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@ MonstreLePuissant,
Bien vu.
C'est aussi ce que je me disais être le point faible de cette définition. Mais à bien y réfléchir, c'est plutôt ça force.
Je m'explique :
Elle juxtapose et non mélange, non pas des choses objectives mais : 1°) des vécus qui sont des données subjectives (ce qu'on perçoit, ce qu'on ressent) avec 2°) des saisies abstraites et jugements objectifs ou non (concepts, définitions, formulations et théories) ainsi que des systèmes de représentations (notions, imaginations et modélisations en images), possiblement erronées, oui, tout-à-fait.
Pourquoi dis-je par conséquent que cette juxtaposition est pertinente ?
Voici la raison :
Bien sûr, tu l'as bien compris, une réalité ne peut pas être fausse, une perception, une sensation même illusoire, n'est pas fausse en soi. Ce sont donc bien des réalités, bien que subjectives. Ce sont des réalités subjectives, mais l'on ne peut pas les écarter de ce que l'on cherche à définir comme réalité, la réalité au sens large devant forcément les inclure.
Comme tu l'as bien compris, ce sont nos jugements et formulations, notamment sur ce qui n'est pas perçu mais supposé être en soi indépendamment de la perception-représentation que nous en avons, qui sont au mieux incomplets voire erronés.
La définition proposée joue donc sur 2 et mêmes 3 tableaux : 1) la réalité en soi, 2) les réalités subjectives et 3) les représentations dans ce quelles permettent d'associer comme lié et les formulations générales et compréhensions que nous pouvons avoir sur la réalité en soi et ce que qui est perçu, ressenti et représenté.
MonstreLePuissant a écrit :Si la réalité est potentiellement fausse, dès lors ce n'est plus la réalité, mais l'illusion de la réalité.
Objectivement, on ne peut parler que de SA réalité, LA réalité échappant forcément à tout le monde.
L'erreur et l'incomplétude ne sont que dans la formulation de ce que l'on comprend-interprète-conclut à partir de nos perceptions, ressentis et discours ambiants.
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