La Traduction du Monde Nouveau
Les Témoins de Jéhovah utilisent depuis l’année 1961 leur propre traduction de la Bible appelée Traduction du Monde Nouveau (TMN).
Ses auteurs:
Ils sont anonymes en théorie mais on connaît en fait leurs noms. Le comité de Traduction contenait 5 personnes : le Président Knorr donnait son approbation finale, Frederick Franz, futur Président en faisait partie, ainsi que A.D.Schroeder, G.D.Gangas et M.Henschel, tous à la tête de l’Organisation. Aucune de ces cinq personnes n’était qualifiée en hébreu et en grec pour réaliser un tel travail.
Sa qualité:
Tous les spécialistes du grec biblique et de la traduction des Écritures disent que la Traduction du Monde Nouveau (TMN) ne mérite pas d’être classée parmi les traductions reconnues, cela pour deux raisons principales : l’anglais est de mauvaise qualité avec de graves erreurs de grammaire ; elle a été modifiée injustement pour correspondre aux conceptions de la STJ.
De plus, les versions non-anglaises n’ont pas été traduites de l’hébreu et du grec mais de l’anglais ! La TMN en Français contient cette phrase en page de garde : "traduite d'après l'édition anglaise révisée de 1984; on s'est constamment référé aux langues d'origine, l'hébreu l'araméen et le grec."
L’un des plus grands spécialistes du grec biblique, Julius MANTEY a ainsi écrit : " Je n’ai jamais lu un NT aussi mal traduit que la TMN. En fait, ce n’est pas une traduction. C’est une distorsion du NT. " (Depth Exploration In the NT, Vantage Press, 1980).
Son inspiration:
Pendant plusieurs années, la STJ a cité un certain Johannes GREBER, un ex-prêtre catholique allemand qui a réalisé une traduction de la Bible. Cet homme devenu médium a déclaré que ce sont les esprits qui l’ont inspiré dans sa traduction. Publiée en 1937 (soit 15 ans environ avant la TMN), sa traduction énonce en Jean 1/1 que " la parole était un dieu " (au lieu de Dieu) et en Matthieu 27/52-53 que " les corps des saints endormis furent relevés " (au lieu de ressuscités) exactement comme la TMN plus tard. Charles T. Russell et la STJ ont, semble-t-il, beaucoup de points communs dans leur théologie avec Greber : il niait la Trinité et le fait que Jésus soit Dieu ; il niait que le Saint-Esprit soit Dieu ; il disait que Jésus est le premier fils de Dieu créé ; qu’il n’est pas ressuscité en chair mais en esprit ; il enseignait que Lucifer était le frère de Christ (Russell écrivait de même : " Les Saintes Ecritures montrent que le terme ‘étoiles du matin’ fait référence à deux créatures très puissantes du ciel, Michael le Logos et Lucifer… Ces deux êtres étaient frères, étant tous deux fils de Dieu. " The Watchtower, 1er mars 1932, p.76) ; il niait l’enfer.
Une question se pose : si les traducteurs de la TMN n'étaient pas vraiment qualifiés, s'ils se sont déclarés anonymes pour cette raison, si certains versets ont été pris de la traduction de Greber, comment a été réalisée la version anglaise de la TMN? Voilà l’avis du spécialiste Julius Mantey : "Les traducteurs [de la TMN] ont utilisé ce que J.B. Rotherham avait traduit en 1893, l’on mis en langage plus moderne et ont modifié de nombreux passages pour affirmer ce que les Témoins de Jéhovah croient et enseignent. " (Depth Exploration In the NT, Vantage Press, 1980). Cela signifie que la TMN n'est pas une traduction à part entière mais l'emprunt d'une autre traduction, modifiée ensuite pour les besoins de la Société.
La Traduction du Monde Nouveau, une bible falsifiée?
Avant de voir si la Traduction de la Société des Témoins de Jéhovah est fidèle à la parole de Dieu, voyons dans quelles conditions et par qui celle-ci a été réalisée:
«Le comité de traduction de la bible du monde-nouveau a pensé que les titres universitaires et l’instruction de ses membres n’étaient pas chose importante, bien que la traduction témoigne de leurs capacités» (La tour de garde - 15 mars 1975 -page 192)
«Les traducteurs ayant décidé de rester dans l’anonymat, on ne peut répondre à cette question sur la base de leur formation universitaire. Il faut donc juger leur traduction d’après ce qu’elle vaut» (Comment raisonner à partir des écritures? 1986-page 409)
Ceci est confirmé par William Cetnar, un ancien Témoin de Jéhovah qui occupa d'importantes fonctions au Siège de l'Organisation ,à New York:
"Aucun membre du Comité de traduction ne possédait l'instruction et la formation leur permettant de s'établir comme des traducteurs sérieux de la Bible écrit-il. C'est à cause de l' incompétence des traducteurs que les traductions qui en résultèrent n'étaient pas, dans bien des cas, fidèles aux langues originales, mais plutôt aux croyances tendancieuses des Témoins" (Rescapés de la Tour- W. Cetnar, pages 15-17)
Exemple de verset que l'on trouvait dans la première version française de la Traduction du monde nouveau en 1963: dans Jean 10:30 "Le Père et moi, nous sommes un" était traduit à cette époque par "le Pére et moi, nous sommes en harmonie" (!).
Comme on peut le voir, la société n'a pas accordé d'importance à l'instruction de ses traducteurs. Nous allons donc, comme le dit la société, juger cette traduction d'après ce qu'elle vaut. Pour cela il faut comparer celle-ci avec d'autres traductions de la bible.
Peut-on dire que la bible que nous connaissons actuellement est valable et digne de foi? N'a t-elle pas été modifiée par l'homme à travers les âges afin d'appuyer une quelconque doctrine? Peut-on être sûr que Dieu a veillé sur sa parole et que celle-ci est fidèle au textes originaux? Voici ce qu'en pensait la société en 1969:
«Ceux qui, aujourd'hui, vous disent qu'on ne peut être certain que la bible contienne un texte exact, ne connaissent vraisemblablement pas ces faits établis. Il fallait s'attendre à ce que Dieu veille à la préservation de sa Parole, afin que la Vérité, les principes et la connaissance qu'elle renferme soient protégés. La bible elle-même contient la promesse que Dieu préserverait ainsi sa Parole (Daniel12:4,1 Pierre 1:24, 25, Révélation 22:18-19)» (La bible est-elle vraiment la parole de Dieu? 1969- page 158)
On peut donc voir ici, que les gens qui disent que l'on ne peut être certain que la bible est restée exact grâce à la vigilance de Dieu, ne connaissent vraisemblablement pas des faits établis. Pourtant voici, ce que disait la société en 1985:
«II existe encore des milliers de manuscrits des Ecritures grecques chrétiennes, mais la plupart d'entre eux ne remontent pas plus haut qu'au 4ème siècle. Voilà qui soulève une question importante: Se pourrait-il que le texte des Écritures grecques chrétiennes ait été altéré avant le 4ème siècle, de sorte que le nom de Dieu en aurait disparu? Tout indique que c'est bien là ce qui s'est passé» (Le nom divin qui demeure à jamais - 1985 - page 24)
En 1985, la société semble dire maintenant que la bible a pu être modifiée, et donc que Dieu n'a pas complètement préservé sa Parole. Pourtant comme la société le disait en 1969: "la bible elle-même contient la promesse que Dieu préserverait sa Parole". Apparemment, ce n'est plus le cas en1985...
