"Ishou , le Msih kdaba", (le messie le menteur), des Mandéens
Posté : 23 févr.20, 00:33
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"Ishou , le Msih kdaba", (le messie le menteur), des Mandéens
L'origine du nom Îsâ, (le jésus musulman), et l'annonce du prophète de l'Islam.
Les Mandéens professent une haine implacable contre les Juifs et les chrétiens, tout en se nommant Nazaréens comme ces derniers : Adonaï, que les Juifs adorent, est un faux dieu, Jésus est un imposteur, et le Saint-Esprit des chrétiens--Rûhâ--est une diablesse.
La racine et l'origine du nom " Îsâ, le jésus musulman"
" Ishou , le Msih kdaba " (messie le menteur) des mandéens.
‘Ishou , le Msih kdaba (messie le menteur) des mandéens, peuple proche des araméens de Harran en Syrie actuelle .
Selon les Écritures mandéennes, le Guinza Rba encore appelé le livre d’Enoch, l’homme, enjeu de la lutte entre le monde Supérieur de la Lumière et le monde inférieur des ténèbres est tenté par les religions infernales mais trois Sauveurs sont envoyés par le Royaume de la Lumière pour affermir sa croyance.
«Ensuite la place de Jérusalem sera dévastée : les juifs s'en iront en exil et ils seront dispersés dans toutes les villes. Ensuite viendra Ahmat, le fils du magicien Bisbat (Ahmat Bar Bisbat)... (Guinza Rba.)
Parmi ces trois « sauveurs » -- il y-a d’abord le premier messager céleste :
-Yokhanan (Jean le baptiste ) qui dès sa vingt deuxième année va au bord du Jourdain et pendant quarante deux ans prêche la repentance et baptise les hommes.
Il y voit venir à lui -Ishou, le second et principal messager céleste, l’illuminateur des fidèles, celui qui apporte la Vérité, c’est-a-dire le Salut.
Enfin : Anosh Outhra, le troisième messager céleste, descendu du ciel parmi les juif. Ce dernier opère des miracles, prêche la bonne doctrine et convainc ‘Ishou, le second et principal messager céleste, de mensonges puis remonte au Ciel d’où il reviendra sous la forme d’un aigle blanc pour châtier Israël…
Ishou le second et principal messager céleste aurait, d’après les Écritures mandéennes, annoncé la venue parmi les mandéens d’un prophète du nom d’Ahmat.
Alfred Loisy assimile « Ahmat » à Mohamed alors que le Coran confond Ahmed et Mohamed, Ahmat étant le nom du prophète qu’attendaient les mandéens.
Le texte coranique aurait visiblement considéré les textes mandéens comme des Évangiles chrétiens annonçant Ahmat.
Quant à Jésus fils de Marie annonciateur selon le Coran de la venue d'Ahmat, il s'agit de ‘Ishou forme mandéenne de Ieshou’a, nom que les mandéens attribuant Jésus dans leurs manuscrits et qu’ils désignent par le nom de «Messie le menteur» (M’sih kdaba) après qu’ils l’eurent confondu de mensonge ou ‘Issa, sa forme arabisée.
Ni la Torah ni les Évangiles n'avaient annoncé la venue d'un prophète du nom d'Ahmed.
En revanche, le Ginza Rba (gawaïta harran) livre mandéen, parle de la venue d'un prophète du nom d'Ahmat .
L’ambigüité et l’ambivalence qu’entretient Mahomet quant à ces deux personnages c’est qu’il distingue l’un de l’autre.
Le premier (Ishou*-‘Issa) est un « menteur » mais il annonce «sa» venue, le second, (Jésus fils de Marie), selon l’islam, reviendra porté par les anges à la grande mosquée de Damas (mosquée Zacharia, sur le tombeau de Jean Baptiste), mettra à mort Ishou le «Messie le menteur», mais confortera la véracité du Coran et justifiera Mahomet comme envoyé de Dieu. (Et c’est là tout l’intérêt posthume que Mahomet rencontre auprès du véritable sauveur Jésus fils de Marie)
’Ishou , prononciation mandéenne contractée ou déformée de Ieshou’a, devient ‘Îsâ dans le Coran. Le son « ch » mandéen, araméen , nabatéen ou hébreux est prononcé « SE » par les arabes
Exemples : MoSHé (Moïse) devient MouSSa
Shlomo (Salomon) devient Souleîman
SHalom (Paix) devient Salam
SHabat devient Sebt
Les Évangiles disaient Jésus-Iasu’ « Massih », c’est-à-dire qu’il était oint d’une mission et de pouvoirs exceptionnels. A ne pas confondre avec ‘ichou le « second messager » envoyé par le Royaume de la Lumière des Écrits mandéens, le Guinza Rba, convaincu d’imposture et qui n’était plus à leurs yeux que le « Msih Kdaba », - « Messie le menteur », le « Massih adadjal » des musulmans – ‘Ishou en mandéen ou « ‘Issa » sa forme arabisée coranique.
