l'euthanasie et le suicide assisté

[levergero]

Le Conseil Economique, social et environnemental (CESE) propose de légaliser euthanasie et suicide assisté.

Beaucoup demandent une loi autorisant ceux et celles qui souhaiteraient partir, entourés des leurs, à le faire.

Pour eux, il ne s'agit pas de suicide, mais de mettre fin à ses jours et de partir debout. C'est un paradoxe, mais donner le droit de partir à ces personnes-là pourrait bien leur donner l'envie de rester; Car donner le droit de mourir ne fait pas mourir. Cela rassure sur la mort.

Les gens âgés n'ont pas peur de mourir : elles ont peur de mal mourir et l'on meurt mal en France car les services de soins palliatifs sont quasi inexistants dans nos hôpitaux faute de lits, de médecins, d'infirmières, d'aides-soignantes.

Le maintien médicalisé à domicile, n'en parlons pas, il n'existe pas.

Evidemment l'Eglise catholique et sa hiérarchie sont vent debout contre en raison de sa doctrine 'C'est Dieu qui donne la vie, seul il peut la reprendre - Tu ne tueras point".

[Veigsidhe Karvgwenn]

Ha oui c'est triste comme constat, c'est vrais que les médecins sont durs a trouver surtout ici en Bretagne.
Et les hôpitaux j'y passe un temps fou, pour raisons de problèmes de santé, ma mère quand a elle travail dans l'aide a domicile, elle a vécus des situations vraiment difficile ou les gens étaient mal traiter, et des fin de vie que je ne décrirait pas tellement ça fait mal au coeur d'apprendre ça.
L'état devrait faire quelque chose... Mais...
Après la Hiérarchie de L'Eglise Catholique on peut comprendre, ils font leur travail, alors comme tu la dit c'est alors le Dieu unique qui donne la vie, seul il peut la reprendre, et si je ne me trompe pas dans le Christianisme il y a aussi la notion du faite que la vie et toujours plus forte que la mort. Bon après les souffrances sont souvent la aussi. Mais entre sa et les lois pour l'euthanasie, on devrait quand même bien pouvoir trouver une solutions pour venir en aide aux personnes qui souffres, c'est le plus important, je trouve.
C'est compliquer ce genres de situations... A notre niveau personnel on ne peut pas faire grand chose a par en parler comme on le fait là.
C'est bien d'en parler.

[septour]

DIEU a cree ttes les possibilites dont le suicide et l'avortement, etc, etc, c'est donc une porte ouverte vers la VIE de l'autre cote de celle ci. ON l'appelle a tort: Mort. En fait ce n'est que le corps qui meurt....et qui de tte facon nous lachera tot ou tard.
Je suggere de créer une association qui apportera le soutien ''materiel'' a ceux qui ont decide de repartir.

[Estrabolio]

Le problème vient aussi de la volonté de la médecine de réanimer à tout prix, de maintenir en vie coûte que coûte et une fois que la personne est sous assistance respiratoire, nourrie artificiellement etc. on se pose la question de son maintien ou pas en vie...... c'est avant qu'il faudrait peut être se poser la question.

[levergero]

Les parents de Vincent Lambert viennent de saisir le tribunal pour qu'il annule la décision du CHU de Nancy d'arrêter les traitements qui maintiennent en vie végétative leur fils depuis DIX ans.
La mère est engluée dans son idéologie catho tradie.
La décision doit être prise rapidement.

[levergero]

Un australien de 104 ans, sans pathologie grave, mais très gêné quand même par les faiblesses dues à son grand âge et estimant qu'il avait assez vécu, qu'il s'ennuyait, que sa vie n'avait plus d'intérêt, a décidé de se rendre en Suisse pour recevoir d'un médecin une piqûre létale lui permettant de s'en aller sans s'en apercevoir, sans la moindre douleur. Evidemment cela a un coût de l'ordre de 8.000 dollars plus les frais (une collecte lui a permis de recevoir la somme nécessaire). cette sorte d'euthanasie n'est pas autorisée en Australie.

Etant moi-même plutôt très âgé, je le comprends parfaitement.

