Qu'est-ce que "le lac de feu" de la Révélation?
Posté : 12 août20, 07:14
LAC DE FEU
Cette expression, qui figure uniquement dans le livre de la Révélation, est manifestement symbolique. La Bible en explique elle-même le symbolisme en ces termes : “ Cela représente la deuxième mort, le lac de feu. ” — Ré 20:14 ; 21:8.
Le contexte des passages où il est question du lac de feu dans le livre de la Révélation confirme son caractère symbolique. On y lit que la mort est jetée dans ce lac (Ré 19:20 ; 20:14). Or, la mort ne peut évidemment pas être brûlée à proprement parler. Par ailleurs, le Diable, une créature spirituelle invisible, est jeté dans le lac. Puisqu’il est esprit, un feu réel ne peut pas lui faire du mal. — Ré 20:10 ; voir aussi Ex 3:2 et Jg 13:20.
Étant donné que le lac de feu représente “ la deuxième mort ” et que, selon Révélation 20:14, “ la mort et l’hadès ” doivent y être jetés, ce lac ne peut manifestement pas représenter la mort que l’homme a héritée d’Adam (Rm 5:12) ni désigner l’hadès (le shéol). Il doit par conséquent symboliser une autre sorte de mort, une mort irréversible, car le récit ne dit nulle part que ce “ lac ” rend les morts qui se trouvent en lui, comme c’est le cas de la mort adamique et de l’hadès (le shéol) (Ré 20:13). Ainsi, ceux qui ne sont pas trouvés écrits dans “ le livre de vie ”, les adversaires impénitents de la souveraineté de Dieu, sont jetés dans le lac de feu, qui signifie la destruction éternelle, ou deuxième mort. — Ré 20:15.
Bien que les textes cités plus haut montrent clairement la nature symbolique du lac de feu, certains les utilisent pour soutenir la croyance en un lieu réel de feu et de tourments. Ils citent Révélation 20:10, car on y lit que le Diable, la bête sauvage et le faux prophète “ seront tourmentés jour et nuit à tout jamais ” dans le lac de feu. Cependant, il ne peut être question de tourments perceptibles. Ceux qui sont jetés dans le lac de feu subissent “ la deuxième mort ”. (Ré 20:14.) Or, les morts n’étant pas conscients, ils ne ressentent aucune douleur, aucune souffrance. — Ec 9:5.
Dans les Écritures, les tourments dus au feu sont associés à la destruction et à la mort. Par exemple, dans la Septante, version grecque des Écritures hébraïques, le mot signifiant tourment (basanos) est employé plusieurs fois pour désigner la peine de mort (Éz 3:20 ; 32:24, 30). Pareillement, le livre de la Révélation déclare à propos de Babylone la Grande : “ Les rois de la terre [...] pleureront et se frapperont la poitrine de chagrin à son sujet, quand ils regarderont la fumée de son incendie, tandis qu’ils se tiendront à distance à cause de la peur qu’ils auront de son tourment [gr. : basanismou]. ” (Ré 18:9, 10). Pour ce qui est de la signification de ce tourment, un ange donne ensuite cette explication : “ Ainsi, d’un coup, sera jetée Babylone la grande ville, et jamais plus on ne la trouvera. ” (Ré 18:21). Ici donc, le tourment par le feu est mis en parallèle avec la destruction, destruction qui est éternelle dans le cas de Babylone la Grande. — Voir aussi Ré 17:16 ; 18:8, 15-17, 19.
Par conséquent, ceux qui sont ‘ tourmentés à jamais ’ (du gr. basanizô) dans le lac de feu subissent “ la deuxième mort ”, dont on ne ressuscite pas. Le terme grec apparenté basanistês est traduit par ‘ geôlier ’ en Matthieu 18:34 (Ce ; MN ; Syn ; voir aussi le v. 18:30). Ainsi, ceux qui seront jetés dans le lac de feu seront emprisonnés, ou ‘ enfermés dans une geôle ’, celle de la mort, pour toute l’éternité. — Voir GÉHENNE ; TOURMENTER, TOURMENT.
