Assassinat de Kennedy en 1963 : A qui profite le crime ?
Posté : 20 déc.22, 02:28
17 décembre 2022, Robert F. Kennedy Jr. déclare sur twitter au sujet de l'ancien président :
« Le meurtre de mon oncle par la CIA a été un coup d'État réussi... »
En croisant plusieurs sources, j'ai trouvé assez important de mettre en lumière des éléments souvent ignorés sur le sujet.
Lors de la campagne présidentielle de 1959, comme il est de coutume aux États-Unis, le candidat Kennedy (JFK) organisa à New York un dîner de campagne où il convia les principales personnalités juives américaines dans l'optique d'obtenir leur soutien financier. De retour dans la capitale fédérale, très en colère, il confia à son ami, Charlie Bartlett - qui, entre autres, le présenta à sa future femme - sa mésaventure new-yorkaise.
Kennedy était furieux contre ceux qu'il avait rencontrés et qui lui avaient assuré que les fonds dont il avait besoin étaient disponibles, mais seulement s'il leur confiait « l'élaboration de la politique américaine pour le Moyen-Orient ».
Kennedy (président des USA) compare t-il ses adversaires, y compris les disciples de Leo Strauss et les affairistes sionistes, à une machine ?
Une fois élu président, un de ses discours, probablement le plus important, a été enregistré le 27 avril 1961 devant des journalistes à New York.
Trois jours auparavant, lors d'une conférence de presse, Kennedy fut contraint de reconnaître l'entière responsabilité de l'opération contre Fidel Castro et l'humiliation vécue par les USA à Cuba. A ce moment, Kennedy avait forcément comprit que la cause de cette défaite était principalement l'autonomie de la CIA, l'agence de renseignement qui a fomentée l'opération.
Voici donc un extrait du discours de J. Kennedy le 27 avril 1961 :
« A savoir que nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration massive (monolithique) et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets (ou cachés) pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections, l’intimidation au lieu du choix libre, sur la guérilla la nuit plutôt que le jour.
C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas ; aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé. Elle conduit la guerre froide, en bref, avec une discipline de guerre qu’aucune démocratie n’espérerait jamais vouloir égaler… C’est pourquoi le législateur athénien décréta comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat… »
Il est assassiné en novembre 1963, officiellement par Lee Harvey Oswald, qui sera lui-même tué 48 heures plus tard par le juif Jack Ruby.
Ce Jack Ruby déclara par la suite à son avocat, et également à un rabbin, avoir fait cela « pour le peuple juif ».
Ce dernier meurtre aura permit de porter un coup dur à l'enquête sur l'assassinat du président.
L'historien Thierry Lentz dit au sujet de la mort de JFK :
« Mon hypothèse est celle du général de Gaulle.
Lorsqu'il rentre des obsèques de Kennedy, il se confie à Alain Peyrefitte [alors ministre de l'Information] et lui dit : «Vous savez, tout ça n'est pas une affaire de cow-boy, c'est une affaire d'OAS.» Il a tenu ses propos tout de suite, après avoir passé 48 heures aux États-Unis. Avec qui a-t-il discuté à Washington ? On l'ignore. »
Le 27 novembre 1963, Charles De Gaulle déclare au sujet de la police américaine :
« Ou bien elle fait le coup (l'assassinat de JFK), ou bien elle l'a fait faire, ou bien elle a laissé faire. (...) C'est pourquoi on ne sera jamais la vérité. Car elle est trop terrible, trop explosive; c'est un secret d'État. Ils feront tout pour le cacher, c'est un devoir d'État. Sinon, il n'y aurait plus d'États-Unis. »
Au sujet d'Oswald, il dit :
« Ils se sont saisis de ce communiste qui n'en était pas un, tout en l'étant. (...) C'était l'homme qu'il leur fallait. Un merveilleux accusé. La fable était de faire croire qu'il a agit par amour du communisme, cela aurait permis de déclencher une chasse aux sorcières et de détourner l'attention. »
En 1977, à la suite de l'entrée en vigueur de la loi sur la liberté de l'information, la C.I.A. dut reconnaître détenir dans ses archives un dossier dit « 201 » sur Lee Harvey Oswald, un tel dossier signifiant que la personne concernée est habilitée à exercer des activités d'espionnage et d'infiltration. Ce fait fut communiqué en 1978 lors de l'enquête du H.S.C.A., qui demanda à avoir accès au dossier, mais celui-ci parvint vide au comité, alors qu'il aurait dû contenir une trentaine de documents.
En outre, un ancien agent de la C.I.A. a indiqué qu'Oswald était rémunéré par celle-ci depuis son passage sur la base d'Atsugi au Japon. Victor Marchetti, dont l'ouvrage sur la C.I.A. fut partiellement censuré à sa sortie, indiqua : « Concrètement, si Oswald avait un dossier 201, c'est qu'il était agent. »
D'autre part, Allen Dulles, le directeur historique de la C.I.A, avait été renvoyé par Kennedy (le 28 novembre 1961) après le fiasco cubain d'avril 1961 (précité), et Dulles se serait bien vengé.
Il a été nommé par Lyndon B. Johnson à la Commission Warren chargée de faire en principe toute la lumière sur l'assassinat et ce, en raison de ses liens avec son ancienne administration.
On remarque aussi que la mort de Kennedy aura permit de fermer au moins deux affaires très encombrantes pour l'État sioniste; le statut du comité sioniste fondé le 3 janvier 1963 (l'AIPAC) et l'adversité de Kennedy envers le projet sioniste d'armement "nucléaire".
