Daisaku Ikéda le "maitre" de la Soka Gakkai
Posté : 31 mars18, 22:29
Témoignage d’une ancienne interprète officielle de Daisaku Ikeda
Je suis née dans une famille de membres de la Sôka Gakkai. Mes parents faisaient les activités avec enthousiasme et offraient leur maison comme lieu d’activités. Pour Kôsen Rufu, ils ont déménagé afin de disposer d’un lieu de réunion plus vaste. Ils ont également fait construire une nouvelle maison ou encore, ils ont fourni un kaikan doté d’une salle de pratique de 160m².
A l’époque où je fréquentais encore le lycée de Shizuoka, ma mère était très amie avec une femme. C’est ainsi que j’ai appris que cette dernière était la maitresse d’Ikeda Sensei.
Elle était mariée et avait des enfants. Son mari était au courant de la nature de la relation entre sa femme et le président Ikeda. A titre de récompense pour son silence, il fut nommé grand dirigeant.
A cet âge où l’on est très sensible, tout en ressentant de la répulsion vis-à-vis de cette chose, je faisais des efforts dans mes études, afin de réaliser le rêve qui me tenait depuis le collège, de devenir interprète et je rentrais à l’université Sôka.
Pendant mes études à l’université, je pris conscience que « devenir interprète ne devait pas être uniquement pour mon autosatisfaction, mais parce que dans le monde il y a des gens qui recherchent l’enseignement de Nichiren Daishônin et qu’il faut le leur transmettre correctement ». A partir de ce moment, je me consacrai entièrement à l’étude de l’anglais et aux activités de la pratique.
Choquée
A cette époque, la traductrice en anglais de Daisaku Ikeda était Ryôko Yagura. Alors que je poursuivais mes études à l’université, elle annonça son mariage. Dès lors, la sélection pour « remplacer Ryôko Yagura » commença. Bien qu’encore étudiante, je fus choisie comme membre du groupe de traduction appelé « brigade Ryôko ».
Le but de ce groupe était de « former des interprètes pouvant aider Ikeda Sensei afin de prendre la relève de Ryôko Yagura ». Hormis l’anglais, il était composé d’interprètes en d’autres langues, en tout 7 ou 8 personnes.
C’est à l’occasion de la création de la brigade Ryôko que pour la première fois, j’ai rencontré de près le président Ikeda qui, pour moi, était jusqu’alors une existence relativement lointaine. J’avais bien sûr été présente pour les photos commémoratives lorsqu’il venait à l’université Sôka, où lorsqu’il y donnait des discours ou des déjeuners, mais je n’étais qu’une personne parmi de nombreuses autres. C’est alors que j’ai vu Sensei juste devant moi.
Quand je l’ai vu de près il me donna l’impression d’être « un homme à l’attitude présomptueuse et irrévérencieuse ». Toutefois, dans la mesure où à l’époque je croyais qu’« Ikeda Sensei est le guide absolu dans la foi » j’ai tout de suite pensé « comment puis-je manquer autant de foi ? Si je pense de la sorte, c’est parce que c’est moi qui suis sale ». C’est ainsi que j’ai enterré mes intuitions.
Lors de cette première rencontre, une autre chose m’a laissée perplexe.
Une des membres de la brigade Ryôko demanda à Sensei : « la santé de ma grand-mère qui a dépassé les quatre vingt ans s’affaiblit. Que dois-je faire » ? La réponse fut : « elle a vécu jusqu’à cet âge-là, ça va comme ça ».
Cette réponse ne me satisfaisait pas du tout. Je pris néanmoins la décision de ne pas trop réfléchir et de tout garder enfoui en moi.
Quand j’y repense à présent, je me dis qu’aucun être humain n’a le droit de juger qu’une personne a suffisamment vécu ou non. A mon sens, les paroles d’un véritable pratiquant du bouddhisme devraient être « soutenez-la bien en famille afin de lui faire accumuler de la bonne fortune jusqu’au bout ».
En tout cas, telle fut ma première rencontre avec Ikeda Sensei en personne.
interdiction d’aventures amoureuses
Par la suite, à la fin de mes études à l’université, j’ai été nommée la plus jeune « traductrice officielle » d’Ikeda Sensei et ait subi un entrainement en ce sens au centre de la Sôka Gakkai. Encouragée par le directeur du département international, par la responsable des jeunes filles, j’ai été progressivement amenée auprès d’Ikeda Sensei.
Pendant ce temps, la traductrice en Portugais qui suivait le même entrainement que moi, s’était trouvé un petit copain, s’attirant ainsi la colère d’Ikeda Sensei qui l’engueula, criant « C’est pas ça le but ». Il était donc interdit aux interprètes du président d’avoir un copain.