[omicron]

levergero

vous dites que vous comprenez parfaitement le choix de cet homme.
Et moi donc !
J'irai même plus loin que vous en me réjouissant de vivre à une époque qui peut offrir à quelqu'un une mort douce et choisie !
Quelle chance d'avoir la possibilité de se dire un jour, à soi-même : " bon maintenant, ça suffit, j'ai bien vécu, j'ai apporté beaucoup autour de moi, mais je sens bien maintenant que je deviens un poids, pour moi et pour les autres. Je préfère arrêter là, entouré de tous ceux qui comptent pour moi, au son de mon air préféré."
Il s'agit là de l'expression la plus éclairée du sens de la dignité humaine et du libre arbitre.

En contrepoint de cette décision sage mais encore privilégiée, j'ai l'image pathétique de Jean-Paul II accroché à sa croche, courbé et lucide jusqu'à un point qu'on ne saura jamais, entêté à l'idée de montrer une image doloriste de son supposé courage devant la déchéance.
Vous m'excuserez d'être dur, mais j'y ai cru en son temps.
Maintenant, c'est fini

[Saint Glinglin]

Les gens âgés n'ont pas peur de mourir : elles ont peur de mal mourir et l'on meurt mal en France car les services de soins palliatifs sont quasi inexistants dans nos hôpitaux faute de lits, de médecins, d'infirmières, d'aides-soignantes.

Pendant des millénaires, les vieux sont morts dans leur lit, entourés de leurs proches et sans personnel médical.

[levergero]

Le scientifique australien de 104 ans s'est donné la mort en Suisse
10/05/2018 à 16h16
Cet homme qui ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée, a été contraint de voyager en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté.
David Goodall venu jusqu'en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté que son pays lui refusait, s'est éteint jeudi à Bâle (nord), après une injection de barbituriques, a annoncé la Fondation Exit International.
"À 12h30 (10h30 GMT) aujourd'hui, le professeur David Goodall, 104 ans, s'est éteint paisiblement à Bâle, en Suisse, d'une injection de Nembutal" (barbiturique), a tweeté le Dr. Philip Nitschke, fondateur d'Exit International, qui l'avait aidé à organiser son dernier voyage.

David Goodall ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée et qu'il était temps de partir. Après une tentative de suicide ratée en début d'année, David Goodall avait demandé aux autorités australiennes de bénéficier d'un suicide assisté. Mais devant leur refus, il avait été contraint de voyager jusqu'en Suisse, où plusieurs fondations offrent ce service.
Un exil qu'il ressentait avec amertume:
"J'aurais préféré terminer en Australie et je regrette vraiment que l'Australie soit en retard sur la Suisse" en matière de droit à mourir, avait-il expliqué devant les journalistes mercredi dans un hôtel de Bâle.
C'est la fondation suisse Eternal Spirit qui a accepté de l'aider à se donner la mort.
Un dernier repas avec sa famille
Ce chercheur associé honoraire à l'Université Edith Cowan de Perthil avait quitté l'Australie la semaine dernière pour rendre visite à son fils à Bordeaux (France), avant d'arriver lundi en Suisse. Eternal Spirit avait mis à sa disposition un appartement où le centenaire a pu être entouré de ses petits-enfants et d'un ami jusqu'à ses derniers instants.

"Je ne veux plus continuer à vivre", avait-il répété la veille devant les médias, affirmant n'avoir aucune hésitation.
Pour montrer qu'il ne ressentait pas de tristesse, ni de regret de quitter la scène, il s'était mis à chanter, d'une voix encore forte, un extrait en allemand de l'Hymne à la joie de la 9e symphonie de Beethoven, sa musique préférée, une performance saluée par des applaudissements.
Jeudi, après un dernier repas avec sa famille -fish and chips et cheesecake, ses plats préférés- il s'est allongé et un assistant a placé une intraveineuse dans son bras. Mais conformément, à la législation suisse, c'est le centenaire qui a lui-même ouvert la valve pour libérer le produit létal à base de pentobarbital de sodium, un sédatif puissant qui à forte dose stoppe les battements du cœur.

* * * * * * *

Cet homme a très bien agi. C'était son désir et il a pu le réaliser grâce à la législation suisse.