Compilé par AbdouSalam Abou Yahya
« Le meurtre de mon oncle par la CIA a été un coup d'État réussi... »
En croisant plusieurs sources, j'ai trouvé assez important de mettre en lumière des éléments souvent ignorés sur le sujet.
Lors de la campagne présidentielle de 1959, comme il est de coutume aux États-Unis, le candidat Kennedy (JFK) organisa à New York un dîner de campagne où il convia les principales personnalités juives américaines dans l'optique d'obtenir leur soutien financier. De retour dans la capitale fédérale, très en colère, il confia à son ami, Charlie Bartlett - qui, entre autres, le présenta à sa future femme - sa mésaventure new-yorkaise.
Kennedy était furieux contre ceux qu'il avait rencontrés et qui lui avaient assuré que les fonds dont il avait besoin étaient disponibles, mais seulement s'il leur confiait « l'élaboration de la politique américaine pour le Moyen-Orient ».
Kennedy (président des USA) compare t-il ses adversaires, y compris les disciples de Leo Strauss et les affairistes sionistes, à une machine ?
Une fois élu président, un de ses discours, probablement le plus important, a été enregistré le 27 avril 1961 devant des journalistes à New York.
Trois jours auparavant, lors d'une conférence de presse, Kennedy fut contraint de reconnaître l'entière responsabilité de l'opération contre Fidel Castro et l'humiliation vécue par les USA à Cuba. A ce moment, Kennedy avait forcément comprit que la cause de cette défaite était principalement l'autonomie de la CIA, l'agence de renseignement qui a fomentée l'opération.
Voici donc un extrait du discours de J. Kennedy le 27 avril 1961 :
« A savoir que nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration massive (monolithique) et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets (ou cachés) pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections, l’intimidation au lieu du choix libre, sur la guérilla la nuit plutôt que le jour.
C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas ; aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé. Elle conduit la guerre froide, en bref, avec une discipline de guerre qu’aucune démocratie n’espérerait jamais vouloir égaler… C’est pourquoi le législateur athénien décréta comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat… »
Il est assassiné en novembre 1963, officiellement par Lee Harvey Oswald, qui sera lui-même tué 48 heures plus tard par le juif Jack Ruby.
Ce Jack Ruby déclara par la suite à son avocat, et également à un rabbin, avoir fait cela « pour le peuple juif ».
Ce dernier meurtre aura permit de porter un coup dur à l'enquête sur l'assassinat du président.
L'historien Thierry Lentz dit au sujet de la mort de JFK :
« Mon hypothèse est celle du général de Gaulle.
Lorsqu'il rentre des obsèques de Kennedy, il se confie à Alain Peyrefitte [alors ministre de l'Information] et lui dit : «Vous savez, tout ça n'est pas une affaire de cow-boy, c'est une affaire d'OAS.» Il a tenu ses propos tout de suite, après avoir passé 48 heures aux États-Unis. Avec qui a-t-il discuté à Washington ? On l'ignore. »
Le 27 novembre 1963, Charles De Gaulle déclare au sujet de la police américaine :
« Ou bien elle fait le coup (l'assassinat de JFK), ou bien elle l'a fait faire, ou bien elle a laissé faire. (...) C'est pourquoi on ne sera jamais la vérité. Car elle est trop terrible, trop explosive; c'est un secret d'État. Ils feront tout pour le cacher, c'est un devoir d'État. Sinon, il n'y aurait plus d'États-Unis. »
Au sujet d'Oswald, il dit :
« Ils se sont saisis de ce communiste qui n'en était pas un, tout en l'étant. (...) C'était l'homme qu'il leur fallait. Un merveilleux accusé. La fable était de faire croire qu'il a agit par amour du communisme, cela aurait permis de déclencher une chasse aux sorcières et de détourner l'attention. »
En 1977, à la suite de l'entrée en vigueur de la loi sur la liberté de l'information, la C.I.A. dut reconnaître détenir dans ses archives un dossier dit « 201 » sur Lee Harvey Oswald, un tel dossier signifiant que la personne concernée est habilitée à exercer des activités d'espionnage et d'infiltration. Ce fait fut communiqué en 1978 lors de l'enquête du H.S.C.A., qui demanda à avoir accès au dossier, mais celui-ci parvint vide au comité, alors qu'il aurait dû contenir une trentaine de documents.
En outre, un ancien agent de la C.I.A. a indiqué qu'Oswald était rémunéré par celle-ci depuis son passage sur la base d'Atsugi au Japon. Victor Marchetti, dont l'ouvrage sur la C.I.A. fut partiellement censuré à sa sortie, indiqua : « Concrètement, si Oswald avait un dossier 201, c'est qu'il était agent. »
D'autre part, Allen Dulles, le directeur historique de la C.I.A, avait été renvoyé par Kennedy (le 28 novembre 1961) après le fiasco cubain d'avril 1961 (précité), et Dulles se serait bien vengé.
Il a été nommé par Lyndon B. Johnson à la Commission Warren chargée de faire en principe toute la lumière sur l'assassinat et ce, en raison de ses liens avec son ancienne administration.
On remarque aussi que la mort de Kennedy aura permit de fermer au moins deux affaires très encombrantes pour l'État sioniste; le statut du comité sioniste fondé le 3 janvier 1963 (l'AIPAC) et l'adversité de Kennedy envers le projet sioniste d'armement "nucléaire".
Compilé par AbdouSalam Abou Yahya