J'm'interroge a écrit :J'minterroge a dit : "vide de représentation" ça ne veut rien dire.
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Pourquoi voudrais tu que l'univers donne une réponse aux choses représentative dans l'absolu , ou fasse un tel choix que d'avoir une réponse plutôt que pas en matière absolue ?
Mais, ce que j'ai expliqué ne présuppose rien de tel cher ami.
Ceci dit il y a bien ce que les philosophes des sciences nomment "une résistance du réel", qui fait que l'expérience nous donne fréquemment de quoi réviser nos théories, modèles et paradigmes.
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Ton histoire d'ordre fondamental est une idée creuse .
Elle suggère que l'univers serait un personnage qui ferait un choix, aurait une volonté et déciderait l'ordre plutôt que le désordre dans l'univers .
Un ordre fondamental est tout sauf une idée creuse et si cela te suggère que l'univers serait un personnage qui ferait des choix, je ne vois pas pour quelle raison, ce serait à examiner.
Si des choix sont faits, or il y en a, la preuve : je suis en capacité d'en faire et en fait très souvent, toi aussi je suppose, c'est bien parce qu'
il existe un tel ordre du réel sans quoi il n'y aurait même pas la possibilité d'une pensée qui comme on le sait est un minimum structurée. En effet, la pensée n'est pas hors réalité, elle est bien inscrite dans le réel, elle n'est pas un produit d'elle-même.
Donc, si l'on ne veut pas dire des inepties au sujet de ce que j'ai dit, il ne faut pas faire dire à mes propos ce qu'ils n'impliquent pas nécessairement, ni raisonner n'importe comment, car ce que j'ai exposé ici est bien réfléchi et ce n'est pas démontable aussi facilement.
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Pour moi l'univers ne fait pas de choix entre ordre et désordre .
L'ordre fondamental n'est pas un choix, c'est une nécessité. De plus, il ne peut pas être nié sans tomber dans une impasse logique, car le nier conduit à ne plus pouvoir rendre compte des apparaîtres, lesquels sont bien des structures identifiables et distinguables les unes des autres, sans quoi il n'y aurait rien qui apparaîtrait.
À partir de là c'est très simple :
il y a de l'apparaître, donc il y a un ordre fondamental.
Dire qu'il n'y aurait pas d'ordre en soi, reviendrait à dire qu'il n'y a pas d'ordre du tout, rien de différentiable d'autre chose, donc pas de pensée ni de discours possibles, ce qui est évidemment contradictoire du moment que l'on en tient et que pensée il y a.
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Il se déssine alors un désordre qui tend vers la moyenne et un ordre qui tend vers la moyenne . Un ordre moyen suffisant pour générer l'homme , la vie etc ....
Mais l'ordre n'est pas le fondement , pas plus que le désordre est le fondement de l'univers, puisque ni l'ordre ni le désordre ne prédominent dans l'univers .
Le désordre étant une absence d'ordre et une absence n'étant rien, s'il y a néanmoins de l'ordre, c'est qu'il y a bien un ordre fondamental et même que fondamentalement parlant il n'y a que cela : de l'ordre.
Il ne faudrait pas non plus confondre mesure de l'ordre et ordre en soi lui-même qui permet d'en réaliser.
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Les Taoïstes par exemple ont bien compris que l'ordre et le désordre sont comme coémergeants avec leur histoire du Yin et du Yang . Le Yang qui symbolise également l'ordre dans le Tao ne prédomine pas le Yin qui symbolise le désordre dans le Tao .Du reste opposer absolument l'ordre au désordre n'a pas beaucoup de sens dans l'absolu , c'est toujours une vision relative que de faire ça .
Non, dans le taoïsme, le yin ce n'est pas le désordre et le yang ce n'est pas l'ordre. Ordre et désordre ne sont pas complémentaires. La nature même du Tao c'est l'ordre fondamental, le fondement de toute cohérence, je dirais même mieux : c'est la cohérence fondamentale qui est ordre total et immuable.
Le Tao ne se meut, dit le sage.
J'm'interroge a écrit :Si ce n'est pas un concept, autrement dit : quelque chose de définissable, c'est que le mot "vacuité" est un mot creux car il existe le mot "indéfiniassable" et son concept qui lui se définit très bien.
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Le mot "indéfinissable " ne se définit pas très bien justement . Il peut tout autant définir parfaitement une idée que pas.
Bien non, il définit bien ce qu'il définit, c'est-à-dire : un concept qui n'est pas la chose abordée.
Définition d'indéfinissable : qui ne peut pas être défini.
"Qui ne peut pas être défini" c'est le concept. Ce que désigne ce concept n'est pas le concept.
J'm'interroge a écrit :Si l'on ne peut pas la définir sans tomber sur une contradiction, c'est que le concept de vacuité est alors une ineptie, un contresens, une aberration logique.
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Je comprends pas ta pseudo démonstration . On dirait un dogme .
C'est justement parce que tu ne la comprends pas que tu la qualifies de pseudo.
Pour bien le comprendre, reprenons ce que tu écris plus loin :
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
Il n'y a ni compréhension ni incompréhension dans la vacuité , ni ordre ni désordre, ni sens ni non sens .
S'il n'y a pas compréhension il y a incompréhension et vice et versa, il ne peut pas y avoir les 2 là où il y a compréhension ou incompréhension.
Pareil pour l'ordre et le désordre, là où il y a de l'ordre, il n'y a pas de désordre et là où il y a du désordre, il n'y a pas d'ordre.
Pareil également pour le sens. Là où il y a du sens, il n'y a pas de non-sens et là où il y a du non-sens, il n'y a pas de sens.
Si on ne comprend pas entièrement une démonstration, alors c'est qu'il y a incompréhension totale de cette démonstration et cela bien sûr même s'il y a compréhension de certaines de ses parties, voire de tous les éléments sur lesquels elle repose, il manquera la compréhension de la preuve s'il le raisonnement n'est pas compris.
J'm'interroge a écrit :Quel serait le sens de vouloir dire ce qu'on ne peut pas définir ni par conséquent comprendre ? Autant se taire dans ce cas, non ?
vic a écrit : ↑12 nov.19, 02:12
On comprend qu'on ne peut pas comprendre.
Dans ce cas on n'en rajoute pas on peut simplement l'admettre, sans rajouter des mots aux mots.