Athées et croyants ont tord
Posté : 09 févr.21, 01:21
Je pense que la principale alimentation de l'athéisme, est la vision mensongère et caricatural véhiculé par le croyant.
Le croyant n'essai pas de voir Dieu tel qu'il est, il se le représente avec son imagination à partir de sa lecture fondamental des textes et des courants de pensée qu'il suit. L'histoire a montré a quel point le croyant a besoin de se créer une représentation de Dieu, même si cette représentation est complètement éloigné de sa vrai essence.
Mais pour autant, peut-on dire que Dieu n'existe pas parce que le croyant se laisse trop emporté par son imagination ? Je ne crois pas.
Je pense que justement, Abraham qui était le premier homme biblique à promouvoir le monothéisme, était sans doute vu comme "l'athée" de l'époque. Quand le monde est persuadé qu'il existe plusieurs dieux, que ces dieux sont représenté de différentes manière, l'idéologie d'Abraham pouvait être considéré comme hérétique pour les populations de l'époque. Je pense également qu'il s'agissait d'une époque où l'homme n'était même pas capable de s'imaginer un Dieu qui n'a pas de corps, l'absence de corps signifiant son inexistence pour eux. Imaginer une entité également hors du temps était une notion difficile à percevoir. Abraham a permis finalement à des millions de croyants de s'éloigner de cette vision mensongère et déformé de la divinité, mais pas en totalité.
Le problème qui se pose aujourd'hui, est que si de manière générale le croyant monothéiste a réussi à élevé Dieu au dessus de la corporéité, il ne s'est toujours pas libéré des caractères humains attribué à Dieu, tel que l'amour, la colère, la bonté, la grandeur etc. Toutes ces notions n'ont pas de sens lorsqu'on parle de Dieu. Ce ne sont que des caractères humains qui sont attribué à ses actions par faiblesse. Il ne peut pas être mesuré sur l'échelle de la grandeur, ni être définie dans le temps, ni être affecté ou avoir un quelconque ressenti. Je pense que ne pas comprendre cela pousse le croyant à finalement croire en un Dieu qui n'existe pas, ce qui finalement donne raison à l'athée d'une certaine manière.
Pourtant, selon la définition même de son essence qui est véhiculé par son nom, il est difficile pour autant de nier son existence. Si l'on définit Dieu comme étant la seul existence du monde qui n'a pas une cause qui lui est antérieur, qui n'existe pas par quelque chose qui l'a précédé et le fait exister, si l'on définit Dieu comme il se présente "Je suis qui je suis", alors on comprend qu'on ne définit pas l'existence de Dieu comme on définirait l'existence d'une arbre, ou en imaginant une divinité qui est très différente de ce qu'elle est en réalité. Ainsi, dans l'expression "je suis qui je suis", au lieu de faire suivre le verbe être par un attribut, qui reviendrait à définir son essence par une cause, on le fait suivre par l'existence même, signifiant qu'il n'y a rien qui le fait exister si ce n'est l'existence elle même. Dieu est l'essence par laquelle le monde a pu exister et se faire une place par l'intermédiaire du continuum espace-temps, et il est difficile de dire qu'il n'y a pas une telle essence.
Ainsi, il peut y avoir une utilité à la philosophie athée dans le sens ou cela permet au croyant de mieux comprendre Dieu et de se libérer de cette vision caricatural, comme si il s'agissait d'une entité externe qui gouverne le monde et qui intervient pour certaines choses et pas pour d'autres. Cette vision ira même jusqu'à penser que Dieu s'est incarné dans un homme, ce qui est un exemple à mon sens de "Dieu imaginé" et qui renoue avec les formes d'idolâtrie observées dans les temps anciens. Peu être que justement tout le cheminement depuis Abraham, était de faire évoluer l'homme au fil des siècles pour qu'il se rapproche progressivement de la réalité de Dieu.
Ainsi, aussi vrai qu'ait pu être la révélation prophétique, elle aura toujours été présenté par une vision (qui sont en réalité multiple en fonction des groupes de pensée) des choses imposé par le croyant qui provient de son imagination, et qui finalement se comporte comme un voile relativement épais sur la relation entre l'homme et Dieu et sur l'adéquation de la bible avec la réalité. Au contraire l'athée lira les textes de manière trop littéral et n'acceptera pas ce sens premier qu'il en fait, n'évaluera pas le contexte, et rejettera en bloc le concept.
