Jean Neymar de Ménard

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Citizenkan

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Jean Neymar de Ménard

Ecrit le 19 nov.18, 21:58

Message par Citizenkan »

Jean Neymar de Ménard

Mona Cholet : « Le créneau ultra-vendeur de l’islamophobie, sur lequel surfe déjà sans vergogne l’écrasante majorité des médias, permet de copiner avec les puissants et de flatter les plus bas instincts des masses tout en se prenant pour Jean Moulin. »

Le grandiloquent déliquescent laissé pour compte Robert n’est pas dupe. Il vit au compte du buzz pour gagner en visibilité. Fort de ce fond de commerce, il surfe sur la vague du populisme ambiant, instrumentalisé, mais aussi orchestré par ceux-là même qui ont contribué à la déstructuration des sociétés traditionnelles au profit des multinationales et des banques soucieuses d’affaiblir les nations pour leur imposer leur diktat. Il nourrit donc, sans ambages, tous les paradoxes. Il s’exalte devant l’hymne guerrier propulsé par les loges au-devant de la scène pour évincer le patrimoine millénaire de la France tombée sous les pavés parisiens, et cela, le comble, au nom de ce patrimoine. La devise trinitaire de la nouvelle religion sans Dieu portait en elle les germes de son autodestruction. La partition de la société en minorités aidant (féministes, homosexuels, transgenres, émigrés, musulmans, retraités, etc.) dans le but d’annihiler toute velléité d’émancipation et de rébellion, elle rendit un service inespéré au monstre de la Mondialisation grimpante qui, tel un tsunami sans répits, envahit le cœur des chaumières gauloises. C’est dans ce climat glauque, qu’une crise identitaire tira la sonnette d’alarme ô combien légitime, sauf que, dans la panique, elle tire à boulet rouge, dans une ambiance délétère qui renvoie à l’orée des heures les plus sombres, sur le plus faible de la partie. Elle oublie que lors de la Révolution, les mots d’ordre pour faner la fleur de lys venaient de l’autre côté de l’Atlantique et, dans une moindre mesure, du voisin allemand, non des musulmans.

À l’orée du 20ième siècle, la faramineuse Amérique prit le relais pour finir le travail, non les musulmans. Elle exporta sa culture décadente en vue de donner le coup de grâce à la vertu, et au catholicisme qui, un genou à terre, subit des dégâts irréversibles. Ainsi, pour sauver les meubles en apparence, l’État profond rectifie le tir et change de fusil d’épaule. Il veille désormais à la métamorphose du libéralisme libertaire vers le libéralisme sécuritaire se nourrissant au sein de la stigmatisation des minorités extra européennes, qui s’incarnent dans l’ennemi commun ancestral, mais qui permet d’occulter les éclatants faits d’armes perpétrés par la cynique et maussade cinquième colonne. L’étape suivante consiste à générer une guerre civile pour déplacer le pouvoir déchu à Bruxelles et de mettre fin à la France en tant que Nation souveraine. Alors, à la faveur d’une énième révolution colorée, on met en place le branle-bas de combat grâce à la collaboration de zélés apôtres aux horizons disparates opérant, à leur insu, vers un but convergeant. Qui de mieux que l’idiot utile dont je tairai le nom ici, et faisant l’objet de cet article, qui, moyennant finance et honneur, associe sa voix à celle, non moins tremblante d’un Zemmour aux relents cupides et vaseux. Ce Léon en transe, camé à ses doses quotidiennes de ses rhétoriques dignes des grands orateurs, verse sa verve et son fiel les jours où le ciel pèse sur Neuilly comme un couvercle, alors que l’espoir, vaincu, pleure, et que l’angoisse atroce, despotique, sur son crâne incliné plante son drapeau noir.

Finalement, la seule façon pour l’intrépide et grand résistant collabo Menard et, même pour le malheureux Oliver, de ne pas subir cette loi impitoyable, mais si révélatrice, qui jette aux oubliettes les acteurs secondaires de la trame qui se trame au quotidien. La seule façon pour eux d’exister dans la mémoire des générations futures sera d’imiter les acteurs de l’ombre qui ont entouré l’affaire Dreyfus. Quand on ressortira les dossiers de l’affaire Benzema, les personnages insignifiants auront droit de citation, grâce à la lumière qui les fait brillée. Tel un exutoire, Karim fut sacrifié sur l’autel des changements qui convulsent l’espace de l’exigu hexagone ; au mauvais endroit, au mauvais moment, il n’aura pas eu l’étoile de ZZTOP. Il fleurira, malgré tout, après sa mort sur les reliques de ses bourreaux, tel un chantre de cette France en décomposition. Bien malgré lui, il laissera sa trace dans les livres d’Histoire ; il n’en demandait pas tant, lui qui depuis sa tendre enfance, rêvait de marquer les esprits sous les projecteurs du rectangle vert. C’est mieux que rien, et tous les protagonistes y trouvent leur compte, même le grand petit Robert, dans le désordre, lui qui, aussi candide qu’impayable, sonne le glas d’un drapeau tricolore en détresse. Et, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Par : Karim Zentici
http://mizab.over-blog.com/

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