Comment se fait on avoir par une secte quand on a 22 ans ?
Posté : 09 oct.05, 23:00
En 1987, j’avais 22 ans et je travaillais dans le magasin de diététique de Mr « L » à Saintes. A l’époque cela s’appelait un SIVP ( un stage ).
Au bout d’un certain temps, Mr « L » me parla d’un livre, « La Révélation d’Arès », d’abord occasionnellement puis, avec le temps, cela se faisait de manière plus pressante, tous les jours, sans cesse.
J’étais en recherche et me posais pas mal de questions sur la vie. De plus, à 22 ans, qu’est ce qu’on est manipulable, qu’est ce qu’on est naïf. Mr « L » a bien compris tout cela et a tout mis en œuvre pour me faire adhérer à la « Révélation d’Arès ».
Un jour, il m’amena participer à une réunion de pèlerin d’Arès ( ceux qui adhèrent à la R.A ) sur Bordeaux. Quelle ne fut pas ma surprise quand je me retrouvai dans une grande salle prés du Grand Théâtre. Des gens étaient assis tout autour de celle-ci , ils étaient une cinquantaine. Le tout orchestré par une seule personne, Mme « C », qui distribuait la parole et orientait les débats ; je me souviens d’ailleurs qu’on m’avait fait taire, parce que je posais une question gênante sur la liberté d’expression. ( Bien des années plus tard, je me rebellerai contre cette dame, car c’est toujours elle qui dirigera les choses. Pourtant, paraît il, pas de hiérarchie chez les pèlerins d’Arès ).
Ce genre d’organisation connaît bien les faiblesses humaines. Elles vous accueillent chaleureusement et vous apportent ce que la société n’apporte plus : La chaleur et l’écoute. Elles connaissent le principe : Pour convertir, il faut passer par le cœur et non par l’intellect. Pour sortir d’une secte, c’est le même principe.
Au magasin de diététique, c’était n’importe quoi !!! Un vrai quartier général de campagne. Au milieu des stocks, à la cave, c’était des colonnes de plusieurs mètres de tracts et d’affiches en vue de recruter de nouveaux pèlerins d’arès. Il y avait même des pancartes pour hommes sandwich. Les clients n’y comprenaient rien, tout était mélangé, le commerce et le prosélytisme Arèsien. Les clients se firent de plus en plus rares, jusqu’au dépôt de bilan.
Enfin, quelques années plus tard, j’emménageai sur Bordeaux pour me rapprocher de l’assemblée locale de pèlerin d’Arès. De 94 à 98, j’étais très impliqué chez les pèlerin d’Arès. Cependant, très tôt, je dénonçais ce qui se passait au sein de l’assemblée locale de bordeaux. Beaucoup d’injustice, d’hypocrisie, de mensonge, de manipulation, et de coups bas. Bref, tout ce qui se passe dans le monde, en pire. On considère qu’il y a les frères d’élite, ceux qui sont intéressants, c’est à dire « ceux qui ont du temps, de l’argent, et des compétences » comme le dit Michel Potay, le gourou. Et enfin, le reste, l’écume, tout juste toléré pour apporter l’argent de la demi-dîme ( c’est à dire 5% des revenus ). Inutile de vous dire le peu d’intérêt portés à ceux qui n’ont ni les 3 compétences en question ni les moyens de payer cette demi-dîme. La R.A demande aux pèlerins d’Arès de verser la demi-dîme, soit 5% des revenus. Je l’ai versée pendant des années en chèques et en liquide, plus souvent en liquide d’ailleurs, comme me l’a conseillé Mr « L » : « Envoie plutôt de l’argent liquide dans une enveloppe opaque, cela s’appèle passer l’argent par les catacombes ».
