Poésie spirituelle
Posté : 16 juil.21, 09:58
L’Amour de Dieu
La vie, life, la vida
A tourné le dos à Dalida,
Qui n’avait pu avoir
Assez d’espoir
Pour attendre l’amour et la paix.
Mais la vie n’est pas si avare
Pour ceux qui tendent leur regard
Vers le ciel,
Là où Dieu tend sa main aux pieux
Auxquels il révèle
Le chemin de la tranquillité
Qu’ils doivent emprunter
Tous les soirs et tous les matins
En toute simplicité.
Il faut être sage
Pour voir les rivages
Du bonheur divin
Que ressentent les pieux, jeunes et vieux,
Tous les soirs et tous les matins.
A quoi bon penser au regard de l’autre
Quand on suit la voie de Dieu et de l’apôtre?
Dieu aime tous les hommes et toutes les femmes
Qui ont dans leur âme
L’Amour de Dieu.
Quel âge as-tu ?
Quel âge as-tu, mon ami ?
Vingt ans ? Trente ans ? Soixante ans ?
Mais tu es plus jeune que la Maison Blanche !
T’as cent ans ?
Mais t’es plus jeune que les mots de Victor Hugo,
T’es plus jeune que le cimetière du village :
T’es trop jeune pour mourir.
Mais que faire ? Y a rien à faire, mon ami.
La mort ne verra pas ta carte d’identité.
La mort n’écoutera pas tes explications.
La mort n’a pas peur de te toucher.
La mort ne regrette rien.
La mort ne demande rien.
La mort n’a pas d’amis.
Mais si, elle en a plus qu’un.
Mais comment pourrait-on être ami de la mort ?
Comment pourrait-on mourir sans remords ?
Comment oserait-on jeter la vie dehors ?
Certains disent qu’après la mort il y a vie.
Tu dis : "C’est pas vrai" , ils disent : "Si !"
Pour eux le jour c’est comme la nuit :
C’est juste un moment d’attente, un moment de plus.
Ils ont hâte d’aller là-bas.
Ils ont hâte de retrouver des âmes
Mortes bien avant Dreyfus.
Ces gens-là ne veulent plus que cette vie d’ici bas :
Ils veulent plus et bien plus.
Ils veulent la fin des guerres et de la faim.
Ils veulent la fin de la Une de tous les quotidiens.
Ils veulent voir ce à quoi ils osent croire
Malgré le rire des siens :
Ils veulent voir le paradis.
Pardonne-moi, Ô Allah !
Mon cœur est trop petit pour toi.
Mon cœur est trop sale pour être ta demeure.
Mon cœur que se partagent l’argent et la foi
Ne peut accueillir le Seigneur !
Mon cœur qui s’enflamme à la vue d’une femme,
Mon cœur qui a peur de la mort,
Ne peut aimer celui qui a fait mon âme,
Qui a façonné mon être et arrêté mon sort !
Tu es trop grand pour mon petit cœur.
Tu es trop fort pour le plus grand amour,
Toi que je n’oserai comparer à une fleur
Ou à une belle chose de tous les jours !
Je peux mentir à une femme ;
Je peux lui dire les plus belles rimes.
Mais c’est ce que n’oserait mon âme
Faire pour te plaire, toi, le Sublime !
Tu n’as pas besoin de mes vers.
Tu n’as pas besoin de mes larmes ou de mes soupirs.
Et si je pouvais t’aimer, toi, qui m’as tout offert,
Ce ne serait que pour ton propre plaisir !
Je sais que tu aimes d’autres âmes que moi.
Je sais que tu penses à d’autres cœurs que le mien.
Mais je ne saurais être jaloux pour ça :
Si tu penses à moi une seconde, ça me ferait du bien !
Je sais que l’on vénère d’autres dieux sous d’autres cieux,
Je sais que l’on leur apporte toutes les offrandes ;
Je sais que l’or et l’argent enivrent les yeux ;
Je sais qu’on est faibles devant la beauté du monde.
Mais je sais aussi que je ne pense pas à toi tout le temps–
Moi qui prétends pourtant croire que tu es le Seul Dieu !
Et je sais que j’ai péché pendant trop longtemps,
Alors que dirais-je de ceux qui vénèrent d’autres dieux !
Est-ce que tu me permets de te dire : Pardon ?
Est-ce que tu me permets de te dire : Je t’aime ?
Ou est-ce que ce serait un mensonge cette demande de pardon ?
Ou est-ce que tu prendrais ce poème pour un blasphème ?
