Mariage entre chrétien et non chrétien
Posté : 17 mars24, 10:38
Bonjour à tous,
Le début de ma conversion date d'il y a 2-3 ans années et elle s'est concrétisée lorsque j'ai reçu le baptême l'été dernier. Dans la foi réformée : sola scriptura, sola fide, sola gratia, solus christus et soli deo gloria. Je suis parfois littéraliste, parfois plus symbolique, en fonction de la compréhension que je me fais de tels ou tels chapitres/versets de la bible, des prédications du culte, des personnes dont la foi est plus ancienne ou solide que la mienne et de mes propres recherches. Voilà pour la présentation , pas la peine de développer sur telle ou telle chapelle. Je souhaitais vous poser cette fameuse question du mariage entre chrétien (moi) et non chrétien (elle), question éthique qui m'occupe en ce moment.
Je l'ai rencontré il y a 4 ans, avant ma conversion, et nous nous aimons. Nous vivons à distance à peu près depuis mon baptême (juste avant), pour des questions de travail. L'avantage est qu'il n'y a donc pas eu d'inconduite hors mariage depuis mon baptême. Elle revient en France cet été. Lorsque je dis non chrétienne, cela ne veut pas dire athée ni agnostique à la française. Elle est baptisée dans la foi catholique. En revanche, elle ne croit pas ou plus que Jésus soit son seul sauveur ni que son règne viendra.
Elle admet l’œuvre rédemptrice d'un homme nommé jésus mais il ne s'agit pas pour elle du Père fait Fils. Un peu comme si Jésus était un rédempteur parmi d'autres. Une sorte de syncrétisme catholique/spiritiste, intellectuel et finalement très personnel. Elle vient d'un pays où la spiritualité est bien plus forte qu'en France. Je dirais (sans savoir ce qu'il y a exactement dans sa tête) qu'elle ne voit pas que le sang, la repentance, est inséparable de la joie et de la reconnaissance. Dieu est pour elle soit une personne grand architecte, soit un principe métaphysique.
J'en ai bien entendu parlé à des pasteurs, certains plus libéraux, d'autres moins, et je connais (modestement) ce que les Écritures disent de la sexualité et du mariage, de la genèse à l'évangile. Mais les pasteurs ont un ministère et ont été élevé dès l'enfance dans la foi, contrairement à moi. Je peux en parler à des sœurs et frères de mon église mais c'est assez intime. Quelle que soit mon choix final, je veux le faire dans la confiance en Dieu. Et j'hésite .
Il y aurait deux "extrêmes" : (i) lui demander si elle entend faire de Christ son seul sauveur et dans la négative avoir le courage de rompre, ou (ii), ce qu'elle accepte : nous marier civilement lors de son retour et cheminer ensemble en nous rendant au culte, en priant ensemble, vers sa conversion possible mais... incertaine. Je prie Dieu de lui tendre sa main et de faire qu'elle la saisisse avant son retour, et de me donner courage et sagesse pour avoir les bonnes attitudes et prendre les bonnes décisions. Je ne vois pas vraiment d'autres alternatives et pour tout vous dire, à part la prière, je ne sais pas trop comment faire.
Certains d'entre vous se sont-ils retrouvés dans cette situation ? Qu'en pensez-vous ?
Fraternellement.
Le début de ma conversion date d'il y a 2-3 ans années et elle s'est concrétisée lorsque j'ai reçu le baptême l'été dernier. Dans la foi réformée : sola scriptura, sola fide, sola gratia, solus christus et soli deo gloria. Je suis parfois littéraliste, parfois plus symbolique, en fonction de la compréhension que je me fais de tels ou tels chapitres/versets de la bible, des prédications du culte, des personnes dont la foi est plus ancienne ou solide que la mienne et de mes propres recherches. Voilà pour la présentation , pas la peine de développer sur telle ou telle chapelle. Je souhaitais vous poser cette fameuse question du mariage entre chrétien (moi) et non chrétien (elle), question éthique qui m'occupe en ce moment.
Je l'ai rencontré il y a 4 ans, avant ma conversion, et nous nous aimons. Nous vivons à distance à peu près depuis mon baptême (juste avant), pour des questions de travail. L'avantage est qu'il n'y a donc pas eu d'inconduite hors mariage depuis mon baptême. Elle revient en France cet été. Lorsque je dis non chrétienne, cela ne veut pas dire athée ni agnostique à la française. Elle est baptisée dans la foi catholique. En revanche, elle ne croit pas ou plus que Jésus soit son seul sauveur ni que son règne viendra.
Elle admet l’œuvre rédemptrice d'un homme nommé jésus mais il ne s'agit pas pour elle du Père fait Fils. Un peu comme si Jésus était un rédempteur parmi d'autres. Une sorte de syncrétisme catholique/spiritiste, intellectuel et finalement très personnel. Elle vient d'un pays où la spiritualité est bien plus forte qu'en France. Je dirais (sans savoir ce qu'il y a exactement dans sa tête) qu'elle ne voit pas que le sang, la repentance, est inséparable de la joie et de la reconnaissance. Dieu est pour elle soit une personne grand architecte, soit un principe métaphysique.
J'en ai bien entendu parlé à des pasteurs, certains plus libéraux, d'autres moins, et je connais (modestement) ce que les Écritures disent de la sexualité et du mariage, de la genèse à l'évangile. Mais les pasteurs ont un ministère et ont été élevé dès l'enfance dans la foi, contrairement à moi. Je peux en parler à des sœurs et frères de mon église mais c'est assez intime. Quelle que soit mon choix final, je veux le faire dans la confiance en Dieu. Et j'hésite .
Il y aurait deux "extrêmes" : (i) lui demander si elle entend faire de Christ son seul sauveur et dans la négative avoir le courage de rompre, ou (ii), ce qu'elle accepte : nous marier civilement lors de son retour et cheminer ensemble en nous rendant au culte, en priant ensemble, vers sa conversion possible mais... incertaine. Je prie Dieu de lui tendre sa main et de faire qu'elle la saisisse avant son retour, et de me donner courage et sagesse pour avoir les bonnes attitudes et prendre les bonnes décisions. Je ne vois pas vraiment d'autres alternatives et pour tout vous dire, à part la prière, je ne sais pas trop comment faire.
Certains d'entre vous se sont-ils retrouvés dans cette situation ? Qu'en pensez-vous ?
Fraternellement.