L'homme a creé Dieu.
Posté : 01 nov.23, 20:14
Est-ce Dieu qui a créé l'Homme ou l'Homme qui a créé Dieu ?
Il est intéressant d'analyser la religion, non pour son essence, mais pour l'impact qu'elle a sur les sociétés.
Si au départ, les premières formes de religion constituent un refuge rassurant et nous permettent d'échapper à notre finitude, elles deviennent progressivement des outils de gestion sociale.
Certains individus ont en effet compris que se saisir de l'objet religieux, c'était invoquer chez l'autre un puissant automatisme de soumission (lié au refus de mourir).
De là certains puissants l'utilisent comme un outil d'administration des populations qu'ils rançonnent.
Faut-il évoquer la monarchie française de droit divin, ou encore la volonté quasi administrative de quadriller le territoire d'églises comme on le ferait avec des mairies ?
La religion est-elle un plafond de verre qui persuade les individus de se dessaisir de leur capacité de prédation et les théories du contrat social une supercherie ?
Les puissants pour lesquels la religion est un outil, castreraient-ils les fidèles et entretiendraient-ils ainsi leur domination ?
Le message de paix et d'amour permet aux ouailles de vivre dans une relative harmonie, mais ôte la conscience d'une condition qui est servile. Le troupeau est en paix, mais est-il bien rançonné ?
Les singes d'une tribu qui se soumettent à l'alpha s'inventent-ils aussi une vertu religieuse pour réduire l'effet de dissonance cognitive ? Se soumettent-ils à l'alpha avec le souhait du contrat social ou ne subissent-ils qu'une soumission ?
Comment l'État se perpétue-t-il dans toutes ses fonctions (militaires, administratives, etc...) ? Attend-il qu'il y ait le bon nombre de vocations dans chaque corps de métier ?
A-t-il un droit de préemption sur les destins individuels ?
Existe-t-il de nos jours des outils d'influence qui permettent d'orienter efficacement la trajectoire de vie des individus ? Faut-il un peu de religion pour boucler la boucle ?
Pour satisfaire son entendement, l'être humain a inventé un certain nombre d'idéologies qui l'affranchissent volontiers de l'esclavage biologique (notamment le libre arbitre).
Notre société civilisée et humaniste ne serait-elle pas qu'une jungle sophistiquée et labyrinthique dans laquelle s'exerce toujours la loi du plus fort ? Avons-nous simplement remplacés les coups de griffes et de crocs par des interactions plus cérébrales ?
La religion se modernise-t-elle et devient-elle programmatique comme dans un mauvais remake du meilleur des mondes d'Aldous Huxley ?
Les religions du monde se montrent chacune du doigt en criant "Faux Dieu !", n'est-ce pas un tour de passe-passe entre bergers qui ne souhaitent pas que leurs ouailles s'intéressent de trop près au "gestionnisme" dont ils sont victimes ?
Comment penser "hors de la boîte" quand on est à l'intérieur et que le dupe est bien entretenu, programmé depuis son plus jeune âge ?
On parle volontiers des répressions Ouïghours, des mariages arrangés en Afrique mais peu des dérives sectaires qui touchent largement les communautés religieuses en France.
Voilà des hypothèses et des questionnements bien désagréables.
Il est aussi intéressant d'analyser la religion en tant qu'outil nécessaire au développement civilisationnel.
Certains estiment qu'elle a agi comme un tuteur et a permis à notre Humanité d'accomplir la trajectoire qui lui est programmée par l'ordre cosmique.
On observe depuis plusieurs siècles un déclin de la religion, l'arbre a-t-il suffisamment grandi pour qu'on se débarrasse ainsi du tuteur ?
A-t-on remplacé le catéchisme par de l'éducation civique, qui nous prépare tout aussi bien au contrat social ?
Pourquoi persiste-t-il encore des cosplayers en habits et costumes, des ultras et des fanzones alors que le temps est passé ?
