Pourquoi inventer des dieux?

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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indian

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Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 03:42

Message par indian »

Est-ce toujours pour que les croyants en ces dieux puisent répondre à leurs questions dites ''existentielles et sans réponse''? :hum:

ou est-ce pour avoir réponse à tout, même à ce dont ils ignorent tout?
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

lafrisée

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 03:51

Message par lafrisée »

inventer dans le sens de "découvrir" ?

Je crois que les dieux, les anciens dieux des religions passées veulent se faire connaître de nous ; ils sont semblables pour moi à certains saints ou certains prophètes ;

Pourquoi est-ce si important pour eux de se faire connaître ? ça je l'ignore, ça fait partie du Tout de l'architecture divine, selon moi.

indian

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 03:59

Message par indian »

lafrisée a écrit : 09 janv.23, 03:51 inventer dans le sens de "découvrir" ?
inventer dans le sens de :

https://www.cnrtl.fr/definition/inventer


INVENTER, verbe trans.
A. −
1. Trouver par la force de l'imagination créatrice et réaliser le premier quelque chose de nouveau. Inventer un instrument, un jeu, une machine, un médicament, une mode, un procédé. Ces gens-là ne purent s'empêcher de rire du cérémonial inventé par M. le comte de Ségur pour le mariage de Napoléon avec Marie-Louise d'Autriche (Stendhal, Souv. égotisme,1832, p. 34).La soupe fumait dans la cuisine, une soupe que Justin avait inventée seul et qui n'était pas immangeable (Duhamel, Désert Bièvres,1937, p. 139):
1. Es-tu femme ou statue? hélas! j'ai beau m'user Par des raffinements inouïs que j'invente Pour forcer ta chair à devenir vivante; (...) Tu n'as jamais senti la luxure savante De mon baiser. Rollinat, Névroses,1883, p. 107.
− Domaine de l'art.Il [l'artiste médiocre] ne peut qu'inventer timidement et que copier servilement (Delacroix, Journal,1854, p. 174).L'histoire de l'art est celle des formes inventées contre les formes héritées (Malraux, Voix sil.,1951, p. 357):
2. C'est une qualité rare chez les peintres que l'invention; elle est rare même chez les grands maîtres (...). Le plus souvent, lorsqu'ils inventent, les peintres ne font que trouver, invenire, (...) des sujets déjà inventés par les poëtes. Ch. Blanc, Gramm. arts dessin,1876, p. 495.
− Expr. fam. Il n'a pas inventé la poudre. Il est très naïf, ou, il n'est pas très intelligent. Cet excellent maître de forges n'a pas inventé la poudre, mais il sait quelquefois suivre un bon conseil, faire des sacrifices à propos (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, 1835, p. 83).
2. Au fig.
a) Inventer qqc.Façonner, forger. J'ai besoin de réfléchir (...) j'invente ma vie, j'essaie mon cœur (L. de Vilmorin, Julietta,1951, p. 174):
3. ... la première différence entre le grand homme et l'homme du commun, c'est que le grand connaît sa puissance et sait qu'il peut inventer l'avenir. Maurois, Dialog. commandement,1924, p. 19.
b) Inventer qqn.Faire exister, faire connaître. Il a inventé le peintre Courbet, lequel a fait un ferme propos de ne jamais embellir la nature et n'a jamais enfreint son serment (Veuillot, Odeurs de Paris,1866, p. 388).Il dirige la cristallerie de Saint-Florent, à trois lieues de Bourges (...). C'est le préfet du Cher qui l'a inventé (Zola, E. Rougon,1876, p. 75):
4. Les chefs radicaux pouvaient-ils résister à cette intrigue opportuniste? L'appui populaire leur manquait depuis qu'ils avaient renié sans motif suffisant un général inventé par eux comme le moyen décisif de la démocratie. Barrès, Appel soldat,1900, p. 196.
− Emploi pronom. réfl. On s'invente quand on médite sur soi (Arnoux, Zulma,1960, p. 22).
B. − P. ext.
1. Imaginer, concevoir. Inventer une excuse, un prétexte. Tout ce qu'une amour pure ou délirante invente De bonheurs, oui, pour toi je les inventerai (Dumas père, Monte-Cristo,1848, I, 3, p. 218).Quand ils auront leur saoul d'argent, ils se mettront peut-être à inventer le bonheur (Bernanos, Enf. humil.,1948, p. 138):
5. L'orgueil! ce péché capital inventé par ceux qui ont voulu abâtardir l'homme pour en faire un automate dont ils manieraient les ressorts... Du Camp, Mém. suic.,1853, p. 218.
