L'avant propos :
Ils sont neurobiologistes, cogniticiens, anthropologues. Chacun selon ses méthodes et son objet avance de nouvelles hypothéses, souvent solidement étayées, pour expliquer l'universalité de la quête spirituelle. Ici, c'est une molécule qui pourrait être impliquée dans la ferveur religieuse, là on constate que la foi contribue grandement à augmenter l'espérance de vie des plus fidèles, ou encore que c'est précisément parce qu'elles sont incroyables que les propositions religieuses nous forcent à croire.
C'est a ces révélations et à quelques autres encore que nous consacrons notre dossier principal. Blasphème ? Non. Ces travaux ne visent pas à contester l'idée de Dieu (ce n'est pas l'objet de la raison, et c'est tant mieux car elle n'y parviendrait pas), mais a comprendre l'irrésistible profondeur des pensées qui l'accompagnent. Leur premières conclusions sont sans appel : Dieu ne disparaîtra pas de sitôt.
1 Notre cerveau est programmé pour croire.
2 la foi, remède miracle contre l'anxiété.
3 l'irrésistible ascension de Dieu depuis les origines.
4 La religion bouscule notre perception du monde.