Le sacrifice d'Abraham
Concernant le moment où se passa cet évènement, l'ancien testament ne donne pas suffisamment de détails pour révéler l'âge exact d'Isaac, mais il est très vraisemblable qu'il était adulte car, immédiatement après le récit du sacrifice sur le mont Morija, nous apprenons que Sara meurt à l'âge de cent vingt-sept ans (voir Gen. 23:1). Isaac aurait eu donc trente-sept ans à l'époque de la mort de sa mère. Même si le voyage à Morija s'était produit plusieurs années avant la mort de Sara, Isaac devait avoir atteint la trentaine, tout comme Jésus-Christ au moment de sa crucifixion.
Néanmoins l'âge exact d'Isaac n'a pas vraiment d'importance bien qu'il ait été suffisamment corpulent pour être chargé de tout le bois nécessaire au sacrifice d'un bélier (voir Gen. 22:6). Ce qui est significatif, c'est qu'Abraham avait plus de cent ans et qu'Isaac était probablement un jeune homme robuste qui aurait pu s'opposer farouchement s'il avait décidé de le faire. En fait Isaac se soumit volontairement à la volonté de son père tout comme Jésus allait se soumettre, plus tard, à la volonté de Dieu.
Abraham était manifestement une image ou une similitude de Dieu. Chose intéressante son nom Abraham signifie "père d'une multitude" ou "père des nations" ou "père élevé" (voir Gen. 17:5). Ces noms pouvant très bien convenir à Dieu lui-même.
Isaac était l'image du fils de Dieu. Une des signification de son nom est "il se réjouira" (voir Gen. 17: 17). Le sacrifice commandé par Dieu était " une image de Dieu et de son Fils unique " en lequel toute créature devrait se réjouir par sa résurrection et son expiation :
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en dans le pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t'indiquerai." (Gen. 22:2).
Non seulement Dieu demanda à Abraham d'accomplir un acte semblable à son propre geste futur, mais il dit qu'il fallait que ce fut à un endroit spécifié par lui. Cet endroit était Morija, "sur l'une des montagnes que je t'indiquerai" (Gen. 22:2). Aujourd'hui le mont Morija est une des collines principales de Jérusalem, l'emplacement traditionnellement connu comme étant l'endroit où Abraham offrit Isaac est maintenant l'endroit du Dôme du Rocher sur lequel se trouve la mosquée Al Aksa. A quelques centaines de mètres au Nord, à un endroit plus élevé du même groupe de collines, se trouve un autre emplacement de célébrité mondiale appelé calvaire de Gordon. En hébreux il s'appelait Golgotha. Non seulement Abraham accomplit la similitude, mais il l'accomplit presqu'au même endroit où Dieu sacrifierait son Fils premier-né.
Dans Gen. 22: 6, nous lisons:
"Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble."
Et puis dans Gen. 22: 7-8, nous pouvons lire encore:
"Alors Isaac adressa la parole à son père Abraham et dit: Mon père! Il lui répondit: Me voici mon fils! Isaac reprit: Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste? Abraham répondit: Mon fils, Dieu va se pourvoir lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble."
Un tel commandement pouvait-il vraiment provenir de Dieu?
Puisqu'Abraham prit les emblèmes de la sainte-cène avec Melchisédeck (Ge. 14:18), il a donc été auparavant baptisé selon cet ordre supérieur administrant l'Evangile (voir Hébreux, chapitre 7), puisque l'eucharistie est un rappel de l'engagement par le baptême. Que l'ordre d'offrir son fils unique (miraculeusement par sa première épouse) était destiné à éprouver sa foi et son obéissance:
Car, la connaissance d'Abraham au sujet de Dieu et de Jésus-Christ était très grande, elle a été celle de l'apôtre Paul en tant que témoin spécial du Christ. Jésus témoigna à ce propos:
"Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour: il l'a vu, et il s'est réjoui." (Jean 8:56).
Il reçu une connaissance parfaite de Dieu, comme le témoignage d'un apôtre :
" L'Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu." (Gen.12:7)
Afin de pouvoir être sacrificateur, prophète, et restaurateur de la vrai foi, Abraham possédait la même plénitude d'autorité de scellement que l'apôtre Pierre plus tard (Matthieu 16:19).
" Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi." Gen.12:3).
Car YHWH déclara, dans Gen. 22:2, qu'il indiquerait sur laquelle des montagnes Abraham devrait accomplir l'holocauste; on peut supposer que le signe donné aura été assez spécifique pour être visible autant par le père que par son fils Isaac.
Abraham avait déjà offert des holocaustes et il en connaissait la signification : ils préfiguraient le futur sacrifice de Jésus-Christ nécessaire à la résurrection de l'humanité et à l'expiation des péchés pour le pardon des pénitents sous réserve de repentance - cela avec toute la richesse du symbolisme christique que ce rite comportait: animaux d'une espèce précise (suggèrant le peuple de l'alliance), premier-né du troupeau, de sexe masculin et sans défaut tout comme le Christ; premier-né comme Jésus qui fut le premier-né de la création spirituelle avant que toutes choses aient été créées physiquement. Avec la foi extrême en Jésus-Christ amnoncé que Dieu serait capable de ramener son fils à la vie quand bien même il serait mort, afin que les promesses divines se réalisassent:
" C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique, lui qui avait reçu les promesses, et à qui il avait été dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité. Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection." (Heb. 11:17-19).
Conscient que Dieu désirait l'éprouver dans sa foi en YHWH (Jéhovah ou Jésus-Christ) dans sa capacité de tout sacrifier pour son Dieu, même ce qu'il avait de plus cher et plus précieux que sa propre vie. Il n'en reste pas moins que l'Eternel lui commanda de verser le sang innocent d'un fils dont il attendit la naissance pendant de nombreuses année.
Mettre à mort l'enfant de la promesse, l'enfant par lequel devait s'accomplir l'alliance à travers sa descendance par le Christ, cela dut représenter une épreuve dépassant toute compréhension.
Quelle contradiction avec ce qui lui avait été promis! C'était incompréhensible ! Impossible ! Et cependant Abraham crut en Dieu parce qu'il le connaissait du plus profond de son coeur. Il n'obéit pas aveuglément fanatisé par le martyre. Sa foi inébranlable le porta, le coeur brisé, vers le pays de Morija avec son jeune fils qui ne se doutait guère du tourment que devait traverser son père... Et Isaac portait le bois sur son dos comme le Christ qui, environ au même âge, porterait un jour sa croix pour être crucifié non loin de là.
En fait, cela aurait pu être comme si toute son espérance éternelle s'écroulait brutalement par la confiscation de sa propre vie éternelle contenue dans l'accroissement infini de sa postérité sur terre et dans les cieux.
Cependant il fit confiance, il pria pour obtenir des forces et il ressenti encore plus clairement que c'était Dieu qui désirait cela de lui pour l'éprouver et le bénir ensuite davantage. Ce qu'il dut expliquer à son Fils Isaac après s'être probablement mis à genou avec lui en se serrant l'un contre l'autre. Isaac fut certainement convaincu par le même pouvoir; ce qui lui permit de se soumettre alors volontairement tout comme le Sauveur se soumis volontairement des siècles plus tard en mourant sur la croix à peu près au même endroit. C'est pourquoi il fut attaché sur le bois du sacrifice comme les animaux étaient liés et comme Jésus fut cloué.