♦ Absol. Le duc fut obligé, pour la première fois de sa vie, de penser et d'inventer. Il eut bientôt trouvé un moyen (Stendhal, Lamiel,1842, p. 150).Dans le meuble, la verrerie, les tissus, le papier peint, on pouvait et même on devait inventer car la clientèle bourgeoise était avide de nouveauté (Beauvoir, Mém. j. fille,1958, p. 346).
♦ Emploi pronom. réfl. indir. Je m'inventai des liens passionnés qui ne m'attendaient pas en effet; je m'imaginai une famille et me mis à rêver à des parents que j'avais à peine connus (Vigny, Serv. et grand. milit.,1835, p. 180):
6. Stendhal écrit vers 1820. Les jeunes Français de cette époque s'inventèrent des raisonnements et des sentiments si peu analogues aux raisonnements et aux sentiments de leurs pères du xviiiesiècle, qu'une étiquette nouvelle devint nécessaire. Bourget, Essais psychol.,1883, p. 101.
− Inventer de + inf.Avoir l'idée de. La baronne inventa de faire tapisser l'intérieur de la grotte en bois rustique alors à la mode pour les jardinières (Balzac, A. Savarus,1842, p. 83).
♦ P. iron. Est-ce que le père Soupe, ce jour-là (à cent lieues de soupçonner l'arrivée prématurée de son collègue), n'avait pas inventé de se laver les pieds? Et ce dans la cuvette commune? (Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 4etabl., 1, p. 123).
♦ Emploi pronom. réfl. indir. Il s'inventa de nouer dans le coin d'un mouchoir blanc la fève qu'il avait gagnée la veille en tirant le gâteau, et d'attacher ce mouchoir aux barreaux de la fenêtre de Jeannette (Sand, F. le Champi,1848, p. 117).
2. En partic. Imaginer et donner comme réel, dans le seul but de tromper, quelque chose qui n'existe pas réellement. Inventer un mensonge. Paul avait proposé la chose comme une personne découverte en flagrant délit prend un air enjoué et invente une bourde quelconque (Cocteau, Enf. terr.,1929, p. 115):
7. Sur votre passé, oui, j'aurais bien aimé inventer quelques calomnies sordides. Mais je me suis aperçu qu'on en savait beaucoup plus que moi. En inventant, je risquais de me mettre en contradiction avec des faits matériels connus, et de me discréditer... Romains, Hommes bonne vol.,1939, p. 173.
♦ Absol. Il [Pierre le fou] inventait à mesure; il avait l'air faux (Sartre, Mur,1939, p. 60).
♦ Emploi pronom. réfl. indir. Il n'avait pas l'air d'un miché. Mais il n'était certainement plus « du milieu » depuis longtemps. (Il avait parfois besoin de s'inventer des biographies complètes, mais rarement.) (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 363).
− Je n'invente rien. Ce que je dis est vrai. (Dict. xxes.).
− Ce sont des choses qui ne s'inventent pas. Cela est sûrement vrai. (Dict. xxes.).
REM.
Inventé, -ée, part. passé adj.Original, neuf. Saint-Simon était possédé (...) de la passion d'observer, de creuser les caractères (...), dans un style vif, ardent, inventé, d'un incroyable jet, et d'un relief que jamais la langue n'avait atteint jusque-là (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 3, 1851, p. 274).Cette langue si inventée et si neuve (Bourget, Nouv. Essais psychol.,1885, p. 195).
Prononc. et Orth. : [ε ̃vɑ ̃te], (il) invente [ε ̃vɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 2emoitié xves. « créer quelque chose de nouveau » (Mistere du vieil Testament, éd. J. de Rothschild, 6612); 2. 1522 « imaginer, trouver par son imagination » (J. Bouchet, Regnars traversans, sign. L 2 ro, éd. 1522 ds Gdf. Compl.); 3. 1640 « imaginer ce que l'on voudrait faire passer pour vrai » (Oudin Curiositez). Formé sur inventeur*; dés. -er, cf. FEW t. 4, p. 790b. Fréq. abs. littér. : 4 196. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 5 231, b) 4 667; xxes. : a) 5 808, b) 7 385. Bbg. Quem. DDL t. 17
Unir l'humanité. Un seul Dieu. Les grandes religions de Dieu. Femmes, hommes sont égaux. Tous les préjugés sont destructeurs et doivent être abandonnés. Chercher la vérité par nous-mêmes. La science et la religion en harmonie. Nos problèmes économiques sont liés à des problèmes spirituels. La famille et son unité sont très importantes.

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 04:57

Message par lafrisée »

"Les verbes découvrir et inventer partagent l’idée de « trouver quelque chose ». Mais la distinction entre les deux verbes réside dans le fait que découvrir, c’est trouver quelque chose qui existait déjà mais qui était caché ou ignoré, alors que inventer, c’est trouver, créer quelque chose qui n’existait pas encore.