Qui est l'auteur de la bible: Dieu ou les témoins de Jéhovah? http://www.multimania.com/efasectes/bible.htm
Comparaison de quelques versets:
Voici les différentes bibles utilisées pour cette comparaison:
- Traduction du monde-nouveau (TMN)
- Bible de Crampon (1905 et 1960)
- Bible de Segond 1910 (protestante)
- Bible de Jérusalem (catholique)
- La TOB
- Darby
- Bible de Maredsous (1984)
- Osterwald (1644)
- Semeur
- Chouraqui (1989)
- Français courant
- Osty (1973)
- King James (anglaise)
- la KIT (the kingdom Interlinear Translation - traduction grec-anglais de la Société des Témoins de Jéhovah)
Renseignement concernant «the kingdom Interlinear Translation" (KIT):
«Mais au-dessous de chaque mot grec a été indiquée sa signification fondamentale, selon sa construction grammaticale, qu'elle soit ou non en accord avec la traduction du Monde-Nouveau. En tant qu'étudiants de la bible, nous désirons savoir ce que dit le texte original grec. Ce n'est qu'en connaissant cette signification de base que nous pourrons déterminer si la traduction du Monde-Nouveau ou toute autre traduction est exacte ou non.» La Tour de garde -1er mars 1970 -page 14
Il est important de souligner ici que cette traduction a gardé la signification fondamentale des mots grecs et que cela soit ou non en accord avec les doctrines de la Société des Témoins de Jéhovah.
1 Corinthiens 11:24
TMN (95): «Ceci représente mon corps qui est pour vous»
TMN (74): « Ceci signifie mon corps qui est pour vous»
Crampon (1905): «Ceci est mon corps qui sera livré pour vous.»
Crampon (1960) « Ceci est mon corps libré pour vous»
Segond (1910): «Ceci est mon corps qui est rompu pour vous»
Jérusalem: «Ceci est mon corps, qui est pour vous»
tob:«Ceci est mon corps, qui est pour vous«
Darby:« Ceci est mon corps, qui est pour vous»
Semeur:« Ceci est mon corps : il est pour vous»
Français courant: « «Ceci est mon corps, qui est pour vous.»
Osterwald(1644): «ceci est mon corps, qui est rompu pour vous»
Maredsous (1984) « Ceci est mon corps, qui est livré pour vous»
Chouraqui (1989) : «Ceci est mon corps pour vous»
King james: «this is my body, which is broken for you»
Kit:
Comme nous pouvons le vérifier, la société est-elle en accord avec le texte grec?
La traduction n'est donc pas exacte puisqu'elle ne reproduit pas le verbe «être» seule traduction littérale possible.
Ils tentent d'éviter la doctrine catholique de la transsubstantiation(Transformation de la substance du pain et du vin en celle du corps et du sang de jésus-christ, dans l’eucharistie) et pour ce faire n'hésitent pas à falsifler le texte.
Le verbe conjugué grec «èstin» ne peut être traduit que par «est», sans équivoque.
La Watch Tower doit le reconnaître, puisque dans sa traduction interlinéaire grec-anglais, elle met dans le mot-à-mot «is» (est), mais dans le texte continu, elle interprète en «means» (représente).
Les Témoins nient évidemment l’Eucharistie et la Présence Réelle du Christ dans les hosties consacrées. Pour y parvenir, il suffit de remonter à la phrase qui fonde tout, celle du Christ lors de la Cène à propos du pain qu’il romp : «ceci est mon corps». Les Témoins lisent «ceci représente mon corps». Donc, le pain que les catholiques et les orthodoxes vénèrent n’est qu’un symbole. Or, le texte grec dit «estin», verbe dans lequel on retrouve l’origine, parallèle avec le latin, du verbe «être» (l’accent circonflexe témoignant toujours, en français, de la disparition d’un «s» après la voyelle accentuée). Il s’agit bien «d’être», et certainement pas de «représenter». Les Témoins de Jéhovah ont bel et bien truqué le texte.
Remarque:
Dans la TMN (95)avec notes on trouve: 24* Lit.: «est» . Gr.: «éstin»
Si ce verbe ce traduit littéralement par «est» pourquoi la société ne laisse t-elle pas la traduction la plus correcte de ce verbe dans sa version?
Que représente le corps du Christ?
a) la congrégation chrétienne:
«Il déclara: «Prenez et mangez, ceci signifie mon corps (Mat. 26:26, Jean 13:21-3O, TMN). A quel corps Jésus se réfère-t-il? A son corps charnel? Nous ne le pensons pas car concernant ceci, nous lisons que pas un os ne fut brisé alors que Jésus a rompu le pain (Jean 19:36). Il se référait plutôt à son corps spirituel, la congrégation chrétienne qui dans les Ecritures est appelée plus de 45 fois le corps de Christ... en clair, les images du pain ne représentent pas le corps charnel de Jésus mais les membres de son corps, la congrégation chrétienne (1 Corinthiens lO:16-17).» La tour de garde -15 mars 1954- page 174
Puis en 1956, la doctrine va changer:
b) La corps physique de Jésus:
«Son corps? oui, son propre corps, organisme, tête et tous les organes, le corps qu'il devait offrir pour eux. Jésus voulait dire son propre corps, l'organisme auquel il associa ensuite son propre sang quand il parla de la coupe.» - La tour de garde -15 février 1956- page 55
«Le pain symbolise le corps physique de Jésus, tête et membres..» -Eprouvez toutes choses -1960- page 229
Comme vous pouvez le remarquer, la société des Témoins de Jéhovah n'est plus à une contradiction près...
Dans les écrits des pères apostoliques on trouve:
Ignace d’Antioche (année 110) :
«Je n’ai pas d’attirance pour la nourriture corruptible, ni pour les plaisirs de la vie. Je désire le pain de Dieu, qui est la chair de Jésus-Christ, issu de la semence de David. Pour boisson, je désire son sang, qui est amour incorruptible.» (Lettre aux Romains, chapitre 7, verset 3).
«Prenez note de ceux qui avancent des idées erronées sur la grâce de Jésus-Christ qui est venue vers nous, et voyez combien leurs arguments sont contraires à l’esprit de Dieu ... Ils s’abstiennent de l’Eucharistie et de la prière, parce qu’ils ne croient pas que l’Eucharistie est la chair de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a souffert pour nos péchés et que le Père, dans sa bonté, a ramené à la vie.» (Lettre aux Smyrnéens, chapitre 6, versets 2 à 7).
1 Corinthiens 10:4
TMN (74): «Et que tous ont bu la même boisson spirituelle. Ils buvaient en effet, à la masse rocheuse spirituelle qui les suivait et cette masse rocheuse représentait le Christ»
TMN (95): ...ce rocher représentait le Christ»
Crampon (1905): «Et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait et ce Rocher était le Christ.»
Crampon (1960): « ...et ce rocher spirituel était le Christ»
Segond: «Et qu'ils ont bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait et ce Rocher était Christ.»
Jérusalem: «et tous ont bu le même breuvage spirituel – ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher c’était le Christ.»
tob : «et tous burent le même breuvage spirituel ; car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait : ce rocher, c’était le Christ.»
Darby: «car ils buvaient d’un rocher spirituel qui les suivait : et le rocher était le Christ»
Semeur« Ils ont tous bu la même boisson spirituelle, car ils buvaient de l’eau jaillie d’un rocher spirituel qui les accompagnait ; et ce rocher n’était autre que le Christ lui-même»
Français courant: «et ils ont tous bu la même boisson spirituelle: ils buvaient en effet au rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ.»
Osty (1973): « ...et ce rocher était le Christ»
Osterwald: « car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait; et ce rocher était Christ»
Maredsous: « ...et ce rocher, c’était le Christ»
Chouraqui: « ...et ce roc, c’est le messie»
King james: « for they drank of that spiritual Rock that followed them: and that Rock was Christ.»
Kit:
Le texte grec utilise bien le verbe «être» (estin) à l'imparfait et non le verbe «représenter».
La Société sachant très bien qu'en dehors de Yahweh, il n'existe pas d'autres rochers (Esaïe44:8) tente de glisser dans l'esprit des lecteurs les pensées suivantes:
1. Christ n'est pas le «Rocher» mais une sorte de menhir,une masse rocheuse.
2. Ce «rocher» représente mais n'est pas le Christ d'où la falsification nécessaire.
Pourtant il n’y a qu’un rocher:
Essaïe 44:8:«Ne vous effrayez pas, soyez sans crainte, dès longtemps ne vous l’ai-je pas annoncé et révélé? Vous êtes mes témoins. Y aurait-il un dieu à part moi? Il n’y a pas de Rocher, je n’en connais pas!» (jérusalem)
«...Y a-t-il un autre Dieu que moi? Il n’y a pas d’autre Rocher, je n’en connais point.» (segond)
L’argument de la majuscule:
Remarquez que Dieu dit qu'il n'y a qu'un "Rocher" avec un "R" majuscule. Par contre, Jésus est le "rocher" avec un "r" minuscule. La majuscule est-elle un argument qui différencie le rocher qu'est Jésus et celui qu'est Dieu?