Abraham et son fils montèrent sur la montagne, rassemblèrent ensemble les pierres pour construire l'autel et mirent les fagots dessus. Alors Isaac fut lié, pieds et mains, à genoux sur l'autel. Abraham dut donner à son fils son baiser d'adieu, sa bénédiction, son amour. Son âme, en cette heure de souffrance, était entièrement avec son fils qui allait mourir. Toutes les étapes se succédèrent jusqu'au moment où le couteau fut tiré de la main levée qui devait donner le coup par où la vie devait s'écouler, lorsque l'ange lui dit: "Cela suffit!"
Dans Gen. 21: 10-13, nous lisons:
" Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Eternel l'appela des cieux, et dit: Abraham! Abraham! Et il répondit: Me voici! L'ange lui dit: N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu m'a pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils ".
Ainsi Dieu nous lance à tous une invitation, celle de comprendre ce qu'Abraham ressentit à travers cette tragique épreuve in extrémis interrompue grâce au bélier retenu par les cornes; c'est-à-dire pour chacun d'entre nous de méditer sur la souffrance qui fut celle de Dieu lorsqu'il accepta que son Fils unique souffrît au point de saigner de tous les pores de sa peau dans le jardin avant d'être cloué sur une croix sans qu'aucune main n'intervienne pour retenir le "couteau" et sans qu'aucun "bélier" ne put lui être substitué.
Le sacrifice d'Abraham
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 18 oct.24, 04:58Le Livre de Mormon online :
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Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 20 oct.24, 02:23Origine d'Abraham
Abraham était de la onzième génération après Noé. Plusieurs centaines d'années s'étaient écoulées depuis le déluge, et le peuple s'était multiplié et répandu sur la surface de la terre. Les civilisations d'Egypte, de Chaldée, d'Assyrie avaient été établies. Au milieu de cet éparpillement le culte véritable de Dieu s'était presque perdu. La pratique cultuelle des sacrifices d'animaux instituée à l'époque d'Adam et poursuivie à travers Noé, à l'image du grand sacrifice à venir du Fils de l'Homme, s'était corrompue. Et les nations voisines étaient tombées dans l'incrédulité au point de pervertir le vrai culte jusqu'à offrir des sacrifices humains à leurs idoles.
Ur en Chaldée, patrie d'Abraham, était un foyer d'iniquités idolâtres. Ces pratiques mauvaises régnaient jusque dans la maison d'Abraham, car Térach, son père, était profondément enraciné dans l'idolâtrie. Abraham avait donc toutes les occasions de croire et de pratiquer la religion des païens, mais il s'y refusa. Cependant, d'une manière qui n'est pas expliquée (probablement sa mère, ou par des contacts avec Noé et Sem) il avait accès aux écrits des pères, et était studieux. Il apprit les doctrines des pères et, par conséquent, la manière d'adorer le Dieu vivant. Abraham est l'exemple de quelqu'un n'ayant pas eu peur d'aller courageusement à contre-courant. Bien que d'une grande richesse matérielle (voir Genèse 13:2), il a cependant été un homme d'une grande foi, d'une grande humilité et d'une grande justice. Alors, Dieu fit sortir d'Our-des-Chaldéens Abraham (voir Gen. 15:7) pour le conduire, en prenant son père Térah et toute la famille avec lui, plus au nord à Harân.
A Harân, Dieu commanda à Abraham alors âgé de 75 ans :
" Va t'en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai: je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, Je maudirai celui qui te maudira.Toutes les familles de la terre Seront bénies en toi " (Gen. 12:1).
Et un peu plus tard, dans Gen. 13:15-16, Dieu lui fit une promesse dont la réalisation ne pouvait se produire entièrement que dans l'éternité:
" Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre."
Et d'ajouter pour mieux l'amener à comprendre la portée éternelle de ce privilège :
" Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité."
Voir, le paradis chrétien : viewtopic.php?p=735521#p735521
Abraham, comme son nom le signifie, est devenu le "père des nations" (voir Genèse 17:20) par la postérité d'Isaac (Israël), celle d'Ismaël (les Arabes), par les fils de Ketura (les perses), et, particulièrement par l'ensemble de la maison d'Israël avec sa dispersion parmi les nations du monde (voir Amos 9:9).
Abraham était de la onzième génération après Noé. Plusieurs centaines d'années s'étaient écoulées depuis le déluge, et le peuple s'était multiplié et répandu sur la surface de la terre. Les civilisations d'Egypte, de Chaldée, d'Assyrie avaient été établies. Au milieu de cet éparpillement le culte véritable de Dieu s'était presque perdu. La pratique cultuelle des sacrifices d'animaux instituée à l'époque d'Adam et poursuivie à travers Noé, à l'image du grand sacrifice à venir du Fils de l'Homme, s'était corrompue. Et les nations voisines étaient tombées dans l'incrédulité au point de pervertir le vrai culte jusqu'à offrir des sacrifices humains à leurs idoles.
Ur en Chaldée, patrie d'Abraham, était un foyer d'iniquités idolâtres. Ces pratiques mauvaises régnaient jusque dans la maison d'Abraham, car Térach, son père, était profondément enraciné dans l'idolâtrie. Abraham avait donc toutes les occasions de croire et de pratiquer la religion des païens, mais il s'y refusa. Cependant, d'une manière qui n'est pas expliquée (probablement sa mère, ou par des contacts avec Noé et Sem) il avait accès aux écrits des pères, et était studieux. Il apprit les doctrines des pères et, par conséquent, la manière d'adorer le Dieu vivant. Abraham est l'exemple de quelqu'un n'ayant pas eu peur d'aller courageusement à contre-courant. Bien que d'une grande richesse matérielle (voir Genèse 13:2), il a cependant été un homme d'une grande foi, d'une grande humilité et d'une grande justice. Alors, Dieu fit sortir d'Our-des-Chaldéens Abraham (voir Gen. 15:7) pour le conduire, en prenant son père Térah et toute la famille avec lui, plus au nord à Harân.
A Harân, Dieu commanda à Abraham alors âgé de 75 ans :
" Va t'en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai: je rendrai ton nom grand. Deviens donc une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, Je maudirai celui qui te maudira.Toutes les familles de la terre Seront bénies en toi " (Gen. 12:1).
Et un peu plus tard, dans Gen. 13:15-16, Dieu lui fit une promesse dont la réalisation ne pouvait se produire entièrement que dans l'éternité:
" Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre."
Et d'ajouter pour mieux l'amener à comprendre la portée éternelle de ce privilège :
" Et après l'avoir conduit dehors, il dit: Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit: Telle sera ta postérité."
Voir, le paradis chrétien : viewtopic.php?p=735521#p735521
Abraham, comme son nom le signifie, est devenu le "père des nations" (voir Genèse 17:20) par la postérité d'Isaac (Israël), celle d'Ismaël (les Arabes), par les fils de Ketura (les perses), et, particulièrement par l'ensemble de la maison d'Israël avec sa dispersion parmi les nations du monde (voir Amos 9:9).
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Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 24 oct.24, 21:57Le Dieu d'Abraham
Par la bouche d’Esaïe, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, Jéhovah ou Jésus-Christ prophétisa au sujet d'Israël :
" Tu boira le lait des nations, Tu boira à la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Éternel, ton Sauveur, Ton Rédempteur, le puissant de Jacob." (Esaïe 60:16).