Un des sens du verbe découvrir est donc celui de « trouver ce qui était caché, ignoré, inconnu ». En science, il signifie plus particulièrement « identifier et faire connaître un phénomène, un fait, une substance jusque-là inconnus ou peu connus ».


https://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=4612

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 04:59

Message par indian »

https://www.cnrtl.fr/definition/d%C3%A9couvrir


DÉCOUVRIR, verbe trans.
I.− [L'idée dominante est celle de dégarnir, de mettre à nu; l'anton. est couvrir]
A.− [Le suj. désigne une pers.; l'obj. désigne une pers. ou une chose]
1. Dégarnir quelqu'un ou quelque chose de ce qui le couvrait ou le recouvrait. Découvrir ses jambes, son sein, son visage :
1. − Je les couvre pour ne pas attirer l'attention; mais (...) je m'en vais vous les montrer. Et tout en découvrant le bocal soigneusement, avec des gestes de mère qui change les langes d'un poupon, il continuait : − C'est mon commerce; je suis éleveur de poissons. Gide, Les Nouvelles Nourritures,1935, p. 263.
− En partic. Découvrir un bâtiment. En enlever la couverture. Les Wisigoths découvraient les églises des catholiques, (...) enlevaient les portes (Stendhal, Mém. touriste,t. 3, 1838, p. 107).Découvrir une voiture. En abaisser la capote ou en ouvrir le toit. On avait découvert le landau où la reine Frédérique, le petit prince et son gouverneur se promenaient (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 221).
− Emploi pronom. à sens réfl. Quitter ce dont on est couvert, en particulier des vêtements. Ce malade s'est découvert en s'agitant dans son lit. Il ne faut pas se découvrir dès les premiers jours du printemps (Ac.1932).
♦ Proverbes. En avril, ne te découvre pas d'un fil. Plus on se découvre, plus on a froid (cf. Bourget, Enf. morte,1928, p. 80).
♦ En partic. Ôter sa coiffure en signe de politesse ou de respect. Se découvrir devant le prêtre portant le viatique à un mourant (Bloch, Dest. du S.,1931, p. 156).
2.
a) Mettre à nu, laisser voir ce qui se trouvait être couvert. Découvrir une statue. Il découvrait à tout venant une cocarde tricolore cachée dans la coiffe de son chapeau (A. France, Bonnard,1881, p. 386).Je rejette sur l'épaule la manche large du kimono, découvrant un bras plus clair que ma robe (Colette, Vagab.,1910, p. 136):
2. L'air est indispensable aux plantes, il est bon de les habituer progressivement à l'air et à la lumière, et de les découvrir entièrement dans le milieu de la journée, lorsque la température est douce et que le soleil commence à chauffer. Gressent, Le Potager moderne,1863, p. 727.
− Loc. fig. et fam. Découvrir Saint Pierre pour couvrir Saint Paul. ,,Remédier à un inconvénient par un inconvénient pareil`` (Ac. 1932). Synon. déshabiller Pierre pour habiller Paul.
b) P. ext. Exposer quelqu'un ou quelque chose à un danger, en le démunissant de ce qui servait à le protéger.
− ART MILIT. Découvrir une frontière. L'arrivée de ses réserves contraignit les Samnites à décamper et à découvrir Pompéi, dont il [Sylla] s'empara de vive force (Mérimée, Essai guerre soc.,1841, p. 116).Napoléon, découvrant audacieusement Paris, se jetait sur les derrières des armées alliées (A. France, Vie littér.,t. 2, 1890, p. 188).
♦ Emploi pronom. réfl. Là, l'ennemi présenterait son flanc; le 3ese découvrirait alors (Giono, Bonh. fou,1957, p. 394).
− ESCR. À la deuxième reprise, Maurice précipite ses attaques, écarte les bras et découvre la poitrine (A. France, Révolte anges,1914, p. 333).
♦ Emploi pronom. réfl. [Rochefort] tenait son arme comme un cierge, poussait comme un sourd, se découvrait. Dès la première passe, il reçut un coup droit (A. Daudet, Trente ans Paris,1888, p. 203).
− JEUX. Aux cartes. Découvrir son jeu. Montrer ses cartes au lieu de les tenir cachées. Aux dames, aux échecs, au trictrac. Découvrir une pièce. Enlever une pièce qui servait à en protéger une autre, d'où exposer cette dernière à être perdue. Découvrir une dame (Ac.1835, 1878).
c) Au fig.
− Révéler, faire connaître à quelqu'un l'existence d'une chose qu'il ignorait. Les Grecs (...) eussent barré le passage si un homme de Malis (...) n'eût découvert à Mardonius un sentier peu connu (A. France, Voie glor.,1915, p. 70).Peu à peu, il lui découvrait la responsabilité, le devoir, et autres idoles (Toulet, Demois. La Mortagne,1920, p. 160).