«Mais Jéhovah deviendra pour moi une hauteur sûre, et mon Dieu, le rocher de mon refuge» (Tmn - Ps 94:22)
Ce verset présente Jéhovah comme le rocher, mais avec une miniscule! D’où si Jéhovah peut être également «le rocher» avec un minuscule tout comme Jésus, Christ est donc le rocher!
Remarque:
Dans la TMN (95) avec notes: 4# Ou: «était»
Pourquoi ne pas laisser «était» dans la traduction alors la note semble dire qu’ « était» est possible?
Jéhovah est la pierre d’achoppement et le rocher de scandale:
«C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, C’est lui que vous devez craindre et redouter. Et il sera un sanctuaire, Mais aussi une pierre d’achoppement, Un rocher de scandale pour les deux maisons d’Israël, Un filet et un piège Pour les habitants de Jérusalem.» (segond - essaïe 8-13 14)
Pierre assure que Jésus est ce rocher:
«La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l’angle, Et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale;» (1 pierre 2.7)
Dans les écrits de la société a propos du rocher:
« Pierre serait-il donc ce rocher de scandale pour les deux maisons d’Iraël? Est-ce sur lui que les chrétiens s’appuient avec foi afin d’obtenir le salut? Certainement pas! Ce rocher, c’est jésus-Christ.» (TDG -1 er octobre 1966 page 604)
« Le pouvoir de ressuciter de jésus-Christ donne le plein sens à son titre «père Eternel"! Son épouse, l’assemblée des 144000 membres édifiés sur lui, le rocher...» (Après Harmaguédon, Dieu établira un monde nouveau - 1954 - page 25)
« Jésus est le «rocher», la «pierre» (1 corinthien 10.4 , 1 pierre 2.4)» ( Plan de sermons - page 8)
Comme vous pouvez encore le voir, la société n'est plus du tout d'accord avec ses propres écrits puiqu'elle prétend maintenant que Jésus n'est pas le "Rocher", mais que c'est Jéhovah seul!
A propos du verbe grec «estin» :
«estin»: lit. être, exister
Avec attribut, signifier, être le propre de , appartenir à (Bible de Jérusalem)
Dans les versets suivants « ceci est mon corps»(1 cor 11:24) et « ce rocher était le Christ» (1 cor (10:4), la société a donc remplacé le verbe conjugué «est» par «représente» car selon celle-ci ce language était symbolique (affirmation qui m'a été donnée lors d'une étude biblique par 2 anciens).
Dans ce cas la société devrait remplacer le verbe «être» par «représente» dans tous les versets dont le langage est symbolique. Cette règle est-elle appliquée dans tous les cas?
a) jean 15:1 « Je suis la vraie vigne et mon Père est le cultivateur.» (Jérusalem)
jean 15: 5 « je suis la vigne et mon père est le cultivateur...» (TMN 95)
Ce language n’est t-il pas dans ce cas symbolique? Pourquoi la société ne remplace t-elle pas le verbe "estin" par représente? Et donc dire « je représente la vigne et mon père représente le cultivateur»?
Si Jésus est la vigne (et non pas «représente») pourquoi n’est-il pas le Rocher?
b) jean 12:50:
« et je sais que son commandement signifie vie éternelle. Ainsi donc ce dont je parle, tel que le Père me l’a dit j’en parle.» (TMN)
Et dans la note: Ou «est»
Ici la note dit qu’il est possible de traduire ce verset par «est» ( ou « est»), tout comme dans 1 cor. 10:4 (Ou: «était»).
Mais dans la note de jean 26:26 on trouve:
« lit: «est». gr.: estin, dans le sens de «signifie, représente»
et dans 1 cor.11:24:
«24* Lit.: «est» . Gr.: «éstin»
...mais pas «ou «est» dans ces cas. Pourquoi?
Ces 2 versets ne peuvent pas être traduit également par «est»?
b) jean 6:35 « Jésus leur dit: «je suis le pain de vie.»
jean 6: 48-51« je suis le pain de vie. ...ceci est le pain qui descend du ciel. Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel»
jean 6: 55 « car ma chair est vraie nourriture et mon sang est vraie boisson»
Pourquoi dans ce cas jésus n’a t-il pas dit que le pain représentait sa chair?
Par contre lorsque l’on s’attend à ce que la société traduise un verset dont le sens symbolique est sans équivoque:
« Les paraboles que je vous ai dites sont* esprit et sont* vie» (Jean 6: 63 - Tmn 1995 avec notes)
Dans la note: «63* Ou : «signifient»
Pourquoi dans ce verset la société ne met-elle pas «signifie» dans la traduction et «est» en note alors qu’ici il n’y a aucun doute sur le sens symbolique du verset?
Remarque:
D’autres bibles traduisent parfois «éstin» par « signifier»:
a) mat 9:13 «Allez donc apprendre ce que signifie :C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs.» (jérusalem)
b) mc 9:10 « Ils gardèrent la recommandation, tout en se demandant entre eux ce que signifiait «ressusciter d’entre les morts.» (jérusalem)
c) luc 8:11 « «Voici donc ce que signifie la parabole : La semence, c’est la parole de Dieu.» (remarque: emploi de «est»)
d) luc 20 :17« Mais, fixant sur eux son regard, il dit : «Que signifie donc ceci qui est écrit :La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue pierre de faîte? «
Mais dans les cas ci-dessus, l’emploi du verbe « signifier» est tout a fait justifié étant donné que Jésus donne un sens, explique ses paroles.
Hébreu 1:8 (déité de Jésus)
TMN: «Mais à propos du Fils: «Dieu est ton trône pour toujours»
Crampon (1905): «ll dit au Fils: «Ton trône, ô Dieu, est éternel.»
Crampon (1960): « Mais à l’adresse du fil: ton trône, ô Dieu, subsiste à jamais»
segond: «Mais Il a dit au Fils: «Ton trône, ô Dieu, est éternel.»
Jérusalem: «il dit à son Fils : Ton trône, ô Dieu, subsiste dans les siècles des siècles»
tob: «Mais pour le Fils, celle-ci : Ton trône, Dieu, est établi à tout jamais ! et Le sceptre de la droiture est sceptre de ton règne.»
Darby: «Mais quant au Fils : « Ton trône, ô Dieu, [est] aux siècles des siècles»
Semeur: «Mais au sujet du Fils, il dit : Ton trône, ô Dieu, subsiste pour toute éternité,»
Osterwald: «Mais quant au Fils: O Dieu! ton trône demeure aux siècles des siècles»
Français courant: « Mais au sujet du Fils, il a déclaré: «Ton trône, ô Dieu, est établi pour toujours. C’est avec justice que tu gouvernes ton royaume»
Maredsous :« et d’autre part, au sujet du fils: Ton trône, ô Dieu, est établi pour l’éternité»
Chouraqui: «Mais pour le fils: «Ton trône, Elohïm, pour les pérennités de pérennités»
King james: «But unto the Son [he saith], Thy throne, O God, [is] for ever and ever»
Kit:
Dans ce texte, le Père s'adresse à Christ en le nommant «Dieu». La Société a donc imaginé un stratagème afin de contourner cette affirmation.
Elle fait du Père un trône pour le Fils. Du coup, voici qu'elle enseigne que le Fils est supérieur au Père.
Le Tout-Puissant comparé à un fauteuil... Le Fils s’asseyant sur le Père... c’est tout à la fois une exaltation extravagante du Fils et une humiliation irrévérencieuse du Père !
Mais que disent les textes originaux ?
•En hébreu: Psaume 45.6; littéralement: «Ton trône Dieu éternel»
est rendu dans la T.M.N. par: «Dieu est ton trône jusqu’à des temps indéfinis».
Dans le Psaume 146.10 nous avons: «Ton Dieu, ô Sion de génération en génération».