D'où la confusion et l'apostasie des trinitaires qui ne distinguent pas clairement l'identité de Dieu, le Jéhovah de l'Ancien Testament ; lequel n'était ni plus ni moins que Jésus-Christ non encore incarné. Qui était l'Eternel de l'Ancien Testament par lequel toute choses physiques furent créées. En effet, Jéhovah avait le pouvoir de communiquer avec l'homme comme s'il était Dieu lui-même par pleine investiture d'autorité divine du fait de sa capacité de rédemption universelle. Car Dieu, depuis la chute, ne peut plus être en relation directement avec l'homme mortel et pécheur sans la médiation d'un prophète parfait, le ministère d'anges et d'autres envoyés.
Comme à l'heure actuelle, ils ne voyaient pas la nécessité doctrinale d'un Sauveur et de son expiation afin que la miséricorde de Dieu reste compatible avec toute justice ; et cela, malgré la loi des sacrifices d'animaux qui le suggérait, et le fait que les rituels, le symbolisme et les préceptes de la loi de Moïse pointaient le Christ à venir.
Ils ne savaient pas, que le Christ - non encore incarné - en tant que Jéhovah conduisait l'Eglise des patriarches et celle de l'Assemblée de enfants d'Israël à l'aide des prophètes, comme plus tard, dans son état ressuscité, il conduisit l'Eglise primitive établie par lui et les apôtres.
Ils ne savaient pas que Jéhovah avait le pouvoir de représenter, dans toute sa plénitude, Elohim, au point d'être confondu avec lui jusqu'à nos jours. Il était le JE SUIS de l'Ancien Testament, tel qu'il se présenta à Moïse :
"Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous." (Exode 3;14).
Au point que selon une ancienne pratique juive, le nom "Jéhovah" ou "Je suis" ne devait pas être prononcé par crainte de s'attirer la colère divine.
Un jour à certains Juifs qui l'assaillaient, Jésus répondit à leurs insultes par la déclaration " En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu' Abraham fût, JE SUIS " (Jean 8:58). Il aurait pu tout aussi dire " En vérité, en vérité, je vous le dis: Avant Abraham, j'étais, moi, Jéhovah". D'où la colère des Juifs qui ne furent pas dupes de l'identification de Jésus à leur Dieu:
" Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple." (Jean 8:59).
D'autres écritures le confirment :
"si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8, 24-25).
"Jésus leur dit donc: "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que JE SUIS." (Jean 8: 28-29).
"Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que JE SUIS." (Jean 13:19)
Cette confusion amena donc Jésus à préciser son identité et son rôle en tant que Sauveur et Rédempteur de l'Ancien testament, et celle de Dieu, notre Père céleste que nous devons invoquer en son nom.
"néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes" (1Cor.(:6).
Explication:
Le mot "Elohim" est la forme pluriel du mot hébreu signifiant Dieu dans le sens d'exaltation, ou Dieu au pluriel dans certains cas lorsque l'article "nous" est employé comme dans le premier chapitre de la Genèse. Il signifie à la fois un pluriel (Dieux) mais aussi les qualités d'exaltation et de puissance absolue de la divinité. Cependant, Elohim est le non titre réservé au Père de Jésus-Christ, le Père de son esprit et de l'esprit de chaque personne humaine. Elohim est seul commanditaire du plan de salut éternel consistant à réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme. Lui et Jéhovah sont donc deux personnes distinctes. Jéhovah étant l'exécutant et le défenseur de ce plan en ayant créé toute chose physiques sous l'autorité d'Elohim, et en ayant accompli ce qui est nécessaire pour la rédemption et la résurrection de l'homme.
Par la bouche d’Esaïe, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, Jéhovah ou Jésus-Christ prophétisa au sujet d'Israël :
" Tu boira le lait des nations, Tu boira à la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Éternel, ton Sauveur, Ton Rédempteur, le puissant de Jacob." (Esaïe 60:16).
D'où la confusion et l'apostasie des trinitaires qui ne distinguent pas clairement l'identité de Dieu, le Jéhovah de l'Ancien Testament ; lequel n'était ni plus ni moins que Jésus-Christ non encore incarné. Qui était l'Eternel de l'Ancien Testament par lequel toute choses physiques furent créées. En effet, Jéhovah avait le pouvoir de communiquer avec l'homme comme s'il était Dieu lui-même par pleine investiture d'autorité divine du fait de sa capacité de rédemption universelle. Car Dieu, depuis la chute, ne peut plus être en relation directement avec l'homme mortel et pécheur sans la médiation d'un prophète parfait, le ministère d'anges et d'autres envoyés.
Comme à l'heure actuelle, ils ne voyaient pas la nécessité doctrinale d'un Sauveur et de son expiation afin que la miséricorde de Dieu reste compatible avec toute justice ; et cela, malgré la loi des sacrifices d'animaux qui le suggérait, et le fait que les rituels, le symbolisme et les préceptes de la loi de Moïse pointaient le Christ à venir.
Ils ne savaient pas, que le Christ - non encore incarné - en tant que Jéhovah conduisait l'Eglise des patriarches et celle de l'Assemblée de enfants d'Israël à l'aide des prophètes, comme plus tard, dans son état ressuscité, il conduisit l'Eglise primitive établie par lui et les apôtres.
Ils ne savaient pas que Jéhovah avait le pouvoir de représenter, dans toute sa plénitude, Elohim, au point d'être confondu avec lui jusqu'à nos jours. Il était le JE SUIS de l'Ancien Testament, tel qu'il se présenta à Moïse :
"Dieu dit à Moïse: Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "je suis" m'a envoyé vers vous." (Exode 3;14).
Au point que selon une ancienne pratique juive, le nom "Jéhovah" ou "Je suis" ne devait pas être prononcé par crainte de s'attirer la colère divine.
Un jour à certains Juifs qui l'assaillaient, Jésus répondit à leurs insultes par la déclaration " En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu' Abraham fût, JE SUIS " (Jean 8:58). Il aurait pu tout aussi dire " En vérité, en vérité, je vous le dis: Avant Abraham, j'étais, moi, Jéhovah". D'où la colère des Juifs qui ne furent pas dupes de l'identification de Jésus à leur Dieu:
" Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple." (Jean 8:59).
D'autres écritures le confirment :
"si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8, 24-25).
"Jésus leur dit donc: "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que JE SUIS." (Jean 8: 28-29).
"Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que JE SUIS." (Jean 13:19)
Cette confusion amena donc Jésus à préciser son identité et son rôle en tant que Sauveur et Rédempteur de l'Ancien testament, et celle de Dieu, notre Père céleste que nous devons invoquer en son nom.
"néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes" (1Cor.(:6).
Explication:
Le mot "Elohim" est la forme pluriel du mot hébreu signifiant Dieu dans le sens d'exaltation, ou Dieu au pluriel dans certains cas lorsque l'article "nous" est employé comme dans le premier chapitre de la Genèse. Il signifie à la fois un pluriel (Dieux) mais aussi les qualités d'exaltation et de puissance absolue de la divinité. Cependant, Elohim est le non titre réservé au Père de Jésus-Christ, le Père de son esprit et de l'esprit de chaque personne humaine. Elohim est seul commanditaire du plan de salut éternel consistant à réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme. Lui et Jéhovah sont donc deux personnes distinctes. Jéhovah étant l'exécutant et le défenseur de ce plan en ayant créé toute chose physiques sous l'autorité d'Elohim, et en ayant accompli ce qui est nécessaire pour la rédemption et la résurrection de l'homme.
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Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 25 oct.24, 04:18Il y a de bonnes raisons de penser, et ce ne sont pas seulement des détracteurs de la Bible ou de la religion qui le pensent, que dans la version d'origine Abraham égorgeait son enfant jusqu'au bout.
