L'agneau qui délivre les hommes
Posté : 27 sept.24, 11:41
Lactance
LIVRE IV - LIBER QUARTUS
DE LA VRAIE SAGESSE ET DE LA VRAIE RELIGION
Livre III - Livre V
Récit que l'on trouve dans le site de remacle
https://remacle.org/bloodwolf/eglise/la ... nstit4.htm
On a une figure de cette merveille dans une cérémonie que les Juifs pratiquent encore aujourd'hui, quand ils marquent le seuil de leur porte avec le sang de l'agneau. Quand Dieu voulut frapper de mort les Égyptiens et préserver les Hébreux de ce fléau, il leur commanda d'immoler un agneau sans tache et de faire une marque sur le seuil de leurs portes avec son sang. Ainsi tous les premiers nés des Égyptiens furent tués en une nuit sans que les enfants des hébreux souffrissent aucun mal. Ce n'est pas que le sang d'une bête eût la force de les sauver; mais c'est que l'agneau que les Juifs immolèrent alors était la figure de Jésus-Christ, qui est l'agneau sans tâche, innocent, juste et saint, qui, ayant été immolé par les Juifs, sauve tous ceux qui mettent sur leur front le signe de son sang, c'est-à-dire le signe de la croix sur laquelle il l'a répandu. Le front est comme le seuil de l'homme. Le bois marqué avec du sang est une image de la croix. Le sacrifice de l'agneau est appelé pâque, c'est-à-dire passion. Quand il a été célébré de la manière que Dieu l'avait ordonné par le ministère de Moïse, il a servi à préserver les enfants des Hébreux de la mort du corps, mais il a été une figure de la force qu'aurait le sacrifice de Jésus-Christ pour sauver tout son peuple. J'expliquerai dans le dernier livre de cet ouvrage de quelle façon seront préservés ceux qui auront sur la partie la plus haute et la plus apparente de leur corps le signe du sang d'un Dieu.
LIVRE IV - LIBER QUARTUS
DE LA VRAIE SAGESSE ET DE LA VRAIE RELIGION
Livre III - Livre V
Récit que l'on trouve dans le site de remacle
https://remacle.org/bloodwolf/eglise/la ... nstit4.htm
On a une figure de cette merveille dans une cérémonie que les Juifs pratiquent encore aujourd'hui, quand ils marquent le seuil de leur porte avec le sang de l'agneau. Quand Dieu voulut frapper de mort les Égyptiens et préserver les Hébreux de ce fléau, il leur commanda d'immoler un agneau sans tache et de faire une marque sur le seuil de leurs portes avec son sang. Ainsi tous les premiers nés des Égyptiens furent tués en une nuit sans que les enfants des hébreux souffrissent aucun mal. Ce n'est pas que le sang d'une bête eût la force de les sauver; mais c'est que l'agneau que les Juifs immolèrent alors était la figure de Jésus-Christ, qui est l'agneau sans tâche, innocent, juste et saint, qui, ayant été immolé par les Juifs, sauve tous ceux qui mettent sur leur front le signe de son sang, c'est-à-dire le signe de la croix sur laquelle il l'a répandu. Le front est comme le seuil de l'homme. Le bois marqué avec du sang est une image de la croix. Le sacrifice de l'agneau est appelé pâque, c'est-à-dire passion. Quand il a été célébré de la manière que Dieu l'avait ordonné par le ministère de Moïse, il a servi à préserver les enfants des Hébreux de la mort du corps, mais il a été une figure de la force qu'aurait le sacrifice de Jésus-Christ pour sauver tout son peuple. J'expliquerai dans le dernier livre de cet ouvrage de quelle façon seront préservés ceux qui auront sur la partie la plus haute et la plus apparente de leur corps le signe du sang d'un Dieu.