[Protestant] L'HUMANISME LE LOUP DANS LA BERGERIE

Les Mouvements historique : calvinistes, presbytériens ; luthériens ; anglicans, épiscopaliens ; méthodistes
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philomene

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[Protestant] L'HUMANISME LE LOUP DANS LA BERGERIE

Ecrit le 13 août05, 08:37

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L’HUMANISME

1 Corinthiens 2 : 12 à 16
2 Thessaloniciens 2 : 1 (jusqu’à : « (…) se proclamant lui-même Dieu »)

J’ai l’intention, et ça dure depuis un certains temps cette intention là, j’ai l’intention de vous parler d’une doctrine qui est tantôt politique, tantôt religieuse, et cette doctrine, c’est l’HUMANISME. L’homme mit en évidence. Il existe donc divers mouvements religieux dit humaniste, c’est-à-dire : animé de cette pensée d’aider l’homme, non pas à être sauvé, non pas à rencontrer Dieu, mais enfin, ça a un caractère religieux quand même, mais d’aider l’homme à se réaliser pleinement lui-même sur la terre. Ces mouvements religieux mettent donc en évidence l’homme naturel comme nous l’avons dans l’Epitre aux Corinthiens : l’homme charnel, par rapport à l’homme spirituel, c’est tout différent. Hors ce qui intéresse ces mouvements religieux ou politique bien sûr, c’est le triomphe de l’homme sur la terre. Arriver à triompher de toute les difficultés, arriver à dominer toutes les circonstances, à être maître de toutes choses sur la terre. En un mot, ils travaillent ces mouvements politico-religieux au triomphe de la chair, à la gloire de la chair, tout simplement. Cette doctrine se présente bien sûr sous différents aspects suivant la couleur politique ou religieuse des gens. Ainsi, le système catholique romain, vous remarquerez, n’évoque jamais le retour en chair de Jésus. Non plus les témoins de jéhova par exemple. Et certains mouvements religieux n’évoquent pas le retour de Jésus en puissance sur la chair, pour mettre de l’ordre dans ce monde et pourgouverner le monde, on n’en parle pas. Moi (E. Demarthe) j’étais catholique longtemps, jusqu’à une certain âge, jamais je n’ai entendu une seule prédication sur le retour de Jésus. Et voici comment on m’a expliqué en ce temps là, le retour de Jésus : quand vous mourrez, votre âme s’en va, c’est Jésus qui vient, c’est le retour de Jésus, mais on ne parle jamais d’un retour au sens littéral de Jésus sur la terre. Retour en chair, hors les témoins de jéhova nient bien sûr la résurection en chair de Jésus et nient son retour sur la terre et le système catholique nie absolument le rétablissement du trône de David à Jérusalem, parce que pour eux la ville sainte c’est Rome, c’est pas Jérusalem, alors il ne faut pas leur parler de la puissance un jour de Jérusalem restaurée. Et pourquoi ils nient donc le retour de Jésus sur la terre, parce que justement, quand on dit Jésus va revenir, c’est parce que l’homme a échoué. Jésus va revenir pour sauver ce qui restera de l’humanité. Jésus va revenir pour empêcher l’homme de détruire la terre. Jésus revient parce que c’est l’échec de l’homme, ce n’est pas la victoire de l’homme, c’est l’échec de l’homme. Hors le système catholique romain prêche la victoire de l’homme par le triomphe de la politique et de la religion associées, ce qui va faire le jeu de l’antéchrist, ou l’homme du péché, ou encore l’homme total, ou l’homme qui prend la place de Dieu, l’homme qui dit : Dieu c’est moi. Et le système catholique et d’autres systèmes bien sûr similaires, et bien prêchent l’homme total. Voyez vous, quand la politique et la religion se seront associées, qu’ils domineront la terre alors se sera la paix sur la terre. Enfin on aura vaincu, on aura la victoire sur toutes les circonstances défavorables et on n’aura pas besoin de Dieu. L’homme va réussir. C’est ça l’humanisme : la réussite de l’homme, en tant que tel. Et, cette idée, vous savez ne se loge pas seulement dans ces grands mouvements religieux, elle se loge aussi dans des mouvements évangéliques. Dans des mouvements qui nous touchent de très près. Ils ont appris dernièrement qu’un grand prédicateur des assemblées de Dieu en France, je ne sais pas lequel, on ne nous a pas dit le nom, il voulait se présenter à l’élection de la Présidence de la République. Vous vous rendez compte ? Et puis il se fait cette idée maintenant dans bien des églises, et j’ai appris que dans des églises où moi-même j’ai été invité, dans des églises, et bien les membres de ces églises, s’associent à la politique du pays, à la politique