Y a-t-il des incroyants?
Posté : 30 mai19, 03:52
Oui, au sens de personnes qui n'ont pas de foi religieuse.
Non, dans le sens où tout le monde croit en des valeurs: la vérité, la justice, le bien, le mal.
Valeurs qui sont le fondement et le moteur de nos actes et de notre comportement.
Paradoxalement les incroyants sont plus croyants que les croyants parce qu'ils croient que c'est bien de faire le bien sans pouvoir expliquer pourquoi. C'est une croyance irrationnelle, une foi.
Les croyants justifient qu'il doivent faire le bien parce que Dieu le veut, parce que l'homme étant foncièrement méchant il faut craindre Dieu, et agir suivant Sa volonté pour avoir en bonus la vie éternelle.
Cela fait partie de toute une théologie compliquée basée sur la création de l'homme par Dieu, qui englobe un ensemble de croyances complexes, y compris des miracles et souvent des anges et des démons.
Accessoirement, ils ne se rendent pas compte qu'à force de vouloir tout expliquer on arrive à interpréter et faire dévier les concepts de bien et de mal pour justifier des guerres et des conflits par une prétendue approbation divine.
Les croyants en Dieu disent souvent que les athées sont stupides et ignorants parce qu'ils ne savent ni le sens ni la raison profonde de l'existence de l'homme, ni pourquoi il faut faire le bien.
Effectivement les athées ne peuvent pas répondre à ces questions, et pourtant ils ont bien
plus clairement la notion du bien et du mal parce qu'il sont parfaitement conscients qu'il est impossible de tout expliquer et n'ont pas besoin de théorie théologique justificative, de craintes de punition divine, ni de prières pour faire le bien. Ils savent que personne ne promet une vie éternelle ou autres fantasmagories et que pas un père imaginaire ne va les pardonner s'ils pleurnichent en invoquant leur faiblesse morale innée.
Et que par conséquent ils sont libre de faire le bien comme le mal, entièrement responsables de leurs actes, et qu'ilsdoivent en assumer les conséquences.
Même si actuellement on explique la conscience morale par la biologie et la culture préhistorique et historique, les athées qui font le bien le font pour autrui et pour eux-mêmes sans se justifier par une quelconque connaissance ou théorie.
Les athées savent aussi que les valeurs morales ne peuvent pas être infuencées par notre connaissances des réalités physiques de la nature.
Ils n'ont pas de frein pour acquérir des connaissances nouvelles dans tous les domaines, satisfaisant ainsi un instinct naturel de l'homme, la curiosité.
Depuis quelques siècles des connaissances nouvelles ont permis progressivement de préciser que les récits bibliques concernant la création du monde, le fait que l'espèce humaine n'est pas une finalité, et l'immuabilité des espèces animales ne sont tout simplement pas possible.
Parce que dans leurs livres sacrés les concepts moraux et spirituels sont entremêlés avec des récits d'évènements de l'époque où ils ont été écrits, beaucoup de croyants n'arrivent plus à distinguer les uns des autres. Les plus limités prennent même la Bible pour un traité de biologie et de cosmologie, voir pour un livre de recettes de comportement ad hoc, et se scandalisent dès que l'on y découvre une question pratique et matérielle non conforme à la réalité.
Ils sont coincés entre un dogme rigide et la connaissance de la réalité.
Certains croyants en Dieu sont persuadés que la solution est tout simplement de nier la réalité. Alors ils font des campagnes médiatiques pour discréditer la connaissance de la réalité. Pour cela c'est plus simple et plus convaincant de faire un amalgame avec tout ce que veut dire "la science": les hypothèses, les connaissances certaines acquises, la personne des scientifiques, la méthode scientifique, et surtout les interprétations tendancieuses et choquantes des journalistes avides de lecteurs et d'auditeurs.
Aveuglés par les dogmes ils perdent de vue que les les progrès de la connaissance n'ont de rapport ni avec les valeurs morales, ni avec les valeurs dites spirituelles qu'ils défendent.
Se rendre compte que l'homme est un vertébré comme le crapaud à ventre jaune ou les chauve-souris et qu'ils ont un ancêtre commun n'a rien à voir avec l'immortalité de l'âme, et que Jésus ait ressuscité ou non ne change rien à son message transcrit dans la Bible, que ce soit ses paroles authentiques ou non.
En somme ils ont perdu de vue que la religion s'occupe de valeurs et pas de biologie ni de géologie. Et que inversement la science ne s'occupe pas des valeurs qui nous animent.