Puis, j’ai eu des problèmes financiers, je me suis retrouvé au R.M.I. Je ne pouvais donc plus payer cette demi-dîme à Sieur Potay. Il me l’a reproché dans un courrier adressé à un tiers. Ce n’est d’ailleurs qu’au début 2004 que j’ai su qu’en plus de la demi-dîme, Mr Potay touchait un salaire versé par l’association « L’œuvre du pèlerinage ». J’ai donc passé à peu près 12 ans chez les pèlerins d’Arès sans être au courant de ce fameux salaire. Par conséquent, je suis sur que la grande majorité des pèlerins d’Arès sont aussi dans l’ignorance. Quand je pense qu’a l’époque, dans ses courriers, il disait avoir besoin d’aide financière ; quel escroc !!! Pour info, ce salaire vient d’être augmenté de 11% par le comité d’administration de « l’œuvre du pèlerinage ». On pense, d’après nos estimations, qu’il gagne entre 500 et 700000 fr par mois de demi-dîme, plus son salaire d’environ 10 à 15000 fr.
Finalement, Mr Potay m’a mis dehors sans aucun humanisme, et je l’en remercie, parce que j’y voyais de plus en plus clair sur ce mouvement. Par exemple, la R.A dit qu’ « il n’y aura pas de dynastie Potay sur les assemblées » et que « personne après lui ne recevra la demi-dîme ». Or, sa fille Nina et son mari étaient de plus en plus promotionnés, mis en avant, consultés pour tout et n’importe quoi. J’ai senti le danger et l’ai signalé. J’ai exprimé qu’il y avait danger à l’idolâtrie. Inutile de vous dire qu’on m’a vite fait taire en m’éjectant hors de l’assemblée. Je n’étais plus invité nulle part. Je pense que plus tard, lorsque Mr Potay ne sera plus là, ce sera sa fille et son gendre que l’assemblée paiera et entretiendra.
Le système est bien verrouillé, bien pensé. La R.A dit « Celui qui entre en doute, éloigne le tout de suite ». Ce qui permet, sans que personne ne se pose de question, d’éjecter ceux qui commencent à y voir clair sur ce mouvement et qui pourraient entraîner les autres à faire de même. Cela empêche toute remise en question et excursion hors de la pensée unique. Quand on est pèlerin d’Arès, on ne le voit pas, on y voit simplement une mesure de protection vis à vis du monde extérieur.
On m’a mis dehors également à cause de la galerie de peinture « l’Eau Forte », rue Montbazon à Bordeaux ( à coté de la mairie ). En effet, autrefois, il y avait un local de pèlerins d’Arès rue Poquelin Molière. Les choses étaient claires et explicites, les gens en venant à ce local savaient à quoi s’en tenir ; ils venaient rencontrer des pèlerins d’Arès. Puis Mr Potay a commencé à évoquer le fait de quitter ce local spécifique pour ouvrir une galerie de peinture pour, disait il, que la création et la beauté s’y expriment. Comme par hasard, cette galerie est tenue par des pèlerins d’Arès, et, comme par hasard, la R.A y figure dans un coin. Ceux intéressés par le livre sont aiguillés vers d’autres structures. En fait, « l’Eau Forte » sert d’interface entre le monde extérieur et le mouvement des pèlerins d’Arès. C’est un « attrape pigeon » . D’autres sectes font de même avec leur questionnaire sur la drogue qui oriente les gens vers un local d’accueil. C’est pour tous ces questionnements qu’on m’a éjecté sans égard. A mon avis, l’objectif de cette galerie est d’attirer une population ayant des moyens financiers et intellectuels ; en effet, traditionnellement, les galeries de peinture sont plus souvent visitées par les couches socioprofessionnelles élevées.
Depuis un bout de temps déjà on me surveillait du coin de l’œil ; les guetteurs zélés de Mr Potay. Une époque, j’ai repris des études et Mr « M » s’était proposé gentiment de m’aider en maths ( Mr « M » est le mari de Nina, la fille de Mr Potay ). Au début, j’étais ravi et très reconnaissant du temps que passait Mr « M » à m’aider. Puis un jour, un autre frère m’a appris que si Mr « M » m’aidait, c’était pour me surveiller de prés. Effectivement, chaque fois que je rédigeais un travail pour l’assemblée, il voulait en corriger la forme et le fond, et pourquoi pas, le montrer au gourou. N’était il pas très bien placé ?
Michel Potay tient et surveille tout le monde par le courrier ; c’est redoutable !!! Quand quelqu’un ne lui écrit pas, il s’inquiète et questionne par la bande. Certains frères sont chargés du renseignement du gourou. Il n’hésite pas à critiquer quelqu’un à des tiers, j’en ai moi même été victime. Il n’a respecté aucune confidentialité en ce qui me concerne.
