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Le 1er décembre, nous entrerons dans le temps de l'Avent.

Savez-vous que l''avent, c'est l'avènement de notre Seigneur Jésus, cet avènement dont il a parlé ici :

"Tels furent les jours de Noé, tel sera l'avènement du Fils de l'homme. Car de même que dans les jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on épousait et on était épousé, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et qu'ils ne surent rien, jusqu'à la venue du déluge qui les emporta tous, ainsi sera aussi l'avènement du Fils de l'homme. (Matthieu 24, 37-39)

Le temps de l'Avent ce sont donc les jours qui précèdent le retour du Seigneur, à l'image des jours qui ont précédés l'entrée de Noé dans l'Arche, tout ce temps durant lequel Noé a bâti l'arche de Dieu ; c'est le temps durant tout lequel, Jésus bâti son Eglise, son Corps, la Vigne Véritable, la Nouvelle Arche d'Alliance, dans laquelle il fait entrer par le baptême, les nouveaux disciples, nés de nouveau.

Nous sommes encore dans le temps de l'avènement, l'avent, de notre Seigneur, bâtissant son Eglise, sur le Rocher, sur lequel il a fait asseoir Simon-Pierre, et ses successeurs, représentant à sa place, de Dieu son Père, le Vigneron qui prend soin de sa Vigne.

Voici en effet 2000 ans qu'on mangent sa chair, qu'on boit son sang, qu'on l'épouse (fiançailles) et qu'il nous épouse (mariage), en nous faisant entrer dans le Royaume de Dieu son Père, au Ciel, quand à l'heure de notre mort, il vient nous chercher, vérifiant que nous avons bien été épousés par son Esprit, que nous sommes bien remplis de son Saint Esprit.

Puisque " le temps de l'Avent [correspond au nombre de] jours qui précèdent le retour du Seigneur, à l'image des jours qui ont précédés [l'arrivée du Déluge] " alors Noé ne préfigure bien évidemment pas le Christ. D'ailleurs, le parallèle que fait Jésus entre son avènement et le déluge est des plus appropriés car de même que le déluge effaça les impies de la surface du monde d'alors, ainsi il en sera sur la surface du monde le jour du retour du Christ. Ce jour-là, c'est le jour que " personne ne (...) connaît, ni les anges du ciel ni le Fils, mais seulement le Père " (Matthieu 24:36) C'est " le grand jour de Dieu le Tout-Puissant ", celui d'Armaguédon (Révélation 16:14, 16)

D'autre part, le temps de l'Avent figurant dans nos calendriers et dont le point de départ est bien le 1er décembre concerne autre chose. En effet, " [c']est la période qui couvre quelques semaines précédant Noël, quatre dans la tradition de l'Église latine. Depuis l'instauration de ce temps liturgique, par analogie au Quadragésime du Carême, par le pape Grégoire le Grand, l'Avent représente la période où l'on se prépare à la venue du Christ, c'est-à-dire à sa naissance " (Source : Wikipedia)

De rien.

Gérard C. Endrifel a écrit :Noé ne préfigure bien évidemment pas le Christ.

Vous avez tout faux. Noé est bien une figure du Christ, comme le fût Moïse. Jésus, à l'image de Noé, est Fils de Dieu, marchant avec Dieu son Père qui l'a envoyé pour rassembler dans la Nouvelle Arche d'Alliance, le Nouveau Tabernacle, le Nouveau Temple, son Corps, son Eglise, sa Sainte Famille, pour la sauver.

Le temps de l'Avent, n'est pas que le temps précédent la naissance du Christ ; c'est aussi le temps précédent le retour du Seigneur, comme c'est dit ici sur ce site catholique :

https://cybercure.fr/les-fetes-de-l-egl ... de-l-avent

’Avent est un temps de préparation à Noël qu’on appelle le "temps de l’Avent". Ce mot vient du latin "adventus" qui signifie avènement. A l’origine c’est un terme grec "parousia" employé dans l’Église des premiers siècles, traduit en latin par "adventus". On emploie ce mot en grec et en latin pour designer la venue du Christ parmi des hommes à la fois pour l’avènement de sa naissance et son avènement glorieux à la fin des temps.

Les épousailles ont lieu le jour de la Résurrection.

Donc je ne vois pas pourquoi les fiançailles auraient lieu avant l'Incarnation.

Saint Glinglin a écrit :Les épousailles ont lieu le jour de la Résurrection.