de la ville. Voyez-vous, on cherche un appuis politique. Voyez ce mouvement gagne, mouvement humaniste. Il faut être humain, faut pas seulement être spirituel, il faut être humain, il faut être tout près de l’homme. Et il existe aux Etats-Unis un mouvement que l’on appelle : le mouvement de Jésus. On a fait beaucoup de propagande favorable pour le mouvement de Jésus, hors quand j’ai lu les écris moi, j’ai été stupéfait. Et bien sûr j’ai rejeté ce mouvement. Ils ont beau glorifier Jésus et dire être le mouvement de Jésus. Alors ils accusent les chrétiens spirituels, les chrétiens qui ne sont pas mondains, qui sont séparés du monde, ils accusent les chrétiens spirituels de vouloir disent-ils, j’emploie leurs termes : désincarner Jésus. C’est-à-dire, faire de Jésus un être spirituel seumlement, hors nous, nous croyons que Jésus est réssucité en chair, mais il est l’homme spirituel, comme nous nous sommes des hommes et des femmes spirituels comme l’épître aux Corinthiens le dit. Nous ne sommes plus des gens charnels, nous sommes des gens spirituels. Alors ils disent : « oh vous savez, à être spirituel comme vous l’êtes, séparés du monde, alors vous désincarnez Jésus. » Jésus devient une idée seulement et il n’est plus physique. Parce que vous mettez l’accent sur Colossiens 3 : 1 à 4. Alors voici ce que nous lisons nous dans la Parole de Dieu, c’est ce que n’admet pas bien sûr le mouvement dit de Jésus, mouvement de jeunesse, c’était le mouvement des garçons à longs cheveux à l’époque, je sais pas s’ils ont gardés leurs longs cheveux mais c’était ce mouvement là. Alors, il est dit.
Voilà le caractère de l’homme spirituel, il cherche les choses d’en haut, mais plus les choses en bas. Alors il nous accuse d’insister sur ce texte et de désincarner Jésus, et de désincarner le croyant. Le croyant n’est plus que spirituel. Et pour eux, nous dépouillons Jésus de son humanité, en prêchant un attachement aux choses d’en haut, aux valeurs spirituelles, plutôt qu’aux valeurs de ce monde, à ce que le monde appelle valeurs. En tous cas, de prêcher un attachement aux choses d’en-haut, au détriment de celle d’en bas. Hors nous venons de le lire, il faut prêcher la vie spirituelle au détriment de la vie charnelle, évidemment. Alors selon leurs dire, en refusant l’alliance avec le monde, en refusant l’influence du monde, et en ne faisant pas comme le monde, nous faisons de Jésus donc un être désincarné, un être uniquement spirituel. Et par là nous avons un message qui n’est plus humain, là vous n’êtes plus humain. Pour eux, ils voient Jésus, sous la forme de l’homme. Il voit l’homme, ils ont peut-être raison sous un aspect, mais ils vont trop loin sur un autre, ils voient l’homme comme étant Jésus. Ils voient Jésus dans la forme de leurs membres, aux cheveux longs par exemple. Accoudés au comptoir d’une boîte de nuit, ou dansant avec quelques filles légères. Ca c’est l’homme, l’homme naturel. Alors ils disent : « au moins cela, c’est être humain, ce n’est pas désincarner ni Jésus, ni l’homme. Ca c’est très près de l’homme, c’est vivre comme l’homme. » Alors voyez-vous avec une telle doctrine jusqu’où on peut aller. Donc voyez-vous, il y a des mouvements évangéliques qui sont humanistes, et qui mettent l’homme en tête. Alors nous allons voir ce que la Parole de Dieu dit à ce sujet. De fil en aiguilles, ils arrivent donc à des théories, je les ai lus, à des théories qui n’ont plus rien à voir avec les Saintes Ecritures, c’est tout à fait le contraire. Dont l’une de leur principale théories est d’affirmer que s’il y a des délinquants dans le monde, et on sait que les garçons aux cheveux longs étaient des délinquants en Amérique, les délinquants dans le monde ne sont pas les vrais responsables, ils sont innocents. Et s’ils sont des délinquants, c’est à cause de leur milieu familiale ou social. Ce qui est une contradiction quand à dire cela, contradiction fondamentale avec leur doctrine où ils accusent les autres de désincarner Jésus, il faut humaniser Jésus. Il faut faire un Jésus humain et pas spirituel. Alors c’est une contracdiction, parce que en effet, les délinquants, dans ce cas là, ils le sont parce qu’ils se montrent très humain, un peu trop humain, ils sont charnels. C’est pour ça qu’ils sont délinquants. S’ils étaient spirituels, ils ne seraient pas délinquants, évidemment. Ils poussent donc à la délinquance avec une telle théorie. Donc ces délinquants sont très humains parce qu’ils sont proches, très proches des défaillances humaines qu’ils adoptent, qu’ils