Quand je suis parti du mouvement en 99, j’ai dit à Mr « L » que je témoignerai soit dans un livre, à la TV, ou par n’importe quel autre moyen. Il m’a répondu que je devais me méfier et que je ne leur faisais pas peur.
Ces quelques mots pour mon témoignage ne peuvent refléter les souffrances, les humiliations et la tromperie que j’ai pu endurer pendant ces longues années. Une grande partie de ma jeunesse évanouie dans la fumée de l’illusion sectaire. J’ai été puni, puni d’avoir été naïf à 22 ans et fait confiance à Mr « L », que j’ai considéré longtemps comme un grand frère ; il m’a bien manipulé et trompé.
La fraternité chez les pèlerins d’Arès ? Parlons-en. Depuis 99, année où je suis parti de la secte, les pèlerins d’Arès que je croise ne me connaissent plus et m’évitent. Je ne leur en veux pas, ils ont certainement reçu des consignes d’ « en haut » ( on ne sait jamais, ils seraient peut être contaminés par ma remise en question, par mon excursion hors de la pensée unique ). Aussi, j’ai beaucoup de peine car nombre de pèlerins d’Arès sont des humanistes, avec le cœur sur la main. Ils sont sincères dans leur engagement ; on les trompe.
Par contre, je suis convaincu qu’ un petit nombre est au courant de l’arnaque et est complice de Mr Potay. Notamment, les membre du comité d’administration de l’association « l’œuvre du pèlerinage », seraient ils les fameux initiés ?
Pour conclure, je souhaite que mon témoignage serve à tout ceux qui sont encore dans le mouvement et qui ont encore la possibilité de réfléchir par eux même, sans la pensée unique distillée par Potay. Je sais qu’il y en a qu’on peut encore sauver. Je souhaite qu’il serve aussi à tout ceux qui s’informent sur les pèlerins d’Arès, afin qu’ils aient les avis contradictoires nécessaires à un bon jugement.
J’ai attendu tout ce temps pour témoigner à cause de la peur des représailles. Mais aujourd’hui, je ne suis plus seul.
Au bout d’un certain temps, Mr « L » me parla d’un livre, « La Révélation d’Arès », d’abord occasionnellement puis, avec le temps, cela se faisait de manière plus pressante, tous les jours, sans cesse.
J’étais en recherche et me posais pas mal de questions sur la vie. De plus, à 22 ans, qu’est ce qu’on est manipulable, qu’est ce qu’on est naïf. Mr « L » a bien compris tout cela et a tout mis en œuvre pour me faire adhérer à la « Révélation d’Arès ».
Un jour, il m’amena participer à une réunion de pèlerin d’Arès ( ceux qui adhèrent à la R.A ) sur Bordeaux. Quelle ne fut pas ma surprise quand je me retrouvai dans une grande salle prés du Grand Théâtre. Des gens étaient assis tout autour de celle-ci , ils étaient une cinquantaine. Le tout orchestré par une seule personne, Mme « C », qui distribuait la parole et orientait les débats ; je me souviens d’ailleurs qu’on m’avait fait taire, parce que je posais une question gênante sur la liberté d’expression. ( Bien des années plus tard, je me rebellerai contre cette dame, car c’est toujours elle qui dirigera les choses. Pourtant, paraît il, pas de hiérarchie chez les pèlerins d’Arès ).
Ce genre d’organisation connaît bien les faiblesses humaines. Elles vous accueillent chaleureusement et vous apportent ce que la société n’apporte plus : La chaleur et l’écoute. Elles connaissent le principe : Pour convertir, il faut passer par le cœur et non par l’intellect. Pour sortir d’une secte, c’est le même principe.
Au magasin de diététique, c’était n’importe quoi !!! Un vrai quartier général de campagne. Au milieu des stocks, à la cave, c’était des colonnes de plusieurs mètres de tracts et d’affiches en vue de recruter de nouveaux pèlerins d’arès. Il y avait même des pancartes pour hommes sandwich. Les clients n’y comprenaient rien, tout était mélangé, le commerce et le prosélytisme Arèsien. Les clients se firent de plus en plus rares, jusqu’au dépôt de bilan.
