Articles relatifs à Bergoglio
Posté : 17 avr.18, 09:39
Si l'Antéchrist réussit, c'est parce que les Catholiques ne réagissent pas : le malheur les attend !
Il est temps pour les Catholiques de faire face à la vérité sur la confusion papale
Par : Steve Skojec
Éditorialiste en chef de One Peter Five
Le 13 avril 2018
Bien que le nombre de Catholiques qui se sont exprimés au sujet du Pontificat du Pape François ait augmenté au cours des derniers mois, un phénomène étrange continue cependant de s'affirmer : une sorte de dissonance cognitive dans laquelle les fidèles cherchent à trouver une explication, aussi éloignée soit-elle, pour se rassurer que ce qui se passe ne peut pas vraiment être aussi troublant que cela puisse paraître.
À titre d'exemple, voyez le blog de John Clark, publié le 10 avril sur le site National Catholic Register, où il aborde la question des pensées du Pape François sur l'existence de l'Enfer, tirée de la conversation maintenant infâme avec Eugenio Scalfari, le fondateur athée du journal La Repubblica en Italie.
Si vous voulez connaître la position de Clark sur la question, ne cherchez pas plus loin que le titre : « Le Pape François dit : « Convertissez-vous, donc vous ne finirez pas en enfer » ».
Pour les lecteurs réguliers ici, il peut sembler difficile de croire que ce genre de chose se passe encore. Mais pour beaucoup de fidèles, les Catholiques qui vont à la Messe avec un instinct ( typiquement sain ) pour défendre la papauté, en venir à se rendre compte que la source de confusion autour de cette papauté est le Pape lui-même peut être une pilule difficile à avaler.
Clark donne un bref récapitulatif des événements survenus à la fin du mois dernier, que je ne répéterai pas ici pour des raisons d'espace. Il poursuit en professant, comme tout bon Catholique le ferait, l'enseignement de la foi sur la réalité de l'Enfer. Mais Clark parvient à une conclusion bien intentionnée mais, je crains de le dire, plus qu'un peu naïve. Et par là je veux dire que, comme une méthode de contradiction, il se concentre sur les choses que François a dites qui apparemment démontrent sa croyance orthodoxe. Clark soutient que « ce sont des citations réelles, qui sont plus lourdes que, disons, des trucs inventés ».
« Malgré toute cette confusion » écrit Clark, « il faut noter pour les archives que le Pape François n'a guère hésité à parler de l'Enfer ». Il poursuit :
« Dans une méditation matinale du 22 novembre 2017, par exemple, confronté à l'idée que la discussion sur l'Enfer pourrait effrayer les gens, le Pape François a dit : « C'est la vérité. Parce que si vous ... vivez toujours loin du Seigneur, peut-être y a-t-il le danger, le danger de continuer ainsi, loin du Seigneur pour l'éternité ». Au-delà de cela, il a spécifiquement averti les membres de la Mafia : « Convertissez-vous, il est encore temps pour que vous ne finissiez pas en enfer. C'est ce qui vous attend si vous continuez dans cette voie ». Bien sûr, ce sont des citations réelles, qui sont plus lourdes que, disons, des trucs inventés. »
Clark poursuit en adoptant l'approche plutôt prévisible consistant à attaquer les standards journalistiques de M. Scalfari, allant jusqu'à dire, « Scalfari est un journaliste au même titre que je suis un astronaute » parce que Clark a regardé le film Apollo, il y a 13 décennies .
Mais ce n'est vraiment pas juste. Pas à Scalfari, pas au Pape, et pas au reste d'entre nous, qui sont apparemment joués par le Vatican comme un tas d’amateurs.
Comme je l'ai détaillé dans ma propre chronique du 29 mars sur le sujet, il est clair que les jeux sont joués avec la vérité — et que Scalfari, le Pape François et l'équipe des relations publiques du Vatican jouent chacun leur rôle respectif. Quand ces « interviews » controversées sortent, ils le font à chaque fois sous couvert de « pratiques journalistiques peu fiables » — Scalfari n'enregistre pas ses conversations ou ne prend pas des notes, mais les reconstruit de mémoire. Et pourtant, elles ne sont jamais récupérées pour une réfutation directe ou une correction du Bureau de Presse du Saint-Siège ou du Pape lui-même. Ce avec quoi nous nous sommes donc laissés, c'est à la fois l'impression que le Pape a dit quelque chose de profondément controversé et erroné, mais aussi l'impression que le Vatican a dit qu'il ne l'a pas fait. Le fait qu'il s'agisse à la fois d'impressions et de faits fait partie du jeu — un jeu qui laisse les médias mondiaux libres de rapporter ce que le Pape dit être évangélique — et cela laisse les fidèles très incertains sur ce qu'il faut croire.