imitent. Voyez-vous, donc ça produit l’effet contraire. Alors c’est vrai, ça il faut le dire aussi bien sûr, il ne faut pas le cacher, c’est vrai que Jésus a dit que le prochain est l’image de la personne du Seigneur, et que ce que l’on fait de bien à un humain, on le fait à Jésus lui-même, et ça on va le lire. Matthieu 25 : 35 (… c’est à moi que vous les avez faites). Voilà, ça c’est une vérité, seulement il ne faut pas exagérer cette vérité et il ne faut pas sortir du cadre de toute la vérité. Ce texte que nous avons lu, où il est dit que ce que l’on fait à son prochain, on le fait à Jésus lui-même, est loin d’impliquer la victoire de l’humanisme. Ce n’est pas la victoire de l’humanisme. Ca fait partie des œuvres de l’enfant de Dieu, des œuvres du chrétien, mais ce n’est pas la victoire de l’humanisme, c’est pas parce qu’il y a ceci d’écrit qu’on dit : « on n’a plus besoin de Dieu, nous aurons la victoire par nous-même », mais non. Puisque l’évangile de Jésus dont nous avons lu ici un texte, et l’enseignement des apôtres annoncent l’échec et la ruine de l’homme. Donc ce serait une contradiction de dire que ce texte nous poussent à l’humanisme, non. Alors on va lire Matthieu 24 : 37 à 39. Jésus prêche la ruine de l’humanité. 2 Pierre 3 : 5 à 7 (… la ruine des hommes impies). C’est clair. Encore un autre texte Apocalypse 11 : 18 (…qui détruisent la terre). C’est clair. Le monde d’à présent est voué à la ruine et la perdition mais non pas la victoire. L’humanité n’a pas à s’attendre à une victoire de l’humanité, il faut qu’elle s’attende à une victoire de Jésus, l’homme spirituel. Hors ce n’est pas l’aide et le secours que l’on apporte au prochain qui changera la face du monde, ça ne changera rien. Et qui permettra à ce qui est humain de triompher sur la terre et d’éviter l’Apocalypse comme certain le disent. J’ai entendu un très grand prédicateur qui dit que si tous les hommes s’unissent, c’est pas difficile, c’est Billy Graham, autant le nommer, si tous les hommes s’unissent, et bien il laisse entendre cela , on évitera l’apocalypse. Si tous les hommes s’unissent politiquement, religieusement, on aura la paix sur la terre. Et pourtant c’est un grand évangéliste. Non, pourquoi ? Et bien parce qu’en faite, Dieu a déjà condamné l’humanité. L’humanité, est en quelque sorte, rayée de devant sa face. Et quand Jésus est mort sur la croix, c’est l’humanité qui est morte sur la croix, l’humanité toute entière. Le sort de l’humanité a été réglé. Jésus l’a crucifié. En sa personne, il l’a crucifié à la croix. Bien sûr, heureusement il est réssucité, mais il est réssucité pourquoi ? Et bien pour créer l’homme nouveau, que l’on appelle le spirituel. C’est-à-dire, l’homme charnel, l’homme naturel, son compte a été réglé à la croix, c’est fini Dieu n’en parle plus, ne veut plus le voir. Et Dieu nous voit maintenant, ne voit plus que l’homme spirituel. Et que l’apôtre Paul dit : « et l’homme spirituel est déjà assit dans les lieux célestes en Jésus Christ. » Par sa façon de vivre, par sa façon de penser, il est déjà comme Jésus Christ dans l’éternité. Hors Dieu n’a plus rien à faire avec ce monde. Il l’a rejeté définitivement. Alors, Dieu lui-même, en quelque sorte s’est déshumanisé, il a rejeté le monde, il le condamne. Donc lui-même s’est déshumanisé, en rompant avec le monde présent tel qu’il est. Voyez-vous, ces gens là, à force de jouer avec la vérité, et à tordre le sens des écritures, en arrivent à dire qu’en faite tout homme est bon en lui-même. Ca va arriver ça sur la terre, vous allez voir. Tout ce qui est bon dans l’homme va émerger, tout ce qui est mauvais va être dominer, va disparaître et puis ça va être la victoire de l’homme. Ca sera l’homme total. Qui n’a pas besoin de Jésus Christ et pas besoin de Dieu. Et que c’est l’attitude de la société qui va changer l’homme. Pour le moment la société est mauvaise, elle fait apparaître l’homme mauvais. Mais quand on va changer la société par le moyen de la politique et de la religion, alors l’homme aussi va être changé. Si on modifie la société, politiquement, socialement, religieusement, alors ce qui est bon dans l’homme, va apparaître. Voilà leur théorie. Et que donc, si on incarne Jésus et ses évangiles, si on incarne Jésus et ses vertus, à tous les échelons de la vie si on l’incarne, et bien le monde va éviter la destruction. En somme, nous en arrivons à cette doctrine, le salut de l’homme par lui-même, le salut de l’homme c’est l’humanisation. Et l’évangile sera humanisé. Ne nous parlez plus