Enfin, quelques années plus tard, j’emménageai sur Bordeaux pour me rapprocher de l’assemblée locale de pèlerin d’Arès. De 94 à 98, j’étais très impliqué chez les pèlerin d’Arès. Cependant, très tôt, je dénonçais ce qui se passait au sein de l’assemblée locale de bordeaux. Beaucoup d’injustice, d’hypocrisie, de mensonge, de manipulation, et de coups bas. Bref, tout ce qui se passe dans le monde, en pire. On considère qu’il y a les frères d’élite, ceux qui sont intéressants, c’est à dire « ceux qui ont du temps, de l’argent, et des compétences » comme le dit Michel Potay, le gourou. Et enfin, le reste, l’écume, tout juste toléré pour apporter l’argent de la demi-dîme ( c’est à dire 5% des revenus ). Inutile de vous dire le peu d’intérêt portés à ceux qui n’ont ni les 3 compétences en question ni les moyens de payer cette demi-dîme. La R.A demande aux pèlerins d’Arès de verser la demi-dîme, soit 5% des revenus. Je l’ai versée pendant des années en chèques et en liquide, plus souvent en liquide d’ailleurs, comme me l’a conseillé Mr « L » : « Envoie plutôt de l’argent liquide dans une enveloppe opaque, cela s’appèle passer l’argent par les catacombes ».
Puis, j’ai eu des problèmes financiers, je me suis retrouvé au R.M.I. Je ne pouvais donc plus payer cette demi-dîme à Sieur Potay. Il me l’a reproché dans un courrier adressé à un tiers. Ce n’est d’ailleurs qu’au début 2004 que j’ai su qu’en plus de la demi-dîme, Mr Potay touchait un salaire versé par l’association « L’œuvre du pèlerinage ». J’ai donc passé à peu près 12 ans chez les pèlerins d’Arès sans être au courant de ce fameux salaire. Par conséquent, je suis sur que la grande majorité des pèlerins d’Arès sont aussi dans l’ignorance. Quand je pense qu’a l’époque, dans ses courriers, il disait avoir besoin d’aide financière ; quel escroc !!! Pour info, ce salaire vient d’être augmenté de 11% par le comité d’administration de « l’œuvre du pèlerinage ». On pense, d’après nos estimations, qu’il gagne entre 500 et 700000 fr par mois de demi-dîme, plus son salaire d’environ 10 à 15000 fr.
Finalement, Mr Potay m’a mis dehors sans aucun humanisme, et je l’en remercie, parce que j’y voyais de plus en plus clair sur ce mouvement. Par exemple, la R.A dit qu’ « il n’y aura pas de dynastie Potay sur les assemblées » et que « personne après lui ne recevra la demi-dîme ». Or, sa fille Nina et son mari étaient de plus en plus promotionnés, mis en avant, consultés pour tout et n’importe quoi. J’ai senti le danger et l’ai signalé. J’ai exprimé qu’il y avait danger à l’idolâtrie. Inutile de vous dire qu’on m’a vite fait taire en m’éjectant hors de l’assemblée. Je n’étais plus invité nulle part. Je pense que plus tard, lorsque Mr Potay ne sera plus là, ce sera sa fille et son gendre que l’assemblée paiera et entretiendra.
Le système est bien verrouillé, bien pensé. La R.A dit « Celui qui entre en doute, éloigne le tout de suite ». Ce qui permet, sans que personne ne se pose de question, d’éjecter ceux qui commencent à y voir clair sur ce mouvement et qui pourraient entraîner les autres à faire de même. Cela empêche toute remise en question et excursion hors de la pensée unique. Quand on est pèlerin d’Arès, on ne le voit pas, on y voit simplement une mesure de protection vis à vis du monde extérieur.