Richard Friedman, une pointure en matière d'exégèse biblique universitaire, a pu écrire (dans les notes, sans trop le mettre en avant) que : "Aussi extraordinaire que cela paraisse, il a été suggéré que, dans la version originale de cette histoire, Isaac était bel et bien sacrifié, et que les quatre versets en question [racontant l'intervention de l'ange et la substitution d'un animal à l'enfant] ont été ajoutés ultérieurement, lorsque la notion de sacrifice humain a été rejetée (peut-être par la personne qui a combiné J et E [les sources les plus anciennes]). Certes, l'expression "tu ne m'as pas refusé ton fils" peut signifier simplement qu'Abraham était prêt à sacrifier son fils. Mais on doit noter que le texte conclut (verset 19) : "Abraham revint vers ses serviteurs". Isaac n'est plus mentionné. Qui plus est, Isaac n'apparaît plus jamais comme personnage dans E. Il est intéressant de noter qu'une tradition midrashique a élaboré précisément cette notion qu'Isaac avait été réellement sacrifié...".
https://bouquinsblog.blog4ever.com/qui- ... d-friedman
Cette tradition midrashique est développée par Abraham Segal, Abraham, enquête sur un patriarche, Bayard, 2003.
Richard Friedman, une pointure en matière d'exégèse biblique universitaire, a pu écrire (dans les notes, sans trop le mettre en avant) que : "Aussi extraordinaire que cela paraisse, il a été suggéré que, dans la version originale de cette histoire, Isaac était bel et bien sacrifié, et que les quatre versets en question [racontant l'intervention de l'ange et la substitution d'un animal à l'enfant] ont été ajoutés ultérieurement, lorsque la notion de sacrifice humain a été rejetée (peut-être par la personne qui a combiné J et E [les sources les plus anciennes]). Certes, l'expression "tu ne m'as pas refusé ton fils" peut signifier simplement qu'Abraham était prêt à sacrifier son fils. Mais on doit noter que le texte conclut (verset 19) : "Abraham revint vers ses serviteurs". Isaac n'est plus mentionné. Qui plus est, Isaac n'apparaît plus jamais comme personnage dans E. Il est intéressant de noter qu'une tradition midrashique a élaboré précisément cette notion qu'Isaac avait été réellement sacrifié...".
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Cette tradition midrashique est développée par Abraham Segal, Abraham, enquête sur un patriarche, Bayard, 2003.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
https://daruc.fr/
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Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 25 oct.24, 06:43Melchisédek, Ismaël, Isaac
Melchisédek
Abraham avait un illustre contemporain: le grand-prêtre Melchisédek sous l'autorité duquel il se trouvait et auquel il remit la dîme de tout après qu'il fût revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui (voir Gen. 14:20).
" Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin." (Héb.7:4).
Melchisédek était roi de Salem (Jérusalem) - Melchisédek (signifiant roi de paix) et Sem (fils de Noé), étaient peut-être une même et unique personne.
Melchisédek était sacrificateur du Dieu Très-haut (voir Gen. 14:18). Il avait la haute prêtrise, celle qui était selon l'ordre du Fils unique de Dieu:
" Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek." (Héb.7:21).
Cet ordonnance d'autorité est la marque attestant que l'Eglise de l'ordre patriarchale possèdait déjà la plénitude de l'Evangile de Jésus-Christ:
" Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu (...) car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente." (Héb. 7:18, 21-22).
Il est écrit:
" Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : Il était sacrificateur du Dieu Très-haut" (Gen. 14:18).
En cette occasion, Melchisédek administra la Sainte-Cène à Abraham en l'honneur du futur sacrifice du Fils de Dieu, puis le bénit (voir Gen. 14:18-19). C'est aussi Melchisédek qui, très probablement, transmit la prêtrise à Abraham (autorité de Dieu déléguée à l'homme); et celui-ci devint à son tour sacrificateur du Dieu Très-haut.
Certains prétendent que Melchisédek était quelqu'un de mystérieux parce que "sans père, sans mère, sans généalogie" (voir Héb. 7:3).
En fait cela a été mal traduit, c'est sa prêtrise ou autorité sacerdotale qui remonte à Dieu et qui n'a donc pas de commencement ni fin de jour; elle est co-éternelle à Dieu, "sans père, sans mère, sans généalogie".
Melchisédek était un grand-prêtre éminent et il était si fidèle que l'Eglise de son temps avait donné son nom à la prêtrise qui était selon l'ordre du Fils de Dieu ou prêtrise de Melchisédek, cela probablement afin de ne pas répèter toujours le nom de Dieu.
Nous en déduisons que c'est Dieu lui-même qui ordonna Jésus à cette autorité avant qu'il commencât son ministère terrestre:
" L'éternel l'a juré, sa décision est irrévocable: Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek" (Psaume 110:4).
Ismaël
Saraï, la femme d'Abraham était stérile. Dans Ge.16:3, il est dit:
" Alors Sara, femme d'Abraham, prit sa servante égyptienne Agar, et la donna comme femme à Abraham, son mari, après qu'il eut habité dix ans dans le pays de Canaan."
L'ange de l'Eternel dit à Agar:
" Je multiplierai beaucoup ta descendance, et on ne pourra la compter tant elle sera nombreuse " (Gen. 16:10).
Agar, deuxième femme d'Abraham, devint enceinte et elle lui donna un fils alors à l'âge de 86 ans. Abraham l'appela "Ismaël", du nom que l'ange ordonna à Agar de l'appeler (signifiant Dieu a entendu).
Et plus tard, à 99 ans, Dieu dit encore au sujet d'Ismaël:
" A l'égard d'Ismaël, je l'ai entendu: je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l'extrême; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation" (Gen. 17:19).
Ismaël fut béni de la bénédiction d'une postérité nombreuse, mais la bénédiction ne fit pas référence à l'appel prophétique.
A ce propos, l'apôtre Paul déclara:
" Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse." (Gal. 4:23).
Cette assertion n'était qu'une constatation prophétique et historique pour souligner que deux mondes allait séparer la postérité d'Isaac de celle d'Ismaël. Et pour signifier que chacun de nous doit se convertir et faire alliance avec Dieu (par Abraham et par les esprits élus préordonnés de sa descendance) pour hériter de la terre sainte céleste à la résurrection.
Les Ecritures montrent qu'Agar et Ismaël avaient tendance à la moquerie et au mépris envers Sara et Isaac (Ge.16:4, 21:9-10). Dieu rappela leur différence de destin et la nécessité de lever toute confusion. Que la terre sainte et l'appel prophétique ne seraient pas pour Ismaël et sa descendance. En d'autres termes que l'élection au paradis ne serait pas seulement pour les circoncis de chair, mais pour les circoncis de coeur - pour les purs et les vertueux.
De plus, la descendance d'Ismaël n'a jamais cessé de lutter contre le peuple élu, tout comme Satan n'a jamais cessé de lutter contre l'Israël spirituelle (les justes de toutes les nations) depuis la création du monde. En fait, Ismaël ne pouvait prétendre au droit du sol et à la primogéniture prophétique patriarcale par le fait que le droit d'aînesse provenait toujours de la première femme.
Concernant la descendance d'Ismaël, il fut annoncé à Agar, sa mère:
" Il sera comme un âne sauvage (faisant probablement allusion à la vie nomade des arabes d'autrefois). Sa main sera contre tous, Et la main de tous sera contre lui; Il demeurera face à tous ses frères" (Gen. 16:12).
Isaac, seul héritier de la promesse.