[levergero]

Le scientifique australien de 104 ans s'est donné la mort en Suisse
10/05/2018 à 16h16
Cet homme qui ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée, a été contraint de voyager en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté.
David Goodall venu jusqu'en Suisse pour bénéficier d'un suicide assisté que son pays lui refusait, s'est éteint jeudi à Bâle (nord), après une injection de barbituriques, a annoncé la Fondation Exit International.
"À 12h30 (10h30 GMT) aujourd'hui, le professeur David Goodall, 104 ans, s'est éteint paisiblement à Bâle, en Suisse, d'une injection de Nembutal" (barbiturique), a tweeté le Dr. Philip Nitschke, fondateur d'Exit International, qui l'avait aidé à organiser son dernier voyage.

David Goodall ne souffrait d'aucune maladie en phase terminale, mais jugeait que sa qualité de vie s'était détériorée et qu'il était temps de partir. Après une tentative de suicide ratée en début d'année, David Goodall avait demandé aux autorités australiennes de bénéficier d'un suicide assisté. Mais devant leur refus, il avait été contraint de voyager jusqu'en Suisse, où plusieurs fondations offrent ce service.
Un exil qu'il ressentait avec amertume:
"J'aurais préféré terminer en Australie et je regrette vraiment que l'Australie soit en retard sur la Suisse" en matière de droit à mourir, avait-il expliqué devant les journalistes mercredi dans un hôtel de Bâle.
C'est la fondation suisse Eternal Spirit qui a accepté de l'aider à se donner la mort.
Un dernier repas avec sa famille
Ce chercheur associé honoraire à l'Université Edith Cowan de Perthil avait quitté l'Australie la semaine dernière pour rendre visite à son fils à Bordeaux (France), avant d'arriver lundi en Suisse. Eternal Spirit avait mis à sa disposition un appartement où le centenaire a pu être entouré de ses petits-enfants et d'un ami jusqu'à ses derniers instants.

"Je ne veux plus continuer à vivre", avait-il répété la veille devant les médias, affirmant n'avoir aucune hésitation.
Pour montrer qu'il ne ressentait pas de tristesse, ni de regret de quitter la scène, il s'était mis à chanter, d'une voix encore forte, un extrait en allemand de l'Hymne à la joie de la 9e symphonie de Beethoven, sa musique préférée, une performance saluée par des applaudissements.
Jeudi, après un dernier repas avec sa famille -fish and chips et cheesecake, ses plats préférés- il s'est allongé et un assistant a placé une intraveineuse dans son bras. Mais conformément, à la législation suisse, c'est le centenaire qui a lui-même ouvert la valve pour libérer le produit létal à base de pentobarbital de sodium, un sédatif puissant qui à forte dose stoppe les battements du cœur.

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Cet homme a très bien agi. C'était son désir et il a pu le réaliser grâce à la législation suisse.

[Boemboy]

Vient un jour où on fait le bilan de ce qui nous reste à vivre. A l"actif on trouve la satisfaction de voir l'évolution de la vie, de jouir de l'affection des siens. Au passif, l'état de son corps qui ne cesse de se dégrader. D'abord les performances physiques et mentales qui baissent, mais aussi, souvent, la maladie avec ses souffrances et ses journées perdues à attendre un peu de calme...
On sait qu'il n'y a aucun progrès à attendre. Si on a de la chance, on a peu de maladie.
Quand on arrive au point où ce qu'on sait, ce qu'on a appris de la vie n'intéresse personne, que les plaisirs disponibles sont limités et que la santé devient une préoccupation permanente, on se demande à quoi sert de se lever chaque matin !

[omicron]

(...)
Quand on arrive au point où ce qu'on sait, ce qu'on a appris de la vie n'intéresse personne, que les plaisirs disponibles sont limités et que la santé devient une préoccupation permanente, on se demande à quoi sert de se lever chaque matin !

C'est tellement vrai !
mais inaccessible aux moins de...
60 ans ?
70 ans ?
80 ans ?

[levergero]

Il n'y a pas d'âge minimum exigé en Belgique et en Suisse mais il faut avoir un avis médical.

[omicron]

Ce n'était pas le but de mon com.
Je voulais simplement dire que le raisonnement de Boemboy n'est "intellectuellement" pas accessible avant d'avoir atteint un certain âge.
Et je souhaite pas être désobligeant en disant ça, c'est juste même très sain qu'avant d'avoir atteint un certain âge, on ne puisse pas admettre "l'inutilité de se lever le matin".

[Boemboy]

OK, omicron, c'est ce que j'avais compris...