L'approche de Clark à ce sujet cherche à rassurer ces Catholiques confus et c'est un désir louable. Le problème avec le récit du Pape en tant que victime d'un journalisme médiocre est que ses conversations avec Scalfari sont prolifiques et elles continuent malgré les retombées. Selon moi, le Pape a eu ces conversations — ou au moins certaines d'entre elles — publiées au moins à huit reprises et, dans presque tous les cas, quelque chose de controversé en est sorti. Voici ma liste de ces occasions. N'hésitez pas à revérifier mon travail :
1. Octobre 2013
2. Juillet 2014
3. Octobre 2014
4. Mars 2015
5. Octobre 2015
6. Novembre 2016
7. Juillet 2017
8. Mars 2018
Si le Pape a un problème avec la façon dont Scalfari le représente, ce modèle aurait dû cesser de se répéter il y a longtemps. Et il serait bon de se rappeler qu'on nous a dit qu'il était au courant de ce qui se passait. Comme le Père Frederico Lombardi, le précédent porte-parole du Saint-Siège, nous a dit quand la première interview controversée de Scalfari est tombée en 2013 :
« Pressé par des journalistes sur la fiabilité des citations directes, Lombardi a déclaré lors d'un briefing du 2 octobre que le texte captait avec précision le « sens » de ce que le Pape avait dit et que si François pensait que sa pensée avait été « gravement déformée », il l'aurait dit ».
Sur la question de l'Enfer, le Pape François et Scalfari en ont discuté à au moins trois reprises depuis 2015, et chaque fois les pensées du Pape à ce sujet ont été représentées dans le même sens : les âmes des justes iront à contempler Dieu, mais les âmes de ceux que nous considérons comme damnés seront simplement annihilées.
Il convient également de noter que feu le Cardinal Carlo Maria Martini, qui a joué un rôle central dans sa direction de la soi-disant « Mafia de Saint Gall » en élevant Bergoglio au pouvoir papal, a écrit quelque chose de similaire peu de temps avant sa mort :
« Je nourris l'espoir que tôt ou tard tout le monde sera racheté. Je suis un grand optimiste ... Mon espoir est que Dieu accueille tout le monde, qu'Il est miséricordieux et qu’Il devienne toujours plus fort. D'un autre côté, naturellement, je ne peux pas imaginer comment des gens comme Hitler ou un assassin qui a abusé d'enfants puissent être proches de Dieu. Il me semble plus facile de penser que ce genre de personnes sont simplement anéanties ... »
Cette idée est un vrai courant dans les cercles théologiques dans lesquels déambule le Pape François. Et il est temps que les Catholiques matures cessent d'ignorer du revers de la main la possibilité qu'il la croie et considèrent plutôt la prépondérance de la preuve que cela peut très bien être vrai.
L'argument le plus fort de Clark est que le Pape François a fait des déclarations très claires sur l'enfer dans d'autres circonstances. C'est, pour la plupart des gens, le vrai casse-tête. Mais c'est parce que, pour la plupart des gens, l'auto-contradiction évidente est une absurdité. C'est ici que je voudrais attirer l'attention du lecteur sur la section du nouveau livre de l'historien Catholique Henry Sire, « Le Pape Dictateur », qui traite du Péronisme comme étant l'influence formatrice du jeune Jorge Bergoglio. Juan Perón, raconte Sire, était un maître à dire une chose à un auditoire et quelque chose de complètement contraire à l'autre — toujours dire à tous ce qu'ils voulaient entendre sans se soucier de l'intégrité de sa propre position, seulement viser à consolider son influence :
« L'histoire est racontée que Perón, dans ses jours de gloire, a une fois proposé d'introniser un neveu dans les mystères de la politique. Il a d'abord emmené le jeune homme avec lui quand il a reçu une députation de Communistes ; après avoir entendu leurs points de vue, il leur dit : « Vous avez raison. » Le lendemain, il reçut une députation de Fascistes et répondit encore à leurs arguments : « Vous avez raison. » Puis il demanda à son neveu ce qu'il pensait et le jeune homme a dit : « Vous avez parlé à deux groupes avec des opinions diamétralement opposées et vous leur avez dit à la fois que vous étiez d'accord avec eux. Perón a répondu : « Vous avez raison vous aussi. » Une anecdote comme celle-ci est une illustration de la raison pour laquelle personne ne peut évaluer le Pape François à moins de comprendre la tradition de la politique Argentine, un phénomène extérieur à l'expérience du reste du monde ; l'Église a été prise par surprise par François parce qu'elle n'a pas de clé de compréhension sur lui : c'est Juan Perón en traduction ecclésiastique. Ceux qui cherchent à l'interpréter autrement manquent le seul critère pertinent. »
Le désir de défendre le Pape est une caractéristique compréhensible et même louable chez n'importe quel Catholique. Mais Jésus est, comme il nous l'a dit : « La Voie, la Vérité et la Vie ». Nous ne devons pas mettre nos instincts papistes, aussi nobles soient-ils, au-dessus du service de cette Vérité. L'impulsion d'expliquer les événements troublants dans l'espoir de s’assurer une tranquillité d'esprit est un luxe que la crise actuelle ne nous permet pas.
