Si vous êtes à Paris le samedi 10 septembre, il y aura un mini colloque (gratuit) qui peut être intéressant, en présence du vicaire générale de Paris (Mgr Jean MARIOT) :
L'EGLISE ET LA QUESTION ANIMALE
Depuis toujours, les religions ont eu une influence importante sur le comportement des hommes envers les animaux. L'Eglise Catholique, qui face aux menaces écologiques pesant sur l'humanité, est soucieuse de démontrer sa prise de conscience sur l'importance d'une protection mondiale de l'environnement, par sa participation à des conférences sur le sujet, ne doit-elle pas aussi mener une réflexion sur son comportement à l'égard des animaux, nos humbles frères, ces êtres vivants et sensibles, faisant partie intégrante de la création ?
Plus de détails ici. J'espère pouvoir m'y rendre
![Very Happy :D](./images/smilies/icon_biggrin.gif)
Que pensez-vous du sujet ? On accuse souvent les monothéismes d'être responsables des problèmes écologiques d'aujourd'hui : en supprimant les sacrifices, les idoles, les adorations, l'animisme, ... les religions monothéistes ont désacralisé le monde, permettant implicitement son utilisation dans la plus totale indifférence. Le problème a été posé dans ces termes dès la fin des années 1960. Après un long silence, l'Eglise commence à réagir. Jean-Paul II, dans son encyclique Centesimus Annus (1991), parlait de l'homme comme d'un « collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la Création » lorsqu’il évoquait la mission de l’homme au sein de la nature :
« L'homme, saisi par le désir d'avoir et de jouir plus que par celui d'être et de croître, consomme d'une manière excessive et désordonnée les ressources de la terre et sa vie même. À l'origine de la destruction insensée du milieu naturel, il y a une erreur anthropologique, malheureusement répandue à notre époque. L'homme, qui découvre sa capacité de transformer et en un sens de créer le monde par son travail, oublie que cela s'accomplit toujours à partir du premier don originel des choses fait par Dieu. Il croit pouvoir disposer arbitrairement de la terre, en la soumettant sans mesure à sa volonté, comme si elle n'avait pas une forme et une destination antérieures que Dieu lui a données, que l'homme peut développer mais qu'il ne doit pas trahir. Au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l'œuvre de la Création, l'homme se substitue à Dieu et, ainsi, finit par provoquer la révolte de la nature, plus tyrannisée que gouvernée par lui ». [37]
Je crois savoir que le pape n'a pas toujours tenu ce discours... preuves que l'Eglise peut évoluer [Je vais essayer de retrouver les preuves de mes sous-entendus]. Quelle est la position des autres confessions ? Que dit la Tour de garde, par exemple, sur les devoirs de l'homme envers l'animal, envers la création ? Et les protestants ?