− Dévoiler, révéler à quelqu'un quelque chose que l'on tenait jusque là cachée. Découvrir son âme, ses projets. Se rendre compte des forces dont il dispose [l'ennemi], le tâter, le forcer à découvrir son jeu (Proust, Guermantes 1,1920, p. 114).Il a allumé une cigarette et il m'a découvert son idée (Camus, Étranger,1942, p. 1145).
♦ Emploi pronom. réfl. Il est impossible qu'en parlant si longuement [dans des Mémoires] de soi et de ce qui est autour de soi, on ne se découvre. Les aveux percent, les qualités vraies se déclarent, les prétentions se trahissent (Sainte-Beuve, Caus. lundi,t. 8, 1851-62, p. 195).
P. ext. S'exposer, se rendre vulnérable. J'ai cru tirer quelque chose de lui [du curé], je me suis découvert [pensa Corentin] (Balzac, Ténébr. affaire,1841, p. 126).J'ai l'impression que je me suis un peu découverte en vous parlant (Anouilh, Répét.,1950, III, p. 71).
B.− [Le suj. désigne un inanimé; l'obj. désigne une pers. ou une chose]
1. Mettre à jour, laisser voir quelqu'un ou quelque chose qui jusque là était dissimulé.
a) [L'action, de nature automatique ou mécanique, n'est pas dirigée par une intention] Quand des nuages blancs voilent et découvrent tour à tour le soleil (Toulet, Tendres mén.,1904, p. 195).Avec des rires qui découvraient leurs belles dents blanches (Peisson, Parti Liverpool,1932, p. 79).
− Emploi pronom. à valeur passive. Apparaître, se laisser voir ou apercevoir. Les plateaux, en se découvrant, apparaissaient sous l'aspect productif qu'ils revêtaient de tous temps (De Gaulle, Mém. guerre,1959, p. 19).
♦ P. ext. [Le suj. désigne le temps] Devenir plus clair, se dégager. Le temps s'était un peu découvert. Dans la soirée nous fîmes un tour (Cendrars, Or,1925, p. 130).
− En partic., en emploi abs.
♦ La mer découvre. Elle se retire en mettant au jour des hauts fonds, des rochers :
3. ... la tremblante bordure de l'eau marine signifie quelque chose. Car elle ne cesse point d'avancer et de reculer, dessinant des îles et presqu'îles, couvrant et découvrant, selon vent et marée. Alain, Propos,1926, p. 680.
♦ Rare. [Le suj. désigne ce que la mer laisse à découvert en se retirant] Apparaître au jusant. Le banc des méduses qui nous a semblé être entièrement sous l'eau; nous ignorons s'il découvre quelquefois (Freycinet, Voy. terres austr.,1815, p. 258).
b) [L'action est, plus ou moins consciemment, dirigée par un agent implicite ou explicite] Le rideau en se levant ou la scène en tournant découvre derrière un réseau entrelacé de palmes, de fougères, et de lianes (Claudel, Chr. Colomb,1929, p. 1171).
− Au fig. Cette nouvelle lecture me découvre des richesses que je n'avais pas su voir autrefois (Green, Journal,1943-46, p. 214).
♦ Emploi pronom. à valeur passive. Jamais rien ne se découvre Des intrigues qu'elle ourdit [la mort] Et elle entrait dans le Louvre Comme Malherbe l'a dit (Cocteau, Clair-obscur,1954, p. 90).
♦ Rare, emploi pronom. à la forme impers. Ces beaux épisodes qui assurent la supériorité morale de l'infortune. Il s'en découvre dans les retraites même les plus précipitées (A. France, Mannequin osier,1897, p. 37).Il se découvre que vendredi prochain Marc Allégret n'est pas libre (Gide, Corresp.[avec Valéry], 1925, p. 501).
2. Mettre en évidence une chose; l'offrir à la vue, attirer sur elle les regards. L'échancrure de la chemise découvre sa poitrine misérable (Bernanos, Ouine,1943, p. 1458).La grande fenêtre qui découvrait toute la perspective du parc (Giono, Angelo,1958, p. 159).
II.− [L'idée dominante est celle de trouver quelqu'un ou qqc. qui était caché, de le rencontrer inopinément; l'anton. est cacher]
A.− [Dans l'ordre de l'expérience pratique]
1. [La découverte est proprement rapportée à une action de la vue]
a) Apercevoir quelqu'un ou quelque chose dont la présence, l'existence se révèlent soudain à la vue.
− [L'obj. désigne une pers.] Les Francs, ne découvrant plus d'ennemis devant eux, passèrent le Nil sans obstacle (Grousset, Croisades,1939, p. 298).
− [L'obj. désigne un inanimé]
♦ [L'obj. n'est pas matière de recherche] Découvrir un paysage, une perspective. Remparts crénelés à la mode orientale, du haut desquels on découvre une vue immense, un panorama vraiment magique (Gautier, Tra los montes,1843, p. 144).Ces lieux charmants d'où l'on découvre la plaine verdoyante de Longjumeau (A. France, Dieux ont soif,1912, p. 453).Cf. infra ex. 4.
♦ [L'obj. est matière de recherche] Découvrir les positions de l'ennemi :