Source : http://dieuetmoilenul.blogspot.ro/2018/ ... es-de.html
Si vous ne chassez pas François, vous subirez sa cruauté, et vous l'aurez bien mérité, sûr de sûr !
François utilise les Communistes, pas l'inverse
Écrit par Jason Morgan
Le 17 avril 2018
( The Remnant )
Lorsque Jorge Mario Bergoglio a été élu souverain pontife en mars 2013, le monde semblait s'attendre à un adoucissement du style cristallin et intellectuel du Pape Benoît XVI. Au début, les nombreuses gaffes et faux pas du nouveau Pape François semblaient faire partie de cette approche plus détendue de la papauté. Moi et beaucoup d'autres cataloguaient François comme un poids plume théologique et mental, un naïf affable dont la papauté embrasserait beaucoup plus les enfants, laverait les pieds des fidèles, publierait beaucoup moins d’encycliques et qu’il ne pataugerait pas dans l’arène des débats des académiciens laïques.
Mais au fil du temps, un modèle a émergé. François n'était pas le cancre souriant qu'il semblait être. Il était, et reste, un homme froidement calculateur, qui utilise ses soi-disant « échappements de la langue » pour embrouiller l'opposition conservatrice au sein du Vatican et saper toute tentative de le contenir. François n'est pas un imbécile. Il est machiavélique et il tourne autour de nous depuis cinq ans.
Et qui est ce « Pape dictateur », que veut-il ? Il devrait être clair maintenant que Bergoglio est un archi Moderniste, c'est-à-dire un hérésiarque qui ne semble pas soutenir aucun dogme Catholique sacré. Pour François, tout est de bonne guerre. Il remonte tout, remarquant que « le temps est plus grand que l'espace ». ( Traduction : Je vais faire le gâchis, mais quelqu'un d'autre devra le nettoyer ) Mais François n'est pas un éléphant dans un magasin de porcelaine ; il est un tireur d'élite avec une portée puissante. Une par une, il choisit ses cibles. Le mariage traditionnel, foutu par une note minuscule dans un document mal écrit. Un enseignement sans équivoque contre la sodomie qu’il abat par cinq petits mots prononcés apparemment distraitement dans un avion. Le Concile de Trente, assassiné par un timbre-poste. Même l'enfer semble avoir été tiré hors de l'image dogmatique. La liste continue encore et encore et encore. François n'est pas un bouffon qui brise des choses dans la chapelle. Il détruit systématiquement tout ce qui reste de l'Église que le Christ a fondée. Il est, en un mot, le Modernisme exemplifié.
De tous les outrages de Bergoglio contre le Magistère, aucun n'illustre si bien son plan pour mettre fin au Catholicisme que son pas de deux lent et continu avec le Parti Communiste Chinois. « Comment le Pape François peut-il être si naïf ? » lisons-nous encore et encore. Ne sait-il pas de quoi les Communistes sont capables ? Ne se souvient-il pas du Cardinal Mindszenty, du Père Walter Ciszek, du Patriarche Tikhon, de la guerre civile Espagnole, du Vietnam ? Bien sûr qu'il s’en souvient. L'accord conclu entre Pékin et le Vatican n'est pas une tentative téméraire de la part d'un souverain pontife de sauver l'Église en Chine — c'est une tentative pour y mettre un terme.
