Les jours de la création dans la Torah et la Bible sont des périodes
Posté : 29 mai24, 03:33
Le Modèle Cosmologique Universel
Cette restitution fait partie du Modèle Cosmologique Universel.
Les journées de la création telle que décrites dans la Torah est source des conflits entre la science et la religion. Qu’est ce qui sème cette séparation entre la science et la religion ?
En effet, le domaine de la religion est tellement vaste qu’il y a des sujets auxquels on ne peut pas inclure dans les débats entre scientifiques et religieux. C’est le cas par exemple de la foi, des rites, des traditions, des coutumes et des mystères qui les accompagnent.
Enfin, nous remarquons que dans ces débats, tout tourne autour des questions qui sont lié sur le récit de la création.
En suivant ces débats dans différents forums, nous avons pu constater que beaucoup de divergences sont dues aux malentendus. En effet, comment mettre sur une même table un récit qui date de 1500 ans av. JC par rapport à des nouveaux termes scientifiques crées 2000 ans après JC ?
Pour défendre ou pour démontrer aux scientifiques que nous parlons souvent le même langage et avons souvent la même conception, nous même nous devons d’abord comprendre le schéma torahnique de la création au-delàs de ce que nous lisons et l’apporter dans la table du débat.
Dans l’expérience de la foi, parfois les mots qui sortent de la bouche ne reflète pas ce qui se passe dans le cœur.
Dans un récit torahnique, on nous parle du songe de Pharaon (Gn. 41). Si les secrets de ce rêve n’étaient pas dévoilés par Joseph, aujourd’hui, c’est tout le monde qui le lira comme tel. On commencera à interpréter sur les vaches, alors que la première phrase de Joseph fut que ces vaches représentaient des années d’abondance. Et, à la suite, nous avons vu qu’il avait effectivement raison.
Ainsi, pour mieux s’engager dans les débats entre la science et la religion, nous-même, nous devrons nous demander si nous comprenons bien ce que nous défendons au-delàs de ce qui est écris. Sinon, autant mieux de poser des questions pour bien comprendre le sujet qu’on veut aborder. Mais, ce qui est mal dans la religion est que les gens ne posent pas des questions, mais veulent imposer ce qu’ils pensent même quand on cherche à les ramener à la raison.
Ma contribution à ces jours dans ce forum est pour apporter l’éclaircissement sur les journées de la création. Si nous arrivons à bien comprendre la signification de six jours de la création, nous ne serions plus troublés sur les datations de fossiles, voire sur l’évolution.
Comme je l’ai dit, Dans les débats d’unité entre la science et la religion, la première remarque qui fait l’objet du rejet du schéma de la création torahnique et biblique par les scientifiques, ce sont les six jours de la création.
En effet, la science a découvert que l’univers serait âgé actuellement de 13,8 milliards d’année, alors que selon l’analyse littérale de la Torah et de la Bible, l’univers serait encore jeune de six mille ans. En plus selon la science, chaque processus dans la création a pris des millions, voire des milliards d’années, alors que pour le schéma création contenue dans la Torah et la Bible, cela n’a pris qu’un jour.
Par exemple, selon la science, entre le Big-bang jusqu’à la création du Soleil, il a fallu 9 milliards d’années d’écart, alors que selon la Torah et la Bible, il n’a fallu que 4 jours entre l’origine jusqu’à la création du Soleil.
Toutes ces considérations font que les religieux s’engagent la tête basse dans ces débats. Ils ne peuvent brandir ce schéma, qui du reste est déjà qualifié des récits issus des traditions orales dont on a perdu la vraie source. Cette dernière considération fait l’unanimité entre les intellectuelles athées et les intellectuels chrétiens.
J’écris cette article, afin de redonner confiance sur le fondement de schéma de la création telle que consigné dans la Bible et la Torah. Par conséquent, à la fin de cette article, je ne répondrai qu’aux questions qui sont lié seulement sur ce que je viens de publier dans cette première publication.
Par rapport à tout ce qui se dise sur le schéma torahnique et biblique de la création et voire à ce qui est même enseigné en théologie autour de ce schéma, Il y a un verset dont j’aime toujours rappeler à tout le monde sans exception à savoir :
Ex 33 : 11 « L'Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami ».