Ici la T.M.N. rend correctement le vocatif «ô Sion»; c’est ce qu’elle aurait dû faire au Psaume 45 en mettant: «ô Dieu».
•En grec: Hébreux 1.8; littéralement: «le trône de toi, le Dieu, pour la durée de la durée».
Le nominatif, ici avec l’article (ho théos), est employé avec le sens du vocatif singulier (qui n’existe pas en grec): «ô Dieu» . Les «Témoins de Jéhovah» ont harmonisé la citation du Nouveau Testament avec leur falsification du Psaume 45 !
Les «Témoins de Jéhovah» se condamnent eux-mêmes quand ils disent:
«La littéralité exige que la traduction... respecte, autant que faire se peut, l’ordre des mots tel qu’il apparaît dans les textes hébreu et grec, ce qui a pour effet de sauvegarder le style vigoureux des écrits originaux. La traduction littérale rend avec précision le charme, la couleur et le rythme des écrits originaux" (Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile. Ed. 67 p318)
1 Jean 5:2o (déité de jésus)
T.M.N. 63: «... Jésus Christ. C’est ici le vrai Dieu et la vie éternelle...»
TMN 74: «...Jésus-Christ. Voilà le vrai Dieu et la vie éternelle»
TMN 95: «...C’est là le vrai Dieu»
Crampon (1905): «...Jésus-Christ. C'est lui qui est le vrai Dieu et la vie éternelle.»
Crampon (1960) « ...Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle»
Segond: «...Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et lavie éternelle.»
Jérusalem: «... Jésus Christ. Celui-ci est le Dieu véritable et la Vie éternelle.»
tob: «... Jésus Christ. Lui est le Véritable, il est Dieu et la vie éternelle»
Darby: «...Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.»
Semeur: « Jésus-Christ. Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle»
Ostewald: Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.»
Maredsous: « ...Jésus Christ. C’est lui le Dieu véritable, et la vie éternelle»
Français courant: « Fils Jésus-Christ. C’est lui le Dieu véritable, c’est lui la vie éternelle.»
Chouraqui: « Iésoua, le messie. Celui-là est est la vrai Elohîm, la vie de pérennité»
King james: «Jesus Christ. This is the true God, and eternal life.»
Kit:
La Société a remplacé le pronom démonstratif houtos(c'est lui) par le vague présentatif «voilà» ou «c’est là» en 1995, qui ne renvoie pas formellement à l'antécédent Jésus-Christ.
Le texte proprement dit n'est pas facile. En fait, les témoins de Jéhovah enseignent que dans ce cas, le Dieu véritable c'est Jéhovah alors que les trinitaires tout en ne niant pas cette vérité déclarent que dans cette situation, il s'agit de Jésus.
Le contexte de cette épître permet sans problème d'apporter la réponse:
En 1 Jean 1:2, Jésus, la vie éternelle était auprès du Père:
Jérusalem: « car la Vie s’est manifestée : nous l’avons vue, nous en rendons témoignage et nous vous annonçons cette Vie éternelle, qui était tournée vers le Père et qui nous est apparue»
Tmn 95: « (oui la vie a été manifestée, et nous avons vu et nous témoignons et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) (entre parenthèses)
D’où si Christ est la vie éternelle au début de l'épître, Il l'est également à la fin et en conséquence Il est également le Dieu véritable.
Henri Blocher peut ajouter:
«Le démonstratif ‘celui-ci’ (houtos) exige comme antécédent le nom qui vient d’être mentionné, Jésus-Christ. L’exégèse confirme: il y aurait tautologie (répétition d’une même idée en termes différents) creuse si l’antécédent était le précédent ‘véritable».(Christologie, Faculté de Vaux-sur-Seine, vol. 1, p.153.)
2 Corinthiens 5:19 (déité de Jésus)
TMN: «A savoir que Dieu, par le moyen de Christ, réconciliait un monde avec lui-même.»
Crampon (1905): «Car Dieu réconciliait le monde avec lui-même dans le Christ.»
Segond: «Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même»
Jérusalem: «Car c’était Dieu qui dans le Christ se réconciliait le monde, ne tenant plus compte des fautes des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation.»
tob: «Car de toute façon, c’était Dieu qui en Christ réconciliait le monde avec lui-même, ne mettant pas leurs fautes au compte des hommes, et mettant en nous la parole de réconciliation.»
Darby: « savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même,»
Semeur: « En effet, Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes, et il a fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation.»
Osterwald: « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés; et il a mis en nous la parole de la réconciliation.»
King james: «To wit, that God was in Christ, reconciling the world unto himself, not imputing their trespasses unto them; and hath committed unto us the word of reconciliation.»
Kit:
Saint Paul n’a pas écrit : par le moyen de Christ, mais il a dit : en Christ. La TMN corrige ici l’apôtre Paul, qui exprime clairement l’identité de Dieu et Jésus.
Littéralement: theos èn én cristô, ou Dieu était en Christ. La société des témoins de Jéhovah supprimele verbe «être» afin de masquer l'incarnation de Dieu en Christ.
Jean 14:10 (déité de Jésus)
«Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ?»(Jérusalem)
«Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?» (segond)
«Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?» (tob)
«Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père, et que le Père est en moi ?» (Darby)
« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?» (Semeur)
« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi?» (Osterwald)
« Ne crois-tu pas que je vis dans le Père et que le Père vit en moi?» (Français courant)
« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi?» (Maredsous)
« N’adhères-tu pas à ceci: moi, je suis dans le Père et le père est en moi» (Chouraqui)
« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi» (Crampon 1960)
« Believest thou not that I am in the Father, and the Father in me?.» (King james)
«Ne crois-tu pas que je suis en union avec le Père et que le Pere est en union avec moi !» (tmn)
Même remarque que pour 2 corinthiens 5:19. La société remplace "dans" par "en union", ce qui ne veut pas tout à fait dire la même chose.
1 Jean 5:20 (déité de Jésus)
«Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence afin que nous connaissions le Véritable. Nous sommes dans le Véritable, dans son Fils Jésus-Christ. Celui-ci est le Dieu véritable et la vie éternelle». (jérusalem)
«Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » (segond)
«Nous savons que le Fils de Dieu est venu et nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable. Et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus Christ. Lui est le Véritable, il est Dieu et la vie éternelle» (tob)
« Or nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné une intelligence afin que nous connaissions le Véritable, et nous sommes dans le Véritable, [savoir] dans son Fils Jésus Christ : lui est le Dieu véritable et la vie éternelle.» (Darby)
« Mais nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence pour que nous connaissions le Dieu véritable. Ainsi, nous appartenons au Dieu véritable par notre union à son Fils Jésus-Christ. Ce Fils est lui-même le Dieu véritable et la vie éternelle.» (Semeur)
« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.» (Osterwald)
« Et nous sommes dans le vrai, en son fils Iéshoua, le messie» (Chouraqui)
«Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu et qu’il nous a donné l’intelligence afin que nous parvenions à la connaissance du véritable. Et nous sommes en union avec le véritable, par le moyen de son Fils Jésus-Christ. C’est là le vrai Dieu et la vie éternelle». (tmn)
On remplace ici « dans» par «en union» et le véritable perd sa majuscule.
Rappel: On remplace le pronom personnel par un adverbe de lieu, et on ne voit plus que c’est Jésus qui est désigné comme le vrai Dieu.
Matthieu 25:46
TMN:»Et ceux-ci iront au retranchement éternel, mais les justes à la vie éternelle.»
CR: «Et ceux-ci s'en iront à l'éternel supplice et les justes à
la vie éternelle.»
SR: «Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes
à la vie éternelle»
jé: «Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle.»
tob: «Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes à la vie éternelle. «
Darby: « Et ceux-ci s’en iront dans les tourments éternels, et les justes, dans la vie éternelle»
Semeur: « Et ils s’en iront au châtiment éternel. Tandis que les justes entreront dans la vie éternelle.»
Osterwald: «Et ils iront aux peines éternelles; mais les justes iront à la vie éternelle.»
Maredsou: « Et ces derniers iront au châtiment éternel...»
Chouraqui: « Ceux-là s’en iront vers la punition de pérennité»
King james: «And these shall go away into everlasting punishment: but the righteous into life eternal.»
