Jésus a bel et bien existé.
Posté : 06 nov.18, 21:14
La doctrine mythique: son axiome pré-supposé .
L'hypothèse mythique avance pour une vérité que Jésus n'aurait jamais existé, que le christianisme serait né plus tard que supposé et que les 4 évangiles seraient tardifs, écrits par des non-contemporains de Jésus et donc purement inventés.
Les défenseurs de cette hypothèse ne sont pas à proprement parlé des historiens, ni même des passionnés d'Histoire. Ce sont des athées ou devenus athées qui exècrent la notion de croyance religieuse, la considérant comme une faiblesse d'esprit, et qui se croient investis de la mission de ramener tout ce monde de gentils rêveurs à la raison.
Seulement, cette position étant essentiellement philosophique et accessoirement historique, on en arrive rapidement à une forme de fondamentalisme athée qui, au lieu d'être intéressé par l'histoire, n'accepte de l"Histoire que ce qui va dans son sens, rejetant d’emblée des documents qu'un véritable historien serait curieux d'étudier avant de se prononcer.
L'argument principal avancé par les mythiques est le suivant :
Puisque nous n'avons aucun témoignage, non chrétien, contemporain à Jésus, concernant son existence, alors il n'a pas existé.
Déjà un véritable historien serait horrifié d'une telle affirmation. Pour quelle raison ? Parce que s'il fallait éliminer de nos livres d'histoire tous les personnages dont l'existence n'a été révélée qu'après leur mort, il nous faudrait faire un grand nettoyage.
J'ai l'habitude de citer Spartacus, mais vous pourriez trouver, chers lecteurs, pleins d'autres exemples de ce type.
Spartacus fut un esclave romain, gladiateur, qui a réussi à fomenter une révolte des esclaves dont l'ampleur a fait trembler Rome. Il faudra une guerre terrible et des milliers de victimes pour éviter la catastrophe redoutée par les autorités romaines.
Seulement, absolument aucun témoignage contemporain à Spartacus et aux événements ne nous sont parvenus. Ce n'est que plus tard que quelques historiens nous rapporteront les faits.
La leçon à tirer c'est qu'un personnage capable de faire trembler Rome, pendant quelques années, peut passer à travers les médias de son époque et n'avoir suscité aucune ligne de la part d'historiens qui pourtant ne manquaient pas de son temps.
Nos réflexions sur Jésus devront nous permettre d'évaluer un certain nombre de critères objectifs concernant l'époque, le lieu, l'état des auteurs possibles de rapports, et l'activité de Jésus pour ensuite analyser si tous ces éléments concordent pour rendre absolument impossible le silence des observateurs en capacité d'écrire sur Jésus.
Plus simplement, ce qui est arrivé à Spartacus au niveau de l'absence de témoignages contemporains, pouvait-il arriver également à Jésus, plus facilement ou plus difficilement, en fonction des lieux et des éléments le concernant spécifiquement.
Spartacus agira en Italie. Jésus agira en Judée. Spartacus versera le sang. Jésus ne fera aucune victime. Spartucus menacera Rome, Jésus ordonnera d'obéir à César. Spartacus dirigera une armée aguerrie, Jésus emmènera avec lui 12 disciples pacifiques.
Rien qu'à l'énoncé de ces différences, nous comprenons déjà que si Spartacus n'a suscité aucun commentaire de son vivant, Jésus, sur les mêmes bases, avait très peu de chance d'attirer l'attention d'historiens que la Palestine intéressait vraiment peu, à part les locaux comme Juste de Tibériade et Flavius Josephe, dont nous reparlerons.
N'oublions pas également que l'hypothèse mystique part d'un pré-supposé subjectif qui est celui que nous disposerions, sans exception, de tous les écrits, rapports et ouvrages produits du vivant de Jésus.
Quand on affirme que personne n'écrit sur Jésus, on sous-entend que l'on possède tout ce qui a été écrit.
Or, nous savons que beaucoup des auteurs de cette époque là ne sont connus que par des reprises de certains de leurs écrits dans les siècles qui ont suivi leur rédaction.
En d'autres termes, la thèse mythique prend pour acquis qu'aucun auteur n'a écrit sur Jésus de son vivant alors que nous ne disposons que d'une partie tronquée des écrits de cette époque là.
Un exemple : Juste de Tibériade est l'autre historien juif de l'époque, à côté de Flavius Josephe.
Les deux hommes ne s'appréciaient guère.