Alors, si nous connaissons que les 10 commandements viennent de Dieu, nous devrons aussi savoir que le schéma de la création contenue dans la Torah et la Bible qui est attribué à Moïse vienne aussi de Dieu. Et, en Dieu, il n’y a que la connaissance parfaite. Si aujourd’hui ce schéma est relégué à la cosmogonie, c’est parce personne ne l’a jamais compris, et personne ne l’a jamais bien restitué. D’où les scientifiques et les athées les qualifient de tous les attributs qu’ils veulent sans que les religieux puissent avoir des preuves palpables.
Saint Thomas d’Aquin disait : « S’il y a un verset biblique qui ne réponds pas aux observations, le problème, ce ne pas le verset, mais c’est plutôt notre interprétation de ce verset ». C’est effectivement, ce que j’ai découvert après avoir passé beaucoup d’année à sonder le schéma de la création contenue dans la Torah et la Bible.
On ne peut comprendre le schéma cosmologique de la création contenue dans la Torah et la Bible sans comprendre la notion de temps et du travail. Ces notions préliminaires sont une base pour bien comprendre ce schéma. Étant donné que Moïse, le rédacteur de ce récit, a parlé plus tard du jour qui a suivi les six jours comme d’un sabbat hebdomadaire, beaucoup des croyants et non croyants pensent que chaque jour de la création a forcément été de 24 heures. De qu’on n’essaye de prouver le contraire, on vous traite de faire du concordisme ou de chercher à faire valider un mensonge.
I. LE LANGAGE DES LIVRES SACRES
Dans ce récit de la création, nous devrons d’abord comprendre qu’il a été écrit dans l’antiquité et que le langage employé ne peut être que différent du nôtre.
Le langage biblique employé par Moïse était dit de manière à faire comprendre le message à ses contemporains. Le vocabulaire n’était pas aussi riche qu’il est aujourd’hui.
Nous devrons savoir que le langage spirituel, contenu dans les livres qualifiés des sacrés tels que la Torah, la Bible, le Coran, les enseignements de Bouddha, de Confucius, les écrits mayas ou d’autres livres ésotériques ayant trait à la spiritualité, sont très différents du langage littéraire ou courant. Un même mot peut avoir des significations différentes.
Par exemple, quand Torah et la Bible parle de la mort, il s’agit de la séparation de l’homme d’avec Dieu à travers le péché, et non la mort physique. Ainsi, en disant à Adam qu’il va mourir s’il mangeait le fruit défendu, nous devrons qu’Adam a continué de vivre physiquement après avoir désobéit à ce commandement. En plus, quand la Torah et la Bible parlent de manger, c’est le contexte de la phrase qui détermine s’il s’agit d’une chose prise à la bouche ou du rapport sexuel.
C’est pour dire que les phrases contenues dans la Torah et la Bible, bien que prononcées avec un langage courant, ont des significations autres, par rapport à la vraie réalité. Ce sont des langages spirituels appelés paraboles, et souvent imagés.
II. La notion de temps
L’histoire de la création nous fait apparaître un Dieu qui crée les choses d’une manière instantanée, comme un magicien ; ce qui est faux selon notre analyse littérale, voire aussi selon l’analyse du Pape François. En effet, lors d’une intervention devant l’Académie pontificale des sciences en 2014, le Pape François a dit : "Quand nous lisons le récit de la Création dans la Genèse, a-t-il relevé, nous risquons de prendre Dieu pour un magicien, brandissant sa baguette magique pour tout faire. Mais ce n’est pas ainsi ». (cfr : https://www.lemonde.fr/europe/video/201 ... t-pas-dieu ).
Donc, il existe bel et bien une notion de temps dans l’histoire de la création. Beaucoup de religieux pensent qu’introduire la notion de temps dans le schéma de la création contenue dans Torah et la Bible est une façon de diminuer l’omnipotence de Dieu, ce qui n’est pas vrai. Dans tout ce que Dieu a fait, il y a eu toujours une notion de temps. L’omnipotence de Dieu se révèle à travers la perfection des choses qu’il a faites, sans tenir compte de la durée que cela a pris, comprise dans une journée, dans l’espace entre un soir et un matin : " il y eut un soir et il y eut un matin " (Ge 1 : 5-27).
La méconnaissance de l’explication des jours de la création dans la Torah et la Bible a fait qu’aucun religieux ne peut se tenir devant les scientifiques avec des arguments convaincants.