Coran:
Voilà ‘Îsâ fils de Maryam Le verbe de vérité dont ils* doutent. Sourate 19 Maryam,
Il s’agit indéniablement de ces mandéens dont le troisième messager Anosh Outhra d’après leur livre sacré le Guinza Rba aurait convaincu « ‘Ishou » qu’ils appellent Msih Kdaba (Messie le menteur) de mensonge et d’imposture.
"Mahomet" ne pouvait ignorer pour les avoir côtoyés en Arabie que les Arabes chrétiens tout comme les moines rencontrés çà et là, désignaient Jésus par « Iasu’ al Massih »
Le réflexe ou le choix mandéen de Mahomet de l’appeler ‘Issa (Ishou’-M’sih kdaba) est soit une tentative évidente de déprécier son statut de «Sauveur», soit un parfait amalgame des personnes, conscient ou non, délibéré ou non».
Toutefois Mahomet retient à toutes fins utiles que ce M’sih kdaba, ‘Ishou, annonce la venue dans leur peuple d’un prophète nommé Ahmat( le fils du magicien Bisbat : Ahmat Bar Bisbat)...» qu’il assimile sans plus de façon à « Ahmed » nom qu’il se donne dans deux sourates du Coran.
Toutefois son père abd al Lah ibn abd al Mouttalib, n’est pas magicien, mais qu’à cela ne tienne il suffit d’escamoter le « ben Bisbat » ( le fils du magicien) et ne conserver qu’Ahmat, transformé pour la bonne cause en Ahmed. C’est là tout l’intérêt que Mahomet porte à ce Ahmat .
Ainsi confondu avec « Ishou » mandéen c’est à dire « Messie le menteur » Jésus ne sera plus désormais que ’Îsâ de son nom arabisé, qui devra lui céder la place tout en le désignant Paraclet, « l’Esprit de Vérité qui ne parlera pas de lui-même mais dira tout ce qu’il entendra au Ciel. »
Mahomet Infaillible par préservation al-Lahienne, ne fait quant à lui que recevoir et transmettre sans rien y altérer, ou apporter de lui-même, le Verbe incréé d’al Lah, sa parole parfaite, sa Vérité sublime et immuable qu’aucun mortel ne peut imiter, qu’aucun prophète avant lui n’a pu dire ou recevoir, le Coran. La couverture est vite tirée à lui par Mahomet qui lui ne fait donc que transmettre « ce qu’al Lah lui dictera par Gabriel » … comme le Paraclet !
Il veut alors convaincre les Arabes chrétiens qu’il est « envoyé » en tant que continuateur mais néanmoins restaurateur de leurs Écritures altérées et dévoyées ; en tant que le prophète naturel et véridique que leur espérance attendait. Il est « Ahmed* » le prophète annoncé par les Écritures, mais qu’ils refusent de reconnaître comme tel.
Mais s’il veut faire accroire aux chrétiens qu’il a de la considération pour «‘Issa» (et pour «Maryam» sa mère) en réalité Mahomet instrumentalise cette «considération» pour mieux séduire les disciples de «Ieshou’a», se faire accepter comme « prophète » dans le lignage et la filiation spirituels de ce dernier par les tribus chrétiennes de son époque .
Il va jusqu’à faire usage dans sa « révélation coranique » de quelques emprunts aux religions judaïque et chrétienne, mais c’est pour les utiliser à nier certaines de leurs vérités dogmatiques, les faire mentir et accréditer par la même occasion sa propre version des faits notamment en ce qui concerne Jésus.
(Tiré du livre de Jacques Hureiki, « Essais sur l’ origine des Touaregs . Ed Karthala, 2003. Pages 633 à 636.)