Peut être y a t-il un juste milieu à trouver, qu'en pensez-vous ?
Le croyant n'essai pas de voir Dieu tel qu'il est, il se le représente avec son imagination à partir de sa lecture fondamental des textes et des courants de pensée qu'il suit. L'histoire a montré a quel point le croyant a besoin de se créer une représentation de Dieu, même si cette représentation est complètement éloigné de sa vrai essence.
Mais pour autant, peut-on dire que Dieu n'existe pas parce que le croyant se laisse trop emporté par son imagination ? Je ne crois pas.
Je pense que justement, Abraham qui était le premier homme biblique à promouvoir le monothéisme, était sans doute vu comme "l'athée" de l'époque. Quand le monde est persuadé qu'il existe plusieurs dieux, que ces dieux sont représenté de différentes manière, l'idéologie d'Abraham pouvait être considéré comme hérétique pour les populations de l'époque. Je pense également qu'il s'agissait d'une époque où l'homme n'était même pas capable de s'imaginer un Dieu qui n'a pas de corps, l'absence de corps signifiant son inexistence pour eux. Imaginer une entité également hors du temps était une notion difficile à percevoir. Abraham a permis finalement à des millions de croyants de s'éloigner de cette vision mensongère et déformé de la divinité, mais pas en totalité.
Le problème qui se pose aujourd'hui, est que si de manière générale le croyant monothéiste a réussi à élevé Dieu au dessus de la corporéité, il ne s'est toujours pas libéré des caractères humains attribué à Dieu, tel que l'amour, la colère, la bonté, la grandeur etc. Toutes ces notions n'ont pas de sens lorsqu'on parle de Dieu. Ce ne sont que des caractères humains qui sont attribué à ses actions par faiblesse. Il ne peut pas être mesuré sur l'échelle de la grandeur, ni être définie dans le temps, ni être affecté ou avoir un quelconque ressenti. Je pense que ne pas comprendre cela pousse le croyant à finalement croire en un Dieu qui n'existe pas, ce qui finalement donne raison à l'athée d'une certaine manière.
Pourtant, selon la définition même de son essence qui est véhiculé par son nom, il est difficile pour autant de nier son existence. Si l'on définit Dieu comme étant la seul existence du monde qui n'a pas une cause qui lui est antérieur, qui n'existe pas par quelque chose qui l'a précédé et le fait exister, si l'on définit Dieu comme il se présente "Je suis qui je suis", alors on comprend qu'on ne définit pas l'existence de Dieu comme on définirait l'existence d'une arbre, ou en imaginant une divinité qui est très différente de ce qu'elle est en réalité. Ainsi, dans l'expression "je suis qui je suis", au lieu de faire suivre le verbe être par un attribut, qui reviendrait à définir son essence par une cause, on le fait suivre par l'existence même, signifiant qu'il n'y a rien qui le fait exister si ce n'est l'existence elle même. Dieu est l'essence par laquelle le monde a pu exister et se faire une place par l'intermédiaire du continuum espace-temps, et il est difficile de dire qu'il n'y a pas une telle essence.
Ainsi, il peut y avoir une utilité à la philosophie athée dans le sens ou cela permet au croyant de mieux comprendre Dieu et de se libérer de cette vision caricatural, comme si il s'agissait d'une entité externe qui gouverne le monde et qui intervient pour certaines choses et pas pour d'autres. Cette vision ira même jusqu'à penser que Dieu s'est incarné dans un homme, ce qui est un exemple à mon sens de "Dieu imaginé" et qui renoue avec les formes d'idolâtrie observées dans les temps anciens. Peu être que justement tout le cheminement depuis Abraham, était de faire évoluer l'homme au fil des siècles pour qu'il se rapproche progressivement de la réalité de Dieu.
Ainsi, aussi vrai qu'ait pu être la révélation prophétique, elle aura toujours été présenté par une vision (qui sont en réalité multiple en fonction des groupes de pensée) des choses imposé par le croyant qui provient de son imagination, et qui finalement se comporte comme un voile relativement épais sur la relation entre l'homme et Dieu et sur l'adéquation de la bible avec la réalité. Au contraire l'athée lira les textes de manière trop littéral et n'acceptera pas ce sens premier qu'il en fait, n'évaluera pas le contexte, et rejettera en bloc le concept.
Peut être y a t-il un juste milieu à trouver, qu'en pensez-vous ?