KIt:
«Kolasis» est le terme grec pour «châtiment», «punition» ou encore «élagage».
En utilisant l'expression «retranchement» la SDTJ tente d'introduire l'idée d'anéantissement.
Dans la kit:
Dans la colonne de gauche (traduction interlinéaire) on trouve le mot anglais « lopping off» = couper
Dans la colonne de gauche: «cutting off» = retrancher
Luc 23:43
TMN: «Et il lui dit: «En vérité je te le dis aujourd'hui: Tu seras avec moi dans le Paradis»
CR: «Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis.»
SR: «Jésus lui répondit: «Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis.»
jé: «Et il lui dit : «En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis.»
tob: «Jésus lui répondit : « En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. «
Darby: « Et Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.»
Semeur: « Et Jésus lui répondit :Vraiment, je te l’assure : aujourd’hui même, tu seras avec moi dans le paradis.»
Osterwald: « Et Jésus lui dit: Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis.»
Chouraqui: Et il lui dit: « Amen, je te dis: aujourd’hui tu serasavec moi dans le paradis»
Maredsous: « et Jésus lui répondit: « je te le déclare en vérité, aujourdh’ui tu sera avec moi dans le paradis»
King james: «And Jesus said unto him, Verily I say unto thee, To day shalt thou be with me in paradise»
Kit:
Comme on peut le vérifier, la différence tient simplement à la place de la virgule dans la ponctuation. Selon les Témoins de Jéhovah, «aujourd'hui» ne représente pas le moment où le larron sera avec le Seigneur dans le paradis mais le moment où Jésus parlait.
Disons d'emblée que le texte grec ne comporte pas de signes de ponctuation et que grammaticalement rien ne s'oppose au texte émis par les témoins de Jéhovah. Comment dès lors cerner la bonne interprétation? Tout d'abord, nous devons nous atteler à rechercher dans le Nouveau Testament des Témoins de Jéhovah les textes où revient l'expression, «En vérité, je vous dis»:
a- Matthieu 5:18
«Car, en vérité, je vous dis que le ciel et la terre passeraient»
b- Matthieu 16:28
«En vérité je vous le dis: parmi ceux qui se tiennent ici. . .»
Ainsi que Matthieu 19:23; 21:31; 24:34; Marc 3:28; 11:23; 12:43; 13:3O; Luc 4:24.
Dans ces dix exemples une ponctuation précise, soit une virgule ou deux points sont placés après l'expression «en vérité je vous le dis» et «aujourd'hui» n'est pas utilisé.
Dans 63 autres exemples, la société insèrent une virgule immédiatement après l'expression.
Voir: Matthieu 5:26; 6:2-5 et 16, 8:1O, lO:15-23, et 42, 11:11, 13:17, 17:2O, 18:3-13 et 18, 19:28, 21:21, 23:36, 24:2-47, 25:12-4O et 45, 26:13-21 et 34, Marc 8:12, 9:1 et 41, lO:15 et 29, 14:9-18 et 25 et 3O, Luc 11:51, 12:37, 18:17 et 29, 21:32, Jean 1:51, 3:3-5 et 11, 5:19-24 et 25, 6:26-32 et 47 et 53, 8:34-58, lO:1-7, 12:24, 13:16-2O et 21 et 38, 14:12, 16:2O et 23, 21:18.
exemples:
Matthieu 5:26 «En vérité, je te le dis : tu ne sortiras pas de là, que tu n’aies rendu jusqu’au dernier sou.»
Matthieu 8:10 «Entendant cela, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : «En vérité, je vous le dis, chez personne je n’ai trouvé une telle foi en Israël.»
A moins qu'il n'existe une évidence écrasante d'après le contexte que Luc 23:43 soit une exception à tous ces passages, il doit être traduit selon l'usage normal de Jésus. Une fois de plus, la société applique un règle lorsque celle-ci appuie leur doctrine.
Dans le texte grec, Luc place «aujourd'hui» (sémeron) tout de suite après «en vérité, je te le dis». Si vraiment il enseignait que cette expression se rattachait à la première partie de la sentence, il aurait pu écrire: «en vérité aujourd'hui je te le dis» ou encore: «en vérité je te le dis aujourd'hui que...» en ajoutant le mot grec «hoti».
Jean 8: 58 (déité de Jésus)
« Jésus leur dit : «En vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham existât, Je Suis» (jérusalem)
« Jésus leur dit: En vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. (segond)
«Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je Suis. « (tob)
«En vérité, en vérité, je vous dis : Avant qu’Abraham fût, je suis» (darby)
« Vraiment, je vous l’assure, leur répondit Jésus, avant qu’Abraham soit venu à l’existence, moi, je suis.» (semeur)
« Jésus leur dit: En vérité, en vérité je vous le dis: Avant qu’Abraham fût, je suis.» (Osterwald 1644)
« Jésus leur répondit: «Oui, je vous le déclare, c’est la vérité: avant qu’Abraham soit né, «je suis».»( Français courant)
« ...avant qu’Abraham ne fût, Moi je suis» (Crampon 1960)
« ... Moi je suis» (Osty 1973)
« ...Je suis» (maredsous 1977 et 1984)
« ...avant qu’Abraham ne fût, moi je suis» (Chouraqui)
« Jesus said unto them, Verily, verily, I say unto you, Before Abraham was, I am.» (King james)
«Avant qu’Abraham soit venu à l’existence, moi, j’ai été» (Tmn 95)
« ...J’étais» (T.M.N. 74)
Dans la KIT:
Ceci n’est pas une faute d’inattention, ni une correction de faute de syntaxe. Les traducteurs de la TMN savaient qu’au présent JE SUIS est le nom que Dieu s’est donné dans 1’Ancien Testament. C’est pour affirmer sa divinité que Jésus emploie le présent, là où l’on aurait plutôt attendu l’imparfait. Alors la TMN «corrige» Jésus !
Exode 3:14 Dieu dit à Moïse : «Je suis celui qui est.» Et il dit : «Voici ce que tu diras aux Israélites : "Je suis" m’a envoyé vers vous.»
Dans la Kit, il est clair qu’en dessous du grec, nous avons en anglais un présent «I am» alors que dans la marge , c’est un passé composé qui apparait « I have been».
Kit:
Le premier texte de l'image ci-dessus est tirée de l'édition de 1969 de la KIT. Cette note dit "..."Je suis".
Dans l'édition de 1985 de la KiT cette note est modifée et le "Je suis" disparaît!
Quelle est la réaction des auditeurs de Jésus?
En entendant cela, les Juifs prennent des pierres pour lapider Jésus, parce qu’il prétend à la divinité, il se déclare Dieu. Comme ils ne l’acceptent pas comme Dieu, ils ne leur reste qu’à juger qu’il blasphème, c’est-à-dire qu’il insulte très gravement Dieu.
Mais ce qui nous intéresse, ce n’est pas le refus des Juifs et ses conséquences, mais la déclaration de Jésus.
Et cette déclaration-affirmation de divinité est très étonnante. Elle fait à la fois référence aux textes anciens spécifiques d’Israël, et en même temps renvoie au Dieu que tout homme peut exiger. Le renvoi au contexte biblique spécifique d’Israël, c’est que Dieu dans l’Ancien Testament s’est présenté à Moïse sous le nom de « Je suis celui qui est » (Exode, ch.3 verset 14), et comme le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (Ex.ch.3, verset 6).
En affirmant « Je suis » au delà du temps, Jésus revendique la divinité selon les exigences des philosophes, c’est-à-dire l’éternité ou l’éternel présent. Dieu n’a ni naissance ni fin. Il est celui dont l’existence ne dépend de personne. Il est à la fois le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Le Dieu des Israélites, et le Dieu de la création.
Pour défendre leur traduction:
Un professeur grec Témoin de Jéhovah, Nicholas Kip écrit concernant Jean 8.58:
« Cependant, même leurs propres livres de grammaire théologique expliquent que lorsqu’un adverbe ou un terme qui marque le passé apparaît dans la phrase en grec, le verbe conjugué au présent est souvent traduit de manière à indiquer que l’action a commencé dans le passé et peut se poursuivre jusqu’au présent» ( Réveillez-vous 22 mars 1987 - page 12)
En réponse: Justement, l’action d’être de Christ s’inscrit dans le passé, le présent et le futur, il n’y a donc aucune raison de modifier le temps du verbe grec en jean 8.58.