Ô Allah, pardonne-moi !
Aie pitié, Ô Allah!
Il y a tant de dieux
Mais mon cœur n’en connaît qu’un.
Certes, il n’apparaît pas aux yeux.
... Mais les cœurs le connaissent très bien.
Ce dieu s’appelle Allah.
Il a 99 autres noms.
Mais il suffit de dire Allah
Pour que tout soit bon !
Demandez aux fleurs:
Qui leur a donné leur parfum ?
Qui a donné ces belles couleurs
Aux poissons et aux poussins ?
Qui nous donne le sommeil ?
Qui fait tomber l’eau du ciel ?
Demandez aux abeilles
Qui fait le sucre et le miel ?
Voit-on cet air que l’on respire ?
Pourtant il est là !
Alors je n’ai rien à dire
A ceux qui veulent voir Allah !
S’ils avaient un cœur
Ils verraient Allah dedans,
Ils verraient le bonheur
Dans chacun de ses dons !
Il suffit qu’Allah te voie,
Toi, un grain de poussière dans cet univers.
Et si, toi, tu le vois,
Tu pèseras, à ses yeux, tout ce que pèse cette terre !
Tu verras en Lui
La grâce avant la colère.
Tu verras la pluie
Avant le tonnerre !
Tu verras comme il est bon !
Tu verras comme tu es petit.
Tu verras que compter ses dons
C’est comme compter les grains de riz !
Les connaisseurs sont stupéfaits :
Ce Dieu-là n’a pas de fin,
Et tout ce qu’il fait
C’est pour les humains !
Alors que font les humains pour Allah ?
Eh bien, Son Règne n’en dépend point.
Et si des humains adorent Allah,
Ils deviennent alors de vrais humains !
Ô Allah, toi qui sais tout :
Ô Allah, toi qui peux tout faire :
J’ai péché à en devenir fou,
Mais je vois en toi le paradis avant l’enfer.
Je te demande pardon.
Je te demande clémence.
Tu m’as accordé tant de dons ;
Je te demande encore ta clémence.
Appel du Coran
A l’heure du désarroi, à l’heure de l’effroi
A l’heure où Monsieur Malheur suit Madame Malheur
A l’heure où l’amant devient traître
A l’heure où l’imam devient prêtre
A l’heure où les psychologues deviennent des psychopathes
A l’heure où les sages marchent à quatre pattes
A l’heure où le phare s’éteint,
Une voix de l’intérieur
M’appelle comme un empereur :
« Hé, coran ! Coran, vite »
Et vite je m’élance vers mon Coran
Je le prends, les mains trébuchantes,
Je le lis, puis les larmes, douces et touchantes,
Me secouent jusqu’aux ténèbres de mon cœur,
Mais je ne pleure
Qu' un instant, juste le temps
Où mon cœur s’épanouit comme une fleur !
Les leçons de la vie
Quand il pleut, c’est le soleil qu’on veut.
Quand le soleil brûle un peu nos oreilles,
C’est la pluie qu’on veut.
Quand les papillons se bousculent avec les abeilles,
Qu’est-ce qu’on veut ?
Eh ben, –en vérité– on veut l’éternité !
On voudrait rester jeune à jamais !
Qui ne s’est pas regardé dans une glace ?
Qui n’a pas rêvé de vie de palais et de palaces ?
A chaque fois, la vie te regarde bien en face
Avec un regard plus glacial que la glace.
Elle te dit : « Hé, mon mignon !
Vivras-tu autant que Napoléon ?
Auras-tu une place au Panthéon ?
Regarde, imbécile ! Regarde, petit paon !
Le thé que tu bois, on l’a bu avant toi.
La mer que tu vois, on l’a vue avant toi.
Demande à Sindbad si tu ne le sais pas ;
Mais –ma foi– toi aussi, tu partiras bien avant moi !
Une fois, on a bâti les pyramides
Sur des terres bien arides :
On ne voit plus les maîtres des pyramides,
On ne voit que les terres bien arides !
Toi aussi tu partiras … et tu laisseras ta demeure.
Elle sera repeinte et embellie de fleurs.
Et moi –la Vie– je serais bien là pour les cœurs
A qui la mort ne ferait pas vraiment peur .
Mais t’en fais pas, quand même !
