L'enseignement de la religion aux enfants
Posté : 07 mai18, 09:20
L'enseignement religieux aux enfants
C'est une atteinte à la liberté de pensée, un endoctrinement. Il faudrait expliquer aux enfants comment sont les choses rélles, tangibles, logiques. C'est bien aussi de leur raconter des contes de fées pour déveloper leur imagination, mais il faut toujours bien distinguer le réel de l'imaginaire et ne pas leur faire croire au père Noël. On peut leur présenter, si on le veut, la ou les religions comme une option, une possibilité. Ce qui est surtout néfaste, c'est qu'on les oblige bien avant qu'il ne soient adultes à confirmer publiquement et solennellement leur croyance. Je ne veux pas dire que les parents exercent une quelconque violence physique envers leur jeune garçon ou petite fille , mais qu'il existe inévitablement une pression morale de leur part et de celle de l'entourage. L'enfant sage écoute ses parents et les imite. Et à la période de l'adolescence, quand le jeune se rend compte qu'il n'arrive pas à croire à ce qu'on lui a enseigné il se retrouve pris au piège,dans un état de crise. Il lui reste alors à vivre dans le mensonge en faisant semblant de croire, à moins qu'il n'ait réussi à temps une "déconfirmation". Mais peu auront la force morale de le faire. Enfin, plus tard, devenu grand, même s'il est clairement établi qu'il ne croit pas à la religion que ses parents ont voulu lui inculquer, il peut lui en rester toujours des séquelles psychologiques
Une parenthèse: j'ai écrit "qu'il n'arrive pas à croire", et non pas "qu'il ne veut pas croire". C'est un précision importante. Alors qu'il ne peut pas, l'enfant perçoit qu'on lui reproche qu'il ne veut pas, comme s'il était vilain et désobéissant. Tandis que la croyance et la non-croyance ne sont pas un choix, mais un état de fait.
L'enseignement religieux aux enfants dans une optique fondamentaliste
Mêmes observations que dans le paragraphe ci-dessus mais en pire. En plus on inculque à l'enfant l'idée que c'est mal de critiquer et de réfléchir, puisque c'est mal de critiquer et de mettre en question le texte sacré. Il conservera ce handicap toute sa vie et sera un mouton tenté par des échappatoires superficiels, ou bien soumis, mais anxieux et tendu parce qu'il lui sera impossible de concilier les exigences de comportement du parfait fondamendaliste avec la réalité qu'il vit.
La non-séparation de l'église et de l'état . (Il y a raport avec le sujet précédent, puisque l'enseignement religieux dans les écoles publiques y est obligatoire dans les pays où c'est lecas, légalement ou bien en fait)
Situation navrante parce qu'elle ouvre la voie à tout les abus possibles, de la construction d'églises par intérêt financier à la corruption. Il se maintient une masse de soi-disants croyants qui ne le sont en fait que formellement, puisque dans un état où la religion est une institution publique, il faut du courage par se déclarer athée, c'est aussi un désavantage social et un inconvénient. Si en plus la religion d'état est de tendance fondamentaliste, c'est un handicap sérieux pour le développement du pays (par exemple on n'enseigne plus la théorie de l'évolution en Roumanie). Et surtout les fondamentalistes réussissent à inculquer l'dée que mettre en doute un dogme, des principes établis, critiquer, en un mot, réfléchir, est mal. Or l'idéal pour les politiciens sans scrupules est justement de dominer une population qui ne critique ni ne réfléchit.
C'est une atteinte à la liberté de pensée, un endoctrinement. Il faudrait expliquer aux enfants comment sont les choses rélles, tangibles, logiques. C'est bien aussi de leur raconter des contes de fées pour déveloper leur imagination, mais il faut toujours bien distinguer le réel de l'imaginaire et ne pas leur faire croire au père Noël. On peut leur présenter, si on le veut, la ou les religions comme une option, une possibilité. Ce qui est surtout néfaste, c'est qu'on les oblige bien avant qu'il ne soient adultes à confirmer publiquement et solennellement leur croyance. Je ne veux pas dire que les parents exercent une quelconque violence physique envers leur jeune garçon ou petite fille , mais qu'il existe inévitablement une pression morale de leur part et de celle de l'entourage. L'enfant sage écoute ses parents et les imite. Et à la période de l'adolescence, quand le jeune se rend compte qu'il n'arrive pas à croire à ce qu'on lui a enseigné il se retrouve pris au piège,dans un état de crise. Il lui reste alors à vivre dans le mensonge en faisant semblant de croire, à moins qu'il n'ait réussi à temps une "déconfirmation". Mais peu auront la force morale de le faire. Enfin, plus tard, devenu grand, même s'il est clairement établi qu'il ne croit pas à la religion que ses parents ont voulu lui inculquer, il peut lui en rester toujours des séquelles psychologiques
Une parenthèse: j'ai écrit "qu'il n'arrive pas à croire", et non pas "qu'il ne veut pas croire". C'est un précision importante. Alors qu'il ne peut pas, l'enfant perçoit qu'on lui reproche qu'il ne veut pas, comme s'il était vilain et désobéissant. Tandis que la croyance et la non-croyance ne sont pas un choix, mais un état de fait.
L'enseignement religieux aux enfants dans une optique fondamentaliste
Mêmes observations que dans le paragraphe ci-dessus mais en pire. En plus on inculque à l'enfant l'idée que c'est mal de critiquer et de réfléchir, puisque c'est mal de critiquer et de mettre en question le texte sacré. Il conservera ce handicap toute sa vie et sera un mouton tenté par des échappatoires superficiels, ou bien soumis, mais anxieux et tendu parce qu'il lui sera impossible de concilier les exigences de comportement du parfait fondamendaliste avec la réalité qu'il vit.
La non-séparation de l'église et de l'état . (Il y a raport avec le sujet précédent, puisque l'enseignement religieux dans les écoles publiques y est obligatoire dans les pays où c'est lecas, légalement ou bien en fait)
Situation navrante parce qu'elle ouvre la voie à tout les abus possibles, de la construction d'églises par intérêt financier à la corruption. Il se maintient une masse de soi-disants croyants qui ne le sont en fait que formellement, puisque dans un état où la religion est une institution publique, il faut du courage par se déclarer athée, c'est aussi un désavantage social et un inconvénient. Si en plus la religion d'état est de tendance fondamentaliste, c'est un handicap sérieux pour le développement du pays (par exemple on n'enseigne plus la théorie de l'évolution en Roumanie). Et surtout les fondamentalistes réussissent à inculquer l'dée que mettre en doute un dogme, des principes établis, critiquer, en un mot, réfléchir, est mal. Or l'idéal pour les politiciens sans scrupules est justement de dominer une population qui ne critique ni ne réfléchit.