Théorie d’un univers auto-causal et 100% déterministe
Posté : 02 févr.24, 23:47
Bonjour,
Nouvelle sur ce forum que le lis depuis de nombreux mois, je poste pour la première pour vous faire part de mes intimes réflexions philosophico-métaphysiques concernant le sens même de l’existence.
Je me considère agnostique car humblement consciente de n’être que ce que je suis, mais mes réflexions m’ont peu à peu amenée à cet exercice de pensée, que je vais vous soumettre et que je souhaiterais pouvoir discuter ici:
- L’Univers est défini comme l’ensemble de tout ce qui existe.
- Donc si Dieu ou des dieux existent, ils font donc partie de l’Univers au même titre que nous ou de la moindre poussière d’étoile.
- Le néant n’existe pas et ne peut pas exister car l’Univers EST.
- Le temps faisant partie des choses qui existent, il a donc toujours été. La notion de début/fin (et donc de Création) est donc un non-sens.
- Tout ce qui existe (y compris le « non-observable » tant qu’il existe) a donc toujours été et sera toujours.
- Tout ce qui existe semble mué par le principe de causalité.
- L’Univers étant tout ce qui existe, il contient donc en lui-même l’ensemble des causes et des effets qui fait ce qui EST et donc ce qu’Il est. L’Univers est donc auto-causal.
- Il est donc aussi la Condition initiale à tout ce qui existe puisque cette condition initiale est nécessaire pour que l’Univers existe. Or, il existe.
Ma théorie est donc que L’Univers n’est qu’une énorme boucle auto-causale totalement et irrémédiablement déterministe.
L’Univers est la cause de l’Univers comprenant ses propres effets qui finiront par causer la cause elle-même. Il est donc intangible car toute variation ferait que L’Univers, non seulement ne serait pas ce qu’il est ,mais pire encore: il ne serait tout simplement pas puisque les conditions nécessaires à sa propre causalité ne seraient pas réunies. Or, comme dit plus haut, c’est un non sens puisque l’Univers est.
Et en parlant de sens (sens de l’existence, sens de la conscience, etc…), il ne faut en chercher aucun et en même temps, de manière toute aussi paradoxale, il devient l’évidence même: tout ce qui est est une condition nécessaire pour que cela puisse être. Donc absolument TOUT a un sens même si rien n’a de sens en soi.
La conscience, le concept de Dieu, les avancées scientifiques, mais aussi plus humblement le bruissement d’une feuille, une pensée furtive, un acte manqué, le mouvement d’un grain de sable, moi en train d’écrire ce message et vous le lisant à ce moment précis: TOUT est une condition nécessaire. Ce post, je l’ai toujours écrit et l’écrirai toujours, et vous aussi l’avez toujours lu et le relirez encore pour l’éternité sinon vous n’aurez pas pu le faire!
Le libre arbitre est donc totalement nul même si son concept est une condition nécessaire à ce qui est. Énorme paradoxe.
L’Univers n’est donc qu’un énorme paradoxe. Je crains que la science ne puisse un jour l’expliquer puisque nous faisons partie intégrante de son mécanisme auto-créateur. Car savoir l’expliquer serait alors une condition nécessaire à cette même explication. Allez savoir…
Tout est donc paradoxe inextricable et implacable. Un non-sens total pourtant sens de tout…
Merci de m’avoir lue.
Nouvelle sur ce forum que le lis depuis de nombreux mois, je poste pour la première pour vous faire part de mes intimes réflexions philosophico-métaphysiques concernant le sens même de l’existence.
Je me considère agnostique car humblement consciente de n’être que ce que je suis, mais mes réflexions m’ont peu à peu amenée à cet exercice de pensée, que je vais vous soumettre et que je souhaiterais pouvoir discuter ici:
- L’Univers est défini comme l’ensemble de tout ce qui existe.
- Donc si Dieu ou des dieux existent, ils font donc partie de l’Univers au même titre que nous ou de la moindre poussière d’étoile.
- Le néant n’existe pas et ne peut pas exister car l’Univers EST.
- Le temps faisant partie des choses qui existent, il a donc toujours été. La notion de début/fin (et donc de Création) est donc un non-sens.
- Tout ce qui existe (y compris le « non-observable » tant qu’il existe) a donc toujours été et sera toujours.
- Tout ce qui existe semble mué par le principe de causalité.
- L’Univers étant tout ce qui existe, il contient donc en lui-même l’ensemble des causes et des effets qui fait ce qui EST et donc ce qu’Il est. L’Univers est donc auto-causal.
- Il est donc aussi la Condition initiale à tout ce qui existe puisque cette condition initiale est nécessaire pour que l’Univers existe. Or, il existe.
Ma théorie est donc que L’Univers n’est qu’une énorme boucle auto-causale totalement et irrémédiablement déterministe.
L’Univers est la cause de l’Univers comprenant ses propres effets qui finiront par causer la cause elle-même. Il est donc intangible car toute variation ferait que L’Univers, non seulement ne serait pas ce qu’il est ,mais pire encore: il ne serait tout simplement pas puisque les conditions nécessaires à sa propre causalité ne seraient pas réunies. Or, comme dit plus haut, c’est un non sens puisque l’Univers est.
Et en parlant de sens (sens de l’existence, sens de la conscience, etc…), il ne faut en chercher aucun et en même temps, de manière toute aussi paradoxale, il devient l’évidence même: tout ce qui est est une condition nécessaire pour que cela puisse être. Donc absolument TOUT a un sens même si rien n’a de sens en soi.
La conscience, le concept de Dieu, les avancées scientifiques, mais aussi plus humblement le bruissement d’une feuille, une pensée furtive, un acte manqué, le mouvement d’un grain de sable, moi en train d’écrire ce message et vous le lisant à ce moment précis: TOUT est une condition nécessaire. Ce post, je l’ai toujours écrit et l’écrirai toujours, et vous aussi l’avez toujours lu et le relirez encore pour l’éternité sinon vous n’aurez pas pu le faire!
Le libre arbitre est donc totalement nul même si son concept est une condition nécessaire à ce qui est. Énorme paradoxe.
L’Univers n’est donc qu’un énorme paradoxe. Je crains que la science ne puisse un jour l’expliquer puisque nous faisons partie intégrante de son mécanisme auto-créateur. Car savoir l’expliquer serait alors une condition nécessaire à cette même explication. Allez savoir…
Tout est donc paradoxe inextricable et implacable. Un non-sens total pourtant sens de tout…
Merci de m’avoir lue.