On m’a mis dehors également à cause de la galerie de peinture « l’Eau Forte », rue Montbazon à Bordeaux ( à coté de la mairie ). En effet, autrefois, il y avait un local de pèlerins d’Arès rue Poquelin Molière. Les choses étaient claires et explicites, les gens en venant à ce local savaient à quoi s’en tenir ; ils venaient rencontrer des pèlerins d’Arès. Puis Mr Potay a commencé à évoquer le fait de quitter ce local spécifique pour ouvrir une galerie de peinture pour, disait il, que la création et la beauté s’y expriment. Comme par hasard, cette galerie est tenue par des pèlerins d’Arès, et, comme par hasard, la R.A y figure dans un coin. Ceux intéressés par le livre sont aiguillés vers d’autres structures. En fait, « l’Eau Forte » sert d’interface entre le monde extérieur et le mouvement des pèlerins d’Arès. C’est un « attrape pigeon » . D’autres sectes font de même avec leur questionnaire sur la drogue qui oriente les gens vers un local d’accueil. C’est pour tous ces questionnements qu’on m’a éjecté sans égard. A mon avis, l’objectif de cette galerie est d’attirer une population ayant des moyens financiers et intellectuels ; en effet, traditionnellement, les galeries de peinture sont plus souvent visitées par les couches socioprofessionnelles élevées.
Depuis un bout de temps déjà on me surveillait du coin de l’œil ; les guetteurs zélés de Mr Potay. Une époque, j’ai repris des études et Mr « M » s’était proposé gentiment de m’aider en maths ( Mr « M » est le mari de Nina, la fille de Mr Potay ). Au début, j’étais ravi et très reconnaissant du temps que passait Mr « M » à m’aider. Puis un jour, un autre frère m’a appris que si Mr « M » m’aidait, c’était pour me surveiller de prés. Effectivement, chaque fois que je rédigeais un travail pour l’assemblée, il voulait en corriger la forme et le fond, et pourquoi pas, le montrer au gourou. N’était il pas très bien placé ?
Michel Potay tient et surveille tout le monde par le courrier ; c’est redoutable !!! Quand quelqu’un ne lui écrit pas, il s’inquiète et questionne par la bande. Certains frères sont chargés du renseignement du gourou. Il n’hésite pas à critiquer quelqu’un à des tiers, j’en ai moi même été victime. Il n’a respecté aucune confidentialité en ce qui me concerne.
Quand je suis parti du mouvement en 99, j’ai dit à Mr « L » que je témoignerai soit dans un livre, à la TV, ou par n’importe quel autre moyen. Il m’a répondu que je devais me méfier et que je ne leur faisais pas peur.
Ces quelques mots pour mon témoignage ne peuvent refléter les souffrances, les humiliations et la tromperie que j’ai pu endurer pendant ces longues années. Une grande partie de ma jeunesse évanouie dans la fumée de l’illusion sectaire. J’ai été puni, puni d’avoir été naïf à 22 ans et fait confiance à Mr « L », que j’ai considéré longtemps comme un grand frère ; il m’a bien manipulé et trompé.
La fraternité chez les pèlerins d’Arès ? Parlons-en. Depuis 99, année où je suis parti de la secte, les pèlerins d’Arès que je croise ne me connaissent plus et m’évitent. Je ne leur en veux pas, ils ont certainement reçu des consignes d’ « en haut » ( on ne sait jamais, ils seraient peut être contaminés par ma remise en question, par mon excursion hors de la pensée unique ). Aussi, j’ai beaucoup de peine car nombre de pèlerins d’Arès sont des humanistes, avec le cœur sur la main. Ils sont sincères dans leur engagement ; on les trompe.
Par contre, je suis convaincu qu’ un petit nombre est au courant de l’arnaque et est complice de Mr Potay. Notamment, les membre du comité d’administration de l’association « l’œuvre du pèlerinage », seraient ils les fameux initiés ?
Pour conclure, je souhaite que mon témoignage serve à tout ceux qui sont encore dans le mouvement et qui ont encore la possibilité de réfléchir par eux même, sans la pensée unique distillée par Potay. Je sais qu’il y en a qu’on peut encore sauver. Je souhaite qu’il serve aussi à tout ceux qui s’informent sur les pèlerins d’Arès, afin qu’ils aient les avis contradictoires nécessaires à un bon jugement.
J’ai attendu tout ce temps pour témoigner à cause de la peur des représailles. Mais aujourd’hui, je ne suis plus seul.