Évitez d'être restrictif afin d'élargir le champ d'application de votre article de Charte et privilégiez les principes aux règles, vous serez quitte, dans 1, 2 ou 10 ans, de réécrire une énième fois votre Charte comme ça.
À la différence d’une règle ou d'une loi, qui concerne une situation précise à une époque précise, un principe est une vérité fondamentale et intemporelle qui peut guider notre raisonnement et nous aider à prendre une décision. Les principes constituent le fondement des lois ou des règles. Ce sont des vérités fondamentales, pratiques et élémentaires. Les règles, qui souvent sont précises, peuvent servir à une époque ou dans une situation données, tandis que les principes sont toujours valables.
Pour illustrer cela très succinctement, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est un ensemble de principes à partir desquelles chaque pays ayant adopté ce texte a fondé toute sa législation (ou si vous préférez un peu plus dans le détail : la législation est un ensemble de règles découlant des principes ou valeurs de la nation qui les établit, principes ou valeurs qui eux-mêmes découlent de ceux issus de la DUDH.)
" Il sera donc interdit de poster les uns aux autres des messages injurieux ou malpolis " constitue le principe, mais l'ensemble de situations précises que vous avez mis tout autour, font qu'à l'arrivée, on obtient une règle car en dehors de ces situations, il est alors possible d'injurier l'autre et donc, au final, de contourner la Charte. Ce qui ne serait pas possible avec un principe. Concrètement dans les faits, si votre article, en l'état, interdit à un athée de s'en prendre aux croyants, rien n'empêche les croyants de lui en mettre plein la poire pour pas un rond.
En effet, un athée ne croit en rien, ne parait rien et n'a aucun texte de foi.
- " Il est interdit de tenir [publiquement] des propos injurieux ou malpolis "
Voilà, c'est tout, pas besoin de rajouter quoi que ce soit. C'est un principe fondamental qui s'applique dans toutes les situations, qu'il s'agisse de la publication d'un monologue ou d'un échange entre deux ou plusieurs intervenants. Cela inclut également - et bien évidemment - les signatures et le tchat ; les pseudos faisant l'objet d'un traitement à part figurant dans une rubrique du type " Accès et inscription ".
Je pense cependant qu'il pourrait s'avérer judicieux d'inclure le terme " publiquement ". C'est purement optionnelle, raison pour laquelle je l'ai fait figurer entre " [ ] ". Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que si deux membres veulent s'écharper, et bien qu'ils le fassent en privé, au moins, ça ne dérangera personne d'autres, eux pourront évacuer leur trop plein et vous, vous ne passerez pas pour le despote de service. C'est exactement ce que l'on demanderait, dans la vie réelle, à deux personnes qui s'insultent. On leur demanderait d'aller le faire en privé. On appelle cela de la bienséance. On se fiche de votre conduite en privé, par contre, en société, c'est plus la même chose.
Il me semble vous avoir un jour expliquer que les explications d'articles de Charte, c'est à vos modérateurs que vous les devez pour les aider à trancher dans des cas litigieux, pas aux membres. Un membre ne veut pas comprendre un article de Charte, il veut connaître ses failles, ses limites. Ces précisions que vous donnez sont pour lui autant d'indications lui permettant de savoir comment il peut manquer de respect à quelqu'un sans pour autant enfreindre cet article.
Le problème pour vous, c'est qu'en faisant comme cela, ça vous oblige à être un peu plus présent, notamment auprès de vos modérateurs. Enfin, ceux qui restent.