Ce n'est pas hyperbolique de dire que, même en incluant les premiers Chrétiens, peu ont souffert pour la Foi comme l'ont fait les fidèles en Chine. Mes sources à l'intérieur de la République Populaire me parlent d'Évêques disparus, de paroissiens arrêtés, d'Églises confisquées, de harcèlement par la police, de surveillance, d'intimidation et d'assassinat. Mais il ne faut guère recourir à l'espionnage pour savoir ce que le gouvernement Chinois fait aux Catholiques ou à quiconque qui est dissident de la ligne du parti. Chen Guangcheng, l'avocat Chinois aveugle qui a été contraint à l'exil pour avoir tenté d'amener le gouvernement Chinois à cesser d'effectuer des avortements forcés au neuvième mois sur des femmes qui avaient violé la « politique de l'enfant unique », affirme de son nouveau domicile aux États-Unis que François ne devrait jamais signer le projet d’accord qui est sur la table. Le Cardinal Zen Ze-kiun, le Héros de Hong Kong qui s'est rendu à plusieurs reprises sur la place publique pour défier les desseins de Beijing sur l'un des derniers avant-postes de liberté relative en Asie continentale, a exhorté François à cesser de négocier avec les autorités Communistes. Les sites Web aux États-Unis et en Europe sont maintenant remplis d'articles et d'essais suppliant le Vatican de lutter contre Pékin et de ne pas capituler devant lui. Steven Mosher, l'expert Chinois qui dirige le Population Research Institute pro-vie, dit depuis des décennies que la Chine est le pire pays contre la Foi Catholique et contre la dignité humaine fondamentale sur la planète.
Mais les choses sont différentes pour Bergoglio. Il n'éprouve aucun besoin pour de tels sains conseils. Ce qui est particulièrement irritant chez les Catholiques Chinois, c'est qu'ils sont Catholiques. Les Catholiques qui sont restés avec l'Église clandestine légitime — et ne sont pas allés à la fausse Église avec un « clergé » nommé par le Parti Communiste — ont gardé la Foi. Ce sont de vrais croyants. Ils rencontrent souvent le martyre pour leur fidélité. François veut scier cela en racines et en branches.
Que veut-il à la place ? Que veulent tous les Modernistes ? François veut mettre un terme à la religion révélée et faire de l'Église un complément à l'État. Il est un vulgaire Mondialiste qui pense qu'un gouvernement mondial va enfin résoudre les problèmes de l'humanité. ( Le Mondialiste extraordinaire et grand prêtre du lobby de l'avortement, Jeffrey Sachs, a été l'invité fréquent de François au Vatican, souvent en tête d'affiche avec le Saint-Père et même l’accueillant de temps en temps ) Quand le lieutenant de François, l'Évêque du Vatican Marcelo Sánchez Sorondo, a dit que la Chine « appliquait au mieux la doctrine sociale de l'Église », il ne plaisantait pas. Et il n'était pas le seul. François, qui n'a rien dit en public pour réprimander ou même contredire Sorondo, est entièrement d'accord avec lui.
À Nanjing dans une Église Catholique « officielle, approuvée par le gouvernement », on observe le signe en face de l'Église qui soutient les activités patriotiques qui s'y déroulent, y compris la construction des « valeurs socialistes fondamentales » et l'inculcation du « patriotisme ». Il n'y a aucune mention de Jésus ou des sacrements, mais le pilier en pierre au centre en bas est un bangmu, en l'occurrence le totem huabiao qui se tient devant la porte de la paix céleste à Pékin. ( La même porte de la paix céleste où « l'Armée populaire de libération » a ouvert le feu avec des mitrailleuses et des chars dans une foule de civils non armés en 1989 ). Elle représente le pouvoir de l'Empereur, traditionnellement connu en Chine comme le « fils du ciel » et, par extension, le pouvoir de l'État. Le symbolisme est pervers et entièrement intentionnel. La Croix du Christ, où les espoirs d'un messie politique sont ( devraient être ) morts pour toujours, est remplacée par un totem en forme de croix dans un état d'esprit en apothéose. De même que François a transformé le Vatican en un complément du mouvement environnementaliste marginaliste radicalement anti-humain et a appuyé de manière sûre le côté marxiste de chaque débat politique dans lequel il s’immisce, il veut étendre l'Église comme une franchise qui sera la-servante-au-monde socialiste en Chine, qui perpétuera ouvertement cette tradition Léniniste au XXIe siècle. Cette fois, l'accord vient avec des insultes directes et des blasphèmes contre Notre-Seigneur. En somme, un piétinement socialiste de la religion, mais avec des caractéristiques Chinoises.
Il y a vingt ans à peine, il semblait que le Communisme était finalement à bout de souffle. Maintenant, une douzaine d'hivers après la mort du Pape qui a consacré son pontificat à la lutte contre le collectivisme meurtrier, son successeur une fois enlevé est prêt à lui donner sa bénédiction.