Lien :
Quelle est l'origine de ce nom " Îsâ "
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"Ishou , le Msih kdaba", (le messie le menteur), des Mandéens
L'origine du nom Îsâ, (le jésus musulman), et l'annonce du prophète de l'Islam.
Les Mandéens professent une haine implacable contre les Juifs et les chrétiens, tout en se nommant Nazaréens comme ces derniers : Adonaï, que les Juifs adorent, est un faux dieu, Jésus est un imposteur, et le Saint-Esprit des chrétiens--Rûhâ--est une diablesse.
La racine et l'origine du nom " Îsâ, le jésus musulman"
" Ishou , le Msih kdaba " (messie le menteur) des mandéens.
‘Ishou , le Msih kdaba (messie le menteur) des mandéens, peuple proche des araméens de Harran en Syrie actuelle .
Selon les Écritures mandéennes, le Guinza Rba encore appelé le livre d’Enoch, l’homme, enjeu de la lutte entre le monde Supérieur de la Lumière et le monde inférieur des ténèbres est tenté par les religions infernales mais trois Sauveurs sont envoyés par le Royaume de la Lumière pour affermir sa croyance.
«Ensuite la place de Jérusalem sera dévastée : les juifs s'en iront en exil et ils seront dispersés dans toutes les villes. Ensuite viendra Ahmat, le fils du magicien Bisbat (Ahmat Bar Bisbat)... (Guinza Rba.)
Parmi ces trois « sauveurs » -- il y-a d’abord le premier messager céleste :
-Yokhanan (Jean le baptiste ) qui dès sa vingt deuxième année va au bord du Jourdain et pendant quarante deux ans prêche la repentance et baptise les hommes.
Il y voit venir à lui -Ishou, le second et principal messager céleste, l’illuminateur des fidèles, celui qui apporte la Vérité, c’est-a-dire le Salut.
Enfin : Anosh Outhra, le troisième messager céleste, descendu du ciel parmi les juif. Ce dernier opère des miracles, prêche la bonne doctrine et convainc ‘Ishou, le second et principal messager céleste, de mensonges puis remonte au Ciel d’où il reviendra sous la forme d’un aigle blanc pour châtier Israël…
Ishou le second et principal messager céleste aurait, d’après les Écritures mandéennes, annoncé la venue parmi les mandéens d’un prophète du nom d’Ahmat.
Alfred Loisy assimile « Ahmat » à Mohamed alors que le Coran confond Ahmed et Mohamed, Ahmat étant le nom du prophète qu’attendaient les mandéens.
Le texte coranique aurait visiblement considéré les textes mandéens comme des Évangiles chrétiens annonçant Ahmat.
Quant à Jésus fils de Marie annonciateur selon le Coran de la venue d'Ahmat, il s'agit de ‘Ishou forme mandéenne de Ieshou’a, nom que les mandéens attribuant Jésus dans leurs manuscrits et qu’ils désignent par le nom de «Messie le menteur» (M’sih kdaba) après qu’ils l’eurent confondu de mensonge ou ‘Issa, sa forme arabisée.
Ni la Torah ni les Évangiles n'avaient annoncé la venue d'un prophète du nom d'Ahmed.
En revanche, le Ginza Rba (gawaïta harran) livre mandéen, parle de la venue d'un prophète du nom d'Ahmat .
L’ambigüité et l’ambivalence qu’entretient Mahomet quant à ces deux personnages c’est qu’il distingue l’un de l’autre.
Le premier (Ishou*-‘Issa) est un « menteur » mais il annonce «sa» venue, le second, (Jésus fils de Marie), selon l’islam, reviendra porté par les anges à la grande mosquée de Damas (mosquée Zacharia, sur le tombeau de Jean Baptiste), mettra à mort Ishou le «Messie le menteur», mais confortera la véracité du Coran et justifiera Mahomet comme envoyé de Dieu. (Et c’est là tout l’intérêt posthume que Mahomet rencontre auprès du véritable sauveur Jésus fils de Marie)
’Ishou , prononciation mandéenne contractée ou déformée de Ieshou’a, devient ‘Îsâ dans le Coran. Le son « ch » mandéen, araméen , nabatéen ou hébreux est prononcé « SE » par les arabes
Exemples : MoSHé (Moïse) devient MouSSa
Shlomo (Salomon) devient Souleîman
SHalom (Paix) devient Salam
SHabat devient Sebt
Les Évangiles disaient Jésus-Iasu’ « Massih », c’est-à-dire qu’il était oint d’une mission et de pouvoirs exceptionnels. A ne pas confondre avec ‘ichou le « second messager » envoyé par le Royaume de la Lumière des Écrits mandéens, le Guinza Rba, convaincu d’imposture et qui n’était plus à leurs yeux que le « Msih Kdaba », - « Messie le menteur », le « Massih adadjal » des musulmans – ‘Ishou en mandéen ou « ‘Issa » sa forme arabisée coranique.