de ces théories de sanctification, de consécration, de mort à soi-même, pour obtenir la vie éternelle, tout ça va disparaître. L’évangile sera purement humain. Il sera politique, il sera religieux, il sera humain. Il sera politique et social, adapté au triomphe de l’homme sur la terre. C’est vrai, ça il faut le dire aussi bien sûr, c’est vrai que l’hommesubit les influences de son milieu, soit familial, soit social, ça s’est vrai. Mais n’empêche que l’homme possède une conscience. Une conscience, que s’il l’écoute, est capable de le guider. Et d’autant plus, s’il a la Parole de Dieu en main, s’il a le privilège d’entendre la Parole de Dieu. Ecoutez un petit peu ce qui résulte d’une grande enquête qui a été faite aux Etats-Unis par un éminent et spécialiste américain en sociologie. Cette enquête a été faite en 1973, mais j’en ai retenue l’essentiel. Elle a été faite par le docteur Bergler. Il affirme, et il est indépendant de toute politique et de toute religion, il affirme que l’enfant qui hérite de l’influence de ses parents ne détermine pas forcément son attitude future. S’il a l’occasion en grandissant, d’acquérir un certain jugement sur ce qu’il a reçu, et la preuve est faite vous savez. Il en donne pour preuve, que des enfants, ayant reçu une éducation chrétienne d’honnête parents, et bien ont tourné très mal. Cela est prouvé. Et ont été pires que les autres. Donc le milieu était bon, mais sont devenus pires. Par contre dit-il, et ça c’est vrai, c’est vérifié, des enfants élevés dans un milieu familial et social épouvantable, sont devenus de fidèles et d’excellents prédicateurs, et j’en connais quelques uns. Ca ne les a pas empêché d’être aujourd’hui des hommes consacrés, des hommes fidèles à Dieu malgré le milieu familial et social déplorable. Voyez-vous, il ne faut pas s’établir là dessus. Ce qu’il faut ramener tout c’est à la connaissance de la Parole de Dieu. D’ailleurs l’évangile regorge de gens très mal élevés, de gens qui vivaient très mal, des prostituées, des gens de mauvaises vie, des voleurs, des brigands, que Jésus a amené à la vérité. Leurs vies sociales et leurs milieux familiales ne les a pas empêché de devenir des saints, comme Marie de Magdala. Souvenons nous aussi, pendant que j’y pense, des exemples bibliques dont on parle assez souvent : les exemples bibliques de Daniel et ses compagnons. D’où venaient-ils les jeunes Daniel et ses compagnons ? D’un milieu corrompu en Israël. Tellement corrompu que Dieu avait décidé la déportation de tout le peuple, y compris ces jeunes. Et bien ces jeunes, malgré tout, ont lutté dans le pays de Nébucanetsar à Babylone, ont lutté contre la corruption, au risque de leur vie. Mais ils ont réussit à dominer les mauvais sentiments de la chair. Et puis vous avez aussi le jeune Samuel. Dand quel milieu le jeune Samuel a été placé, il était placé dans le tabernacle où il y avait le sacrificateur Elie, où il y avait ses deux fils, qui étaient extrêmement corrompus, qui commettaient l’adultère à l’entrée de la tente d’assignation. Il y avait la prostitution. Dans quel milieu a été élevé Samuel alors ? Religieusement, et bien il a dominé cela, il est devenu un excellent homme de Dieu que vous connaissez bien. Voilà donc des preuves. Alors selon l’écriture, en quoi réside le salut de l’homme ? En lui-même ? Dans ses propres œuvres ? Et bien non. Nous allons le vérifier. Dans le rejet et la ferme condamnation justement de l’humanisme. C’est dans la mesure où l’homme se condamne, c’est la repentance, qu’il se condamne en tant qu’homme qu’il peut-être sauvé et qu’il découvre la vérité, c’est exactement le contraire. Il faut qu’il acquiert l’intelligence de la repentance, et qu’est-ce que la repentance ? Cela veut dire : je ne vaut rien, l’homme ne vaut rien, le monde ne vaut rien, grâce soit rendu à Dieu, par Jésus-Christ. Et ce que dira l’apôtre Paul, je vais vous le lire, ne cherchez pas, je vais lire l’expression de l’apôtre Paul qui en dit long. Il dit ceci : « Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur, mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Misérable que je suis, qui me délivrera du corps de cette mort ? Grâce soit rendu à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur. » Vous vous rendez compte, l’apôtre Paul qui était, pour les gens de l’époque un saint, qui était promu au plus haut stade de la religion de l’époque, au plus haut niveau religieux de l’époque, il dit : « misérable que je suis, grâce soit rendu à Jésus-Christ qui me tire de cette misère ».
