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[Jéhovah] Comment raisonner à partir des Ecritures ?

Posté : 09 juil.05, 01:03
par Nova
Brainstorm a écrit : Comment raisonner à partir des Ecritures

mais stp pour ce genre de question va sur le forum TJ il est là pour çà ... :wink:
Ne le prends pas mal, mais comprends mon étonnement... Tu dis que chez les tj, seule Bible compte : il n'y a pas de dogmes qui disent ce en quoi il faut croire. Dès lors, que contient ce livre ? Et quel statut a-t-il au sein des tj ?

Posté : 09 juil.05, 01:18
par Brainstorm
c'est un livre TRES simple :

il pose les questions que l'on se pose sur la religion, Dieu, Jésus, Marie, l'âme, l'enfer, etc.

... et il y réponds clairement par des citations bibliques précises
!!!

( ce n'était pas un reproche mais en ce moment on essaie avec les autres modo de "purifier" et restructurer le site ... )

quand tu as une question d'info sur les TJ, use de ce forum il est fait pour çà ... :wink:

Posté : 09 juil.05, 01:24
par Brainstorm
comme tu ne donne pas ton email dans ton profil je te donne ici un exemple d'article de ce livre :

extrait de l'article "ENFER"

Enfer

Définition: Le mot “enfer” apparaît dans de nombreuses versions de la Bible. Certaines traductions lui préfèrent “le tombeau”, “le séjour des morts”, etc., alors que d’autres se contentent de transcrire les termes originaux parfois rendus par “enfer”, ce qui revient à dire qu’elles les rédigent dans notre alphabet, mais sans les traduire. Quels sont ces termes? Il s’agit de l’hébreu she´ôl et de son équivalent grec haïdês, qui désignent non un lieu de sépulture individuel, mais la tombe commune aux morts. Citons encore le grec géénna, qui est employé comme symbole de la destruction éternelle. Toutefois, dans la chrétienté comme dans de nombreuses religions non chrétiennes, on enseigne que l’enfer est un endroit peuplé de démons, où les méchants sont punis après leur mort (et où, au dire de certains, ils subissent des tourments).

La Bible enseigne-t-elle que les morts souffrent?

Eccl. 9:5, 10: “Les vivants, en effet, se rendent compte qu’ils mourront; mais quant aux morts, ils ne se rendent compte de rien du tout (...). Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le avec ta force, car il n’y a ni œuvre, ni combinaison, ni connaissance, ni sagesse dans le Schéol*, le lieu où tu vas.” (Puisqu’ils ne sont conscients de rien, il est évident qu’ils ne souffrent pas.) (*“Shéol”, Jé, Da; “tombeau”, Sa; “enfers”, AG; “séjour des morts”, TOB, Md, AC).

Ps. 146:4: “Son esprit sort, il retourne à son sol; en ce jour-là périssent ses pensées*.” (*“Pensées”, Jé; “desseins”, Os, Da; “plans”, TOB; “projets”, BFC, ZK, Md).

Les Écritures disent-elles que l’âme survit à la mort du corps?

Ézéch. 18:4: “L’âme* qui pèche — elle, elle mourra.” (*“Âme”, Da, Sa, AC, Sy; “personne”, Os; “être”, Ch).

“Le concept d’‘âme’, au sens d’une réalité purement spirituelle ou immatérielle, distincte du ‘corps’, (...) n’existe pas dans la Bible.” — La Parole de Dieu (Paris, 1960) de Georges Auzou, professeur d’Écriture sainte au grand séminaire de Rouen, p. 128.

“Bien que le mot hébreu nèfèsh [dans les Écritures hébraïques] soit fréquemment traduit par ‘âme’, ce serait une erreur de lui donner une signification grecque. Jamais nèfèsh (...) n’est envisagé comme pouvant opérer séparément du corps. Dans le Nouveau Testament, le terme grec psuchê est souvent rendu par ‘âme’, mais là aussi il faut se garder de lui accorder spontanément le sens que lui attribuaient les philosophes grecs. Il signifie normalement ‘vie’, ou ‘vitalité’, ou désigne dans certains cas notre ‘moi’.” — The Encyclopedia Americana (1977), tome XXV, p. 236.