Dans toute l’histoire de la création, il y a une phrase qui ne cesse de revenir, à savoir " il y eut un soir et il y eut un matin " pour marquer à la fois le début et la fin d’une création ou d’une journée.
Après analyse de ces versets, nous avons découvert que cela correspond au début et à la fin d’une ère, selon la science. Cela veut dire tout simplement qu’un jour dans le recit de la création peut représenter autant des jours, autant d’années que peut prendre un cycle ou une ère. Ainsi, dire que la création a été faite en six jours selon la Torah et la Bible n’a rien à voir avec nos journées de vingt-quatre heures. Cela représente plutôt six grandes étapes qui, comme la science l’a découvert, ont pris des milliers, des millions, voir des milliards d’années.
En plus, la succession des événements telle que relatée au premier chapitre de la Genèse est la même que ce que la science a découvert jusque-là : l’homme étant la dernière des créatures à apparaître sur la terre. Nous avons déjà commencé à le démontrer étape par étape. FLAVIEN PHANZU MWAKA - Rechercher (forumactif.com)
Un exemple frappant qui prouve que ce n’était pas des jours ordinaires, mais des périodes, est que pendant les deux premiers jours de la création dans le chapitre premier de la Berechit et de la Genèse, il n’y avait pas encore la création (l’apparition) des luminaires pour marquer la notion du temps. Celle-ci est intervenue dans Ge 1 : 14, pendant la quatrième période de la création.
Ge 1 : 14 "Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du Ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années…" 19."Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour."
Alors, les trois premiers jours étaient-ils fixés en fonction de quoi, puisque la notion du temps a commencé le quatrième jour ? C’était fixé en fonction de l’aboutissement des évolutions qui se déroulaient dans l’Univers.
Prenons seulement les six évènements du premier jour « … l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux… et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour ». Quand est-ce que ces eaux ont commencé à exister, jusqu’à ce que on arrive aux derniers phénomènes ? On voit sans même faire une analyse ou du concordisme que c’est un temps non quantifiable mais que l’auteur l’a contenue entre un soir et un matin et l’a qualifié d’un jour ou du premier jour.
En effet, Pour qu’on puisse parler de la notion de temps, deux ingrédients doivent être réunis, à savoir, un astre tournoyant autour d’un autre. La rotation de l’astre sur lui-même et sa translation ou révolution autour d’un autre, créent ainsi la notion quantifiable de temps. Celle de notre planète Terre autour du Soleil a été divisé en 24 heures et servent désormais des références sur toutes les notions du temps. Or, comme je l’ai dit, pendant les deux premiers jours de la création, il n’y avait pas la création des astres pour servir des soubassements aux calculs du temps. Donc les jours dont on parle dans la Torah et la Bible dans les chapitres un et deux de la Genèse, constituent des périodes et non, nos journées ordinaires de vingt-quatre heures.
Ce développement des pensées va des pairs avec cette pensée des scientifiques que nous pouvons lire :
« Les cosmologistes voudraient bien préciser les dates de ces phénomènes et bien évidemment les étudier. Mais comment obtenir des informations sur ce qui s’est passé pendant les âges sombres alors qu’il n’existait aucune étoile pour briller… » ?
(Cfr : futurasciences.com. Premières étoiles de l’univers : des signaux enfin détectés, Laurent SACCO. Le 02/03/2018).
Tout ceci est pour confirmer qu’il y a eu bel et bien une notion de temps dans l’histoire de la création contenue dans la Torah et la Bible, et les jours dont on parle n’ont rien à voir avec nos journées de vingt-quatre heures ; fixés sur base du mouvement de la Terre autour du Soleil. Il s’agit plutôt des périodes non quantifiables par la Bible mais dont l’auteur le divisait en fonction de l’accomplissement d’un idéal pour passer à une autre. Une fois qu’un idéal est accompli, quel que soit le temps que cela a pris, l’auteur du schéma de la création le contenait en un jour.
Ainsi, la notion du temps biblique étant expliqué, nous découvrons qu’il n’y a pas des discordances entre la science et la Bible. La science nous fait découvrir seulement combien des millions ; voire des milliards d’années qui étaient contenus dans chaque journée torahnique et biblique. On comprend par-là que les six jours de la création sont des grands ensembles dont la science nous dévoile les détails.