On m’a moi-même sévèrement mise en garde. La raison était : « si on fréquente, on pense à son copain et on ne peut plus se concentrer sur le travail d’interprète de Sensei ». Voilà encore une chose avec laquelle je ne pouvais pas être d’accord. Je me disais en moi-même « la foi véritable, n’est-ce pas se construire une personnalité forte, sur laquelle les tentations et les démons qui nous entourent n’ont aucune influence ? Si ce n’est pas le cas, alors être l’interprète d’Ikeda Sensei implique de rester vieille fille toute sa vie».
C’est lors d’un long voyage aux Etats-Unis en tant que traductrice, que j’ai fortement réalisé que cette « interdiction de relations amoureuses » émanait de la propre volonté d’Ikeda Sensei. Lui-même était venu en Amérique et c’est avec plusieurs autres interprètes que je l’ai rencontré de nouveau. Dès qu’il ma vue, il s’est écrié me montrant du doigt : « Hé ? C’est quoi ça déjà » ? J’avais l’impression d’être un objet.
Quelque peu choquée, je suis restée bouche bée, incapable de répondre. Quelqu’un lui a alors présenté ma situation. Soudain, sans cohérence logique, il me demanda « t’as un copain » ? Il me bombarda deux ou trois fois de la même question. Je ne pus répondre que « non ». Il rétorqua : « non ! J’y crois pas, ça m’inquiète ». Il se tourna alors vers une femme du 1er bureau des affaires générales et lui donna des instructions.
J’ai compris pas la suite qu’il avait demandé à cette femme de prendre contact régulièrement avec moi pendant mon séjour aux États-Unis avec pour mission de surveiller que je ne me trouve pas un boy-friend.
le Gongyô par procuration
A peu près deux ans avant mon départ pour les Etats Unis, j’ai eu l’occasion de participer à un déjeuner avec Sensei au centre de la Sôka Gakkai. Nous étions six, y compris une femme venue de l’étranger.
Voyant l’attitude du président Ikeda se laissant servir par une jeune et jolie membre du 1er bureau des affaires générale l’entourant de prévenance, je me demandais avec naïveté « pourquoi ne peut-il pas au moins manger tout seul » ?
De plus, en mangeant près de lui, je me suis rendu compte à quel point il était vulgaire. Il rote la bouche grande ouverte, fait du bruit en mangeant…
Et puis, il s’avère que Sensei ne faisait pas sérieusement Gongyô. J’ai entendu de la bouche de Ryôko Yagura la chose suivante :
« Lorsque Sensei part pour l’Union Soviétique, il ne peut pas faire Gongyô dans ces pays communistes, aussi je fais deux Gongyô le matin et le soir, un pour lui et un pour moi ».
Même dans les pays communistes, on peut toujours faire Gongyô dans sa chambre d’hôtel. Le fait que Sensei ne faisait pas Gongyô fut un tel choc pour moi que j’ai eu de la peine à le croire. J’ai cependant entendu deux fois Ryôko Yagura raconter la même chose.
Ryôko Yagura qui, jusqu’à ces dernières années a servi Daisaku Ikeda avec une confiance absolue au point de faire Gongyô à se place, a été arrêtée il y a deux ans pour possession de cannabis. Cette affaire raconte bien l’état actuel de l'Ikeda-Sôka Gakkai.
Des propos injurieux
La première fois que j’ai entendu Sensei prononcer des paroles agressive vis-à-vis de la Nichiren Shôshû, fut au mois d’août 1990. Alors que des membres d’outremer étaient présents, il commença subitement à critiquer les moines.
En outre, c’était sans suite logique. Il lança brusquement une sorte de manifeste qu’il répéta plusieurs fois « Ne vous laissez pas avoir » !
Il y eut une fois l’épisode suivant :
Juste avant son discours, Sensei fit parvenir son texte au bureau des traductrices. Ryôko Yagura ne pouvant pas tout lire et traduire à elle seule, nous nous sommes réparti la tâche et nous avons commencé à traduire en écrivant à la main.
Ryôko Yagura tenta de faire correspondre les feuillets avec le discours de Sensei. La tâche n’était pas aisée, d’autant plus qu’il s’agissait d’écritures manuelles faites dans la hâte. De plus, sans aucun lien avec ce qu’il était en train de dire, il se mit à improviser des critiques de la Nichiren Shôshû. Elle a eu beaucoup de difficultés pour traduire et m’a confié après « j’avais envie de pleurer ».