Juste de Tibériade produira une " Histoire de la guerre juive" et aurait donc pu y faire mention de Jésus. Seulement, il n'existe aucune copie de cet ouvrage et si nous le connaissons, c'est uniquement grâce à F Josephe qui en parlera dans son autobiographie sans jamais en citer le moindre extrait.
Juste de Tibériade écrira deux autres ouvrages également disparus de nos jours.
Ainsi, cet historien qui a écrit sur le pays de Jésus et de façon contemporaine à lui, ne peut pas être déclaré comme l'ayant ignoré puisque ses écrits ont disparus et donc que l'on n'en sait rien.
Dans de telles conditions, peut on affirmer qu'aucun historien de l'époque n'a parlé de Jésus. Ne doit on pas dire plutôt qu'aucun écrit d'historien nous étant parvenu ne parle de Jésus, reconnaissant ainsi que tous ceux qui ont disparu pourrait modifier les données du problème.
Pour la cocasserie de cette histoire, Juste de Tibériade n'est connu que grâce à Flavius Josephe. Il s'en est fallu de peu qu'il ne soit déclaré comme n'ayant pas existé selon le logiciel mystique.
Résumons en disant que l'hypothèse mystique selon laquelle aucun écrivain de l'époque n'a écrit sur Jésus doit être modifiée en celle-ci : des quelques écrits parcellaires des écrivains de l'époque de Jésus qui nous sont parvenus, aucun ne parle de Jésus. Et parmi eux nous manquent ceux qui avaient le plus de chance de faire référence à lui, à savoir les 3 ouvrages de l'écrivain historien Juste de Tibériade qui a précisément écrit une histoire des juifs contemporaine ou presque de Jésus.
Rappelons au passage que le centre administratif et religieux de la Judée était Jérusalem laquelle a été entièrement ravagée par le feu en 70 de notre ère, ce qui a probablement détruit de très nombreux documents.
Notons également la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie dont on dit qu'elle réunissait les ouvrages les plus importants de l'époque. Cette destruction aurait eu lieu entre -50 et +630.
Un seule hypothèse situe cette catastrophe avant la mort de Jésus, toutes les autres proposent des dates postérieures à son exécution.
Nous sommes donc privé d'une quantité d'ouvrages appréciables ce qui met un bémol sur la supposition de l'absence, chez tous les écrivains de son époque, de références à Jésus puisqu'en fait, on n'en sait absolument rien.
L'hypothèse mythique avance pour une vérité que Jésus n'aurait jamais existé, que le christianisme serait né plus tard que supposé et que les 4 évangiles seraient tardifs, écrits par des non-contemporains de Jésus et donc purement inventés.
Les défenseurs de cette hypothèse ne sont pas à proprement parlé des historiens, ni même des passionnés d'Histoire. Ce sont des athées ou devenus athées qui exècrent la notion de croyance religieuse, la considérant comme une faiblesse d'esprit, et qui se croient investis de la mission de ramener tout ce monde de gentils rêveurs à la raison.
Seulement, cette position étant essentiellement philosophique et accessoirement historique, on en arrive rapidement à une forme de fondamentalisme athée qui, au lieu d'être intéressé par l'histoire, n'accepte de l"Histoire que ce qui va dans son sens, rejetant d’emblée des documents qu'un véritable historien serait curieux d'étudier avant de se prononcer.
L'argument principal avancé par les mythiques est le suivant :
Puisque nous n'avons aucun témoignage, non chrétien, contemporain à Jésus, concernant son existence, alors il n'a pas existé.
Déjà un véritable historien serait horrifié d'une telle affirmation. Pour quelle raison ? Parce que s'il fallait éliminer de nos livres d'histoire tous les personnages dont l'existence n'a été révélée qu'après leur mort, il nous faudrait faire un grand nettoyage.
J'ai l'habitude de citer Spartacus, mais vous pourriez trouver, chers lecteurs, pleins d'autres exemples de ce type.
Spartacus fut un esclave romain, gladiateur, qui a réussi à fomenter une révolte des esclaves dont l'ampleur a fait trembler Rome. Il faudra une guerre terrible et des milliers de victimes pour éviter la catastrophe redoutée par les autorités romaines.
Seulement, absolument aucun témoignage contemporain à Spartacus et aux événements ne nous sont parvenus. Ce n'est que plus tard que quelques historiens nous rapporteront les faits.
La leçon à tirer c'est qu'un personnage capable de faire trembler Rome, pendant quelques années, peut passer à travers les médias de son époque et n'avoir suscité aucune ligne de la part d'historiens qui pourtant ne manquaient pas de son temps.