Tant que tu es là, alors sème––
Sème la bonté, sème la beauté, sème tout ce que tu aimes :
Après la mort, tu trouveras tout ça comme tu l’aimes…
Chez un Dieu qui aime les bons cœurs. »
La vie, life, la vida
A tourné le dos à Dalida,
Qui n’avait pu avoir
Assez d’espoir
Pour attendre l’amour et la paix.
Mais la vie n’est pas si avare
Pour ceux qui tendent leur regard
Vers le ciel,
Là où Dieu tend sa main aux pieux
Auxquels il révèle
Le chemin de la tranquillité
Qu’ils doivent emprunter
Tous les soirs et tous les matins
En toute simplicité.
Il faut être sage
Pour voir les rivages
Du bonheur divin
Que ressentent les pieux, jeunes et vieux,
Tous les soirs et tous les matins.
A quoi bon penser au regard de l’autre
Quand on suit la voie de Dieu et de l’apôtre?
Dieu aime tous les hommes et toutes les femmes
Qui ont dans leur âme
L’Amour de Dieu.
Quel âge as-tu ?
Quel âge as-tu, mon ami ?
Vingt ans ? Trente ans ? Soixante ans ?
Mais tu es plus jeune que la Maison Blanche !
T’as cent ans ?
Mais t’es plus jeune que les mots de Victor Hugo,
T’es plus jeune que le cimetière du village :
T’es trop jeune pour mourir.
Mais que faire ? Y a rien à faire, mon ami.
La mort ne verra pas ta carte d’identité.
La mort n’écoutera pas tes explications.
La mort n’a pas peur de te toucher.
La mort ne regrette rien.
La mort ne demande rien.
La mort n’a pas d’amis.
Mais si, elle en a plus qu’un.
Mais comment pourrait-on être ami de la mort ?
Comment pourrait-on mourir sans remords ?
Comment oserait-on jeter la vie dehors ?
Certains disent qu’après la mort il y a vie.
Tu dis : "C’est pas vrai" , ils disent : "Si !"
Pour eux le jour c’est comme la nuit :
C’est juste un moment d’attente, un moment de plus.
Ils ont hâte d’aller là-bas.
Ils ont hâte de retrouver des âmes
Mortes bien avant Dreyfus.
Ces gens-là ne veulent plus que cette vie d’ici bas :
Ils veulent plus et bien plus.
Ils veulent la fin des guerres et de la faim.
Ils veulent la fin de la Une de tous les quotidiens.
Ils veulent voir ce à quoi ils osent croire
Malgré le rire des siens :
Ils veulent voir le paradis.
Pardonne-moi, Ô Allah !
Mon cœur est trop petit pour toi.
Mon cœur est trop sale pour être ta demeure.
Mon cœur que se partagent l’argent et la foi
Ne peut accueillir le Seigneur !
Mon cœur qui s’enflamme à la vue d’une femme,
Mon cœur qui a peur de la mort,
Ne peut aimer celui qui a fait mon âme,
Qui a façonné mon être et arrêté mon sort !
Tu es trop grand pour mon petit cœur.
Tu es trop fort pour le plus grand amour,
Toi que je n’oserai comparer à une fleur
Ou à une belle chose de tous les jours !
Je peux mentir à une femme ;
Je peux lui dire les plus belles rimes.
Mais c’est ce que n’oserait mon âme
Faire pour te plaire, toi, le Sublime !
Tu n’as pas besoin de mes vers.
Tu n’as pas besoin de mes larmes ou de mes soupirs.
Et si je pouvais t’aimer, toi, qui m’as tout offert,
Ce ne serait que pour ton propre plaisir !
Je sais que tu aimes d’autres âmes que moi.
Je sais que tu penses à d’autres cœurs que le mien.
Mais je ne saurais être jaloux pour ça :
Si tu penses à moi une seconde, ça me ferait du bien !
Je sais que l’on vénère d’autres dieux sous d’autres cieux,
Je sais que l’on leur apporte toutes les offrandes ;
Je sais que l’or et l’argent enivrent les yeux ;
Je sais qu’on est faibles devant la beauté du monde.
Mais je sais aussi que je ne pense pas à toi tout le temps–
Moi qui prétends pourtant croire que tu es le Seul Dieu !
Et je sais que j’ai péché pendant trop longtemps,
Alors que dirais-je de ceux qui vénèrent d’autres dieux !
Est-ce que tu me permets de te dire : Pardon ?
Est-ce que tu me permets de te dire : Je t’aime ?
Ou est-ce que ce serait un mensonge cette demande de pardon ?
Ou est-ce que tu prendrais ce poème pour un blasphème ?