Source : http://dieuetmoilenul.blogspot.com/2018 ... s-pas.html
(Album ACTU : https://gloria.tv/album/76VN81FZDJbK2uSHFW7kZmX3K)
Il est temps pour les Catholiques de faire face à la vérité sur la confusion papale
Par : Steve Skojec
Éditorialiste en chef de One Peter Five
Le 13 avril 2018
Bien que le nombre de Catholiques qui se sont exprimés au sujet du Pontificat du Pape François ait augmenté au cours des derniers mois, un phénomène étrange continue cependant de s'affirmer : une sorte de dissonance cognitive dans laquelle les fidèles cherchent à trouver une explication, aussi éloignée soit-elle, pour se rassurer que ce qui se passe ne peut pas vraiment être aussi troublant que cela puisse paraître.
À titre d'exemple, voyez le blog de John Clark, publié le 10 avril sur le site National Catholic Register, où il aborde la question des pensées du Pape François sur l'existence de l'Enfer, tirée de la conversation maintenant infâme avec Eugenio Scalfari, le fondateur athée du journal La Repubblica en Italie.
Si vous voulez connaître la position de Clark sur la question, ne cherchez pas plus loin que le titre : « Le Pape François dit : « Convertissez-vous, donc vous ne finirez pas en enfer » ».
Pour les lecteurs réguliers ici, il peut sembler difficile de croire que ce genre de chose se passe encore. Mais pour beaucoup de fidèles, les Catholiques qui vont à la Messe avec un instinct ( typiquement sain ) pour défendre la papauté, en venir à se rendre compte que la source de confusion autour de cette papauté est le Pape lui-même peut être une pilule difficile à avaler.
Clark donne un bref récapitulatif des événements survenus à la fin du mois dernier, que je ne répéterai pas ici pour des raisons d'espace. Il poursuit en professant, comme tout bon Catholique le ferait, l'enseignement de la foi sur la réalité de l'Enfer. Mais Clark parvient à une conclusion bien intentionnée mais, je crains de le dire, plus qu'un peu naïve. Et par là je veux dire que, comme une méthode de contradiction, il se concentre sur les choses que François a dites qui apparemment démontrent sa croyance orthodoxe. Clark soutient que « ce sont des citations réelles, qui sont plus lourdes que, disons, des trucs inventés ».
« Malgré toute cette confusion » écrit Clark, « il faut noter pour les archives que le Pape François n'a guère hésité à parler de l'Enfer ». Il poursuit :
« Dans une méditation matinale du 22 novembre 2017, par exemple, confronté à l'idée que la discussion sur l'Enfer pourrait effrayer les gens, le Pape François a dit : « C'est la vérité. Parce que si vous ... vivez toujours loin du Seigneur, peut-être y a-t-il le danger, le danger de continuer ainsi, loin du Seigneur pour l'éternité ». Au-delà de cela, il a spécifiquement averti les membres de la Mafia : « Convertissez-vous, il est encore temps pour que vous ne finissiez pas en enfer. C'est ce qui vous attend si vous continuez dans cette voie ». Bien sûr, ce sont des citations réelles, qui sont plus lourdes que, disons, des trucs inventés. »
Clark poursuit en adoptant l'approche plutôt prévisible consistant à attaquer les standards journalistiques de M. Scalfari, allant jusqu'à dire, « Scalfari est un journaliste au même titre que je suis un astronaute » parce que Clark a regardé le film Apollo, il y a 13 décennies .
Mais ce n'est vraiment pas juste. Pas à Scalfari, pas au Pape, et pas au reste d'entre nous, qui sont apparemment joués par le Vatican comme un tas d’amateurs.
Comme je l'ai détaillé dans ma propre chronique du 29 mars sur le sujet, il est clair que les jeux sont joués avec la vérité — et que Scalfari, le Pape François et l'équipe des relations publiques du Vatican jouent chacun leur rôle respectif. Quand ces « interviews » controversées sortent, ils le font à chaque fois sous couvert de « pratiques journalistiques peu fiables » — Scalfari n'enregistre pas ses conversations ou ne prend pas des notes, mais les reconstruit de mémoire. Et pourtant, elles ne sont jamais récupérées pour une réfutation directe ou une correction du Bureau de Presse du Saint-Siège ou du Pape lui-même. Ce avec quoi nous nous sommes donc laissés, c'est à la fois l'impression que le Pape a dit quelque chose de profondément controversé et erroné, mais aussi l'impression que le Vatican a dit qu'il ne l'a pas fait. Le fait qu'il s'agisse à la fois d'impressions et de faits fait partie du jeu — un jeu qui laisse les médias mondiaux libres de rapporter ce que le Pape dit être évangélique — et cela laisse les fidèles très incertains sur ce qu'il faut croire.
