbe-Logos s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1, 11).

Ainsi la Parole transcendante appelle des Écritures immanentes à l'histoire humaine. De cette interface qui définit le spécifique chrétien naît une véritable tension qui sous-tend l'histoire des communautés chrétiennes. Cette tension n'est pas sans risque, mais c'est le risque que s'est donné la Parole pour devenir levain en travail dans toute histoire et culture d'hommes. C'est le nécessaire risque des semailles toujours incertaines dans les terres humaines.

Quelle universalité du christianisme ?

Ce risque a été estompé pendant des siècles dans la mesure où christianisme et culture occidentale se sont tellement interpénétrés qu'on a pu croire qu'ils s'identifiaient. Le christianisme a tellement fécondé la culture gréco-romaine qui lui a fourni les instruments de sa conceptualisation, qu'il en est devenu le coefficient majeur. Il a été le maître d'œuvre de cette culture occidentale qui a unifié le continent européen sous la houlette et en référence à ses propres valeurs. De ce fait, le discours chrétien s'est cru universel du point de vue de sa sémantique, au nom de la prétention du logos grec à passer pour ce qui définit l'humain comme tel, à savoir la rationalité, la logique.

Remarquable convergence qui répond à la seule question qui vaille : qu'est-ce que l'homme ? L'homme se comprend à partir du Logos-raison, dit la tradition hellénique. C'est en cela même, ajoute le christianisme, que l'homme a une destinée divine. Il est apparenté au divin dans la mesure où Dieu est Verbe-Logos et qu'il est incarné en Jésus de « Nazareth » qui devient l'Écriture par excellence de l'inaccessible transcendance. Autour de cette convergence s'est unifié l'Occident. Ainsi le christianisme pourra répondre à l'exigence missionnaire de son Seigneur : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19).

Etre chrétien, c'est rester fidèle aux évangiles et non à une institution humaine !

Posté : 05 janv.06, 11:29
par neptune
piotr a dit:Etre chrétien, c'est rester fidèle aux évangiles et non à une institution humaine !



je rend grace a Dieu pour cette pensée vraie ,je pense le meme que toi .

Posté : 22 janv.06, 14:02
par Cassandre
neptune a écrit :piotr a dit:Etre chrétien, c'est rester fidèle aux évangiles et non à une institution humaine !
Je veux bien des sources de cette citation, c'est bien vu, ça…

Posté : 09 févr.06, 06:46
par Olivier
Cassandre a écrit : Je veux bien des sources de cette citation, c'est bien vu, ça…
Oui je suis d'accord avec ces remarques car rester fidèle à l'évangile est équivalent à garder la parole ou demeurer dans la parole de Jésus.

Je vous communique donc ci dessous trois citations que j'ai trouvées et qui utilisent ces deux expressions indiquants que c'est cela être chrétien et non pas le fait de rester fidèle à une institution humaine.

Jean 8:31 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ;

Jean 8:51 En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort.

1 Jean 2:5 Mais celui qui garde sa parole, l'amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en lui.

Dans les deux premiers versets, l'apôtre Jean cite les paroles de Jésus et dans le troisième verset, l'apôtre Jean se réfère à Jésus.

Posté : 22 févr.06, 07:20
par Nickie
:shock: Et moi je vous dit en toute justice, qu' "etre Chretien" c'est de devenir des enfants de Dieu, en acceptant Sa Grace qu'Il nous a donné. Et que Sa Grace c'est le prix qu'Il a payé pour nous en mourrant sur la croix entant qu'Agneau de Dieu.

On pourrait s'assoir ici ensemble et partager ensemble, les uns avec les autres, en tout amitié et respect pour la cause sur les traditions religieuses et sur tous les beaux livres qui ont été écrits par l'un et par l'autre, mais ca ne rimerait absolument à rien. Ca ne rimerait absolumet à rien, je vous le dis, en ce qui a trait à répondre à la question, à savoir c'est quoi ça veut dire pour le vrai etre un Chrétien... Car devenir Chrétien ne se retrouve aucunement dans un livre voué à un exercise sur la Chrétienneté. Etre Chrétien, c'est d'accepter que Jésus est mort pour moi personnellement, et qu'Il m'a tant aimé, moi personnellement, qu'Il s'est offert pour moi personnellement sur la croix, et qu'il m'a sauvé, moi personnellment, des feux de l'enfer, et que par sa mort sur la croix, Il me donne la vie éternelle, à moi personnellement.

N'est ce pas la le sommum de son but sur la terre. Qui est Chrétien acceptera ce geste sacrificatoire de la part de son Messie, et prendra sur lui le fardeau de Jesus...

Il est écrit dans Galates 3:26

.26 Car vous etes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ
Es. 56, 5. Jn. 1, 12. Ro. 8, 15. Ga. 4, 5