Par la descendance d'Issac, Dieu béni Abraham d'une postérité qui croitrait jusque dans la vie éternelle:
" Certainement, ta femme Sara va te donner un fils; et tu l'appelleras Isaac. J'établirai mon alliance comme une alliance perpétuelle avec lui et sa descendance après lui..." (Gen. 17:19).
" Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
" Mais en ce qui concerne mon alliance, Je l'établirai avec Isaac que Sara te donnera l'année prochaine." (Gen. 17:21).
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac..." (Gen. 22:2).
" Abraham donna tous ses biens à Isaac " (Gen. 25:5).
Abraham fut âgé de 100 ans, et Sara 90 ans à la naissance d'Isaac, Dieu déclara à Abraham peu après la naissance d'Isaac, et 14 ans après celle d'Ismaël:
"... car c'est par Isaac que tu auras une descendance qui porte ton nom." (21:12).
Isaac le Fils unique, pourquoi ?
- Il fut l'unique fils de la première épouse d'Abraham, Sara.
- Il fut le fruit d'un double miracle: Sara était stérile et très âgée.
- Il fut le résultat d'une promesse divine et son nom fut donné à l'avance par Dieu (voir Gen. 17:19).
- Il fut celui choisi pour que sa descendance soit celle d'Abraham (ou celle du Christ à travers l'Evangile), ou le peuple qui symboliserait les élus de toute la terre à travers l'office prophétique.
- Il est celui à l'origine du lignage d'Israël par lequel une majorité d'esprit nobles viendraient prendre un corps afin de servir et bénir l'humanité, notamment par la mission de Jésus-Christ.
- Il est celui qui sauverait l'humanité par sa capacité à reprendre Alliance des Pères à son compte grâce à son intégrité et à son courage face é l'idolâtrie.
- Isaac était le fils unique parce que celui par lequel la postérité d'Abraham se prolongerait sur terre et dans les cieux.
- Il est le seul enfant qu'Abraham n'envoya pas habiter à l'étranger (voir Gen. 25:5).
- La postérité de Isaac sera la descendance de référence d'Abraham par Jacob:
" Et l'Éternel dit à Abram: Sache que tes descendants (les Hébreux) seront étrangers dans un pays (Egypte) qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans" (Gen. 15:13).
En résumé:
C'est le droit d'aînesse, selon l'ordre patriarchale, qui détermine l'héritage à l'appel prophétique. Comme ce droit ne pouvait se perpétuer qu'à travers le premier-né de la première femme. Bien qu'Agar fut prise pour femme (légitime), Ismaël ne fut et ne demeura que l'aîné selon la chair, n'ayant donc pas droit à hériter de la promesse que Dieu fit Abraham en vertu de laquelle sa postérité élue et fidèle serait une bénédiction pour toute la terre.
Néanmoins, "Israël doit éviter toute arrogance ou tout sentiment de supériorité en raison de ses ancêtres fidèles. Et porter son attention sur le Sauveur et sur son expiation. Que nous sommes tous les enfants d'un Père céleste aimant. Qui que soient nos ancêtres terrestres, nous rendrons tous compte au Sauveur de la manière dont nous avons respecté ses commandements."
Melchisédek
Abraham avait un illustre contemporain: le grand-prêtre Melchisédek sous l'autorité duquel il se trouvait et auquel il remit la dîme de tout après qu'il fût revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui (voir Gen. 14:20).
" Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin." (Héb.7:4).
Melchisédek était roi de Salem (Jérusalem) - Melchisédek (signifiant roi de paix) et Sem (fils de Noé), étaient peut-être une même et unique personne.
Melchisédek était sacrificateur du Dieu Très-haut (voir Gen. 14:18). Il avait la haute prêtrise, celle qui était selon l'ordre du Fils unique de Dieu:
" Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek." (Héb.7:21).
Cet ordonnance d'autorité est la marque attestant que l'Eglise de l'ordre patriarchale possèdait déjà la plénitude de l'Evangile de Jésus-Christ:
" Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, car la loi n'a rien amené à la perfection, -et introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu (...) car, tandis que les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment, Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit: Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas: Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek. Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente." (Héb. 7:18, 21-22).
Il est écrit:
" Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : Il était sacrificateur du Dieu Très-haut" (Gen. 14:18).
En cette occasion, Melchisédek administra la Sainte-Cène à Abraham en l'honneur du futur sacrifice du Fils de Dieu, puis le bénit (voir Gen. 14:18-19). C'est aussi Melchisédek qui, très probablement, transmit la prêtrise à Abraham (autorité de Dieu déléguée à l'homme); et celui-ci devint à son tour sacrificateur du Dieu Très-haut.
Certains prétendent que Melchisédek était quelqu'un de mystérieux parce que "sans père, sans mère, sans généalogie" (voir Héb. 7:3).
En fait cela a été mal traduit, c'est sa prêtrise ou autorité sacerdotale qui remonte à Dieu et qui n'a donc pas de commencement ni fin de jour; elle est co-éternelle à Dieu, "sans père, sans mère, sans généalogie".
Melchisédek était un grand-prêtre éminent et il était si fidèle que l'Eglise de son temps avait donné son nom à la prêtrise qui était selon l'ordre du Fils de Dieu ou prêtrise de Melchisédek, cela probablement afin de ne pas répèter toujours le nom de Dieu.
Nous en déduisons que c'est Dieu lui-même qui ordonna Jésus à cette autorité avant qu'il commencât son ministère terrestre:
" L'éternel l'a juré, sa décision est irrévocable: Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek" (Psaume 110:4).
Ismaël
Saraï, la femme d'Abraham était stérile. Dans Ge.16:3, il est dit:
" Alors Sara, femme d'Abraham, prit sa servante égyptienne Agar, et la donna comme femme à Abraham, son mari, après qu'il eut habité dix ans dans le pays de Canaan."
L'ange de l'Eternel dit à Agar:
" Je multiplierai beaucoup ta descendance, et on ne pourra la compter tant elle sera nombreuse " (Gen. 16:10).
Agar, deuxième femme d'Abraham, devint enceinte et elle lui donna un fils alors à l'âge de 86 ans. Abraham l'appela "Ismaël", du nom que l'ange ordonna à Agar de l'appeler (signifiant Dieu a entendu).
Et plus tard, à 99 ans, Dieu dit encore au sujet d'Ismaël:
" A l'égard d'Ismaël, je l'ai entendu: je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l'extrême; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation" (Gen. 17:19).
Ismaël fut béni de la bénédiction d'une postérité nombreuse, mais la bénédiction ne fit pas référence à l'appel prophétique.
A ce propos, l'apôtre Paul déclara:
" Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse." (Gal. 4:23).
Cette assertion n'était qu'une constatation prophétique et historique pour souligner que deux mondes allait séparer la postérité d'Isaac de celle d'Ismaël. Et pour signifier que chacun de nous doit se convertir et faire alliance avec Dieu (par Abraham et par les esprits élus préordonnés de sa descendance) pour hériter de la terre sainte céleste à la résurrection.
Les Ecritures montrent qu'Agar et Ismaël avaient tendance à la moquerie et au mépris envers Sara et Isaac (Ge.16:4, 21:9-10). Dieu rappela leur différence de destin et la nécessité de lever toute confusion. Que la terre sainte et l'appel prophétique ne seraient pas pour Ismaël et sa descendance. En d'autres termes que l'élection au paradis ne serait pas seulement pour les circoncis de chair, mais pour les circoncis de coeur - pour les purs et les vertueux.