L'approche de Clark à ce sujet cherche à rassurer ces Catholiques confus et c'est un désir louable. Le problème avec le récit du Pape en tant que victime d'un journalisme médiocre est que ses conversations avec Scalfari sont prolifiques et elles continuent malgré les retombées. Selon moi, le Pape a eu ces conversations — ou au moins certaines d'entre elles — publiées au moins à huit reprises et, dans presque tous les cas, quelque chose de controversé en est sorti. Voici ma liste de ces occasions. N'hésitez pas à revérifier mon travail :
1. Octobre 2013
2. Juillet 2014
3. Octobre 2014
4. Mars 2015
5. Octobre 2015
6. Novembre 2016
7. Juillet 2017
8. Mars 2018
Si le Pape a un problème avec la façon dont Scalfari le représente, ce modèle aurait dû cesser de se répéter il y a longtemps. Et il serait bon de se rappeler qu'on nous a dit qu'il était au courant de ce qui se passait. Comme le Père Frederico Lombardi, le précédent porte-parole du Saint-Siège, nous a dit quand la première interview controversée de Scalfari est tombée en 2013 :
« Pressé par des journalistes sur la fiabilité des citations directes, Lombardi a déclaré lors d'un briefing du 2 octobre que le texte captait avec précision le « sens » de ce que le Pape avait dit et que si François pensait que sa pensée avait été « gravement déformée », il l'aurait dit ».
Sur la question de l'Enfer, le Pape François et Scalfari en ont discuté à au moins trois reprises depuis 2015, et chaque fois les pensées du Pape à ce sujet ont été représentées dans le même sens : les âmes des justes iront à contempler Dieu, mais les âmes de ceux que nous considérons comme damnés seront simplement annihilées.
Il convient également de noter que feu le Cardinal Carlo Maria Martini, qui a joué un rôle central dans sa direction de la soi-disant « Mafia de Saint Gall » en élevant Bergoglio au pouvoir papal, a écrit quelque chose de similaire peu de temps avant sa mort :
« Je nourris l'espoir que tôt ou tard tout le monde sera racheté. Je suis un grand optimiste ... Mon espoir est que Dieu accueille tout le monde, qu'Il est miséricordieux et qu’Il devienne toujours plus fort. D'un autre côté, naturellement, je ne peux pas imaginer comment des gens comme Hitler ou un assassin qui a abusé d'enfants puissent être proches de Dieu. Il me semble plus facile de penser que ce genre de personnes sont simplement anéanties ... »
Cette idée est un vrai courant dans les cercles théologiques dans lesquels déambule le Pape François. Et il est temps que les Catholiques matures cessent d'ignorer du revers de la main la possibilité qu'il la croie et considèrent plutôt la prépondérance de la preuve que cela peut très bien être vrai.
L'argument le plus fort de Clark est que le Pape François a fait des déclarations très claires sur l'enfer dans d'autres circonstances. C'est, pour la plupart des gens, le vrai casse-tête. Mais c'est parce que, pour la plupart des gens, l'auto-contradiction évidente est une absurdité. C'est ici que je voudrais attirer l'attention du lecteur sur la section du nouveau livre de l'historien Catholique Henry Sire, « Le Pape Dictateur », qui traite du Péronisme comme étant l'influence formatrice du jeune Jorge Bergoglio. Juan Perón, raconte Sire, était un maître à dire une chose à un auditoire et quelque chose de complètement contraire à l'autre — toujours dire à tous ce qu'ils voulaient entendre sans se soucier de l'intégrité de sa propre position, seulement viser à consolider son influence :
« L'histoire est racontée que Perón, dans ses jours de gloire, a une fois proposé d'introniser un neveu dans les mystères de la politique. Il a d'abord emmené le jeune homme avec lui quand il a reçu une députation de Communistes ; après avoir entendu leurs points de vue, il leur dit : « Vous avez raison. » Le lendemain, il reçut une députation de Fascistes et répondit encore à leurs arguments : « Vous avez raison. » Puis il demanda à son neveu ce qu'il pensait et le jeune homme a dit : « Vous avez parlé à deux groupes avec des opinions diamétralement opposées et vous leur avez dit à la fois que vous étiez d'accord avec eux. Perón a répondu : « Vous avez raison vous aussi. » Une anecdote comme celle-ci est une illustration de la raison pour laquelle personne ne peut évaluer le Pape François à moins de comprendre la tradition de la politique Argentine, un phénomène extérieur à l'expérience du reste du monde ; l'Église a été prise par surprise par François parce qu'elle n'a pas de clé de compréhension sur lui : c'est Juan Perón en traduction ecclésiastique. Ceux qui cherchent à l'interpréter autrement manquent le seul critère pertinent. »
Le désir de défendre le Pape est une caractéristique compréhensible et même louable chez n'importe quel Catholique. Mais Jésus est, comme il nous l'a dit : « La Voie, la Vérité et la Vie ». Nous ne devons pas mettre nos instincts papistes, aussi nobles soient-ils, au-dessus du service de cette Vérité. L'impulsion d'expliquer les événements troublants dans l'espoir de s’assurer une tranquillité d'esprit est un luxe que la crise actuelle ne nous permet pas.