Quels sont ceux qui vont dans l’enfer de la Bible?

D’après la Bible, les méchants vont-ils dans l’enfer?

Ps. 9:18, TOB [9:17 dans MN]: “Que les infidèles retournent aux enfers*, toutes ces nations oublieuses de Dieu.” (*“Enfer”, Sa; “monde des morts”, BFC; “séjour des morts”, Md, AC; “Cheol”, ZK; “shéol”, Jé, Da).

D’après la Bible, les justes vont-ils eux aussi dans l’enfer?

Job 14:13, Sa: “[Job pria ainsi:] Qui pourra me procurer cette grâce que vous me mettiez à couvert, et me cachiez dans l’enfer*, jusqu’à ce que votre fureur soit entièrement passée, et que vous me marquiez un temps où vous vous souviendrez de moi?” (Or Jéhovah lui-même décrivait Job comme “un homme irréprochable et droit, craignant Dieu et s’écartant du mal”. — Job 1:8.) (*“Séjour des morts”, Sg, AC; “monde des morts”, BFC; “shéol”, Dh, Jé; “chéol”, Os, CT).

Actes 2:25-27, Sa: “David dit en son nom [celui de Jésus]: (...) Parce que vous ne laisserez point mon âme dans l’enfer*, et vous ne permettrez point que votre Saint éprouve la corruption.” (Le fait que Dieu n’a pas ‘laissé’ Jésus dans l’enfer, ou hadès, n’implique-t-il pas que Jésus y a séjourné, au moins pendant une période de temps?) (*“Séjour des morts”, Sy, AC, Md, TOB; “monde des morts”, BFC; “Hadès”, Jé, Os, Da).

Peut-on sortir de l’enfer de la Bible?

Rév. 20:13, 14, Sa: “La mer rendit les morts qui étaient ensevelis dans ses eaux; la mort et l’enfer* rendirent aussi les morts qu’ils avaient; et chacun fut jugé selon ses œuvres. Alors l’enfer et la mort furent jetés dans l’étang de feu.” (Ainsi, les morts seront délivrés de l’enfer. Notez aussi que l’enfer est différent de l’étang de feu, dans lequel il sera jeté.) (*“Enfer”, AC; “souterrain séjour”, Md; “séjour des morts”, Sy; “monde des morts”, BFC).

Pourquoi y a-t-il confusion sur le sens que les Écritures donnent au mot enfer?

“Le fait que les premiers traducteurs de la Bible ont invariablement rendu par enfer le mot hébreu Schéol et les termes grecs Hadès et Géhenne, a été cause d’une grande confusion et d’interprétations erronées. La simple transcription de ces mots, par les traducteurs des éditions révisées de la Bible, n’a pas suffi à dissiper la confusion et les fausses conceptions.” — The Encyclopedia Americana (1942), tome XIV, p. 81.

Des traducteurs ont laissé leurs croyances personnelles influencer leur travail et n’ont pas été conséquents dans leur façon de rendre les termes originaux. Ainsi, 1) la version de Saci rend she´ôl par “enfer”, “tombeau” et “fond de la terre”; d’autre part, elle traduit haïdês par “enfer(s)”, et fait de même pour géénna. 2) La Bible des moines de Maredsous rend haïdês par “séjour des morts”, “souterrain séjour” ou “enfer(s)”; par ailleurs, elle écrit “séjour des morts” pour she´ôl et “géhenne” ou “enfer” pour géénna. 3) La Bible de l’abbé Crampon (1905) met “séjour des morts”, “scheol”, “sombre séjour” ou “sépulcre” pour she´ôl; “enfer(s)” ou “séjour des morts” pour haïdês; et “géhenne” ou “enfer” pour géénna. Cette façon de faire obscurcit la signification des vocables hébreu et grecs.

(...) fin de l'extrait ...

Comment raisonner, WT, 1998