Donc je ne vois pas pourquoi les fiançailles auraient lieu avant l'Incarnation.

Parce que le fiancé, c'est le fils de Dieu, descendu du Ciel chez celle qui allait devenir sa fiancé, son épouse : l'humanité qu'avec Dieu son Père, il avait créé homme et femme, comme à sa ressemblance. Pour se présenter à l'humanité, sa future fiancée, il fallait que le fils de Dieu devienne homme, comme sa fiancée, l'humanité. Il était don nécessaire que l'incarnation est lieu avant les fiançailles et le mariage. Comment le fils de Dieu aurait-il pu visiter celle qu'il allait épouser, l'humanité, sans devenir lui-même un homme ?

Jésus descendu auprès de l'humanité pour l'épouser, a fait ce que tous les futur époux faisaient, après que leur père leur ai choisi une épouse. Il est venu visiter son épouse, l'humanité, après être descendu du Ciel, et être devenu un homme, dans la maison de sa fiancée, la maison d'Israël, et plus particulièrement la maison de David.

Cela fait très récitation et ne répond pas à mon objection.

Gérard C. Endrifel a écrit :Noé ne préfigure bien évidemment pas le Christ.

Paulo a écrit :Vous avez tout faux.

Vous avez tronqué mes propos.

Saint Glinglin a écrit :Cela fait très récitation et ne répond pas à mon objection.

Sauf que les épousailles, elle avait lieu en 2 partie, dans le judaïsme. La première partie, c'est quand le futur époux venait se présenter à son épouse, l'achetant à son père, signant le pacte d'alliance avec le père. Et 1 ou 2 ans plus tard, le fiancé revenait chercher son épouse qui sortait avec ses amies à sa rencontre. L'époux l'emmenait alors avec lui dans la maison de son père, où durant 7 jours il s'unissait à elle, ne faisant plus qu'une seul chair, ensuite suivait le festin de noce qui durait 7 jours.

L'époux promis en mariage à l'humanité, c'est Dieu lui-même, venu dans sa Parole fait homme, se présenter à sa future épouse, l'humanité, à chacun des membres de l'humanité qu'il désire épouser. Après les avoir rencontré, il s'en retourne auprès de son Père, leur promettant de revenir les chercher :

Simon-Pierre lui dit: "Seigneur, où allez-vous?" Jésus répondit: "Où je vais, tu ne peux me suivre à présent; mais tu me suivras plus tard." (Jean 13, 36) Et lorsque je m'en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi; (Jean 14, 3)

Avant de s'en retourner chez son père, pour préparer une place à sa future épouse, le fiancé faisait boire une coupe de vin à sa fiancée. En acceptant de boire cette coupe de vin, la fiançée acceptait l'alliance. Les fiançailles étaient alors conclues.

C'est ce que Dieu a fait avec ses Apôtres, les premiers qu'il a épousé. Après leur avoir lavé les pied, il leur a donné sa chair, et la coupe de vin à boire en leur disant "prenez et buvez en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle versé pour vous et la multitude, en rémission des péchés".

Dieu ne peux pas épouser une âme qui n'est pas "sainte". Durant le temps qui lui reste à vivre jusqu'à sa mort, l'épouse (l'âme), a tout le temps de devenir sainte, pour le jour où l'époux viendra la chercher, à l'image des jeunes filles vierges, qui ayant fait des réserves d'huile, suivront l'époux ; quand les autres qui n'avaient pas fait de réserve, quand elle se sont endormis dans la mort, n'ont pas pu suivre l'époux.

Après que l'époux s'en soit retourné chez son père, l'épouse prenait un bain rituel, appelé "mikvah", symbolisant l'abandon de son ancienne vie et le démarrage d'une vie nouvelle avec son fiancé, avec lequel elle ne pouvait pas encore cohabiter et s'unir. Cela se faisant le jour du mariage, le jour où l'époux revenait la chercher.

Ce bain rituel, c'est le baptême dans l'Esprit Saint, l'Eau Vive, que les Apôtres recevront le jour de la Pentecôte, et qui marquait leur entrée dans la vie nouvelle, la vie d'union avec Dieu, dans le Saint Esprit, qui les accompagnera pour les préparer au retour de l'époux.

Le mariage, entre l'humanité et Dieu, il est accompli le jour où le Seigneur vient chercher son épouse (l'âme qui s'est uni à lui, dans les fiançailles, en vu du mariage, quand elle est introduite dans la maison de Dieu, au Ciel.