Source : http://dieuetmoilenul.blogspot.ro/2018/ ... es-de.html
Si vous ne chassez pas François, vous subirez sa cruauté, et vous l'aurez bien mérité, sûr de sûr !
François utilise les Communistes, pas l'inverse
Écrit par Jason Morgan
Le 17 avril 2018
( The Remnant )
Lorsque Jorge Mario Bergoglio a été élu souverain pontife en mars 2013, le monde semblait s'attendre à un adoucissement du style cristallin et intellectuel du Pape Benoît XVI. Au début, les nombreuses gaffes et faux pas du nouveau Pape François semblaient faire partie de cette approche plus détendue de la papauté. Moi et beaucoup d'autres cataloguaient François comme un poids plume théologique et mental, un naïf affable dont la papauté embrasserait beaucoup plus les enfants, laverait les pieds des fidèles, publierait beaucoup moins d’encycliques et qu’il ne pataugerait pas dans l’arène des débats des académiciens laïques.
Mais au fil du temps, un modèle a émergé. François n'était pas le cancre souriant qu'il semblait être. Il était, et reste, un homme froidement calculateur, qui utilise ses soi-disant « échappements de la langue » pour embrouiller l'opposition conservatrice au sein du Vatican et saper toute tentative de le contenir. François n'est pas un imbécile. Il est machiavélique et il tourne autour de nous depuis cinq ans.
Et qui est ce « Pape dictateur », que veut-il ? Il devrait être clair maintenant que Bergoglio est un archi Moderniste, c'est-à-dire un hérésiarque qui ne semble pas soutenir aucun dogme Catholique sacré. Pour François, tout est de bonne guerre. Il remonte tout, remarquant que « le temps est plus grand que l'espace ». ( Traduction : Je vais faire le gâchis, mais quelqu'un d'autre devra le nettoyer ) Mais François n'est pas un éléphant dans un magasin de porcelaine ; il est un tireur d'élite avec une portée puissante. Une par une, il choisit ses cibles. Le mariage traditionnel, foutu par une note minuscule dans un document mal écrit. Un enseignement sans équivoque contre la sodomie qu’il abat par cinq petits mots prononcés apparemment distraitement dans un avion. Le Concile de Trente, assassiné par un timbre-poste. Même l'enfer semble avoir été tiré hors de l'image dogmatique. La liste continue encore et encore et encore. François n'est pas un bouffon qui brise des choses dans la chapelle. Il détruit systématiquement tout ce qui reste de l'Église que le Christ a fondée. Il est, en un mot, le Modernisme exemplifié.
De tous les outrages de Bergoglio contre le Magistère, aucun n'illustre si bien son plan pour mettre fin au Catholicisme que son pas de deux lent et continu avec le Parti Communiste Chinois. « Comment le Pape François peut-il être si naïf ? » lisons-nous encore et encore. Ne sait-il pas de quoi les Communistes sont capables ? Ne se souvient-il pas du Cardinal Mindszenty, du Père Walter Ciszek, du Patriarche Tikhon, de la guerre civile Espagnole, du Vietnam ? Bien sûr qu'il s’en souvient. L'accord conclu entre Pékin et le Vatican n'est pas une tentative téméraire de la part d'un souverain pontife de sauver l'Église en Chine — c'est une tentative pour y mettre un terme.