4. Il [Rambert] pensa que c'était la peste. Et la seule réaction qu'il put avoir alors, (...) fut de courir vers le haut de la ville, et là, d'une petite place, d'où l'on ne découvrait toujours pas la mer, mais d'où l'on voyait un peu plus de ciel, il appela sa femme avec un grand cri, par-dessus les murs de la ville. Rentré chez lui et ne découvrant sur son corps aucun signe d'infection, il n'avait pas été très fier de cette crise soudaine. Camus, La Peste,1947, p. 1382.
b) Trouver, rencontrer à l'improviste quelqu'un ou quelque chose dont l'existence était inconnue, la présence insoupçonnée.
− [L'obj. désigne une pers.] Synon. fam. tomber sur quelqu'un.Cette femme était une pauvre jeune fille, (...) sans avenir (...). Un homme la découvrit dans son humilité (Dumas père, C. Howard,1834, V, 4, p. 310).Johnny (...) parla d'un jeune boxeur qu'il venait de découvrir (Aymé, Travelingue,1941, p. 56).
− [L'obj. désigne un inanimé] Découvrir un nid, un trésor, des traces. Quand un astronome découvre l'une d'elles [une planète], il lui donne pour nom un numéro (Saint-Exup., Pt Prince,1943, p. 420).Son entêtement de chasseur de texte qui lui fit découvrir les manuscrits du vénitien à la Koenigliche Bibliothek de Berlin (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 17).
♦ P. iron., au fig. Découvrir la lune. S'imaginer être le premier à avoir trouvé une chose, connue ou sue depuis longtemps. Je suis en train de découvrir la lune (Romains, Hommes bonne vol.,1939, p. 109).
♦ Au fig. et p. métaph. Il faut l'avoir vu [M. Teste] dans ces excès d'absence! (...) Mais, Monsieur, quand il me revient de la profondeur! Il a l'air de me découvrir comme une terre nouvelle! Je lui apparais inconnue, neuve, nécessaire (Valéry, Soirée avec M. Teste,1895, p. 44).La musique commence où finit la parole, elle dit l'ineffable, elle nous fait découvrir en nous-mêmes des profondeurs inconnues (Saint-Saëns, Portr. et souv.,1909, p. 1284).
2. [La découverte consiste dans une exploration] Étudier, scruter quelqu'un ou quelque chose en vue de trouver et de mettre au jour ce qu'ils détiennent de caché, de secret.
a) [L'obj. désigne une pers.] On découvre l'homme; (...) on voit son fond, (...) les puissances maîtresses qui dénotent sa race (Taine, Philos. art,t. 2, 1865, p. 49).
− Avec une valeur factitive. André Gide n'a rien à nous découvrir qu'André Gide. Depuis la première ligne des « Cahiers d'André Walter » jusqu'aux dernières confidences d' « Ainsi soit-il », il n'a exploré d'autre continent que lui-même (Mauriac, Mém. intér.,1959, p. 107).
− Emploi. pronom. réfl. :
5. Quand on est enfant on se découvre, on découvre lentement l'espace de son corps, on exprime la particularité de son corps par une série d'efforts, je suppose? On se tord, et on se trouve ou on se retrouve, et on s'étonne! (...) Maintenant je me sais par cœur. Valéry, Une soirée avec Monsieur Teste,1895, p. 31.
b) [L'obj. désigne un inanimé] Cette curiosité qui nous oblige à découvrir l'univers (Carrel, L'Homme,1935, p. 40).
3. La découverte consiste à tirer de l'ombre, à dévoiler.
a) Mettre à jour quelqu'un qui se dissimulait ou quelque chose qui était tenu caché.
− [L'obj. désigne une pers.] Découvrir l'assassin. Vous comprenez (...) la situation de ce pauvre chevalier quand il s'est aperçu qu'il était découvert (Dumas père, Mariage sous Louis XV,1841, II, 5, p. 135).Le maître (...) mourut assassiné, le 22 octobre 1764, en rentrant chez lui, rue Martel. On ne découvrit jamais le coupable, ni les causes du crime (Grillet, Ancêtres violon, t. 2, 1901, p. 125).
− [L'obj. désigne un inanimé] Découvrir une fraude. Raphaël (...) chercha à imiter Michel-Ange. Il n'y parvint pas. Cette fougue condensée de son rival, il ne put en découvrir le secret (Rodin, Art,1911, p. 266).Il força le secrétaire de sa mère et y découvrit une correspondance prouvant nettement sa filiation adultérine (Queneau, Loin,1944, p. 35).
♦ Au fig. Découvrir le pot aux roses. Mettre à jour quelque chose qui vous était tenu intentionnellement caché.
b) P. ext. Trouver, retrouver quelqu'un ou quelque chose qui était l'objet d'une recherche.
− [L'obj. désigne une pers.] Je crois avoir découvert l'homme qu'il nous faut (Ac.1835-1932).
− [L'obj. désigne un inanimé] Il faut toujours que je finisse par découvrir de l'argent (Maupass., Bel-Ami,1885, p. 107).Marchant ainsi, je découvris le puits au lever du jour (Saint-Exup., Pt Prince,1943, p. 480).