Coran:
Voilà ‘Îsâ fils de Maryam Le verbe de vérité dont ils* doutent. Sourate 19 Maryam,
Il s’agit indéniablement de ces mandéens dont le troisième messager Anosh Outhra d’après leur livre sacré le Guinza Rba aurait convaincu « ‘Ishou » qu’ils appellent Msih Kdaba (Messie le menteur) de mensonge et d’imposture.
"Mahomet" ne pouvait ignorer pour les avoir côtoyés en Arabie que les Arabes chrétiens tout comme les moines rencontrés çà et là, désignaient Jésus par « Iasu’ al Massih »
Le réflexe ou le choix mandéen de Mahomet de l’appeler ‘Issa (Ishou’-M’sih kdaba) est soit une tentative évidente de déprécier son statut de «Sauveur», soit un parfait amalgame des personnes, conscient ou non, délibéré ou non».
Toutefois Mahomet retient à toutes fins utiles que ce M’sih kdaba, ‘Ishou, annonce la venue dans leur peuple d’un prophète nommé Ahmat( le fils du magicien Bisbat : Ahmat Bar Bisbat)...» qu’il assimile sans plus de façon à « Ahmed » nom qu’il se donne dans deux sourates du Coran.
Toutefois son père abd al Lah ibn abd al Mouttalib, n’est pas magicien, mais qu’à cela ne tienne il suffit d’escamoter le « ben Bisbat » ( le fils du magicien) et ne conserver qu’Ahmat, transformé pour la bonne cause en Ahmed. C’est là tout l’intérêt que Mahomet porte à ce Ahmat .
Ainsi confondu avec « Ishou » mandéen c’est à dire « Messie le menteur » Jésus ne sera plus désormais que ’Îsâ de son nom arabisé, qui devra lui céder la place tout en le désignant Paraclet, « l’Esprit de Vérité qui ne parlera pas de lui-même mais dira tout ce qu’il entendra au Ciel. »
Mahomet Infaillible par préservation al-Lahienne, ne fait quant à lui que recevoir et transmettre sans rien y altérer, ou apporter de lui-même, le Verbe incréé d’al Lah, sa parole parfaite, sa Vérité sublime et immuable qu’aucun mortel ne peut imiter, qu’aucun prophète avant lui n’a pu dire ou recevoir, le Coran. La couverture est vite tirée à lui par Mahomet qui lui ne fait donc que transmettre « ce qu’al Lah lui dictera par Gabriel » … comme le Paraclet !
Il veut alors convaincre les Arabes chrétiens qu’il est « envoyé » en tant que continuateur mais néanmoins restaurateur de leurs Écritures altérées et dévoyées ; en tant que le prophète naturel et véridique que leur espérance attendait. Il est « Ahmed* » le prophète annoncé par les Écritures, mais qu’ils refusent de reconnaître comme tel.
Mais s’il veut faire accroire aux chrétiens qu’il a de la considération pour «‘Issa» (et pour «Maryam» sa mère) en réalité Mahomet instrumentalise cette «considération» pour mieux séduire les disciples de «Ieshou’a», se faire accepter comme « prophète » dans le lignage et la filiation spirituels de ce dernier par les tribus chrétiennes de son époque .
Il va jusqu’à faire usage dans sa « révélation coranique » de quelques emprunts aux religions judaïque et chrétienne, mais c’est pour les utiliser à nier certaines de leurs vérités dogmatiques, les faire mentir et accréditer par la même occasion sa propre version des faits notamment en ce qui concerne Jésus.
(Tiré du livre de Jacques Hureiki, « Essais sur l’ origine des Touaregs . Ed Karthala, 2003. Pages 633 à 636.)
Lien :
Quelle est l'origine de ce nom " Îsâ "
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