Etes-vous complotiste?
Posté : 31 août21, 08:40
La question est simple...
Environ 20 % de la population québécoise adhère à l’une ou l’autre des théories du complot qui entourent la pandémie de COVID-19, confirme un sondage réalisé par la maison CROP. Un sentiment d’exclusion social semble être le point commun des personnes qui croient en ces thèses.
COVID-19 - Sondages thématiques du 9 mars 2021
Du 8 au 20 janvier, les adultes québécois ont été invités à répondre à des questions concernant leur isolement social et leur sentiment de sécurité personnelle depuis le début de la crise sanitaire. On a demandé aux participants si ces sentiments était ressentis jamais-rarement, parfois ou souvent.
Isolement social
On y constate qu’un jeune âgé de 18 à 24 ans sur deux (51 %) ressent souvent le sentiment d’isolement social, alors que les personnes âgées de 25 à 44 ans le ressentent dans une proportion de 39 %. Parmi l’ensemble de la population, les hommes ressentent moins l’isolement que les femmes.
Par ailleurs, parmi toutes les raisons pouvant expliquer ce sentiment d’isolement, l’ensemble des mesures limitant les relations sociales est la plus souvent évoquée par tous les groupes d’âge, hommes et femmes confondues. L’accès réduit aux amis et aux proches vient en deuxième, loin derrière.
Sentiment de sécurité
Le sentiment de sécurité par rapport à la violence est resté le même pour 85 % de la population depuis le début de la pandémie. Ce sentiment a tout de même augmenté chez les personnes ayant une vision du monde complotiste (17 %) suivies dans la même proportion (12 %) par celles qui consultent les médias sociaux, ont augmenté leur temps d’écran et sont souvent isolées des autres.
Les adultes québécois ont été sondés sur leur sentiment de sécurité par rapport à la criminalité lorsqu’ils marchent seuls à la noirceur dans leur voisinage, et ce, depuis le début de la crise sanitaire. L’écart entre les hommes et les femmes qui se sentent en sécurité est net : 81 % chez les hommes et 53 % chez les femmes. Pour 34 % des femmes, marcher seule lorsqu’il fait noir n’est jamais une option.
Temps d’écran
Les répondants au sondage devaient évaluer les changements observés au cours des derniers mois par rapport au même moment l’an dernier en ce qui a trait au temps consacré à 4 activités sur écran : réunions, cours ou formations (pour le travail ou les études); médias sociaux; jeux vidéo; appels vidéo aux amis et à la famille.
Ce sont les 18 – 24 ans qui arrivent au premier rang des personnes qui ont eu recours aux écrans pour les réunions/cours/ formation, pour consulter les médias sociaux et pour les jeux vidéos. Neuf Québécois sur 10 en situation de télétravail ou d'études en ligne ont révélé avoir augmenté leur temps d’écran. Les appels vidéos aux amis et à la famille ont été prisés de manière assez semblable dans tous les groupes d’âge avec une pointe chez les 18 à 44 ans. Tous les groupes d’âge consultent les médias sociaux, des 70 ans et plus (77 %) aux 18-24 ans (97 %).
Jeux de hasard et d’argent
La participation au jeu en ligne au cours des 12 derniers mois a également été sondée et a permis d’isoler la proportion de personnes qui s’y sont initiées durant la pandémie. Les hommes ont commencé à jouer en ligne dans une proportion de 9 %, alors que ce sont 7 % des femmes qui s’y sont initiées. Les jeux de hasard et d’argent ont attiré des nouveaux joueurs de tous les âges mais davantage dans le groupe des 25 à 34 ans (10 %) suivi de près par les 18 – 24 ans (9 %). Les personnes qui s’adonnaient déjà aux jeux de hasard et d’argent avant la pandémie se répartissent assez équitablement entre les groupes d’âge situés entre 18 et 59 ans.
Habitudes alimentaires
Quelques habitudes alimentaires dans le contexte de la pandémie ont aussi fait l’objet de questions dans le sondage. On apprend que 95 % des Québécois ont l’habitude de préparer des repas. Cette habitude est adoptée plus souvent chez les 18 – 24 dans une proportion de 32 %, mais aussi moins souvent dans le même groupe d’âge (14 %). Ce sont les personnes immigrantes, en emploi à temps plein, en télétravail et universitaires qui ont plus souvent préparé des repas que d’autres personnes aux caractéristiques différentes.
Sauter un repas principal a été une habitude prise par un peu plus d’un Québécois sur deux durant le mois précédant le sondage, mais davantage dans le groupe des 18 à 24 ans. C’est également dans le groupe des plus jeunes adultes que cette habitude a été choisie plus souvent.