Entendant Sensei multiplier des critiques haineuses à l’encontre de la Nichiren Shôshû et finalement dire « il n’est pas nécessaire de faire le Gongyô en cinq assises », j’ai compris que la Sôka Gakkai était parfaitement anormale et quitté cette organisation en mars 1991.
https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/08/ ... e-de-blog/
Je suis née dans une famille de membres de la Sôka Gakkai. Mes parents faisaient les activités avec enthousiasme et offraient leur maison comme lieu d’activités. Pour Kôsen Rufu, ils ont déménagé afin de disposer d’un lieu de réunion plus vaste. Ils ont également fait construire une nouvelle maison ou encore, ils ont fourni un kaikan doté d’une salle de pratique de 160m².
A l’époque où je fréquentais encore le lycée de Shizuoka, ma mère était très amie avec une femme. C’est ainsi que j’ai appris que cette dernière était la maitresse d’Ikeda Sensei.
Elle était mariée et avait des enfants. Son mari était au courant de la nature de la relation entre sa femme et le président Ikeda. A titre de récompense pour son silence, il fut nommé grand dirigeant.
A cet âge où l’on est très sensible, tout en ressentant de la répulsion vis-à-vis de cette chose, je faisais des efforts dans mes études, afin de réaliser le rêve qui me tenait depuis le collège, de devenir interprète et je rentrais à l’université Sôka.
Pendant mes études à l’université, je pris conscience que « devenir interprète ne devait pas être uniquement pour mon autosatisfaction, mais parce que dans le monde il y a des gens qui recherchent l’enseignement de Nichiren Daishônin et qu’il faut le leur transmettre correctement ». A partir de ce moment, je me consacrai entièrement à l’étude de l’anglais et aux activités de la pratique.
Choquée
A cette époque, la traductrice en anglais de Daisaku Ikeda était Ryôko Yagura. Alors que je poursuivais mes études à l’université, elle annonça son mariage. Dès lors, la sélection pour « remplacer Ryôko Yagura » commença. Bien qu’encore étudiante, je fus choisie comme membre du groupe de traduction appelé « brigade Ryôko ».
Le but de ce groupe était de « former des interprètes pouvant aider Ikeda Sensei afin de prendre la relève de Ryôko Yagura ». Hormis l’anglais, il était composé d’interprètes en d’autres langues, en tout 7 ou 8 personnes.
C’est à l’occasion de la création de la brigade Ryôko que pour la première fois, j’ai rencontré de près le président Ikeda qui, pour moi, était jusqu’alors une existence relativement lointaine. J’avais bien sûr été présente pour les photos commémoratives lorsqu’il venait à l’université Sôka, où lorsqu’il y donnait des discours ou des déjeuners, mais je n’étais qu’une personne parmi de nombreuses autres. C’est alors que j’ai vu Sensei juste devant moi.
Quand je l’ai vu de près il me donna l’impression d’être « un homme à l’attitude présomptueuse et irrévérencieuse ». Toutefois, dans la mesure où à l’époque je croyais qu’« Ikeda Sensei est le guide absolu dans la foi » j’ai tout de suite pensé « comment puis-je manquer autant de foi ? Si je pense de la sorte, c’est parce que c’est moi qui suis sale ». C’est ainsi que j’ai enterré mes intuitions.
Lors de cette première rencontre, une autre chose m’a laissée perplexe.
Une des membres de la brigade Ryôko demanda à Sensei : « la santé de ma grand-mère qui a dépassé les quatre vingt ans s’affaiblit. Que dois-je faire » ? La réponse fut : « elle a vécu jusqu’à cet âge-là, ça va comme ça ».
Cette réponse ne me satisfaisait pas du tout. Je pris néanmoins la décision de ne pas trop réfléchir et de tout garder enfoui en moi.
Quand j’y repense à présent, je me dis qu’aucun être humain n’a le droit de juger qu’une personne a suffisamment vécu ou non. A mon sens, les paroles d’un véritable pratiquant du bouddhisme devraient être « soutenez-la bien en famille afin de lui faire accumuler de la bonne fortune jusqu’au bout ».
En tout cas, telle fut ma première rencontre avec Ikeda Sensei en personne.
interdiction d’aventures amoureuses
Par la suite, à la fin de mes études à l’université, j’ai été nommée la plus jeune « traductrice officielle » d’Ikeda Sensei et ait subi un entrainement en ce sens au centre de la Sôka Gakkai. Encouragée par le directeur du département international, par la responsable des jeunes filles, j’ai été progressivement amenée auprès d’Ikeda Sensei.
Pendant ce temps, la traductrice en Portugais qui suivait le même entrainement que moi, s’était trouvé un petit copain, s’attirant ainsi la colère d’Ikeda Sensei qui l’engueula, criant « C’est pas ça le but ». Il était donc interdit aux interprètes du président d’avoir un copain.
