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Ça se résume par "Ci li siounistes!!!!"

Il n'y a pas réellement de rapport, mais j'ai souvent remarque une suspicion vive des musulmans vis-à-vis des recherches historiques opérés par des non-musulmans. Il y a un très fort dualisme et manichéisme entre "eux" et "nous", c'est évident : ce sont "les orientalistes" qui cherchent à nuire à l'islam, et les "musulmans" qui ne font que se défendre d'eux. En y réfléchissant bien, ils partent du présupposé que la science historique est "occidentale" et qu'elle ne peut réellement s'appliquer à l'islam, ou bien, qu'elle ne peut qu'être biaisée dans ses fondements et foncièrement mal-intentionné vis-à-vis de l'islam. Or, c'est évidemment faux. Je ne dis certes pas qu'il n'existe pas de chercheurs hostiles à l'islam, comme il en existe qui sont hostiles au christianisme. Mais la méthodologie historique et rationnelle sur laquelle tout à chacun se base est universelle, et n'a rien de particulier : n'importe quel homme peut objectivement se convaincre de sa valeur.

Seleucide a écrit :En y réfléchissant bien, ils partent du présupposé que la science historique est "occidentale" et qu'elle ne peut réellement s'appliquer à l'islam,

Ce qui est souvent vrai. Des fois tu lis ou tu entend des analyses la moindre qualificatif qu'on peut lui donner est de la pure caricature ou le pur simplissime qui frôle la naïveté niaise ou perverse, surtout lorsqu’on s'approche de plus en plus au plus profond de la religion. Par exemple, moi personnellement, j'ai jamais entendu un soit disant islamologue qui dit des choses correctes et réelles lorsqu'on aborde le jihadisme, alors qu'un simple journaliste un peu spécialiste comme Wassim Nasr sur France 24, fait mieux que tous les autres français réunis.

@yacine
Wassim Nasr n a parlé que du conflit syrien .
Mais le djihadisme existe dans d autres pays et a précédé aussi le conflit syrien .
Il existait avant et aussi ailleurs

Donc , cela ne fait pas très sérieux de ta part d argumenter ainsi

Yacine a écrit :Ce qui est souvent vrai. Des fois tu lis ou tu entend des analyses la moindre qualificatif qu'on peut lui donner est de la pure caricature ou le pur simplissime qui frôle la naïveté niaise ou perverse, surtout lorsqu’on s'approche de plus en plus au plus profond de la religion. Par exemple, moi personnellement, j'ai jamais entendu un soit disant islamologue qui dit des choses correctes et réelles lorsqu'on aborde le jihadisme, alors qu'un simple journaliste un peu spécialiste comme Wassim Nasr sur France 24, fait mieux que tous les autres français réunis.

C'est parce qu'il ne faut pas les entendre, mais les lire. Souvent, les plus médiatisés n'ont pas grande connaissance de ce dont ils prétendent parler. En revanche, je peux te donner une demi-douzaine de références solides sur la doctrine du jihad en tant que tel : Emile Tyan, Alfred Morabia, Roger Arnaldez, etc.

Peut être, mais l'approche simplissiste ça existe des deux cotés, les occidentaux lorsqu'ils abordent les thèmes les plus subtiles du culturel islamique, de même que nos intellectuel lorsqu'ils abordent les vôtres, surtout lorsque cela est enveloppé d'une couche complotiste. L’intellectuellement hybride c'est de la perle très rare, juifs un peu. D'habitude chacun ne veut par ses recherche que préserver les intérêts de son groupe, et très rare celui qui cherche ne serait ce que momentanément se mettre dans le peau de l'autre...

Yacine a écrit :se mettre dans le peau de l'autre...

parce que ce n'est pas le but d'une démarche objective qui vise à approcher la vérité et non de respecter les susceptibilités des uns et des autres.
Car en voulant les sauvegarder, la vérité ne peut émerger et le mensonge que perdurer. Or certains systèmes idéologiques reposent sur l'abdication de la raison critique en imposant des prérequis indiscutables sans lesquels on ne peut adhérer aux thèses fondatrices. c'est précisément en les discutant que le danger apparait pour les tenants de ces thèses si ces dernières se révèlent totalement ou partiellement erronées. De fait, ne pouvant les défendre sur le fond, l'apologie glisse vers la suspicion de malveillance ou/et d'apostasie envers ceux qui s'aventurent à seulement questionner ce qui relève de la dogmatique.

Il y a surtout un problème chez les musulmans c'est qu'ils n'acceptent pas que des non musulmans aient parfaitement compris les textes sacrés et les dangers/inepties qu'ils peuvent représenter lorsqu'ils sont appliqués littéralement. Ils n'acceptent pas cet état de fait et cherche en permanence à dédouaner leurs religions des crimes qui ont été commis dans le passé et qui continue dans le présent en son nom. On assiste très souvent à un complotisme victimaire c'est un classique...