Il existe dans l’Ancien testament un passage analogue à Jean 8.58:
« Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu.» psaume 90:2 (segond)
« Avant que les montagnes fussent nées, enfantés la terre et le monde, de toujours à toujours tu es Dieu.» psaume 90:2 (jérusalem)
« ...tu es Dieu» psaume 90:2 (TMN)
La société se sert de ce texte pour établir l’éternité du Père (TDG 1er décembre 1975 -page 736). Un contraste est en effet établi entre les montagnes créées et l’éternité de Dieu.
En Jean 8.58 on trouve la même construction: un contraste est établi entre la création d’Abraham et l’éternité de Jésus-Christ.
Autres passages où jésus utilise à son compte les paroles de l’exode:
a) En Jean 13:19
«Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n’arrive, pour qu’une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que Moi, Je Suis. ( jérusalem)
«Dès à présent je vous le dis, avant que la chose arrive, afin que, lorsqu’elle arrivera, vous croyiez à ce que je suis» (segond)
« Je vous le dis dès maintenant, avant que cela ne se produise, pour qu’au moment où cela arrivera, vous croyiez que moi, je suis.» (semeur)
« ...que vous croyez que je suis (lui)» (tmn)
b) En Jean 8:24:
« Quand vous aurez élevé le *Fils de l’homme, alors vous comprendrez que moi, je suis» (semeur)
« ...alors que vous saurez que je suis» (Maredsous)
Kit:
" That I am..." (Kit)
«...alors que vous saurez que je suis (lui)...» (Tmn)
Pourquoi la société a t-elle ici ajouté entre parenthèses «lui»?
Pourtant en grec:
« eipen autois iesous, amen amen lego umin, prin abraam genesthai ego eimi.» (jean 8:58)
Dans la Tmn: « j’ai été»
« ap arti lego umin pro tou genesthai, ina pisteusete otan genetai oti ego eimi.» (jean 13:19)
Dans la Tmn: « je suis (lui)»
« eipen oun autois o iesous, otan upsosete ton uion tou anthropou, tote gnosesthe oti ego eimi, kai ap emautou poio ouden, alla kathos edidaksen me o pater tauta lalo» (jean 8:28)
Dans la Tmn: « je suis (lui)»
Vous traduisez jean 8: 58 par «j’ai été» et les autres par «je suis» alors que dans les 3 versets en grec on retrouve chaque fois la même expression « ego eimi» (je suis)!
Et encore dans jean 8:24:
«Car si vous ne croyez pas que je suis (lui), vous mourrez dans vos péchés» (Tmn)
« Car si vous ne croyez pas que Moi, Je Suis, vous mourrez dans vos péchés.» (Jérusalem)
en grec: «eipon oun umin oti apothaneisthe en tais amartiais umon ean gar me pisteusete oti ego eimi, apothaneisthe en tais amartiais umon.»
Donc si vous ne croyez pas que Jésus est Dieu, vous ne pouvez espérer être sauvé!
Col 2:9 (déité de Jésus)
«En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité». (Jérusalem)
«Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.» (segond)
« En lui toute la plénitude de déité habite corporellement « ( Darby ).
«Car en lui habite toute la plénitude de la divinité, corporellement» (tob)
« Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu» (semeur)
« Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement.» (Osterwald)
« Car c’est en lui qu’a pris corps pour y habiter la plénitude de la divinité» (Crampon 1960)
« Car en lui habite corporellement toute le plénitude de la divinité» (Maredsous)
« C’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la déité» (Chouraqui)
« For in him dwelleth all the fulness of the Godhead bodily».(King james)
«En lui habite corporellement toute la plénitude de la qualité divine». (tmn)
kit:
C’était trop clair. Alors ils diminuent la force du texte en transformant divinité (déité) en "qualité divine"...
Il faut vraiment être gêné par le texte pour traduire ainsi le mot grec « théotêtos « qui signifie exactement « divinité « !
D’autant que les mêmes traducteurs, à un endroit où le mot ne les gêne pas (Rom 1, 20) le traduisent par « divinité «:
« ...oui sa puissance éternelle et Divinité...» (romains 1:20)
Remarques:
1- le « D» majuscule.
« ...sa puissance éternelle et sa divinité» (Maredsous)
« ...et sa puissance éternelle et sa divinité» (Darby)
« ...sa puissance éternelle et sa divinité» (Semeur)
« ...sa puissance éternelle et sa divinité» (Segond)
« ... sa puissance de pérennité et sa divinité» (Chouraqui)
« ...éternelle puissance et divinité» (Tob)
« ...son éternelle puissance et sa divinité» (Jérusalem)
Pour quel raison la société ajoute un «D» majuscule dans ce verset à « Divinité»?
Sans doute est-ce pour mieux démarquer la «qualité divine» de Jésus à la «Divinité de Jéhovah et donner ainsi encore moins d’importance à la divinité du Christ.
2- La note: «Divinité». Gr.: Théïotês, apparenté à Théos, «Dieu»
Ce même terme grec apparait en Colossiens 2:9 et donc doit être traduit par «divinité».
3- Dans la traduction anglaise en-dessous du texte grec , la KIT écrit "divinity" (divinité) et non "qualité divine".
Jean 1,1 (déité de Jésus)
« Au commencement était le Verbe (ou La Parole), et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu. « (Jérusalem)
«Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» (segond)
«Au commencement était le Verbe, et le Verbe était tourné vers Dieu, et le Verbe était Dieu.» (tob)
« Au commencement était la Parole*; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu» (Darby)
« Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu.» (Semeur)
« Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.» (Osterwald)
« Au commencement de toutes choses, la Parole existait déjà; celui qui est la Parole était avec Dieu, et il était Dieu.» (français courant)
« Entête, lui le logos et le logos, lui pour Elohim, et le logos, lui, Elohim» (Chouraqui)
« ...et le verbe était Dieu» (Crampon 1905 -1960)
« ...et le verbe était Dieu» (Osty 1973)
« ...et le verbe était Dieu» (Maredsous 77 et 89)
« ...et la Parole était dieu*» (La Sainte Bible - nouveau testament par H. Oltramare 1879)
Kit:
"...and god was the word" (KIT)
« ...et la Parole était dieu**» (Les Ecritures grecques chrétiennes -traduction du monde nouveau -watch Tower 1963)
« In the beginning was the LOGOS, and the LOGOS was with GOD, and the LOGOS was God» (The Emphatic Diaglott - Watch Tower Bible and Tract Society (1942)
« ...et le Logos était dieu*» (Pages choisies des Evangiles par H. Pernot 1925)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God» (King james)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» (Bible de webster)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God;» (Young Littérale 1898)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» (Weymouth)
« In the beginning was the word, and the word was with God, and the word was God.» (Lattimore New Testament 1962)
« , and the nature of the Word was the same as the nature of God» (Barclay New Testament 1969)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God; and the Word was God» (Confraternity of Christian Doctrine Translation 1953)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.»( Common English New Testament 1865 American Bible Society (1877)
« The Word was with God and was truly God.» (Contemporary English Version 1992)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, And the Word was God.» (Complete Jewish Bible - Jewish New Testament 1989)
« In the beginning was the word, and the word was toward God, and God was the word.» (Concordant Literal New Testament 1926)
« In the beginning was the Word, and the Word was face to face with God, and the Word was God.» (Centenary Translation of the New Testament 1924)
« In (the) beginning was the Word, and the Word was with God, and God was the Word:» ( Coptic Version of the New Testament1898 Oxford University Press (1898)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» (Douay-Rheims Bible 1899 - John Murphy Company (1899)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» (English Version of the Polyglott Bible 1858 - Brown, Taggard, and Chase (1858)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.»( Godbey Translation of the New Testament - 1905)
« The WORD existed in the beginning, and the WORD was with God, and the WORD was God.» (The Holy Bible in Modern English - S. W. Partridge and Company (1900)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» ( Holy Bible, Revised Version - Cambridge University Press (1885)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» (Interlinear Bible (Greene) Hendrickson Publishers (1976)
« In the beginning was the gospel preached through the Son. And the gospel was the word,»( Inspired Version - 1867)
« In the beginning existed the Word, and the Word was with God and the Word was God.» (John Wesley New Testament 1755)