Rem. Dans ce sens A, découvrir et trouver (retrouver) sont quasi-synon. Toutefois, p. oppos. à trouver, découvrir implique ou bien que l'obj. de la découverte était caché, dissimulé, ou bien que la découverte est inopinée et provoque une surprise. Par ailleurs, dans un emploi partic., la langue jur. retient inventer : inventer un trésor.
B.− [Dans l'ordre du sentiment, de la conscience affective]
1. Faire l'expérience d'une chose qui était jusque là inconnue. Le visage rebuté et morose de collégiens découvrant l'horreur du dortoir (Vercel, Cap. Conan,1934, p. 53).Une jeune fille qui découvre la douceur de vivre (Aymé, Tête autres,1952, p. 21).
2. Prendre intérieurement conscience d'une réalité qu'on ignorait jusque là, en avoir la révélation. Je découvre ce soir que je fais inconsciemment de l'histoire, à ma façon (Valéry, Corresp.[avec Gide], 1897, p. 287).Surmontons la mort, en y découvrant Dieu (Teilhard de Ch., Milieu divin,1955, p. 84):
6. ... le grand pas qui sépare l'art définitif de l'art ébauché est cette invention des formes accomplies que découvrent les yeux de l'âme et que les yeux de la tête ne peuvent pas rencontrer. Taine, Philos. de l'art,t. 1, 1865, p. 115.
− Découvrir sa vocation, sa voie. Avoir la (soudaine) révélation de ce pour quoi on est fait. Tout à coup, par une inspiration du ciel, il avait découvert sa voie : l'enregistrement (Flaub., Trois contes,Cœur simple, 1877, p. 63).
− Emploi pronom. Il se découvrit une âme avide d'action (Arnoux, Suite var.,1925, p. 52).
C.− [Dans l'ordre de l'esprit]
1. Emploi abs. Accéder à la connaissance et à la compréhension de choses que l'on ne savait pas :
7. L'intelligence du romancier observe mais ne découvre pas. Proust, non moins intelligent que Gide, ne cherche pas comme lui à bien voir pour bien comprendre. Ce monde en suspens dans les saveurs et dans les odeurs ne se comprend pas, il se retrouve. Mauriac, Mémoires intérieurs,1959, p. 108.
2. [L'obj. désigne une chose]
a) Prendre connaissance à l'improviste de quelque chose. Synon. apprendre.On découvrit que pendant les trois derniers mois il avait fait quinze mille francs de dettes (Maupass., Une Vie,1883, p. 215).Et, ma foi, découvrant qu'on joue chez Antoine « Le Canard sauvage » (Gide, Journal,1906, p. 213).
b) Parvenir à la connaissance et à la compréhension d'une chose dont on n'était pas conscient jusque là. Découvrir un aspect des choses, le prix du bonheur, les dessous d'une affaire. Nous venons de découvrir un caractère plus élevé de l'art, qui devient ainsi une œuvre de l'intelligence et non plus seulement de la main (Taine, Philos. art,t. 1, 1865, p. 49).Si l'on prévoyait tout, on ne découvrirait jamais rien (Arnoux, Rêv. policier amat.,1945, p. 212).
− Avec une valeur factitive. Elle [la doctrine de la contingence] découvre, dans les détails mêmes du monde, des marques de création et de changement (Boutroux, Conting.,1874, p. 149).
− Emploi pronom. réfl. Mais, s'étant découvert meilleur que Dieu, Il [Don Juan] résolut de se mettre en son lieu (Verlaine, Œuvres compl.,t. 1, Jadis, 1884, p. 390).
c) Concevoir intellectuellement quelque chose de neuf. Découvrir une nouvelle méthode. Synon. inventer.Il éprouvait une peine infinie à découvrir des idées (Maupass., Bel-Ami,1885, p. 173).
d) Domaine de la recherche sc. (ou esthétique)
− Identifier un phénomène, un fait, une substance jusque là ignorés ou méconnus et dont la reconnaissance modifie la théorie qu'on se faisait d'une chose dans un ordre donné. Synon. déceler, détecter.Le grand micrographe hollandais Leeuwenhoeck (...) découvre les animalcules de l'eau croupie (Rostand, Genèse vie,1943, p. 31).L'évolution dans la technique fait chercher et découvrir une ressource naturelle (Perroux, Écon. XXes.,1964, p. 203).
− Parvenir à la connaissance et à la compréhension de relations naturelles entre les phénomènes, en établissant scientifiquement leur nature, ce qui aboutit à modifier une théorie précédente. Découvrir des analogies, la cause de, les lois de. Ainsi j'étais déjà arrivé à cette conclusion que nous ne sommes nullement libres devant l'œuvre d'art, que nous ne la faisons pas à notre gré, mais que, pré-existant à nous, nous devons, à la fois parce qu'elle est nécessaire et cachée, et comme nous ferions pour une loi de la nature, la découvrir (Proust, Temps retr.,1922, p. 881).