La loi de la nature est-elle du côté du délitement?
Il est intéressant d'analyser la religion, non pour son essence, mais pour l'impact qu'elle a sur les sociétés.
Si au départ, les premières formes de religion constituent un refuge rassurant et nous permettent d'échapper à notre finitude, elles deviennent progressivement des outils de gestion sociale.
Certains individus ont en effet compris que se saisir de l'objet religieux, c'était invoquer chez l'autre un puissant automatisme de soumission (lié au refus de mourir).
De là certains puissants l'utilisent comme un outil d'administration des populations qu'ils rançonnent.
Faut-il évoquer la monarchie française de droit divin, ou encore la volonté quasi administrative de quadriller le territoire d'églises comme on le ferait avec des mairies ?
La religion est-elle un plafond de verre qui persuade les individus de se dessaisir de leur capacité de prédation et les théories du contrat social une supercherie ?
Les puissants pour lesquels la religion est un outil, castreraient-ils les fidèles et entretiendraient-ils ainsi leur domination ?
Le message de paix et d'amour permet aux ouailles de vivre dans une relative harmonie, mais ôte la conscience d'une condition qui est servile. Le troupeau est en paix, mais est-il bien rançonné ?
Les singes d'une tribu qui se soumettent à l'alpha s'inventent-ils aussi une vertu religieuse pour réduire l'effet de dissonance cognitive ? Se soumettent-ils à l'alpha avec le souhait du contrat social ou ne subissent-ils qu'une soumission ?
Comment l'État se perpétue-t-il dans toutes ses fonctions (militaires, administratives, etc...) ? Attend-il qu'il y ait le bon nombre de vocations dans chaque corps de métier ?
A-t-il un droit de préemption sur les destins individuels ?
Existe-t-il de nos jours des outils d'influence qui permettent d'orienter efficacement la trajectoire de vie des individus ? Faut-il un peu de religion pour boucler la boucle ?
Pour satisfaire son entendement, l'être humain a inventé un certain nombre d'idéologies qui l'affranchissent volontiers de l'esclavage biologique (notamment le libre arbitre).
Notre société civilisée et humaniste ne serait-elle pas qu'une jungle sophistiquée et labyrinthique dans laquelle s'exerce toujours la loi du plus fort ? Avons-nous simplement remplacés les coups de griffes et de crocs par des interactions plus cérébrales ?
La religion se modernise-t-elle et devient-elle programmatique comme dans un mauvais remake du meilleur des mondes d'Aldous Huxley ?
Les religions du monde se montrent chacune du doigt en criant "Faux Dieu !", n'est-ce pas un tour de passe-passe entre bergers qui ne souhaitent pas que leurs ouailles s'intéressent de trop près au "gestionnisme" dont ils sont victimes ?
Comment penser "hors de la boîte" quand on est à l'intérieur et que le dupe est bien entretenu, programmé depuis son plus jeune âge ?
On parle volontiers des répressions Ouïghours, des mariages arrangés en Afrique mais peu des dérives sectaires qui touchent largement les communautés religieuses en France.
Voilà des hypothèses et des questionnements bien désagréables.
Il est aussi intéressant d'analyser la religion en tant qu'outil nécessaire au développement civilisationnel.
Certains estiment qu'elle a agi comme un tuteur et a permis à notre Humanité d'accomplir la trajectoire qui lui est programmée par l'ordre cosmique.
On observe depuis plusieurs siècles un déclin de la religion, l'arbre a-t-il suffisamment grandi pour qu'on se débarrasse ainsi du tuteur ?
A-t-on remplacé le catéchisme par de l'éducation civique, qui nous prépare tout aussi bien au contrat social ?
Pourquoi persiste-t-il encore des cosplayers en habits et costumes, des ultras et des fanzones alors que le temps est passé ?
La loi de la nature est-elle du côté du délitement?