«When time began, the Word was there, and the Word was face to face with God, and the Word was God.» (Kleist-Lilly New Testament 1956)
« At the beginning of time the Word already was; and God had the Word abiding with him, and the Word was God.» (Knox Translation 1956)
« Before anything else existed, there was Christ, with God. He has always been alive and is himself God.» (Living Bible -Tyndale House (1971)
« The Word was in the beginning, and that very Word was with God, and God was that Word» (Lamsa Bible -A. J. Holman Company (1957)
« In the beginning was the word, and the word was with God, and the word was God.» (Lattimore New Testament 1962)
« IN THE BEGINNING WAS THE WORD: AND THE WORD WAS WITH GOD: AND THE WORD WAS GOD.» (Modern Reader’s Bible 1923)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» ( The Modern Speech New Testament (Baker and Taylor (1902)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God» (New American Standard Version 1977)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God» (New Evangelical Translation 1992)
« In the beginning the Word already existed. He was with God, and he was God.»(New Living Translation Tyndale House (1996)
« The Word (Christ) was in the beginning. The Word was with God. The Word was God.» (New Life Version Christian Literature International (1969)
« In the beginning was the Word, and the Word was by God, and the Word was God» Noli New Testament - Albanian Orthodox Church in America (1961)
« The Word was in the beginning; the Word was with God, and the Word was God. Norlie’s Simplified New Testament - Zondervan (1961)
« At the beginning God expressed himself. That personal expression, that word, was with God, and was God, and he existed with God from the beginning» ( Phillips Revised Student Edition -Macmillan (1972)
« In the beginning the Word already was. The Word was in God’s presence, and what God was, the Word was.» (Revised English Bible -Oxford and Cambridge Universities Presses (1989)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God. (Riverside New Testament -Houghton Mifflin (1923)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» ( Revised Standard Version- Division of Christian Education of the National Council of the Churches of Christ in the U.S.A. (NT 1946, OT 1952)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God» (Standard American Edition, Revised Version -American Standard Version - Thomas Nelson (1929)
« In the beginning was the WORD, and the WORD was with God, and the WORD was God.» (Spencer New Testament -Macmillan (1941)
«In the beginning was the Word, and the Word was with Elohim, and the Word was Elohim.» ( The Scriptures (ISR)- Institute for Scriptural Research (1998)
« Originally was the Word, and the Word was with YAHVAH; and the Word was YAHVAH.»(Restoration of Original Sacred Name Bible - Missionary Dispensary Bible Research (1976)
« In the beginning was the Word, and the Word was with Yahweh, and the Word was Elohim.» (The Sacred Scriptures, Bethel Edition - Assemblies of Yahweh (1981)
« From the first he was the Word, and the Word was in relation with God and was God.» (The Basic Bible -E. P. Dutton (1950)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» (The Bible Reader -Bruce Publishing Company and Geoffrey Chapman Ltd. (1969)
« In the begynnynge was the worde, and the worde was with God, and God was ye worde.»(The Coverdale Bible -1540 Dawson (1975)
« At the Beginning the Word already was: The Word was with God; And the Word was God.» ( The Twentieth Century New Testament -Fleming H. Revell Company (1904)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» (The Dartmouth Bible -Houghton Mifflin (1961)
« In the beginnning was the Logos. And the Logos was with God. And God was the Logos.» (Today’s English New Testament -Vantage Press (1972)
« In the beginning was the Worde, and the Worde was with God and that Worde was God.» ( The Geneva Bible 1560 -University of Wisconsin Press (1969)
« In the bigynnynge was the word and the word was at god, and god was the word, this was in the bigynnynge at god,» (The Wiclif Translation -1380 -Leader Publishing Company (1976)
« CHRIST, the Living Word, existed Ere creation’s work began. He was with God, and He was God» (Versified Rendering of the Complete Gospel Story - Warren W. Faw (1980)
«In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.» ( Worrell New Testament -American Baptist Publication Society (1904)
« In the beginning the Word existed; and the Word was face to face with God; yea, the Word was God Himself.» ( Williams New Testament -1937- Holman Bible Publishers (1986)
« In the beginning the Word of God was there. And the Word was face to face with God, and the Word was God. « (New Testament in Plain English -Eerdmans (1963)
« In the beginnynge was the worde, and the worde was with God: and the worde was God» (William Tindale Translation - 1530 -Yale University Press (1989)
« In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God. « (Westminster Version of the Sacred Scriptures - 1929- Longmans, Green (1935)
« A l’origine était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était un dieu «(tmn95)
Jean 1:1 dans Le Nouveau Testament Grec et latin de D.Ebernhard Neste / D. Erwin Nestle / D. Kuert Aland - Edition Septima decima -1956
Il n’y a pas moyen de traduire autrement si on veut se soumettre au texte grec. Or la traduction du Monde Nouveau dit : « A l’origine était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était un dieu «, avec un petit d.
Aucune argutie textuelle ne peut autoriser cette malversation. L’identité de nature entre le " Logos" et Dieu est affirmée sans ambages et d’ailleurs confirmée par ce qui suit :
L’identité entre le Verbe et le Créateur :
« Tout a été fait par lui et sans lui rien n’a été fait «. Au reste il faudrait être polythéiste pour prétendre qu’à côté du grand Dieu, il y aurait un petit dieu...
« Existe-t-il un Dieu en dehors de moi? Non, il n’y a pas de Rocher. Je n’en ai reconnu aucun» (TMN -Esaïe 44:8)
«Sachez donc que c’est moi qui suis Dieu et qu’il n’y a point de dieu près de moi» Deutéronome 32:39
« Il n’y a pas eu de Dieu formé avant moi, et après moi il n’y en a toujours pas eu» (Esaîe 43:10)
Remarque : dans la Tmn «toujours pas eu» «Avant moi il n’a point été formé de Dieu, Et après moi il n’y en aura point. « (segond)
Rappel: le premier commandement: «Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face»
Ce passage est rendu dans la T.M.N. par «la Parole était un dieu» avec une minuscule. On nous dit qu’on met un «d» minuscule parce qu’il n’y a pas l’article en grec:
«La traduction des quatre évangiles en anglais de C.C. Torrey fait ressortir la différence entre theos avec l’article défini et le theos sans l’article, en imprimant la phrase en question de la manière suivante: et la Parole était avec Dieu et la Parole était dieu» (La Parole, qui est-ce selon jean, 1962, p. 52.)
La règle selon la société:
Pourquoi "un dieu"?: " La raison en est que le mot grec (théos) est un attribut au singulier placé devant le verbe et non précédé de l'article défini. C'est un théos employé sans article. Mais le Dieu avec qui la Parole (ou logos) était à l'origine est désigné, lui, par l'expression grecque ho théos, c'est-à -dire théos précédé de l'article défini ho. C'est un théos accompagné d'un article." (TMN -appendice -1995- page 1705)
S' il n’y a pas d’article en grec devant «théos» il faut mettre un miniscule et cela correspond à "un dieu".
S' il y a un article (ho) en grec «ho théos» il faut mettre une majuscule et ainsi identifier le terme à Dieu.
• Pourquoi la T.M.N. ne met-elle pas un «d» minuscule dans les versets 6, 12, 13,(et dans jean 1:18, 3:2, 3:21) vu que dans ces passages il n’y a pas l’article, en grec, devant le mot Dieu ?
« parut un homme qui avait été envoyé comme représentant de Dieu» (jean 1:6)
En grec:
en grec prononçable:« egeneto anthropos apestalmenos para theou, onoma auto ioannes»
« ...de devenir des enfants de Dieu» (jean 1:12)
En gec:
en grec prononçable: « osoi de elabon auton, edoken autois eksousian tekna theou genesthai, tois pisteuousin eis to onoma autou, «
« ...la volonté de l’homme mais de Dieu» (jean 1:13)
en grec pronçable:« - oi ouk eks aimaton oude ek thelematos sarkos oude ek thelematos andros all ek theou egennethesan»
Jean 1:1 se dit en grec prononçable : " en arkhe en o logos, kai o logos en pros ton theon, kai theos en o logos."