Nos réflexions sur Jésus devront nous permettre d'évaluer un certain nombre de critères objectifs concernant l'époque, le lieu, l'état des auteurs possibles de rapports, et l'activité de Jésus pour ensuite analyser si tous ces éléments concordent pour rendre absolument impossible le silence des observateurs en capacité d'écrire sur Jésus.
Plus simplement, ce qui est arrivé à Spartacus au niveau de l'absence de témoignages contemporains, pouvait-il arriver également à Jésus, plus facilement ou plus difficilement, en fonction des lieux et des éléments le concernant spécifiquement.
Spartacus agira en Italie. Jésus agira en Judée. Spartacus versera le sang. Jésus ne fera aucune victime. Spartucus menacera Rome, Jésus ordonnera d'obéir à César. Spartacus dirigera une armée aguerrie, Jésus emmènera avec lui 12 disciples pacifiques.
Rien qu'à l'énoncé de ces différences, nous comprenons déjà que si Spartacus n'a suscité aucun commentaire de son vivant, Jésus, sur les mêmes bases, avait très peu de chance d'attirer l'attention d'historiens que la Palestine intéressait vraiment peu, à part les locaux comme Juste de Tibériade et Flavius Josephe, dont nous reparlerons.
N'oublions pas également que l'hypothèse mystique part d'un pré-supposé subjectif qui est celui que nous disposerions, sans exception, de tous les écrits, rapports et ouvrages produits du vivant de Jésus.
Quand on affirme que personne n'écrit sur Jésus, on sous-entend que l'on possède tout ce qui a été écrit.
Or, nous savons que beaucoup des auteurs de cette époque là ne sont connus que par des reprises de certains de leurs écrits dans les siècles qui ont suivi leur rédaction.
En d'autres termes, la thèse mythique prend pour acquis qu'aucun auteur n'a écrit sur Jésus de son vivant alors que nous ne disposons que d'une partie tronquée des écrits de cette époque là.
Un exemple : Juste de Tibériade est l'autre historien juif de l'époque, à côté de Flavius Josephe.
Les deux hommes ne s'appréciaient guère.
Juste de Tibériade produira une " Histoire de la guerre juive" et aurait donc pu y faire mention de Jésus. Seulement, il n'existe aucune copie de cet ouvrage et si nous le connaissons, c'est uniquement grâce à F Josephe qui en parlera dans son autobiographie sans jamais en citer le moindre extrait.
Juste de Tibériade écrira deux autres ouvrages également disparus de nos jours.
Ainsi, cet historien qui a écrit sur le pays de Jésus et de façon contemporaine à lui, ne peut pas être déclaré comme l'ayant ignoré puisque ses écrits ont disparus et donc que l'on n'en sait rien.
Dans de telles conditions, peut on affirmer qu'aucun historien de l'époque n'a parlé de Jésus. Ne doit on pas dire plutôt qu'aucun écrit d'historien nous étant parvenu ne parle de Jésus, reconnaissant ainsi que tous ceux qui ont disparu pourrait modifier les données du problème.
Pour la cocasserie de cette histoire, Juste de Tibériade n'est connu que grâce à Flavius Josephe. Il s'en est fallu de peu qu'il ne soit déclaré comme n'ayant pas existé selon le logiciel mystique.
Résumons en disant que l'hypothèse mystique selon laquelle aucun écrivain de l'époque n'a écrit sur Jésus doit être modifiée en celle-ci : des quelques écrits parcellaires des écrivains de l'époque de Jésus qui nous sont parvenus, aucun ne parle de Jésus. Et parmi eux nous manquent ceux qui avaient le plus de chance de faire référence à lui, à savoir les 3 ouvrages de l'écrivain historien Juste de Tibériade qui a précisément écrit une histoire des juifs contemporaine ou presque de Jésus.
Rappelons au passage que le centre administratif et religieux de la Judée était Jérusalem laquelle a été entièrement ravagée par le feu en 70 de notre ère, ce qui a probablement détruit de très nombreux documents.
Notons également la destruction de la bibliothèque d'Alexandrie dont on dit qu'elle réunissait les ouvrages les plus importants de l'époque. Cette destruction aurait eu lieu entre -50 et +630.
Un seule hypothèse situe cette catastrophe avant la mort de Jésus, toutes les autres proposent des dates postérieures à son exécution.
Nous sommes donc privé d'une quantité d'ouvrages appréciables ce qui met un bémol sur la supposition de l'absence, chez tous les écrivains de son époque, de références à Jésus puisqu'en fait, on n'en sait absolument rien.