Environ 20 % de la population québécoise adhère à l’une ou l’autre des théories du complot qui entourent la pandémie de COVID-19, confirme un sondage réalisé par la maison CROP. Un sentiment d’exclusion social semble être le point commun des personnes qui croient en ces thèses.
COVID-19 - Sondages thématiques du 9 mars 2021
Du 8 au 20 janvier, les adultes québécois ont été invités à répondre à des questions concernant leur isolement social et leur sentiment de sécurité personnelle depuis le début de la crise sanitaire. On a demandé aux participants si ces sentiments était ressentis jamais-rarement, parfois ou souvent.
Isolement social
On y constate qu’un jeune âgé de 18 à 24 ans sur deux (51 %) ressent souvent le sentiment d’isolement social, alors que les personnes âgées de 25 à 44 ans le ressentent dans une proportion de 39 %. Parmi l’ensemble de la population, les hommes ressentent moins l’isolement que les femmes.
Par ailleurs, parmi toutes les raisons pouvant expliquer ce sentiment d’isolement, l’ensemble des mesures limitant les relations sociales est la plus souvent évoquée par tous les groupes d’âge, hommes et femmes confondues. L’accès réduit aux amis et aux proches vient en deuxième, loin derrière.
Sentiment de sécurité
Le sentiment de sécurité par rapport à la violence est resté le même pour 85 % de la population depuis le début de la pandémie. Ce sentiment a tout de même augmenté chez les personnes ayant une vision du monde complotiste (17 %) suivies dans la même proportion (12 %) par celles qui consultent les médias sociaux, ont augmenté leur temps d’écran et sont souvent isolées des autres.
Les adultes québécois ont été sondés sur leur sentiment de sécurité par rapport à la criminalité lorsqu’ils marchent seuls à la noirceur dans leur voisinage, et ce, depuis le début de la crise sanitaire. L’écart entre les hommes et les femmes qui se sentent en sécurité est net : 81 % chez les hommes et 53 % chez les femmes. Pour 34 % des femmes, marcher seule lorsqu’il fait noir n’est jamais une option.
Temps d’écran
Les répondants au sondage devaient évaluer les changements observés au cours des derniers mois par rapport au même moment l’an dernier en ce qui a trait au temps consacré à 4 activités sur écran : réunions, cours ou formations (pour le travail ou les études); médias sociaux; jeux vidéo; appels vidéo aux amis et à la famille.
Ce sont les 18 – 24 ans qui arrivent au premier rang des personnes qui ont eu recours aux écrans pour les réunions/cours/ formation, pour consulter les médias sociaux et pour les jeux vidéos. Neuf Québécois sur 10 en situation de télétravail ou d'études en ligne ont révélé avoir augmenté leur temps d’écran. Les appels vidéos aux amis et à la famille ont été prisés de manière assez semblable dans tous les groupes d’âge avec une pointe chez les 18 à 44 ans. Tous les groupes d’âge consultent les médias sociaux, des 70 ans et plus (77 %) aux 18-24 ans (97 %).
Jeux de hasard et d’argent
La participation au jeu en ligne au cours des 12 derniers mois a également été sondée et a permis d’isoler la proportion de personnes qui s’y sont initiées durant la pandémie. Les hommes ont commencé à jouer en ligne dans une proportion de 9 %, alors que ce sont 7 % des femmes qui s’y sont initiées. Les jeux de hasard et d’argent ont attiré des nouveaux joueurs de tous les âges mais davantage dans le groupe des 25 à 34 ans (10 %) suivi de près par les 18 – 24 ans (9 %). Les personnes qui s’adonnaient déjà aux jeux de hasard et d’argent avant la pandémie se répartissent assez équitablement entre les groupes d’âge situés entre 18 et 59 ans.
Habitudes alimentaires
Quelques habitudes alimentaires dans le contexte de la pandémie ont aussi fait l’objet de questions dans le sondage. On apprend que 95 % des Québécois ont l’habitude de préparer des repas. Cette habitude est adoptée plus souvent chez les 18 – 24 dans une proportion de 32 %, mais aussi moins souvent dans le même groupe d’âge (14 %). Ce sont les personnes immigrantes, en emploi à temps plein, en télétravail et universitaires qui ont plus souvent préparé des repas que d’autres personnes aux caractéristiques différentes.
Sauter un repas principal a été une habitude prise par un peu plus d’un Québécois sur deux durant le mois précédant le sondage, mais davantage dans le groupe des 18 à 24 ans. C’est également dans le groupe des plus jeunes adultes que cette habitude a été choisie plus souvent.