L’homme ne peut donc se justifier lui-même. Alors on va lire une série de versets : Romains 3 : 9 à 20. C’est encore une expression de l’apôtre Paul qui était un homme très religieux, et qui ose dire ceci, qui ose rapporter un texte de l’ancien testament. Donc Romains 3 : 9 à 20. Voilà des paroles convaincantes. Chapître 8, si vous voulez encore, 8 : 5 à 8. Où nous voyons que l’humanisme est absolument condamné. Donc personne ne peut se justifier par lui-même. Bien sûr, il a la possibilité d’être justifié, d’abord par le sacrifice de Christ sur la croix, ce qui automatiquement l’engage à condamner la chair, et non pas à dire la chair va être victorieuse, elle va dominer, l’homme va dominer, et rejeter l’humanisme en tout genre. Une dernière lecture : Colossiens 2 : 8 à 15. Donc l’humanisme, en attendant que vous trouviez le texte, l’humanisme est une philosophie politique et religieuse de l’homme. Christ sur la croix, a crucifié l’humanité en tant que telle, mais par sa résurection, il a ressucité une autre humanité, une humanité nouvelle. On ne va pas s’étendre tellement sur ce texte, ce sera l’objet peut-être d’une autre méditation. Disons donc pour terminer, ce n’est parce que nous rejetons le salut par les efforts de l’homme, que nous ne sommes pas près de l’homme perdu, au contraire. Jésus, en condamnant la chair, en condamnant l’humanisme, a été au plus près de l’homme nous le savons. Et nous-même, ce n’est pas parce que nous rejetons l’humanisme, que nous disons l’homme en tant que tel doit mourir et ressucité en Jésus-Christ, ce n’est pas pour cela que nous n’annonçons pas l’évangile, que nous ne cherchons pas à faire du bien aux hommes. Il n’existe pas de meilleur évangéliste que celui qui a été sauvé de ses péchés, parce que celui qui n’a jamais été sauvé, que va t-il annoncer au monde ? Il faut avoir été sauvé de ses propres péchés, il faut avoir eu conscience de la misère de son humanité pour annoncer l’évangile à ceux qui sont dans la misère de l’humanité. Il n’y a pas de meilleur évangéliste que celui qui a été sauvé par grâce, qui un jour a eu honte de lui, et a découvert son néant en tant qu’homme, ça c’est le meilleur des évangélistes, donc c’est celui là qui sera le plus près de l’homme. Ce n’est pas celui qui dira : il faut que la chair domine, il faut que l’humain domine, non ce n’est pas celui là qui sera utile à l’homme, c’est le contraire. Celui qui sera utile à l’homme, c’est celui qui se sera laissé crucifié avec Christ sur la croix. Et c’est en nous affectionnant aux choses d’en haut, et non pas à celle qui sont sur la terre, que nous indiquons à l’homme son salut. Nous montrons la voie su salut, donc nous sommes près de l’homme. Mais en abondant pas dans ses idées humaines et terrestres. Nous n’allons pas dire à l’homme : oui c’est bien, tu es homme c’est bien, reste comme tu es. Non, on ne doit pas accepter ses idées humaines et terrestres. Nous allons lui annoncer la Parole de Dieu, parce qu’il n’y a que l’homme spirituel qui puisse aider l’homme charnel et naturel à devenir comme lui, c’est-à-dire spirituel, converti, régénéré, une nouvelle créature dans le royaume de Dieu. Voilà, que Dieu nous bénisse, et n’oublions jamais ce qu’est en réalité l’humanisme. Philomene jinforme@wanadoo.fr

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