Y a pas de supercherie freudienne. Seulement un pionnier dans l'édification d'une science humaine, la psychologie, plus la psychiatrie qui s'appuie sur la médecine et la pharmacologie et la psychanalyse en bout de ligne qui scrute le rapport entre l'émotion et la raison, l'affect ( le ça) et le moi ...et surmoi.
Bref une théorisation sur la psyché, la structure mentale, le naturel et le culturel, l'inné et l'acquis avec des bons entendements et de mauvaises conclusions ou déductions. Comme toute démarche scientifique, science dure ou molle.
Ce qu'on reproche surtout à Freud et sa psychanalyse comme "aboutissement suprême" ( un peu comme la pleine conscience de bouddha
) c'est de s'être approprié un domaine jusque là réservé aux "spécialistes de l'âme humaine" ou "directeurs des âmes", les théologiens de tous horizons. Le domaine de la conscience. Ce qu'a pu révéler la "psychologie en général" c'est l'existence d'une distance entre la conscience morale et la conscience humaine. Une existence et distance non perceptible pour la théologie. La conscience morale étant donnée, absolue et irréfutable.
C'est quand la psychologie et les croyances s'entremêlent que la psychopop fait œuvre gouroutique.
Par conséquent Freud a ouvert un chemin pour appréhender la psyché sous un autre angle. On ne peut pas lui reprocher certains errements ou de ne pas avoir su faire un beau tracé en ligne droite.
a écrit :En fait, Freud était un scientifique de son temps. Comme nous le verrons à travers un certain nombre de concepts dont il a été l’initiateur, concepts qui ont été soit validés, soit amendés, soit encore invalidés, il a procédé essentiellement comme le font les scientifiques d’aujourd’hui. Et, à certains égards, Freud était plus rationaliste que certains de ses contemporains
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