SYNT. L'analyse, l'esprit, l'observation, la science découvre; découvrir accidentellement, par hasard; découvrir expérimentalement; découvrir intuitivement; chercher à, finir par, parvenir à, peiner et découvrir.
3. [L'obj. désigne une pers.]
a) Parvenir à la connaissance de quelqu'un dont l'existence, le nom étaient tombés dans l'oubli. Synon. retrouver, tirer de l'oubli.Un baroque romantique, découvert par Raymond Queneau (Camus, Homme rév.,1951, p. 72):
8. Il paraît que, quand nous sommes morts, La Gloire, cette femme, a souvent des remords De ne pas nous avoir aimés. On nous découvre. Nos vers sont exaltés; nos tableaux vont au Louvre. Rostand, Les Musardises,1890, p. 63.
b) Reconnaître pour la première fois l'importance d'une personne, d'une œuvre connues mais dont on n'avait pas jusque là mesuré la portée. Si M. Lanson a le droit de découvrir l'Amérique, j'ai le droit de découvrir Corneille et Polyeucte (Péguy, Argent,1913, p. 1191):
9. Les Critiques : M. Stravinsky découvre les classiques. Stravinsky : C'est exact. Je les connaissais; je les connaissais comme vous; je ne les avais pas découverts. Cocteau, Poésie critique 2,Monologues, 1960, p. 63.
Rem. Pour souligner ironiquement le caractère paradoxal d'une pseudo-découverte de ce genre, découvrir est parfois en it. ou entre guillemets. Tous les deux ou trois ans, ou plutôt tous les six mois, on découvre un auteur plus ou moins ancien (Boschot, Mus. et vie, 1931, p. 60).
− Avec une valeur factitive. Puis Huysmans, le romancier unique, me découvrit les décadents, Verlaine, Mallarmé et les Goncourt (Valéry, Lettres à qq-uns,1945, p. 14).
− En partic. Savoir reconnaître la valeur de quelqu'un et appeler celui-ci à se faire connaître. J'ai dit à Gaëtan : − « Mon cher, depuis quelque temps, je vous découvre » (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 238).Il [le chef] ne vaut que par ses subordonnés. Il faut qu'il sache les découvrir, les séduire, les écouter (Maurois, Dial. commandement,1924, p. 55).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Découvrable, adj. Qui peut être découvert. α) [Correspond à découvrir I] Ces véhicules peuvent avoir un toit « ouvrant » ou « découvrable » (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 24). β) [Correspond à découvrir II] Grâce aux techniques qui existent déjà, et à celles qui sont découvrables (Carrel, L'Homme, 1935, p. 219). b) Découvrant, ante, adj. [En parlant de la mer] Qui, au jusant, découvre les hauts-fonds. La morte-eau n'aurait lieu qu'à cinq heures cinquante, la plus forte marée découvrante de l'année (La Varende, Manants du Roi, 1938, p. 195). c) Découverture, subst. fém. α) Constr. Action d'enlever la couverture d'un bâtiment. La couverture remaniée comprend (...) la découverture et la descente [des ardoises] dans le grenier (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât., 4, 1928, p. 32). β) Mines et carr. Action d'enlever la découverte (cf. cosse1B 3).
Prononc. et Orth. : [dekuvʀi:ʀ], (je) découvre [deku:vʀ ̥]. Ds Ac. 1694 et 1718, s.v. descouvrir; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. A. 1. Début xiies. fig. « révéler, montrer » (Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, XXXVI, 5 : Descuevre al seigneur la tue veie); 2. av. 1558 part. prés. fig. descouvrant ses cartes (M. de St Gelays, Œuvres, éd. P. Blanchemain, I, 252); 3. 1564 « apercevoir d'un lieu » (Thierry); 4. 1580 « faire connaître le premier une chose ignorée » (Montaigne, Essais, éd. A. Thibaudet, I, XXXI, p. 239). B. 1. Ca 1150 (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 9743 : A descovert granz cous se donnent); 1160-74 « dégarnir de ce qui couvre, protège » (Wace, Rou, éd. A.-J. Holden, III, 11010 : De l'escu l'a descovert); 2. ca 1230 pronom. « se dénuder » (Eustache le moine, 69 ds T.-L.); 1564 se descovrir devant qqn (coiffure) (Thierry); 3. 2emoitié xiiies. part. passé subst. « les champs et les hautes futaies » (La Chace du cerf, éd. G. Tilander, 311); 4. 1690 pronom. « devenir plus clair (du temps) » (Fur.); 5. 1817 part. passé subst. fin. « déficit » (Stendhal, Hist. peint. Ital., t. 2, p. 251). Du b. lat. discooperire « découvrir, mettre à découvert ». Fréq. abs. littér. : 8 629. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 10 739, b) 7 867; xxes. : a) 12 369, b) 15 881. Bbg. Gottsch. Redens. 1930, p. 234, 293, 317, 341, 382.