Voyons un extrait de discours démontrant que la notion de temps scientifique est aussi prise en compte par les religieux par rapport aux six jours de la Torah et de la Bible qui ne sont que des périodes. Il s’agit du discours prononcé à l’Académie pontificale (1951) puis aux astronomes (1952) par le Pape Pie XII pour encourager l’Abbé Georges Lemaitre d’avoir émis l’idée de « l’atome primitif » qui deviendra le fondement de la théorie du Big-bang :
« D’autre part, l’esprit avide de vérité insiste avec raison pour demander comment la matière n’a jamais pu arriver à un semblable état, si inconcevable pour notre expérience d’aujourd’hui, et pour rechercher ce qui l’a précédée… Avec le même regard limpide et critique, dont il examine et juge les faits, il y entrevoit et reconnaît l’œuvre de la Toute-puissance créatrice dont la vertu suscitée par le puissant Fiat prononcé il y a des milliards d’années par l’Esprit Créateur, s’est déployée dans l’univers, appelant à l’existence, dans un geste de généreux amour, la matière débordante d’énergie. Il semble, en vérité, que la science d’aujourd’hui, remontant d’un trait des millions de siècles, ait réussi à se faire le témoin de ce Fiat lux initial, de cet instant où surgit du néant, avec la matière, un océan de lumière et de radiations, tandis que les particules des éléments chimiques se séparaient et s’assemblaient en millions de galaxies. »
On voit dans ce discours, que le Pape reconnait la notion de millions et des milliards dans la création malgré les six jours mentionnés dans la Torah et la Bible.
Voilà l’explication que j’apporte aux scientifiques et à tous les religieux qui se posaient des questions sur le temps qu’apprit la création. En conclusion, La déduction selon laquelle les journées bibliques sont des périodes font partie du Modèle Cosmologique Universel.
Comment cité un extrait de cette article :
- Flavien PHANZU MWAKA, La supériorité de la Bible et de la Torah sur les modèles cosmologiques scientifiques, éd. Librinova, Paris 2024.
https://www.librinova.com/librairie/fla ... entifiques
- Flavien PHANZU MWAKA, les prophètes juifs et leurs prouesses scientifiques, éd. Librinova, Paris, 2024.
https://www.librinova.com/librairie/fla ... entifiques
Cette restitution fait partie du Modèle Cosmologique Universel.
Les journées de la création telle que décrites dans la Torah est source des conflits entre la science et la religion. Qu’est ce qui sème cette séparation entre la science et la religion ?
En effet, le domaine de la religion est tellement vaste qu’il y a des sujets auxquels on ne peut pas inclure dans les débats entre scientifiques et religieux. C’est le cas par exemple de la foi, des rites, des traditions, des coutumes et des mystères qui les accompagnent.
Enfin, nous remarquons que dans ces débats, tout tourne autour des questions qui sont lié sur le récit de la création.
En suivant ces débats dans différents forums, nous avons pu constater que beaucoup de divergences sont dues aux malentendus. En effet, comment mettre sur une même table un récit qui date de 1500 ans av. JC par rapport à des nouveaux termes scientifiques crées 2000 ans après JC ?
Pour défendre ou pour démontrer aux scientifiques que nous parlons souvent le même langage et avons souvent la même conception, nous même nous devons d’abord comprendre le schéma torahnique de la création au-delàs de ce que nous lisons et l’apporter dans la table du débat.
Dans l’expérience de la foi, parfois les mots qui sortent de la bouche ne reflète pas ce qui se passe dans le cœur.
Dans un récit torahnique, on nous parle du songe de Pharaon (Gn. 41). Si les secrets de ce rêve n’étaient pas dévoilés par Joseph, aujourd’hui, c’est tout le monde qui le lira comme tel. On commencera à interpréter sur les vaches, alors que la première phrase de Joseph fut que ces vaches représentaient des années d’abondance. Et, à la suite, nous avons vu qu’il avait effectivement raison.
Ainsi, pour mieux s’engager dans les débats entre la science et la religion, nous-même, nous devrons nous demander si nous comprenons bien ce que nous défendons au-delàs de ce qui est écris. Sinon, autant mieux de poser des questions pour bien comprendre le sujet qu’on veut aborder. Mais, ce qui est mal dans la religion est que les gens ne posent pas des questions, mais veulent imposer ce qu’ils pensent même quand on cherche à les ramener à la raison.