Et pourtant traduit par la société en Jean 1:1: « A l’origine était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était un dieu «(tmn95)
Remarquez que si l'on veut être fidèle au texte grec il faut dire: "Dieu était la Parole" et non "la Parole était Dieu".
• Pourquoi, au verset 3 du chapitre 13 a-t-on mis 2 fois un D majuscule à Dieu ?
« ...et qu’il était sortit de Dieu et s’en allait vers Dieu» (jean 13:3)
En grec, la première fois que le mot «théos» est mentionné, il n’est pas accompagné de l’article défini et la seconde fois il l’est. Là, comme ailleurs, les «Témoins de Jéhovah» traduisent comme ils veulent, suivant un système préconçu.
• Jésus est appelé Dieu avec une majuscule (*)
Rappel: « ...et la Parole était dieu» (La Sainte Bible - nouveau testament par H. Oltramare 1879)
« ...et la Parole était dieu**» (Les Ecritures grecques chrétiennes -traduction du monde nouveau -watch Tower 1963)
« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné et la domination reposera sur son épaule, on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu Puissant, Père éternel, Prince de la paix» (Esaïe 9:6 - Tmn 1995)
« En réponse Thomas lui dit: «Mon seigneur et mon Dieu!» (Jean 20:28 -Tmn 1995)
Donc l’argument de la majuscule s’écroule ici avec ces versets.
Remarque: De plus en grec de l’époque où le Nouveau Testament a été écrit, il n’y avait pas de système d’écriture différencié, minuscule/majuscule, mais une seule forme de lettre. Seul le grec moderne fait cette distinction.
(**)Même la traduction de la société de 1963 (référence: Appendice / Tmn 1995 avec notes) ne met pas l’article «un»! D’où l’argument grammatical s’écroule également (il est de même pour la KIt: "...and god was the word").
• Jéhovah est également "un" Dieu:
« Jéhovah , le créateur des extrémités de la terre, est un Dieu pour des temps indéfinis « (Tmn - Es 40.28)
La Société des Témoins de Jéhovah précise encore:
«Si jean avait dit ‘ho theos en ho logos’, en mettant l’article devant chacun des noms, il aurait vraiment identifié le logos à Dieu...» (Comment raisonner à partir des Écritures,1986, p. 423.)
Or dans Jean 20:28, le mot ‘theos’ est précédé de l’article défini ‘ho’; Jean, dans ce cas, identifie le logos (la Parole) à Dieu!
« En réponse Thomas lui dit:«Mon seigneur et mon Dieu!(jean 20:28tmn)»
En grec: « apekrithe thomas kai eipen auto, o kurios mou kai o theos mou» (jean 20:28)
L’explication toute simple de l’omission de l’article réside dans le fait que devant l’attribut, l’article est omis. Cela permet de reconnaître que theos est attribut et non sujet.
Remarquez que Jean dit: "Thomas lui dit" et non pas "Thomas leur dit". Thomas s'adressait bien à une seule personne, Jésus, qui est son Seigneur et son Dieu!
En suivant la règle de la société, le diable serait lui-même Jéhovah puisque dans 2 Corinthiens 4:4, le mot ‘theos’ se rapportant dans ce cas au diable est précédé de l’article!
« chez qui le dieu* de ce système de choses a aveuglé l’intéligence des incrédules...» (2 cor. 4:4 -tmn avec notes)
Dans la note: «2cor 4:4* gr: ho théos; lat: deus
De plus, la SDTJ nageant en pleine confusion écrit que les faux dieux sont appelés ‘ho theos’ dans le Nouveau Testament:
«Il n’existe, en effet, qu’un seul vrai Dieu vivant, néanmoins il nous faut connaître son nom personnel car ce dernier le distingue de tous les faux dieux qui sont appelés elohim dans les Écritures hébraïques et ho theos dans les Écritures grecques chrétiennes» (Que ton nom soit sanctifié, 1964, p.17.)
Ainsi, la SDTJ élabore sa défense et sa réfutation de la position trinitaire de jean 1:1 en précisant que le «vrai Dieu Jéhovah» est identifiable par l’article «ho» précédant «theos» (Dieu), alors que dans l’ouvrage précité elle affirme que les faux dieux sont appelés «ho theos» dans le Nouveau Testament?
Comparaison avec Jean 9;5:
Jean emploie la même tournure de phrase dans Jn.9:5 «phôs eimi tou kosmou, je suis la lumière du monde»; cette proposition a exactement le même sens que dans Jn.12:8 «egô eimi to phôs tou kosmou, je suis la lumière du monde».
Dans Jn.9:5, l’article est manquant devant phôs, placé le premier mot de la proposition, dans Jn.12:8 l’article est présent devant phôs suivant le verbe.
Donc si on suit la logique des Témoins de Jéhovah, on devrait traduire Jn.9:5 par «Je suis une lumière du monde» et Jn.8:12 «Je suis la lumière du monde», cela n’aurait pas d’allure, eux aussi trouvent cela et ils ont traduit les deux versets de la même manière dans leur traduction française.
Si on applique cela à Jn.1:1, pour Jean, dire «theos èn ho logos» (comme dans Jn.9:5) sans article devant theos ou dire «ho logos èn ho theos» (comme dans Jn.8:12), cela revient du pareil au même et doit se traduire par la parole était Dieu, et non la Parole était un dieu, pas plus qu’on pourrait traduire Jn.9:5 par «Je suis une lumière du monde. Non vraiment, Jésus est LA lumière du monde qui éclaire tout homme venant dans le monde Jn1:9.
Ce n’est pas que la position des mots est sans importance, au contraire, Jean y a sûrement bien réfléchi avant de les placé dans cet ordre spécifique. Dans ce verset de Jn.1:1, il utilise deux figures de styles pour souligner la divinité de Jésus.
La première figure de style employée est une transposition, la transposition sert à attirer l’attention sur un terme en particulier car on ne le retrouve pas où on serait en droit de s’attendre; il faut souligner que la langue grecque permet une plus grande flexibilité que le français dans la position des mots dans la phrase, car c’est principalement sa terminaison qui indique le rôle du mot dans la phrase, alors qu’en français, c’est la position même du mot qui joue ce rôle. Par exemple, en français le sujet vient avant le verbe et le complément suit le verbe, par contre en grec, le verbe peut venir en premier ou en dernier, le complément peut précéder le sujet.
Donc Jean utilise une transposition et il met theos à la place où l’on s’attendrait à voir logos; d’ailleurs la majorité des traduction ne rendent pas la transposition et traduisent «theos èn ho logos» par «La Parole était Dieu», au lieu de «Dieu était la Parole» selon l’ordre des mots dans l’original. Les traducteurs ont agi ainsi pour ne pas laisser penser que Dieu et la Parole sont une seule et unique personne, ceci rejoindrait la doctrine modaliste de Noetus et Sabellius au IVème, reprise par William Branham au XXème siècle, disant que puisqu’il y a un seul Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont une seule et même personne se manifestant de trois manières ou modes (modalisme) différents.
La deuxième figure de style consiste à débuter chaque proposition avec le dernier mot de la proposition précédente, cela produit un effet de gradation dramatique.
Jn.1:1 Archè - logos, logos - theos, theos - logos
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et Dieu était la Parole.
Jean a vraiment utilisé tous les moyens littéraires pour avoir un effet durable sur ses lecteurs, remarquez aussi les rimes de ces mots finissant en «os», il faut leur imprégner dans le cerveau que Jésus est Dieu auprès de Dieu.
Comment peut-on réconcilier cela avec le fait qu’il y a un seul Dieu, si Jésus et le Père sont deux personnes distinctes et sont Dieu toutes les deux?
Réfutation du professeur Harner:
Le professeur Harner réfute la position de la société en proposant 5 possibilités qu’aurait pu avoir l’ap
La fausse Traduction du Monde Nouveau
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