De plus, la descendance d'Ismaël n'a jamais cessé de lutter contre le peuple élu, tout comme Satan n'a jamais cessé de lutter contre l'Israël spirituelle (les justes de toutes les nations) depuis la création du monde. En fait, Ismaël ne pouvait prétendre au droit du sol et à la primogéniture prophétique patriarcale par le fait que le droit d'aînesse provenait toujours de la première femme.
Concernant la descendance d'Ismaël, il fut annoncé à Agar, sa mère:
" Il sera comme un âne sauvage (faisant probablement allusion à la vie nomade des arabes d'autrefois). Sa main sera contre tous, Et la main de tous sera contre lui; Il demeurera face à tous ses frères" (Gen. 16:12).
Isaac, seul héritier de la promesse.
Par la descendance d'Issac, Dieu béni Abraham d'une postérité qui croitrait jusque dans la vie éternelle:
" Certainement, ta femme Sara va te donner un fils; et tu l'appelleras Isaac. J'établirai mon alliance comme une alliance perpétuelle avec lui et sa descendance après lui..." (Gen. 17:19).
" Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
" Mais en ce qui concerne mon alliance, Je l'établirai avec Isaac que Sara te donnera l'année prochaine." (Gen. 17:21).
" Prends donc ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac..." (Gen. 22:2).
" Abraham donna tous ses biens à Isaac " (Gen. 25:5).
Abraham fut âgé de 100 ans, et Sara 90 ans à la naissance d'Isaac, Dieu déclara à Abraham peu après la naissance d'Isaac, et 14 ans après celle d'Ismaël:
"... car c'est par Isaac que tu auras une descendance qui porte ton nom." (21:12).
Isaac le Fils unique, pourquoi ?
- Il fut l'unique fils de la première épouse d'Abraham, Sara.
- Il fut le fruit d'un double miracle: Sara était stérile et très âgée.
- Il fut le résultat d'une promesse divine et son nom fut donné à l'avance par Dieu (voir Gen. 17:19).
- Il fut celui choisi pour que sa descendance soit celle d'Abraham (ou celle du Christ à travers l'Evangile), ou le peuple qui symboliserait les élus de toute la terre à travers l'office prophétique.
- Il est celui à l'origine du lignage d'Israël par lequel une majorité d'esprit nobles viendraient prendre un corps afin de servir et bénir l'humanité, notamment par la mission de Jésus-Christ.
- Il est celui qui sauverait l'humanité par sa capacité à reprendre Alliance des Pères à son compte grâce à son intégrité et à son courage face é l'idolâtrie.
- Isaac était le fils unique parce que celui par lequel la postérité d'Abraham se prolongerait sur terre et dans les cieux.
- Il est le seul enfant qu'Abraham n'envoya pas habiter à l'étranger (voir Gen. 25:5).
- La postérité de Isaac sera la descendance de référence d'Abraham par Jacob:
" Et l'Éternel dit à Abram: Sache que tes descendants (les Hébreux) seront étrangers dans un pays (Egypte) qui ne sera point à eux; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans" (Gen. 15:13).
En résumé:
C'est le droit d'aînesse, selon l'ordre patriarchale, qui détermine l'héritage à l'appel prophétique. Comme ce droit ne pouvait se perpétuer qu'à travers le premier-né de la première femme. Bien qu'Agar fut prise pour femme (légitime), Ismaël ne fut et ne demeura que l'aîné selon la chair, n'ayant donc pas droit à hériter de la promesse que Dieu fit Abraham en vertu de laquelle sa postérité élue et fidèle serait une bénédiction pour toute la terre.
Néanmoins, "Israël doit éviter toute arrogance ou tout sentiment de supériorité en raison de ses ancêtres fidèles. Et porter son attention sur le Sauveur et sur son expiation. Que nous sommes tous les enfants d'un Père céleste aimant. Qui que soient nos ancêtres terrestres, nous rendrons tous compte au Sauveur de la manière dont nous avons respecté ses commandements."
Modifié en dernier par Mormon le 25 oct.24, 22:55, modifié 1 fois.
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
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Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 25 oct.24, 06:50Question les mormons sont ils sionistes?Mormon a écrit : ↑25 oct.24, 06:43 Melchisédek
Saraï, la femme d'Abraham était stérile. Dans Ge.16:3, il est dit:
" Alors Sara, femme d'Abraham, prit sa servante égyptienne Agar, et la donna comme femme à Abraham, son mari, après qu'il eut habité dix ans dans le pays de Canaan."
L'ange de l'Eternel dit à Agar:
" Je multiplierai beaucoup ta descendance, et on ne pourra la compter tant elle sera nombreuse " (Gen. 16:10).
Agar, deuxième femme d'Abraham, devint enceinte et elle lui donna un fils alors à l'âge de 86 ans. Abraham l'appela "Ismaël", du nom que l'ange ordonna à Agar de l'appeler (signifiant Dieu a entendu).
Et plus tard, à 99 ans, Dieu dit encore au sujet d'Ismaël:
" A l'égard d'Ismaël, je l'ai entendu: je le bénirai, je le rendrai fécond et je le multiplierai à l'extrême; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation" (Gen. 17:19).
Ismaël fut béni de la bénédiction d'une postérité nombreuse, mais la bénédiction ne fit pas référence à l'appel prophétique.
A ce propos, l'apôtre Paul déclara:
" Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse." (Gal. 4:23).
Cette assertion n'était qu'une constatation prophétique et historique pour souligner que deux mondes allait séparer la postérité d'Isaac de celle d'Ismaël. Et pour signifier que chacun de nous doit se convertir et faire alliance avec Dieu (par Abraham et par les esprits élus préordonnés de sa descendance) pour hériter de la terre sainte céleste à la résurrection.
Les Ecritures montrent qu'Agar et Ismaël avaient tendance à la moquerie et au mépris envers Sara et Isaac (Ge.16:4, 21:9-10). Dieu rappela leur différence de destin et la nécessité de lever toute confusion. Que la terre sainte et l'appel prophétique ne seraient pas pour Ismaël et sa descendance. En d'autres termes que l'élection au paradis ne serait pas seulement pour les circoncis de chair, mais pour les circoncis de coeur - pour les purs et les vertueux.
De plus, la descendance d'Ismaël n'a jamais cessé de lutter contre le peuple élu, tout comme Satan n'a jamais cessé de lutter contre l'Israël spirituelle depuis la création du monde. En fait Ismaël, né de la chair, hors de l'alliance prophétique (parce que désignée par Sara, et non par révélation) ne pouvait prétendre au droit du sol et à la primogéniture prophétique patriarcale.
Concernant la descendance d'Ismaël, il fut annoncé à Agar, sa mère:
" Il sera comme un âne sauvage (faisant probablement allusion à la vie nomade des arabes d'autrefois). Sa main sera contre tous, Et la main de tous sera contre lui; Il demeurera face à tous ses frères" (Gen. 16:12).
Ont ils une nette préférence pour Israël plutôt que pour la Palestine?
Question sérieuse
Sinon moi j’ai une plus belle histoire
Dieu est Amour
Dieu est le Clément le Miséricordieux
Donc Dieu ne laisse pas la pauvre Agar chassée et son fils Ismael dans le désert assoiffée
Alors il a fait jaillir la source zemzem
Dieu n’aime pas que « l’elite » (la femme officielle Sarah)
Il aime aussi les serviteurs les servantes (Agar)
Il n’est pas partial
Dieu est pour la réconciliation des deux demi frères Ismael et Isaac
◄ Matthieu 21:43 ►
Louis Segond Bible
C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits
◄ Genèse 17:20 ►
Louis Segond Bible
A l'égard d'Ismaël, je t'ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation.