Ma contribution à ces jours dans ce forum est pour apporter l’éclaircissement sur les journées de la création. Si nous arrivons à bien comprendre la signification de six jours de la création, nous ne serions plus troublés sur les datations de fossiles, voire sur l’évolution.
Comme je l’ai dit, Dans les débats d’unité entre la science et la religion, la première remarque qui fait l’objet du rejet du schéma de la création torahnique et biblique par les scientifiques, ce sont les six jours de la création.
En effet, la science a découvert que l’univers serait âgé actuellement de 13,8 milliards d’année, alors que selon l’analyse littérale de la Torah et de la Bible, l’univers serait encore jeune de six mille ans. En plus selon la science, chaque processus dans la création a pris des millions, voire des milliards d’années, alors que pour le schéma création contenue dans la Torah et la Bible, cela n’a pris qu’un jour.
Par exemple, selon la science, entre le Big-bang jusqu’à la création du Soleil, il a fallu 9 milliards d’années d’écart, alors que selon la Torah et la Bible, il n’a fallu que 4 jours entre l’origine jusqu’à la création du Soleil.
Toutes ces considérations font que les religieux s’engagent la tête basse dans ces débats. Ils ne peuvent brandir ce schéma, qui du reste est déjà qualifié des récits issus des traditions orales dont on a perdu la vraie source. Cette dernière considération fait l’unanimité entre les intellectuelles athées et les intellectuels chrétiens.
J’écris cette article, afin de redonner confiance sur le fondement de schéma de la création telle que consigné dans la Bible et la Torah. Par conséquent, à la fin de cette article, je ne répondrai qu’aux questions qui sont lié seulement sur ce que je viens de publier dans cette première publication.
Par rapport à tout ce qui se dise sur le schéma torahnique et biblique de la création et voire à ce qui est même enseigné en théologie autour de ce schéma, Il y a un verset dont j’aime toujours rappeler à tout le monde sans exception à savoir :
Ex 33 : 11 « L'Éternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami ».
Alors, si nous connaissons que les 10 commandements viennent de Dieu, nous devrons aussi savoir que le schéma de la création contenue dans la Torah et la Bible qui est attribué à Moïse vienne aussi de Dieu. Et, en Dieu, il n’y a que la connaissance parfaite. Si aujourd’hui ce schéma est relégué à la cosmogonie, c’est parce personne ne l’a jamais compris, et personne ne l’a jamais bien restitué. D’où les scientifiques et les athées les qualifient de tous les attributs qu’ils veulent sans que les religieux puissent avoir des preuves palpables.
Saint Thomas d’Aquin disait : « S’il y a un verset biblique qui ne réponds pas aux observations, le problème, ce ne pas le verset, mais c’est plutôt notre interprétation de ce verset ». C’est effectivement, ce que j’ai découvert après avoir passé beaucoup d’année à sonder le schéma de la création contenue dans la Torah et la Bible.
On ne peut comprendre le schéma cosmologique de la création contenue dans la Torah et la Bible sans comprendre la notion de temps et du travail. Ces notions préliminaires sont une base pour bien comprendre ce schéma. Étant donné que Moïse, le rédacteur de ce récit, a parlé plus tard du jour qui a suivi les six jours comme d’un sabbat hebdomadaire, beaucoup des croyants et non croyants pensent que chaque jour de la création a forcément été de 24 heures. De qu’on n’essaye de prouver le contraire, on vous traite de faire du concordisme ou de chercher à faire valider un mensonge.
I. LE LANGAGE DES LIVRES SACRES
Dans ce récit de la création, nous devrons d’abord comprendre qu’il a été écrit dans l’antiquité et que le langage employé ne peut être que différent du nôtre.
Le langage biblique employé par Moïse était dit de manière à faire comprendre le message à ses contemporains. Le vocabulaire n’était pas aussi riche qu’il est aujourd’hui.
Nous devrons savoir que le langage spirituel, contenu dans les livres qualifiés des sacrés tels que la Torah, la Bible, le Coran, les enseignements de Bouddha, de Confucius, les écrits mayas ou d’autres livres ésotériques ayant trait à la spiritualité, sont très différents du langage littéraire ou courant. Un même mot peut avoir des significations différentes.