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https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200002669
Cette expression, qui figure uniquement dans le livre de la Révélation, est manifestement symbolique. La Bible en explique elle-même le symbolisme en ces termes : “ Cela représente la deuxième mort, le lac de feu. ” — Ré 20:14 ; 21:8.
Le contexte des passages où il est question du lac de feu dans le livre de la Révélation confirme son caractère symbolique. On y lit que la mort est jetée dans ce lac (Ré 19:20 ; 20:14). Or, la mort ne peut évidemment pas être brûlée à proprement parler. Par ailleurs, le Diable, une créature spirituelle invisible, est jeté dans le lac. Puisqu’il est esprit, un feu réel ne peut pas lui faire du mal. — Ré 20:10 ; voir aussi Ex 3:2 et Jg 13:20.
Étant donné que le lac de feu représente “ la deuxième mort ” et que, selon Révélation 20:14, “ la mort et l’hadès ” doivent y être jetés, ce lac ne peut manifestement pas représenter la mort que l’homme a héritée d’Adam (Rm 5:12) ni désigner l’hadès (le shéol). Il doit par conséquent symboliser une autre sorte de mort, une mort irréversible, car le récit ne dit nulle part que ce “ lac ” rend les morts qui se trouvent en lui, comme c’est le cas de la mort adamique et de l’hadès (le shéol) (Ré 20:13). Ainsi, ceux qui ne sont pas trouvés écrits dans “ le livre de vie ”, les adversaires impénitents de la souveraineté de Dieu, sont jetés dans le lac de feu, qui signifie la destruction éternelle, ou deuxième mort. — Ré 20:15.
Bien que les textes cités plus haut montrent clairement la nature symbolique du lac de feu, certains les utilisent pour soutenir la croyance en un lieu réel de feu et de tourments. Ils citent Révélation 20:10, car on y lit que le Diable, la bête sauvage et le faux prophète “ seront tourmentés jour et nuit à tout jamais ” dans le lac de feu. Cependant, il ne peut être question de tourments perceptibles. Ceux qui sont jetés dans le lac de feu subissent “ la deuxième mort ”. (Ré 20:14.) Or, les morts n’étant pas conscients, ils ne ressentent aucune douleur, aucune souffrance. — Ec 9:5.
Dans les Écritures, les tourments dus au feu sont associés à la destruction et à la mort. Par exemple, dans la Septante, version grecque des Écritures hébraïques, le mot signifiant tourment (basanos) est employé plusieurs fois pour désigner la peine de mort (Éz 3:20 ; 32:24, 30). Pareillement, le livre de la Révélation déclare à propos de Babylone la Grande : “ Les rois de la terre [...] pleureront et se frapperont la poitrine de chagrin à son sujet, quand ils regarderont la fumée de son incendie, tandis qu’ils se tiendront à distance à cause de la peur qu’ils auront de son tourment [gr. : basanismou]. ” (Ré 18:9, 10). Pour ce qui est de la signification de ce tourment, un ange donne ensuite cette explication : “ Ainsi, d’un coup, sera jetée Babylone la grande ville, et jamais plus on ne la trouvera. ” (Ré 18:21). Ici donc, le tourment par le feu est mis en parallèle avec la destruction, destruction qui est éternelle dans le cas de Babylone la Grande. — Voir aussi Ré 17:16 ; 18:8, 15-17, 19.
Par conséquent, ceux qui sont ‘ tourmentés à jamais ’ (du gr. basanizô) dans le lac de feu subissent “ la deuxième mort ”, dont on ne ressuscite pas. Le terme grec apparenté basanistês est traduit par ‘ geôlier ’ en Matthieu 18:34 (Ce ; MN ; Syn ; voir aussi le v. 18:30). Ainsi, ceux qui seront jetés dans le lac de feu seront emprisonnés, ou ‘ enfermés dans une geôle ’, celle de la mort, pour toute l’éternité. — Voir GÉHENNE ; TOURMENTER, TOURMENT.
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