Ce n'est pas hyperbolique de dire que, même en incluant les premiers Chrétiens, peu ont souffert pour la Foi comme l'ont fait les fidèles en Chine. Mes sources à l'intérieur de la République Populaire me parlent d'Évêques disparus, de paroissiens arrêtés, d'Églises confisquées, de harcèlement par la police, de surveillance, d'intimidation et d'assassinat. Mais il ne faut guère recourir à l'espionnage pour savoir ce que le gouvernement Chinois fait aux Catholiques ou à quiconque qui est dissident de la ligne du parti. Chen Guangcheng, l'avocat Chinois aveugle qui a été contraint à l'exil pour avoir tenté d'amener le gouvernement Chinois à cesser d'effectuer des avortements forcés au neuvième mois sur des femmes qui avaient violé la « politique de l'enfant unique », affirme de son nouveau domicile aux États-Unis que François ne devrait jamais signer le projet d’accord qui est sur la table. Le Cardinal Zen Ze-kiun, le Héros de Hong Kong qui s'est rendu à plusieurs reprises sur la place publique pour défier les desseins de Beijing sur l'un des derniers avant-postes de liberté relative en Asie continentale, a exhorté François à cesser de négocier avec les autorités Communistes. Les sites Web aux États-Unis et en Europe sont maintenant remplis d'articles et d'essais suppliant le Vatican de lutter contre Pékin et de ne pas capituler devant lui. Steven Mosher, l'expert Chinois qui dirige le Population Research Institute pro-vie, dit depuis des décennies que la Chine est le pire pays contre la Foi Catholique et contre la dignité humaine fondamentale sur la planète.
Mais les choses sont différentes pour Bergoglio. Il n'éprouve aucun besoin pour de tels sains conseils. Ce qui est particulièrement irritant chez les Catholiques Chinois, c'est qu'ils sont Catholiques. Les Catholiques qui sont restés avec l'Église clandestine légitime — et ne sont pas allés à la fausse Église avec un « clergé » nommé par le Parti Communiste — ont gardé la Foi. Ce sont de vrais croyants. Ils rencontrent souvent le martyre pour leur fidélité. François veut scier cela en racines et en branches.
Que veut-il à la place ? Que veulent tous les Modernistes ? François veut mettre un terme à la religion révélée et faire de l'Église un complément à l'État. Il est un vulgaire Mondialiste qui pense qu'un gouvernement mondial va enfin résoudre les problèmes de l'humanité. ( Le Mondialiste extraordinaire et grand prêtre du lobby de l'avortement, Jeffrey Sachs, a été l'invité fréquent de François au Vatican, souvent en tête d'affiche avec le Saint-Père et même l’accueillant de temps en temps ) Quand le lieutenant de François, l'Évêque du Vatican Marcelo Sánchez Sorondo, a dit que la Chine « appliquait au mieux la doctrine sociale de l'Église », il ne plaisantait pas. Et il n'était pas le seul. François, qui n'a rien dit en public pour réprimander ou même contredire Sorondo, est entièrement d'accord avec lui.
À Nanjing dans une Église Catholique « officielle, approuvée par le gouvernement », on observe le signe en face de l'Église qui soutient les activités patriotiques qui s'y déroulent, y compris la construction des « valeurs socialistes fondamentales » et l'inculcation du « patriotisme ». Il n'y a aucune mention de Jésus ou des sacrements, mais le pilier en pierre au centre en bas est un bangmu, en l'occurrence le totem huabiao qui se tient devant la porte de la paix céleste à Pékin. ( La même porte de la paix céleste où « l'Armée populaire de libération » a ouvert le feu avec des mitrailleuses et des chars dans une foule de civils non armés en 1989 ). Elle représente le pouvoir de l'Empereur, traditionnellement connu en Chine comme le « fils du ciel » et, par extension, le pouvoir de l'État. Le symbolisme est pervers et entièrement intentionnel. La Croix du Christ, où les espoirs d'un messie politique sont ( devraient être ) morts pour toujours, est remplacée par un totem en forme de croix dans un état d'esprit en apothéose. De même que François a transformé le Vatican en un complément du mouvement environnementaliste marginaliste radicalement anti-humain et a appuyé de manière sûre le côté marxiste de chaque débat politique dans lequel il s’immisce, il veut étendre l'Église comme une franchise qui sera la-servante-au-monde socialiste en Chine, qui perpétuera ouvertement cette tradition Léniniste au XXIe siècle. Cette fois, l'accord vient avec des insultes directes et des blasphèmes contre Notre-Seigneur. En somme, un piétinement socialiste de la religion, mais avec des caractéristiques Chinoises.
Il y a vingt ans à peine, il semblait que le Communisme était finalement à bout de souffle. Maintenant, une douzaine d'hivers après la mort du Pape qui a consacré son pontificat à la lutte contre le collectivisme meurtrier, son successeur une fois enlevé est prêt à lui donner sa bénédiction.
Source : http://dieuetmoilenul.blogspot.com/2018 ... s-pas.html
(Album ACTU : https://gloria.tv/album/76VN81FZDJbK2uSHFW7kZmX3K)