Par exemple, quand Torah et la Bible parle de la mort, il s’agit de la séparation de l’homme d’avec Dieu à travers le péché, et non la mort physique. Ainsi, en disant à Adam qu’il va mourir s’il mangeait le fruit défendu, nous devrons qu’Adam a continué de vivre physiquement après avoir désobéit à ce commandement. En plus, quand la Torah et la Bible parlent de manger, c’est le contexte de la phrase qui détermine s’il s’agit d’une chose prise à la bouche ou du rapport sexuel.
C’est pour dire que les phrases contenues dans la Torah et la Bible, bien que prononcées avec un langage courant, ont des significations autres, par rapport à la vraie réalité. Ce sont des langages spirituels appelés paraboles, et souvent imagés.
II. La notion de temps
L’histoire de la création nous fait apparaître un Dieu qui crée les choses d’une manière instantanée, comme un magicien ; ce qui est faux selon notre analyse littérale, voire aussi selon l’analyse du Pape François. En effet, lors d’une intervention devant l’Académie pontificale des sciences en 2014, le Pape François a dit : "Quand nous lisons le récit de la Création dans la Genèse, a-t-il relevé, nous risquons de prendre Dieu pour un magicien, brandissant sa baguette magique pour tout faire. Mais ce n’est pas ainsi ». (cfr : https://www.lemonde.fr/europe/video/201 ... t-pas-dieu ).
Donc, il existe bel et bien une notion de temps dans l’histoire de la création. Beaucoup de religieux pensent qu’introduire la notion de temps dans le schéma de la création contenue dans Torah et la Bible est une façon de diminuer l’omnipotence de Dieu, ce qui n’est pas vrai. Dans tout ce que Dieu a fait, il y a eu toujours une notion de temps. L’omnipotence de Dieu se révèle à travers la perfection des choses qu’il a faites, sans tenir compte de la durée que cela a pris, comprise dans une journée, dans l’espace entre un soir et un matin : " il y eut un soir et il y eut un matin " (Ge 1 : 5-27).
La méconnaissance de l’explication des jours de la création dans la Torah et la Bible a fait qu’aucun religieux ne peut se tenir devant les scientifiques avec des arguments convaincants.
Dans toute l’histoire de la création, il y a une phrase qui ne cesse de revenir, à savoir " il y eut un soir et il y eut un matin " pour marquer à la fois le début et la fin d’une création ou d’une journée.
Après analyse de ces versets, nous avons découvert que cela correspond au début et à la fin d’une ère, selon la science. Cela veut dire tout simplement qu’un jour dans le recit de la création peut représenter autant des jours, autant d’années que peut prendre un cycle ou une ère. Ainsi, dire que la création a été faite en six jours selon la Torah et la Bible n’a rien à voir avec nos journées de vingt-quatre heures. Cela représente plutôt six grandes étapes qui, comme la science l’a découvert, ont pris des milliers, des millions, voir des milliards d’années.
En plus, la succession des événements telle que relatée au premier chapitre de la Genèse est la même que ce que la science a découvert jusque-là : l’homme étant la dernière des créatures à apparaître sur la terre. Nous avons déjà commencé à le démontrer étape par étape. FLAVIEN PHANZU MWAKA - Rechercher (forumactif.com)
Un exemple frappant qui prouve que ce n’était pas des jours ordinaires, mais des périodes, est que pendant les deux premiers jours de la création dans le chapitre premier de la Berechit et de la Genèse, il n’y avait pas encore la création (l’apparition) des luminaires pour marquer la notion du temps. Celle-ci est intervenue dans Ge 1 : 14, pendant la quatrième période de la création.
Ge 1 : 14 "Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du Ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années…" 19."Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour."
Alors, les trois premiers jours étaient-ils fixés en fonction de quoi, puisque la notion du temps a commencé le quatrième jour ? C’était fixé en fonction de l’aboutissement des évolutions qui se déroulaient dans l’Univers.
Prenons seulement les six évènements du premier jour « … l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux… et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour ». Quand est-ce que ces eaux ont commencé à exister, jusqu’à ce que on arrive aux derniers phénomènes ? On voit sans même faire une analyse ou du concordisme que c’est un temps non quantifiable mais que l’auteur l’a contenue entre un soir et un matin et l’a qualifié d’un jour ou du premier jour.