On m’a moi-même sévèrement mise en garde. La raison était : « si on fréquente, on pense à son copain et on ne peut plus se concentrer sur le travail d’interprète de Sensei ». Voilà encore une chose avec laquelle je ne pouvais pas être d’accord. Je me disais en moi-même « la foi véritable, n’est-ce pas se construire une personnalité forte, sur laquelle les tentations et les démons qui nous entourent n’ont aucune influence ? Si ce n’est pas le cas, alors être l’interprète d’Ikeda Sensei implique de rester vieille fille toute sa vie».
C’est lors d’un long voyage aux Etats-Unis en tant que traductrice, que j’ai fortement réalisé que cette « interdiction de relations amoureuses » émanait de la propre volonté d’Ikeda Sensei. Lui-même était venu en Amérique et c’est avec plusieurs autres interprètes que je l’ai rencontré de nouveau. Dès qu’il ma vue, il s’est écrié me montrant du doigt : « Hé ? C’est quoi ça déjà » ? J’avais l’impression d’être un objet.
Quelque peu choquée, je suis restée bouche bée, incapable de répondre. Quelqu’un lui a alors présenté ma situation. Soudain, sans cohérence logique, il me demanda « t’as un copain » ? Il me bombarda deux ou trois fois de la même question. Je ne pus répondre que « non ». Il rétorqua : « non ! J’y crois pas, ça m’inquiète ». Il se tourna alors vers une femme du 1er bureau des affaires générales et lui donna des instructions.
J’ai compris pas la suite qu’il avait demandé à cette femme de prendre contact régulièrement avec moi pendant mon séjour aux États-Unis avec pour mission de surveiller que je ne me trouve pas un boy-friend.
le Gongyô par procuration
A peu près deux ans avant mon départ pour les Etats Unis, j’ai eu l’occasion de participer à un déjeuner avec Sensei au centre de la Sôka Gakkai. Nous étions six, y compris une femme venue de l’étranger.
Voyant l’attitude du président Ikeda se laissant servir par une jeune et jolie membre du 1er bureau des affaires générale l’entourant de prévenance, je me demandais avec naïveté « pourquoi ne peut-il pas au moins manger tout seul » ?
De plus, en mangeant près de lui, je me suis rendu compte à quel point il était vulgaire. Il rote la bouche grande ouverte, fait du bruit en mangeant…
Et puis, il s’avère que Sensei ne faisait pas sérieusement Gongyô. J’ai entendu de la bouche de Ryôko Yagura la chose suivante :
« Lorsque Sensei part pour l’Union Soviétique, il ne peut pas faire Gongyô dans ces pays communistes, aussi je fais deux Gongyô le matin et le soir, un pour lui et un pour moi ».
Même dans les pays communistes, on peut toujours faire Gongyô dans sa chambre d’hôtel. Le fait que Sensei ne faisait pas Gongyô fut un tel choc pour moi que j’ai eu de la peine à le croire. J’ai cependant entendu deux fois Ryôko Yagura raconter la même chose.
Ryôko Yagura qui, jusqu’à ces dernières années a servi Daisaku Ikeda avec une confiance absolue au point de faire Gongyô à se place, a été arrêtée il y a deux ans pour possession de cannabis. Cette affaire raconte bien l’état actuel de l'Ikeda-Sôka Gakkai.
Des propos injurieux
La première fois que j’ai entendu Sensei prononcer des paroles agressive vis-à-vis de la Nichiren Shôshû, fut au mois d’août 1990. Alors que des membres d’outremer étaient présents, il commença subitement à critiquer les moines.
En outre, c’était sans suite logique. Il lança brusquement une sorte de manifeste qu’il répéta plusieurs fois « Ne vous laissez pas avoir » !
Il y eut une fois l’épisode suivant :
Juste avant son discours, Sensei fit parvenir son texte au bureau des traductrices. Ryôko Yagura ne pouvant pas tout lire et traduire à elle seule, nous nous sommes réparti la tâche et nous avons commencé à traduire en écrivant à la main.
Ryôko Yagura tenta de faire correspondre les feuillets avec le discours de Sensei. La tâche n’était pas aisée, d’autant plus qu’il s’agissait d’écritures manuelles faites dans la hâte. De plus, sans aucun lien avec ce qu’il était en train de dire, il se mit à improviser des critiques de la Nichiren Shôshû. Elle a eu beaucoup de difficultés pour traduire et m’a confié après « j’avais envie de pleurer ».
Entendant Sensei multiplier des critiques haineuses à l’encontre de la Nichiren Shôshû et finalement dire « il n’est pas nécessaire de faire le Gongyô en cinq assises », j’ai compris que la Sôka Gakkai était parfaitement anormale et quitté cette organisation en mars 1991.
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