Gorgonzola a écrit : ↑09 janv.23, 02:57
Notre corps n'est que chair, ce qui a été corrompue et qui meut le corps c'est l'âme. Et c'est l'âme qui est en connexion avec ce qui est divin. La mort c'est la séparation de l'âme et du corps, c'est notre âme qui ira là où elle doit aller avec ce qu'elle a été, ce que nous avons a été et que nous emporterons avec nous. La mémoire de notre vie sera notre âme avec le cœur en son centre, et au plus elle sera légère, au mieux cela sera pour nous.
Je te remercie pour cette réponse, Gorgonzola. En général, lorsque je demande à un chrétien ce qu'il entend par "ame", j'ai souvent une réponse très floue. Mais la tienne est assez précise, merci.
Du coup, si j'ai bien compris, de ton point de vue l'âme humaine est immortelle, qu'elle aille au paradis après la mort, ou bien ailleurs. C'était important que je le sache pour qu'il n'y ait pas de malentendu sur ce point.
Personne ne peut faire un schéma de l'âme..
Mais le Christ dit ceci :
- Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé; mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres !
Ce qui revient à dire que notre cœur (pas l'organe) mais cet espace spirituel central qui fait partie de l'âme est la mémoire de notre vie et est notre moteur. L'œil c'est la manière de voir les choses, le cœur est ce qui nous conduit.
Je vois. C'est cohérent.
Et au plus notre cœur est noir (assombri par toutes sortes de péchés), au plus notre union avec Dieu est compliquée et faussée voir inexistante. Le sang du Christ nettoie cet espace spirituel pour dégager le passage et rétablir une communion saine avec Dieu. C'est le Fils qui s'est chargé de sauver le cœur et le purifier de tout péché par son sacrifice.
Là aussi je constate la cohérence.
- Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice.
Je reconnais là les paroles du disciple Jean.
Non c'est la même personne.
Jésus est l'incarnation du Verbe, le Christ ou Messie attendu par les juifs c'est Jésus.
Je vois. J'ai rédigé récemment une petite analyse, bible à l'appui, concernant ce terme "christ" indiquant qu'il y a déjà eu de nombreux christs avant Jésus, et que tous les chrétiens sont eux-mêmes des christs. As-tu eu l'occasion de la lire ?
Je citais saint Paul : Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi.
Ce que veut certainement dire Paul, c'est qu'il reconnait et croit que Jésus est mort sur la croix, qu'il a donné sa vie et versé son sang en rémission des péchés et qu'il est ressuscité. Et que ce Jésus est le Fils unique de Dieu.
D'accord, merci d'avoir précisé. L'objet de ma question était surtout de savoir comment toi tu comprends cette expression "foi au Fils de Dieu". C'est surtout le terme "foi" qui m'intéresse ici (j'avais sûrement mal posé la question). D'après la pensée que tu prêtes à Paul, la foi serait la "reconnaissance" associée à la "croyance" de qui est Jésus et de ce qu'il a fait.
Ma question (très importante) est alors la suivante : qu'est-ce qui fait que quelqu'un se mette à "reconnaître" et à "croire" au Fils de Dieu ? Selon toi, pourquoi certains le font-ils et pas d'autres ?
Anathème : rejeté, désapprouvé, condamné.
Je suppose que pour Michel Théron, ce terme est encore plus violent. Voici d'ailleurs sa définition dans le dictionnaire Strong :
Oui car le coran renie le Fils de Dieu, renie le péché originel, renie le sacrifice de Jésus et sa résurrection. Ceci est le nouveau testament laissé par Jésus qu'il nous donne en héritage de sa venue sur terre renié par l'islam.
De plus, l'ange Gabriel ne peut à la fois annoncer à Marie qu'elle enfantera un fils appelé Fils du très-haut qui règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin, et annoncer à Mahomet qu'Allah n'a pas d'associé ou pas de fils et qu'il a trompé une assemblée avec la crucifixion.
Là où je vois un problème dans les propos de Paul, c'est qu'il encourage à jeter l'anathème, et donc en quelque sorte à maudire (définition 3) quiconque viendrait avec un autre évangile. Or, les chrétiens sont plutôt censés aller vers tous ces gens qui ont d'autres croyances, d'autres évangiles. Je pense que c'est cette contradiction que Michel Théron a voulu pointer du doigt.
Le Père a remis tout jugement au Fils, le Fils a envoyé ses apôtres évangéliser aux confins de la terre.
Tout le monde connait Jésus. A chacun de voir et d'approfondir. Ou pas.
- Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe.
Jésus s'occupe de tout, même de celui qui n'a jamais entendu parler de lui. Le Jugement appartient au Fils, et le Fils à l'image du Père est bon et juste.
Je pensais que tu me fournirais un autre argument, mais je ne rejette pas celui-là. Sauf peut-être lorsque tu affirmes que "tout le monde connaît Jésus". Si un jour tu vas en Chine, tu constateras que plus de 90% des Chinois ne savent pas qui est Jésus, pas plus que toi tu ne connais Siddhartha Gautama, et qu'ils n'ont jamais vu une Bible, pas plus qu'un occidental n'a consulté la Bhagavad Gita ou le petit livre rouge de Mao Tsé-Toung.
Ça pourrait changer, cependant, qui sait. Toujours est-il que, comme je le disais, des milliards de Chinois sont déjà morts dans la totale ignorance de ces choses.
Si le salut s'obtient uniquement par la foi en Jésus-Christ, comme certains se plaisent à le répéter sans cesse, alors je trouve qu'il y a une grande injustice.