Marie Madeleine et Jésus
Posté : 07 oct.22, 07:50
Salut à tous,
On voit souvent sur ce forum parler de Marie Madeleine, un membre se disant même être la réincarnation de ce personnage biblique...
On a vu aussi plusieurs personnes défendre la thèse d'une relation maritale entre Jésus et Marie la Magdalène, ce qui paraît totalement contraire à la foi chrétienne et ce pour plusieurs raisons.
- prêter une relation maritale quelconque à Jésus, c'est le ramener au simple rang d'homme, c'est nier son origine céleste.
Jésus est né homme comme il aurait pu naître femme, il n'est pas né pour être mâle ou femelle mais pour se donner pour les humains.
D'autre part, dire une pareille chose, c'est ramener Jésus au rang des démons, des anges déchus d'avant le Déluge.
-prêter une relation maritale quelconque à Jésus, cela veut dire que lui même n'aurait pas appliqué ses propres principes de mettre le Royaume à la première place et de se faire eunuque pour le Royaume.
Au contraire, les évangiles nous montre un Jésus qui ne se laisse pas distraire de sa mission et tout occupé à celle-ci.
-enfin, le plus important, c'est que l'image de ce personnage donné par l'Eglise Catholique : une prostituée, possédée ne correspond ni à la vérité biblique, ni à ce que croyaient les premiers chrétiens !
Pire, Marie la Magdalène pourrait n'être, tout simplement que Marie, la mère de Jésus, en effet
Si l’on remonte à l’araméen, les termes que l’on traduit par « Marie de Magdala » peuvent avoir plusieurs sens. Ils peuvent notamment signifier Marie « la grande », voire « la tour » (magdela). Ou encore, en araméen de Palestine (megaddela) : Marie « la célébrée », « la Magnifiée », « l’Exaltée » (au sens positif du terme). Il s’agissait donc initialement d’une épithète élogieuse attribuée à Marie, destinée à la singulariser (une femme juive sur quatre, en moyenne, s’appelait Marie, en Palestine, à cette époque) et à souligner son caractère éminent. Elle a été choisie entre toutes : Luc 1, 42. En la désignant ainsi, les évangélistes n’auraient donc eu nulle raison d’être plus précis : leurs premiers destinataires savaient immédiatement de qui il s’agissait. Une fois passé en grec, le sens du vocable sémitique s’est perdu et il a fini par être faussement interprété comme un toponyme.
Extrait d'un article passionnant sur le sujet https://ch.hypotheses.org/1278
On voit souvent sur ce forum parler de Marie Madeleine, un membre se disant même être la réincarnation de ce personnage biblique...
On a vu aussi plusieurs personnes défendre la thèse d'une relation maritale entre Jésus et Marie la Magdalène, ce qui paraît totalement contraire à la foi chrétienne et ce pour plusieurs raisons.
- prêter une relation maritale quelconque à Jésus, c'est le ramener au simple rang d'homme, c'est nier son origine céleste.
Jésus est né homme comme il aurait pu naître femme, il n'est pas né pour être mâle ou femelle mais pour se donner pour les humains.
D'autre part, dire une pareille chose, c'est ramener Jésus au rang des démons, des anges déchus d'avant le Déluge.
-prêter une relation maritale quelconque à Jésus, cela veut dire que lui même n'aurait pas appliqué ses propres principes de mettre le Royaume à la première place et de se faire eunuque pour le Royaume.
Au contraire, les évangiles nous montre un Jésus qui ne se laisse pas distraire de sa mission et tout occupé à celle-ci.
-enfin, le plus important, c'est que l'image de ce personnage donné par l'Eglise Catholique : une prostituée, possédée ne correspond ni à la vérité biblique, ni à ce que croyaient les premiers chrétiens !
Pire, Marie la Magdalène pourrait n'être, tout simplement que Marie, la mère de Jésus, en effet
Si l’on remonte à l’araméen, les termes que l’on traduit par « Marie de Magdala » peuvent avoir plusieurs sens. Ils peuvent notamment signifier Marie « la grande », voire « la tour » (magdela). Ou encore, en araméen de Palestine (megaddela) : Marie « la célébrée », « la Magnifiée », « l’Exaltée » (au sens positif du terme). Il s’agissait donc initialement d’une épithète élogieuse attribuée à Marie, destinée à la singulariser (une femme juive sur quatre, en moyenne, s’appelait Marie, en Palestine, à cette époque) et à souligner son caractère éminent. Elle a été choisie entre toutes : Luc 1, 42. En la désignant ainsi, les évangélistes n’auraient donc eu nulle raison d’être plus précis : leurs premiers destinataires savaient immédiatement de qui il s’agissait. Une fois passé en grec, le sens du vocable sémitique s’est perdu et il a fini par être faussement interprété comme un toponyme.
Extrait d'un article passionnant sur le sujet https://ch.hypotheses.org/1278