Ismael par Muhammad
Isaac par Jésus
Et Dieu aime toute l’humanité
Sourate 41
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie
34 La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux.
35 Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie
Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 25 oct.24, 07:31Signification des sacrifices d'animaux
Depuis l'époque d'Adam et Eve jusqu'à Moïse, et de Moïse jusqu'à Jésus-Christ, la postérité d'Adam offrit en sacrifice les prémices des champs ou les premiers-nés du troupeau pour préfigurer le sacrifice expiatoire du premier-né des enfants d'esprits de Dieu, à savoir Jésus-Christ (voir Col.1:15, Héb.1:6 et Col.1:18).
Pourquoi le porc était-il impur parmi Israël ?
Cela ne concernait que le peuple d'Israël en tant que rassemblement d'esprits de choix préordonnés pour être la lumière prophétique des nations. Pour cela, Israël était comparé à une bergerie peuplée d'agneaux. Les autres peuples, eux, étaient symbolisés par d'autres races d'animaux décrétés plus ou moins purs ou impurs. Les porcs représentaient les peuples des alentour les plus hostiles et les plus corrompus avec lesquels il ne fallait pas se donner en mariage et embrasser leurs croyances et traditions.
Il était donc impossible d'épouser un incirconcis, non pas en rapport à l'acte d'ablation, mais parce que ces peuples étaient non seulement incirconcis de chair mais surtout de coeur, tant ils s'étaient volontairement corrompus - ils avaient rejeté l'Evangile des patriarches de la lignée prophétique d'Adam. Ce n'est donc pas une question de qualité de la viande de porc ou d'autres espèces, mais une exhortation au peuple à ne pas se mélanger avec les incroyants et perdre sa foi, son identité et sa responsabilité évangélique universelle et perpétuelle.
Il était exigé que les animaux soient sans défaut tout comme le Fils de Dieu l'a été par sa vie sans péché. Provenant d'une espèce noble tel que le mouton pour symboliser les élus du paradis, ou l'Israël spirituelle que le peuple d'Israël incarnait symboliquement. L'ordonnance fut établie pour rappeler au peuple que Jésus-Christ, le premier-né du Père, serait sacrifié pour les péchés du monde et qu'il était l'unique source de salut vers laquelle le peuple devait se diriger.
Dans chaque offrande ou holocauste il y avait au moins trois objets distincts présentés: l'offrande, le prêtre et le donateur.
Quelle est l'importance de chacun d'entre eux ?
Qu'est-ce donc que l'offrande? Et le prêtre? Et le donnateur? L'offrande c'est le Christ; le prêtre c'est le Christ; le donateur c'est le Christ.
1) Le Christ en tant que donateur: le Christ présente l'offrande à Dieu à la place de l'homme pécheur qui ne peut pas lui-même se présenter directement devant Dieu à cause de son imperfection.
2) Le Christ en tant qu'offrande: dans la personne du donateur se trouve aussi l'offrande puisque le donateur ne peut pas présenter autre chose que lui-même en sacrifice acceptable de par sa perfection absolue.
3) Le Christ en tant que prêtre: le donateur et l'offrande étant une seule et même personne divine, le sacrifice ne pouvait donc être accompli que par un sacrificateur parfait et divin, médiateur entre Dieu et l'humanité; c'est pourquoi le Christ administra lui-même son propre sacrifice pour accomplir l'expiation, vaincre la mort et nous remettre en présence de Dieu par le pouvoir de la rédemption et de la résurrection.
Pourquoi le donateur mettait-il les mains sur le sacrifice ?
L'imposition des mains était une partie importante de chaque sacrifice; elle signifiait transmission et délégation et impliquait la représentation, en sorte que cela indiquait réellement que le sacrifice se substituait au sacrificateur. Par conséquent, il était toujours accompagné d'une confession du péché et de prières.
Le mot traduit par "expiation" vient d'un mot hébreu signifiant "couvrir ou cacher". L'implication n'est pas que le péché n'existe plus, mais que le péché a été recouvert ou effacé de devant Dieu par sa grâce ou sa bonté aimante.
Cette pratique montre que le sacrifice avait un aspect et un symbolisme double. Tout d'abord - et avant tout - il représentait le seul sacrifice qui pouvait en fin de compte apporter la paix par l'espérance de la résurrection et l'obtention de la rémission des péchés, à savoir le sacrifice du Fils de Dieu annoncé depuis le début et sur lequel était totalement centrée la loi de Moïse; et l'imposition des mains montrait qu'il y avait transfert d'identité comme pour nous rappeler que le sacrifice expiatoire de Jésus consista à ce qu'il prenne sur lui les péchés personnels de tous les hommes pour leur permettre d'être rachetés à condition qu'ils se repentent.
Comme quoi, la loi des sacrifices d'animaux est une caractéristique christique majeure, ayant été remplacée par l'ordonnance de la sainte-céne après le sacrifice et la résurrection du Seigneur. L'expiation dans le sacrifice d'animaux servait à montrer que l'homme redevient UN avec Dieu dans le Christ et par le Christ.
Depuis l'époque d'Adam et Eve jusqu'à Moïse, et de Moïse jusqu'à Jésus-Christ, la postérité d'Adam offrit en sacrifice les prémices des champs ou les premiers-nés du troupeau pour préfigurer le sacrifice expiatoire du premier-né des enfants d'esprits de Dieu, à savoir Jésus-Christ (voir Col.1:15, Héb.1:6 et Col.1:18).
Pourquoi le porc était-il impur parmi Israël ?
Cela ne concernait que le peuple d'Israël en tant que rassemblement d'esprits de choix préordonnés pour être la lumière prophétique des nations. Pour cela, Israël était comparé à une bergerie peuplée d'agneaux. Les autres peuples, eux, étaient symbolisés par d'autres races d'animaux décrétés plus ou moins purs ou impurs. Les porcs représentaient les peuples des alentour les plus hostiles et les plus corrompus avec lesquels il ne fallait pas se donner en mariage et embrasser leurs croyances et traditions.
Il était donc impossible d'épouser un incirconcis, non pas en rapport à l'acte d'ablation, mais parce que ces peuples étaient non seulement incirconcis de chair mais surtout de coeur, tant ils s'étaient volontairement corrompus - ils avaient rejeté l'Evangile des patriarches de la lignée prophétique d'Adam. Ce n'est donc pas une question de qualité de la viande de porc ou d'autres espèces, mais une exhortation au peuple à ne pas se mélanger avec les incroyants et perdre sa foi, son identité et sa responsabilité évangélique universelle et perpétuelle.
Il était exigé que les animaux soient sans défaut tout comme le Fils de Dieu l'a été par sa vie sans péché. Provenant d'une espèce noble tel que le mouton pour symboliser les élus du paradis, ou l'Israël spirituelle que le peuple d'Israël incarnait symboliquement. L'ordonnance fut établie pour rappeler au peuple que Jésus-Christ, le premier-né du Père, serait sacrifié pour les péchés du monde et qu'il était l'unique source de salut vers laquelle le peuple devait se diriger.
Dans chaque offrande ou holocauste il y avait au moins trois objets distincts présentés: l'offrande, le prêtre et le donateur.
Quelle est l'importance de chacun d'entre eux ?
Qu'est-ce donc que l'offrande? Et le prêtre? Et le donnateur? L'offrande c'est le Christ; le prêtre c'est le Christ; le donateur c'est le Christ.
1) Le Christ en tant que donateur: le Christ présente l'offrande à Dieu à la place de l'homme pécheur qui ne peut pas lui-même se présenter directement devant Dieu à cause de son imperfection.