Non, dans le sens où tout le monde croit en des valeurs: la vérité, la justice, le bien, le mal.
Valeurs qui sont le fondement et le moteur de nos actes et de notre comportement.
Paradoxalement les incroyants sont plus croyants que les croyants parce qu'ils croient que c'est bien de faire le bien sans pouvoir expliquer pourquoi. C'est une croyance irrationnelle, une foi.
Les croyants justifient qu'il doivent faire le bien parce que Dieu le veut, parce que l'homme étant foncièrement méchant il faut craindre Dieu, et agir suivant Sa volonté pour avoir en bonus la vie éternelle.
Cela fait partie de toute une théologie compliquée basée sur la création de l'homme par Dieu, qui englobe un ensemble de croyances complexes, y compris des miracles et souvent des anges et des démons.
Accessoirement, ils ne se rendent pas compte qu'à force de vouloir tout expliquer on arrive à interpréter et faire dévier les concepts de bien et de mal pour justifier des guerres et des conflits par une prétendue approbation divine.
Les croyants en Dieu disent souvent que les athées sont stupides et ignorants parce qu'ils ne savent ni le sens ni la raison profonde de l'existence de l'homme, ni pourquoi il faut faire le bien.
Effectivement les athées ne peuvent pas répondre à ces questions, et pourtant ils ont bien
plus clairement la notion du bien et du mal parce qu'il sont parfaitement conscients qu'il est impossible de tout expliquer et n'ont pas besoin de théorie théologique justificative, de craintes de punition divine, ni de prières pour faire le bien. Ils savent que personne ne promet une vie éternelle ou autres fantasmagories et que pas un père imaginaire ne va les pardonner s'ils pleurnichent en invoquant leur faiblesse morale innée.
Et que par conséquent ils sont libre de faire le bien comme le mal, entièrement responsables de leurs actes, et qu'ilsdoivent en assumer les conséquences.
Même si actuellement on explique la conscience morale par la biologie et la culture préhistorique et historique, les athées qui font le bien le font pour autrui et pour eux-mêmes sans se justifier par une quelconque connaissance ou théorie.
Les athées savent aussi que les valeurs morales ne peuvent pas être infuencées par notre connaissances des réalités physiques de la nature.
Ils n'ont pas de frein pour acquérir des connaissances nouvelles dans tous les domaines, satisfaisant ainsi un instinct naturel de l'homme, la curiosité.
Depuis quelques siècles des connaissances nouvelles ont permis progressivement de préciser que les récits bibliques concernant la création du monde, le fait que l'espèce humaine n'est pas une finalité, et l'immuabilité des espèces animales ne sont tout simplement pas possible.
Parce que dans leurs livres sacrés les concepts moraux et spirituels sont entremêlés avec des récits d'évènements de l'époque où ils ont été écrits, beaucoup de croyants n'arrivent plus à distinguer les uns des autres. Les plus limités prennent même la Bible pour un traité de biologie et de cosmologie, voir pour un livre de recettes de comportement ad hoc, et se scandalisent dès que l'on y découvre une question pratique et matérielle non conforme à la réalité.
Ils sont coincés entre un dogme rigide et la connaissance de la réalité.
Certains croyants en Dieu sont persuadés que la solution est tout simplement de nier la réalité. Alors ils font des campagnes médiatiques pour discréditer la connaissance de la réalité. Pour cela c'est plus simple et plus convaincant de faire un amalgame avec tout ce que veut dire "la science": les hypothèses, les connaissances certaines acquises, la personne des scientifiques, la méthode scientifique, et surtout les interprétations tendancieuses et choquantes des journalistes avides de lecteurs et d'auditeurs.
Aveuglés par les dogmes ils perdent de vue que les les progrès de la connaissance n'ont de rapport ni avec les valeurs morales, ni avec les valeurs dites spirituelles qu'ils défendent.
Se rendre compte que l'homme est un vertébré comme le crapaud à ventre jaune ou les chauve-souris et qu'ils ont un ancêtre commun n'a rien à voir avec l'immortalité de l'âme, et que Jésus ait ressuscité ou non ne change rien à son message transcrit dans la Bible, que ce soit ses paroles authentiques ou non.
En somme ils ont perdu de vue que la religion s'occupe de valeurs et pas de biologie ni de géologie. Et que inversement la science ne s'occupe pas des valeurs qui nous animent.