En effet, Pour qu’on puisse parler de la notion de temps, deux ingrédients doivent être réunis, à savoir, un astre tournoyant autour d’un autre. La rotation de l’astre sur lui-même et sa translation ou révolution autour d’un autre, créent ainsi la notion quantifiable de temps. Celle de notre planète Terre autour du Soleil a été divisé en 24 heures et servent désormais des références sur toutes les notions du temps. Or, comme je l’ai dit, pendant les deux premiers jours de la création, il n’y avait pas la création des astres pour servir des soubassements aux calculs du temps. Donc les jours dont on parle dans la Torah et la Bible dans les chapitres un et deux de la Genèse, constituent des périodes et non, nos journées ordinaires de vingt-quatre heures.
Ce développement des pensées va des pairs avec cette pensée des scientifiques que nous pouvons lire :
« Les cosmologistes voudraient bien préciser les dates de ces phénomènes et bien évidemment les étudier. Mais comment obtenir des informations sur ce qui s’est passé pendant les âges sombres alors qu’il n’existait aucune étoile pour briller… » ?
(Cfr : futurasciences.com. Premières étoiles de l’univers : des signaux enfin détectés, Laurent SACCO. Le 02/03/2018).
Tout ceci est pour confirmer qu’il y a eu bel et bien une notion de temps dans l’histoire de la création contenue dans la Torah et la Bible, et les jours dont on parle n’ont rien à voir avec nos journées de vingt-quatre heures ; fixés sur base du mouvement de la Terre autour du Soleil. Il s’agit plutôt des périodes non quantifiables par la Bible mais dont l’auteur le divisait en fonction de l’accomplissement d’un idéal pour passer à une autre. Une fois qu’un idéal est accompli, quel que soit le temps que cela a pris, l’auteur du schéma de la création le contenait en un jour.
Ainsi, la notion du temps biblique étant expliqué, nous découvrons qu’il n’y a pas des discordances entre la science et la Bible. La science nous fait découvrir seulement combien des millions ; voire des milliards d’années qui étaient contenus dans chaque journée torahnique et biblique. On comprend par-là que les six jours de la création sont des grands ensembles dont la science nous dévoile les détails.
Voyons un extrait de discours démontrant que la notion de temps scientifique est aussi prise en compte par les religieux par rapport aux six jours de la Torah et de la Bible qui ne sont que des périodes. Il s’agit du discours prononcé à l’Académie pontificale (1951) puis aux astronomes (1952) par le Pape Pie XII pour encourager l’Abbé Georges Lemaitre d’avoir émis l’idée de « l’atome primitif » qui deviendra le fondement de la théorie du Big-bang :
« D’autre part, l’esprit avide de vérité insiste avec raison pour demander comment la matière n’a jamais pu arriver à un semblable état, si inconcevable pour notre expérience d’aujourd’hui, et pour rechercher ce qui l’a précédée… Avec le même regard limpide et critique, dont il examine et juge les faits, il y entrevoit et reconnaît l’œuvre de la Toute-puissance créatrice dont la vertu suscitée par le puissant Fiat prononcé il y a des milliards d’années par l’Esprit Créateur, s’est déployée dans l’univers, appelant à l’existence, dans un geste de généreux amour, la matière débordante d’énergie. Il semble, en vérité, que la science d’aujourd’hui, remontant d’un trait des millions de siècles, ait réussi à se faire le témoin de ce Fiat lux initial, de cet instant où surgit du néant, avec la matière, un océan de lumière et de radiations, tandis que les particules des éléments chimiques se séparaient et s’assemblaient en millions de galaxies. »
On voit dans ce discours, que le Pape reconnait la notion de millions et des milliards dans la création malgré les six jours mentionnés dans la Torah et la Bible.
Voilà l’explication que j’apporte aux scientifiques et à tous les religieux qui se posaient des questions sur le temps qu’apprit la création. En conclusion, La déduction selon laquelle les journées bibliques sont des périodes font partie du Modèle Cosmologique Universel.
Comment cité un extrait de cette article :
- Flavien PHANZU MWAKA, La supériorité de la Bible et de la Torah sur les modèles cosmologiques scientifiques, éd. Librinova, Paris 2024.
https://www.librinova.com/librairie/fla ... entifiques
- Flavien PHANZU MWAKA, les prophètes juifs et leurs prouesses scientifiques, éd. Librinova, Paris, 2024.
https://www.librinova.com/librairie/fla ... entifiques