2) Le Christ en tant qu'offrande: dans la personne du donateur se trouve aussi l'offrande puisque le donateur ne peut pas présenter autre chose que lui-même en sacrifice acceptable de par sa perfection absolue.
3) Le Christ en tant que prêtre: le donateur et l'offrande étant une seule et même personne divine, le sacrifice ne pouvait donc être accompli que par un sacrificateur parfait et divin, médiateur entre Dieu et l'humanité; c'est pourquoi le Christ administra lui-même son propre sacrifice pour accomplir l'expiation, vaincre la mort et nous remettre en présence de Dieu par le pouvoir de la rédemption et de la résurrection.
Pourquoi le donateur mettait-il les mains sur le sacrifice ?
L'imposition des mains était une partie importante de chaque sacrifice; elle signifiait transmission et délégation et impliquait la représentation, en sorte que cela indiquait réellement que le sacrifice se substituait au sacrificateur. Par conséquent, il était toujours accompagné d'une confession du péché et de prières.
Le mot traduit par "expiation" vient d'un mot hébreu signifiant "couvrir ou cacher". L'implication n'est pas que le péché n'existe plus, mais que le péché a été recouvert ou effacé de devant Dieu par sa grâce ou sa bonté aimante.
Cette pratique montre que le sacrifice avait un aspect et un symbolisme double. Tout d'abord - et avant tout - il représentait le seul sacrifice qui pouvait en fin de compte apporter la paix par l'espérance de la résurrection et l'obtention de la rémission des péchés, à savoir le sacrifice du Fils de Dieu annoncé depuis le début et sur lequel était totalement centrée la loi de Moïse; et l'imposition des mains montrait qu'il y avait transfert d'identité comme pour nous rappeler que le sacrifice expiatoire de Jésus consista à ce qu'il prenne sur lui les péchés personnels de tous les hommes pour leur permettre d'être rachetés à condition qu'ils se repentent.
Comme quoi, la loi des sacrifices d'animaux est une caractéristique christique majeure, ayant été remplacée par l'ordonnance de la sainte-céne après le sacrifice et la résurrection du Seigneur. L'expiation dans le sacrifice d'animaux servait à montrer que l'homme redevient UN avec Dieu dans le Christ et par le Christ.
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
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Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 27 oct.24, 15:59L'alliance d'Abraham
Dieu apparut à Abraham et lui déclara que le pays de Canaan serait la terre de son héritage, laquelle symbolise la terre dans sa gloire paradisiaque définitive à la résurrection:
"Je donnerai ce pays (Canaan) à ta descendance. Abraham bâtit là un autel à l'Eternel qui lui était apparu." (Gen. 12:7).
La descendance d'Isaac au paradis était symbolisée sur terre par sa descendance possédant l'autorité prophétique:
"... car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
Dans cette perspective éternelle, Dieu lui promit une descendance infinie, donc dans les cieux:
"Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre." (Gen. 13:16).
C'est-à-dire la promesse de la vie éternelle dans les cieux:
" J'établirai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'extrême. Abraham tomba face contre terre et Dieu lui parla en ces termes: Pour moi, voici mon alliance avec toi: Tu deviendras le père d'une foule de nations. On ne t'appellera plus du nom d'Abram (signification: père élevé), mais ton nom sera Abraham (signification: père d'une grande multitude), car je te rends père d'une foule de nations: Je te rendrai extrémement fécond, je ferai naître de toi des nations, et des rois sortiront de toi. J'établirai mon alliance avec toi et ta descendance après toi, dans toutes les générations: ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays dans lequel tu viens d'immigrer, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu " (Ge. 17:2-8).
L'alliance établit avec Abraham comprend donc quatre volets:
1) Sa descendance sera au bénéfice de l'office prophétique évangélique (la loi des sacrifice indiquant sa foi au Christ à venir).
2) La garantie d'une descendance littérale et distincte avec laquelle son alliance se poursuivrait (exclusivement par Isaac et Jacob, voir Genèse 17:19) en se prolongeant sur terre et dans les cieux.
3) Une terre de promission comme possession perpétuelle (la terre sainte et Jérusalem) symbolisant la terre qui sera l'héritage céleste des justes à la résurrection (voir Matt.5:5).
4) A travers le ministère du peuple d'Israël, toutes les nations de la terre seront bénies par le brassage du sang d'Israël avec le reste du monde et par la prédication universelle de l'Evangile (voir Gen. 18:18).
Dieu apparut à Abraham et lui déclara que le pays de Canaan serait la terre de son héritage, laquelle symbolise la terre dans sa gloire paradisiaque définitive à la résurrection:
"Je donnerai ce pays (Canaan) à ta descendance. Abraham bâtit là un autel à l'Eternel qui lui était apparu." (Gen. 12:7).
La descendance d'Isaac au paradis était symbolisée sur terre par sa descendance possédant l'autorité prophétique:
"... car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre " (Gen. 12:21).
Dans cette perspective éternelle, Dieu lui promit une descendance infinie, donc dans les cieux:
"Je rendrai ta descendance comme la poussière de la terre, en sorte qu'on ne pourra pas plus la compter que l'on ne peut compter la poussière de la terre." (Gen. 13:16).
C'est-à-dire la promesse de la vie éternelle dans les cieux:
" J'établirai mon alliance avec toi, et je te multiplierai à l'extrême. Abraham tomba face contre terre et Dieu lui parla en ces termes: Pour moi, voici mon alliance avec toi: Tu deviendras le père d'une foule de nations. On ne t'appellera plus du nom d'Abram (signification: père élevé), mais ton nom sera Abraham (signification: père d'une grande multitude), car je te rends père d'une foule de nations: Je te rendrai extrémement fécond, je ferai naître de toi des nations, et des rois sortiront de toi. J'établirai mon alliance avec toi et ta descendance après toi, dans toutes les générations: ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de tes descendants après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays dans lequel tu viens d'immigrer, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu " (Ge. 17:2-8).
L'alliance établit avec Abraham comprend donc quatre volets:
1) Sa descendance sera au bénéfice de l'office prophétique évangélique (la loi des sacrifice indiquant sa foi au Christ à venir).
2) La garantie d'une descendance littérale et distincte avec laquelle son alliance se poursuivrait (exclusivement par Isaac et Jacob, voir Genèse 17:19) en se prolongeant sur terre et dans les cieux.
3) Une terre de promission comme possession perpétuelle (la terre sainte et Jérusalem) symbolisant la terre qui sera l'héritage céleste des justes à la résurrection (voir Matt.5:5).
4) A travers le ministère du peuple d'Israël, toutes les nations de la terre seront bénies par le brassage du sang d'Israël avec le reste du monde et par la prédication universelle de l'Evangile (voir Gen. 18:18).
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
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Re: Le sacrifice d'Abraham
Ecrit le 29 oct.24, 23:02Le livre d'Abraham
Traduction de textes anciens qui, des catacombes d’Égypte, sont tombés entre nos mains. Écrits d’Abraham du temps où il était en Égypte, appelés Livre d’Abraham, écrits de sa main sur papyrus.
https://www.churchofjesuschrist.org/stu ... 1?lang=fra
Traduction de textes anciens qui, des catacombes d’Égypte, sont tombés entre nos mains. Écrits d’Abraham du temps où il était en Égypte, appelés Livre d’Abraham, écrits de sa main sur papyrus.
https://www.churchofjesuschrist.org/stu ... 1?lang=fra
Le Livre de Mormon online :
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