Ô Allah, pardonne-moi !
Aie pitié, Ô Allah!
Il y a tant de dieux
Mais mon cœur n’en connaît qu’un.
Certes, il n’apparaît pas aux yeux.
... Mais les cœurs le connaissent très bien.
Ce dieu s’appelle Allah.
Il a 99 autres noms.
Mais il suffit de dire Allah
Pour que tout soit bon !
Demandez aux fleurs:
Qui leur a donné leur parfum ?
Qui a donné ces belles couleurs
Aux poissons et aux poussins ?
Qui nous donne le sommeil ?
Qui fait tomber l’eau du ciel ?
Demandez aux abeilles
Qui fait le sucre et le miel ?
Voit-on cet air que l’on respire ?
Pourtant il est là !
Alors je n’ai rien à dire
A ceux qui veulent voir Allah !
S’ils avaient un cœur
Ils verraient Allah dedans,
Ils verraient le bonheur
Dans chacun de ses dons !
Il suffit qu’Allah te voie,
Toi, un grain de poussière dans cet univers.
Et si, toi, tu le vois,
Tu pèseras, à ses yeux, tout ce que pèse cette terre !
Tu verras en Lui
La grâce avant la colère.
Tu verras la pluie
Avant le tonnerre !
Tu verras comme il est bon !
Tu verras comme tu es petit.
Tu verras que compter ses dons
C’est comme compter les grains de riz !
Les connaisseurs sont stupéfaits :
Ce Dieu-là n’a pas de fin,
Et tout ce qu’il fait
C’est pour les humains !
Alors que font les humains pour Allah ?
Eh bien, Son Règne n’en dépend point.
Et si des humains adorent Allah,
Ils deviennent alors de vrais humains !
Ô Allah, toi qui sais tout :
Ô Allah, toi qui peux tout faire :
J’ai péché à en devenir fou,
Mais je vois en toi le paradis avant l’enfer.
Je te demande pardon.
Je te demande clémence.
Tu m’as accordé tant de dons ;
Je te demande encore ta clémence.
Appel du Coran
A l’heure du désarroi, à l’heure de l’effroi
A l’heure où Monsieur Malheur suit Madame Malheur
A l’heure où l’amant devient traître
A l’heure où l’imam devient prêtre
A l’heure où les psychologues deviennent des psychopathes
A l’heure où les sages marchent à quatre pattes
A l’heure où le phare s’éteint,
Une voix de l’intérieur
M’appelle comme un empereur :
« Hé, coran ! Coran, vite »
Et vite je m’élance vers mon Coran
Je le prends, les mains trébuchantes,
Je le lis, puis les larmes, douces et touchantes,
Me secouent jusqu’aux ténèbres de mon cœur,
Mais je ne pleure
Qu' un instant, juste le temps
Où mon cœur s’épanouit comme une fleur !
Les leçons de la vie
Quand il pleut, c’est le soleil qu’on veut.
Quand le soleil brûle un peu nos oreilles,
C’est la pluie qu’on veut.
Quand les papillons se bousculent avec les abeilles,
Qu’est-ce qu’on veut ?
Eh ben, –en vérité– on veut l’éternité !
On voudrait rester jeune à jamais !
Qui ne s’est pas regardé dans une glace ?
Qui n’a pas rêvé de vie de palais et de palaces ?
A chaque fois, la vie te regarde bien en face
Avec un regard plus glacial que la glace.
Elle te dit : « Hé, mon mignon !
Vivras-tu autant que Napoléon ?
Auras-tu une place au Panthéon ?
Regarde, imbécile ! Regarde, petit paon !
Le thé que tu bois, on l’a bu avant toi.
La mer que tu vois, on l’a vue avant toi.
Demande à Sindbad si tu ne le sais pas ;
Mais –ma foi– toi aussi, tu partiras bien avant moi !
Une fois, on a bâti les pyramides
Sur des terres bien arides :
On ne voit plus les maîtres des pyramides,
On ne voit que les terres bien arides !
Toi aussi tu partiras … et tu laisseras ta demeure.
Elle sera repeinte et embellie de fleurs.
Et moi –la Vie– je serais bien là pour les cœurs
A qui la mort ne ferait pas vraiment peur .
Mais t’en fais pas, quand même !
Tant que tu es là, alors sème––
Sème la bonté, sème la beauté, sème tout ce que tu aimes :
Après la mort, tu trouveras tout ça comme tu l’aimes…
Chez un Dieu qui aime les bons cœurs. »