Ajouté 38 secondes après :
lafrisée a écrit : 09 janv.23, 04:57 "Les verbes découvrir et inventer partagent l’idée de « trouver quelque chose ». Mais la distinction entre les deux verbes réside dans le fait que découvrir, c’est trouver quelque chose qui existait déjà mais qui était caché ou ignoré, alors que inventer, c’est trouver, créer quelque chose qui n’existait pas encore.

Un des sens du verbe découvrir est donc celui de « trouver ce qui était caché, ignoré, inconnu ». En science, il signifie plus particulièrement « identifier et faire connaître un phénomène, un fait, une substance jusque-là inconnus ou peu connus ».


https://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=4612
Merci

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 05:12

Message par Saint Glinglin »

Lafrisée croit que son dieu n'a pas été inventé parce qu'il a été inventé il y a longtemps.

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 05:41

Message par indian »

Saint Glinglin a écrit : 09 janv.23, 05:12 Lafrisée croit que son dieu n'a pas été inventé parce qu'il a été inventé il y a longtemps.
les premiers dieux ont probablement été inventés bien après les premiers etres humains.

mais oui ca fait tout de même très longtemps.
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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 05:47

Message par Saint Glinglin »

Au commencement était l'animisme.

indian

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 08:19

Message par indian »

Saint Glinglin a écrit : 09 janv.23, 05:47 Au commencement était l'animisme.
les etres humains reconnaissaient peut être certaines facultés partagées avec les animaux :)
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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 17:59

Message par Gaetan »

C'est dans nos gènes de croire en un dieu, le problème c'est qu'on peut croire en un faux dieu par erreur et même de prendre le diable pour Dieu.

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 20:38

Message par Stop ! »

Mais nom de Dieu vous ne voyez pas que chaque croyant est persuadé de croire au seul vrai dieu, persuadé que les autres dieux de la planète sont des faux dieux, que même en croyant au même dieu chacun croit croire plus juste que les autres ; que le fameux vrai dieu a mis tellement de temps à se révéler aux hommes, et encore en oubliant des continents, alors que son but était d'être adoré, idolâtré, flatté, encensé, courtisé (un peu comme Sarkozy), qu'on ne peut douter une seconde que nous sommes simplement dans le prolongement de la crainte de celui qui nous vise avec ses éclairs ?
Et que le croyant est surtout un grand fayot ?

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 09 janv.23, 23:07

Message par Saint Glinglin »

Il n'y a que les adorateurs de Jéhovah pour prétendre adorer le seul vrai dieu.

Les polythéistes n'ont aucune difficulté à reconnaître leurs dieux dans un autre panthéon.

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 10 janv.23, 00:36

Message par Stop ! »

Oui, les polythéistes sont moins figés que les monos.

prisca

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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 10 janv.23, 00:59

Message par prisca »

Les polythéistes sont des paiens et les monothéistes sont des croyants.

La différence entre les deux est que les premiers sont repoussés du pied, et les seconds ont des chances d'être acceptés, encore faut il qu'ils soient bien vus c à d qu'ils témoignent d'un très grand respect envers D.IEU et ce n'est pas toujours le cas.

La religion est plus rigoriste que vous ne l'auriez cru.
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Re: Pourquoi inventer des dieux?

Ecrit le 10 janv.23, 01:56

Message par Stop ! »

Les païens sont des gens aussi honorables à priori que les monothéistes ou même, et aucun dieu ne pourra dire le contraire, que les athées.
Quant au respect que réclamerait leur créateur à des microbes évoluant sur une minuscule planète d'un système stellaire minuscule dans sa galaxie, elle-même minuscule parmi les milliards d'autres, c'est ramener son envergure au bout de notre nez.

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